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Full text of "Notices et extraits des manuscrits médicaux grecs, latins et français des principales bibliothèques de l'Europe"

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A PARIS, 

CHEZ J.-B. BAILLIÈRE, 

LIBRAIRE DE L’ACADEMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE, RUE IIADTEFEDILLE, 

A Londkes, chez H. Baillière, 219, Regent-street; 
A New-York, chez H. Baillière, 290, Broadway; 

A Madrid , chez C. Baillt-Baillière , 11, calie del Principe. 


NOTICES ET EXTRAITS 


MANUSCRITS MÉDICAUX 

GRECS, LATINS ET FRANÇAIS, 

DES PRINCIPALES BIBLIOTHÈQUES DE L’EUROPE, 

PAR LE D“ CH. DAREMBERG, 


I" PARTIE, 

MANUSCRITS GRECS D’ANGLETERRE, 



PARIS. 

IMPRIMERIE IMPÉRIALE. 


M DCCC LUI. 




A MONSIEUR 


LE D'' W. A. GREENHILL, D’OXFORD, 

ÉDITEÜR 

DE L’ANATOMIE DE THÉOPHILE, DES ŒÜVHES DE STDENIIAM, 

Dü TRAITÉ DE LA PETITE VÉROLE DE HHAZÈS ; 

ADTEDR DE PLDSIEDHS VIES DE MÉDECINS CÉLÈBRES, ETC. 


COMME ÜN TÉMOIGN.4GE DE MON AMITIÉ, 

DE MA GRATITUDE, 

ET Dü PRIX QUE J’ATTACHE A SES SAVANTS TRAVAUX. 


D' Ch. Daremberg. 



AVIS. 


Ces Notices et extraits des manuscrits médicaux d’Angleterre ont été 
insérés dans les Archives des Missions scientifiques et littéraires pu¬ 
bliées sous les auspices du Ministère de l’instruction publique (VIP, 
Vni® et IX' cahiers, de i85i, et I" cahier de iSôa). Pour cette nou¬ 
velle édition, j’ai fait plusieurs additions et corrections ; j’ai donné, 
en outre, la traduction française d’un des dvéKSora, et j’ai ajouté 
deux tables, l’une analytique, l’autre alphabétique, comprenant la 
liste des mots expliqués dans le cours de mon travail. 


Paris, te 3 janvier i853. 



NOTICES ET EXTRAITS 



LE DOCTEUR CH. DAREMBERG. 


INTRODUCTION. 


Frappé de l’imperfection des livres destinés à exposer l’en¬ 
semble de l’histoire de la médecine, je conçus dès i84i le projet 
de rassembler les matériaux d’un ouvrage plus exact et plus complet 
que ceux que j’avais entre les mains. Mes recherches portèrent 
plus spécialement sur l’antiquité et sur le moyen âge; mais je 
m’aperçus bientôt de l’immensité de la tâche que je m’étais im¬ 
posée : d’un côté, l’étude des sources me conduisit à reconnaître 
le mauvais état des textes pour les ouvrages grecs ou latins déjà 
publiés ; d’un autre, Texamen, même superficiel, des catalogues me 
révéla l’urgente nécessité de recourir aux manuscrits pour y cher¬ 
cher les textes originaux des auteurs grecs déjà connus, mais seu¬ 
lement en latin, et pour y copier, ou du moins pour y extraire 
les nombreux traités grecs ou latins tout à fait inédits, souvent 
même cnmplétement ignorés, et dont la connaissance était in- 






clispensable pour reconstruire certaines époques de l’histoire ou 
très-obscures, ou tout à fait négligées. Ainsi, pour l’Occident, toute 
la période comprise entre le v" et le xii' siècle, et pour le Bas- , 
Empire, celle qui s’est écoulée entre le iv' et le xii' siècle sont, 
pour ainsi dire réputées inaccessibles à l’historien ; nul ne s’enquiert 
ni de la véritable physionomie que présentaient alors les études 
médicales, ni de l’existence des ouvrages qui servaient de manuels : 
aux étudiants et aux médecins. 1 

Ces manuels, rédigés dans des siècles où l’intelligence était ' 
certainement fort obscurcie, ou les vraies traditions de l’antiquité 
étaient à moitié effacées, ne méritent cependant pas tout à fait 
le dédain qui les avait laissés jusqu’ici enfouis dans les biblio- ' 
thèques ; ce ne sont pas, il est vrai, des trésors de science et de , 
littérature, mais ils comblent une lacune et ils établissent, à plu¬ 
sieurs égards, la transition entre la médecine ancienne et la mé- ' 
decine nouvelle ; ils renferment beaucoup de noms inconnus, 
beaucoup de renseignements curieux, et quelques notions utiles 
de théorie et de pratique ; de plus leur étude est utile pour la 
philologie. 

L’examen minutieux des manuscrits a encore cet immense 
avantage de faire souvent trouver ce qu’on ne cherche pas, et l’on 
recueille quelquefois des perles au milieu du fatras; j’en ai fait 
moi-même une heureuse expérience; de nombreuses décou¬ 
vertes m’ont amplement dédommagé de la lecture longue et pé¬ 
nible d’une foule de pièces presque entièrement dépourvues d’in¬ 
térêt. 

Ces premières recherches faites d’abord uniquement en vue i 
d’une nouvelle histoire de la médecine, ont ensuite donné nais¬ 
sance à la Collection des médecins yrecs et latins actuellement en 
voie d’exécution 1, et m’ont suggéré la pensée de publier un Cata- ■ 
loyue raisonné des manuscrits médicaux disséminés dans les diverses j 
bibliothèques d’Europe. Je donne aujourd’hui un spécimen de ce 
catalogue, dont les éléments ont été rassemblés dans nos biblio¬ 
thèques et dans celles d’Angleterre, d’Italie et d’Allemagne. La ' 
Collection des médecins grecs et latins et le Catalogue raisonné des ' 
manuscrits deviendront ainsi une mine de matériaux et de rensei- 

' Le premier volume des œuvres d’Oribaso, publié par M. Bussemaker et 
par moi, et le Plan général de la Collection, imprimés à l’Imprimerie nationale, 
ont paru en avril i85i chez M. J.-B. Baillière. ] 



— 3 — 

gnemenls pour un ouvrage dogmatique sur l’histoire des sciences 
médicales. 

La hibliographie de h médecine au moyen âge, dont la Société 
de Sydenham de Londres m’a fait l’honneur de me charger, a 
encore beaucoup contribué à augmenter mes ressources littéraires 
et à élargir pour moi l’horizon de notre histoire. 

Des recherches conçues et poursuivies d’après un plan uni¬ 
forme, dirigées dans un but déterminé, ne sauraient manquer de 
conduire à des résultats très-satisfaisants. Je m’estime heureux, 
pour ma part, d’avoir été appelé le premier à commencer cette 
œuvre; mon vœu le plus ardent est de la voir continuée avec tous 
les développements qu’elle comporte, et qu’elle ne peut man¬ 
quer de recevoir, grâce à la sanction des corps savants et au con¬ 
cours du Gouvernement. 

Il ne suffisait pas de montrer dans quel déplorable état étaient 
restés jusqu’à présent les auteurs médicaux anciens; il fallait en 
même temps faire connaître les ressources à l’aide desquelles on 
peut améliorer les textes déjà publiés, ou mettre pour la première 
fois entre les mains du public médical les nombreux ouvrages iné¬ 
dits. Réparer les ruines, faire revivre ce qui était oublié ou in¬ 
connu , diminuer, sinon faire entièrement disparaître les causes d’un 
abandon fâcheux, tel est le but que je poursuis depuis plusieurs 
années avec une persévérance que rien ne pourra décourager, assuré 
de l’appui des médecins qui ont à cœur de venger l’antiquité 
médicale de l’oubli, je dirais presque du mépris dont elle est 
l’objet. Nous en sommes encore par rapport à l’histoire de la mé¬ 
decine ancienne dans la situation d’esprit qui soulevait la plus 
grande partie du xvii” et du xviii” siècle contre notre vieille litté¬ 
rature : il est temps que l’ère de la réhabilitation commence. 

Iæs événements qui, depuis bientôt trois ans, tiennent les des¬ 
tinées de l’Europe en suspens laissent peu de liberté à l’intelligence ; 
partout ce ne sont que cris de détresse des savants et des érudits; 
personne n’ose songer sérieusement à continuer ses études favo¬ 
rites. L’Allemagne, la docte Allemagne elle-même, n’a pu sou¬ 
tenir un journal d’un prix modique consacré à l’érudition médicale, 
le Janus, entrepris avec un généreux dévouement par un savant 
professeur de Breslau, le docteur Henschel. 

La mort a frappé récemment dans M. Hecker un des plus doctes 
représentants de la science historique. Les tribulations de toutgenre 



ont complètement éloigné de la presse M. Rosenbaum, dont les 
travaux promettaient tant à l’érudition médicale. Les efforts de 
M. Haeser semblent paralysés. M. Marx ne nous donne qu’à de 
rares intervalles ses savantes monographies historiques; il en est de 
même pour M. Choulant. M. Henschel, tout en m’annonçant la 
résurrection du Janus, m’écrivait récemment : 

« Il faut vous imaginer, mon cher ami, que l’invasion de la 
« médecine française moderne chez nous est l’ennemi le plus re- 
« doutable des entreprises historiques et littéraires; car toute l’Alle- 
« magne médicale aspire maintenant à s’assimiler la médecine 
«exacte, physique, mécanique, mathématique, chimique, anatomico- 
« pathologique de vos compatriotes. On revient même à adorer l’é- 
« cole de Borelli; qui parle de la vie, parmi nos amateurs de litté- 
« rature passe pour ce que vous appeliez autrefois idéologues, c’est- 
« à-dire/ous à demi. La vie est devenue une fable de philosophie na- 
« turelle pour la plupart de nos néotériques : comment parler à de 
« telles gens d’Hippocrate, de l’école d’Alexandrie, de Galien, etc. ? 
« M. Wunderlich, d’ailleurs un des plus sagaces et des plus ha- 
« biles de cette nouvelle école, a écrit tout net, dans une critique 
" sur les Archives de M. Haeser, que personne maintenant ne se 
« soucie plus d’Hippocrate ! Que voulez vous de plus ^ ? » 

Ce jugement, porté par un homme d’un esprit élevé sur une 
révolution radicale dans la médecine allemande, sur une subs¬ 
titution du matérialisme scientifique à des traditions qui avaient 
fait la gloire de l’Allemagne, méritait bien d’être connu chez nous. 
Sans m’associer entièrement à la sévérité de mon savant ami contre 
notre médecine, je l’approuve en beaucoup de points. 

M. Thierfelder, l’un des rédacteurs du Janus, m’écrivait à peu 
près dans le même sens; M. Ermerins, de Groningue, n’a rien pu¬ 
blié depuis sa magnifique et savante édition d’Arétée ; M. Greenhill, 
le seul représentant, avecM. Adams de Banchory, des études his¬ 
toriques en Angleterre, a quitté Oxford, et donne maintenant à la 
pratique une grande partie du temps qu’il consacrait avec tant 
de succès à la littérature médicale. Si la Société de Sydenham 
n’encourageait l’érudition par quelques-unes de ses publications, 
l’histoire de la médecine serait à peu près complètement délaissée 
en Angleterre. 

' Voy. aussi sur ce sujet un article de M. Henschel, dans Janus, i85i, p. i. 





En Italie, le docteur S. de Renzi, de Naples, tient seul le flambeau 
de l’histoire médicale. Les ennuis, les difficultés qu’il a tous les 
jours à surmonter ne font heureusement qu’exciter son courage et 
raviver sa curiosité scientifique. M. Brœckx, à Anvers, poursuit 
encore avec ardeur ses doctes travaux sur l’histoire de la méde¬ 
cine en Belgique. 

Ainsi, autour de nous presque tout fléchit ou succombe; mais 
en France, où la vie littéraire ne s’est jamais éteinte, et j’ose le 
dire, ne s’éteindra jamais, la littérature médicale trouve encore 
plus d’encouragement que dans tous les autres pays : j’en ai pour 
preuve la faveur dont jouissent auprès des médecins les travaux 
de M. Littré sur Hippocrate, ceux de M. Malgaigne sur Ambroise 
Paré, l’accueil flatteur qu’ont reçu l’annonce de la Collection des 
médecins grecs et latins et le premier volume d’Oribase, enfin la 
publication, soit à Paris, soit en province, de nombreuses et 
doctes monographies sur quelques points de l’histoire ou de 
la littérature de la médecine. Il faut donc rester sur la brèche, 
ne pas désespérer du présent et ne pas douter de l’avenir. La 
popularité n’est pas réservée aux travaux d’érudition; en les en¬ 
treprenant on ne doit songer qu’au dévouement à la science, et 
à la satisfaction intérieure d’avoir accompli un devoir. 

En essayant la rédaction d’un catalogue spécial, j’ai dû m’é¬ 
carter souvent de la méthode tracée par ceux qui ont fait des 
catalogues généraux. Dieu me garde néanmoins de critiquer leur 
travail, j’en ai trop reconnu par moi-même toutes les difficultés. 
Quand on veut arriver à déterminer la nature et la valeur des 
pièces inventoriées, les moindres parcelles de la littérature an¬ 
cienne coûtent souvent des peines infinies. 

Malgré toutes mes recherches et toutes les comparaisons que 
j’ai pu faire des divers manuscrits entre eux, je n’oserais pas 
me flatter d’avoir su éviter les erreurs ou les inexactitudes, et de 
n’avoir laissé rien échapper. 

11 est impossible, sans études spéciales, sans une préparation de 
longue date, de pouvoir faire un catalogue de manuscrits vraiment 
utile et critique; autrement on ne saura ni apprécier la valeur des 
ouvrages qu’on examine, ni s’arrêter à propos sur ceux qui mé¬ 
ritent une attention plus particulière , ni reconnaître les pièces 
anonymes et mal séparées de leurs voisines, ni quels éléments il faut 



— 0 — 

recueillir dans un manuscrit, soit pour l’histoire, soit pour la consti¬ 
tution des textes, ni quand il faut confronter les manuscrits avec les 
imprimés, ni quelles particularités il faut noter pour constituer les 
diverses familles de manuscrits, ou pour apprécier l’importance 
respective de chacun et la nature des pièces qu’ils contiennent, ni 
déterminer ce qui est inédit ou imprimé, ni reconnaître les ano¬ 
nymes et les pseudonymes, ni enfin surmonter certaines difficultés 
de lecture inhérentes au sujet. Par exemple, comment, sans être 
un homme du métier, décrire convenablement les Sommes médicales 
grecques ou latines qui se rencontrent si fréquemment dans les 
bibliothèques, et qui se composent d’une multitude de pièces dont 
quelques-unes sont originales, mais dont la plupart, souvent très- 
courtes , et en général très-mal distinguées les unes des autres, 
sont puisées à des sources très-diverses Comment aussi faire con¬ 
naître avec exactitude les manuscrits d’Aétius, de Paul d’Égine et 
même de Galien, façonnés, arrangés, interpolés à diverses époques 
et dans différents pays, etles manuscrits, ordinairement si confus, si 
differents les uns des autres, des auteurs de la première moitié du 
moyen âge, particulièrement d’Esculapius, d’Aurélius, de Gario- 
pontus, de Macer-Floridus, d’Apuleius. En un mot, il faut qu’un 
médecin ami des lettres anciennes fasse les catalogues des manus¬ 
crits de médecine, qu’un théologien soit chargé des manuscrits de 
théologie, qu’un érudit livré aux études classiques s’occupe des 
auteurs réputés classiques, et que les manuscrits regardant l’his¬ 
toire ou la littérature du moyen âge soient également livrés à un 
homme compétent; et encore, avec toutes ces précautions et toutes 
ces garanties, on ne sera pas à l’abri des reproches. 

Si j’ai commencé la publication de mon catalogue par les ma¬ 
nuscrits d’Angleterre, bien que ma première mission ait été ac¬ 
complie en Allemagne 1, c’est que ces manuscrits, j’entends ceux 
qui ont trait à la médecine, sont à peine connus et méritent ce¬ 
pendant une grande attention, car plusieurs sont fort précieux, 
soit par leur antiquité, soit par la correction des textes, soit enfin 
parce qu’ils renferment beaucoup de pièces inédites, dont quel¬ 
ques-unes même sont uniques. 

Déjà j’ai lu à l’Académie des inscriptions et belles-lettres un 

' Rapport sur une mission médico-littéraire en A llemagne. Avril 184 5 ; br. in-8”. 

" Le Cafalogus lihrornm mannscriptorum Angliœ et Hihirniw, in-r, i B97, contient 
è peine nnc stche énumération des principales pièces. 



— 7 — 


Rapport sommaire sur ces manuscrits'; aujourd’hui j’en donne 
une description détaillée, avec de nombreux àvétiloxa, et accom¬ 
pagnée d’observations critiques , littéraires ou historiques. Mon 
premier travail ne comprenait d’ailleurs que les manuscrits grecs ; 
dans celui-ci, on trouvera la description ou l’indication des manus¬ 
crits latins, au nombre de près de deux cents. 

Ce catalogue est le fruit de deux voyagesfaitseinS/iyeteu 184 9. 
Au moment de mettre la dernière main à mon travail, j’ai plus 
d’une fois senti la nécessité de revoir par moi-même les manus¬ 
crits, pour éclaircir une foule de points douteux , et pour faire 
une vérification exacte de l’ensemble; mais les sacrifices que j’avais 
déjà faits pour le second voyage à Oxford et à Cambridge ne m’ont 
pas permis, à mon grand regret, d’en faire de nouveaux, et je me 
suis vu obligé de recourir à l’obligeance et à l’érudition de M. Coxe, 
bibliothécaire à la Bodléienne. Il a bien voulu, à ma demande, me 
rendre l’éminent service de faire toutes les vérifications que je lui 
ai indiquées sur les épreuves. 

Je prie M. Coxe de recevoir ici l’expression publique de toute 
ma gratitude 

De toutes les bibliothèques publiques de la Grande-Bretagne, 
celle de Bodley, à Oxford, est sans contredit la plus riche en ma¬ 
nuscrits grecs et latins; ceux de médecine y tiennent un rang ho¬ 
norable : on en remarquera même quelques-uns du premier mérite, 
et que nous pourrions lui envier. Toutefois, je me hâte de le dire, 
aucune bibliothèque n’égale sous ce rapport notre Bibliothèque 
nationale, qui renferme les manuscrits médicaux les plus nom¬ 
breux, les plus variés et les plus précieux. J’ai pu établir cette com¬ 
paraison par mes propres yeux en Allemagne, en Belgique et en 
Italie, et par l’étude des catalogues pour les bibliothèques que je 
n’ai point encore visitées. 

Mais si l’on considère l’étendue, la majesté du local, la beauté 
des salles, ornées comme au xv* siècle, l’ordre parfait, l’arrange- 

' Résumé d'un voyuÿe médico-liltiraire en Angleterre. Novembre i848; br. in-8°. 

- On doit à M. Coxe un catalogne du fonds Canonici, récemment acquis par 
la Bodléienne, et un catalogue des manuscrits de tous les collèges d’Oxford. Mal- 
eureusement ce double travail, depuis longtemps imprimé, n’est point encore 
uns en vente. Dans ce moment, le môme savant imprime un cidahgue des manus- 
vrils grecs de la Bodléienne. 



— 8 — 


ment des livres, et je dois ajouter (car la reconnaissance m’en fait 
un devoir) l’aiTabilité, l’extrême complaisance, la libéralité des 
savants placés à la tête de cette riche collection, la Bodléienne 
n’a rien à envier aux bibliothèques les plus renommées et les 
mieux administrées. 

Qui pourrait d’ailleurs rendre l’impression que produit dans 
l’âme la vue d’Oxford, cette ville, précieux reste du moyen âge, 
hérissée de dômes et de flèches, peuplée de collèges gothiques, 
qui sont autant de sanctuaires de la science et de l’érudition? Tout, 
dans cette cité privilégiée, respire le calme, la paix et le recueil¬ 
lement qui conviennent si bien aux travaux de l’intelligence. Pour 
moi. Oxford avait encore un charme particulier, puisque le com¬ 
merce de l’amitié s’y joignait au plaisir de l’étude. 

Au Brilixh muséum, les manuscrits médicaux grecs sont rares, 
et, à quelques exceptions près, ils offrent peu d’intérêt. Je n’ai pu 
étudier qu’une trentaine de manuscrits latins, et je n’en ai ren¬ 
contré aucun qui ait une grande importance. 

Il est peu de bibliothèques publiques qui renferment autant de 
manuscrits grecs médicaux que celle du baron Thomas Philipps. 
La réputation de ce savant bibliophile est européenne ; il n’est pas 
un érudit qui ignore quelles richesses renferme la belle résidence 
de Middlehill (Worcestershire) : 25,ooo volumes imprimés, plus 
de 32,000 manuscrits de tous genres, en toutes langues et de tous 
les siècles, ont été rassemblés à grands frais dans de vastes salles 
qui peuvent à peine les contenir ; mais nul, s’il n’en a fait lui- 
même l’expérience, ne peut se représenter la noble hospitalité que 
l’on reçoit à Middlehill. 

Les manuscrits médicaux de Middlehill proviennent pour la 
plupart de la bibliothèque de Meermann *. M. Thomas Philipps, 
dans le catalogue général de ses manuscrits, qu’il a imprimé de sa 
propre main dans la tour de Middlehill, a reproduit la liste de 
Meermann ; elle a été donnée aussi par Haenel, d’après le catalogue 
de M. Philipps. Bien que ce catalogue de Meermann soit assez 
exact, il est loin d’être satisfaisant. 

' Bihliotheca Meermanniuim, sive Cataloc/us libromm impressorum et codtl. mss. 
Ijuos maximam partent collegerimt Jo. et Ger. Meermann. morte (lereUciuit Jo. M. ; 
Hag. Comilum. 1824, in-8°, 4 voi. — Avant d’appartenir à Meermann, ces 
manuscrits étaient pour la plupart dans la bibliothèipje de la célèbre abbaye de 
Corbie. 




La bibliothèque de la Société de médecine de Londres renferme 
plusieurs manuscrits curieux que je suis heureux de faire con¬ 
naître le premier avec détails aux médecins érudits ; je dois cette 
bonne fortune à l’obligeance de M. Clifton, secrétaire de la société. 

Les membres de la Société de médecine de Londres ont fait 
imprimer un catalogue de leur bibliothèque (Londres, 1829); 
mais les manuscrits n’y sont qu’indiqués, et ne paraissent pas 
classés systématiquement d’après les numéros d’ordre. 

Les bibliothèques des collèges Caïus^, Emmanuel, Trinilé, Pem- 
hroke, Corps-du-Christ, Saint-Jean, Saint-Pierre, et de Yüniversité 
de Cambridge, m’ont été ouvertes avec une grande complaisance ; 
elles ont été pour moi une mine très-féconde, surtout pour les ma¬ 
nuscrits latins. 

L’Angleterre a sur nous l’avantage d’avoir conservé intacts plu¬ 
sieurs de ses centres littéraires au moyen âge; les manuscrits sont 
restés enchaînés sur les pupitres où ils avaient été copiés, où 
ils avaient servi aux maîtres et aux élèves. On retrouve donc la 
science dans son véritable berceau. De si précieux souvenirs ajou¬ 
tent encore à la vénération dont on est saisi en ouvrant ces vieux 
parchemins qui portent sur leurs marges les traces du travail de 
plusieurs générations. 

Malgré tous mes efforts et toutes mes démarches, il m’a été im¬ 
possible de pénétrer dans la vaste bibliothèque de lord Ashburn- 
ham; les lettres olTicielles elles-mêmes sont restées sans réponse, 
et cependant il existe dans cette bibliothèque plusieurs manus¬ 
crits médicaux, entre autre un manuscrit du ix* ou x® siècle, ren¬ 
fermant la traduction d’une partie des oeuvres d’Oribase ; mais de 
quelle partie? c’est ce que je n’ai pu savoir. 

La distribution géographique des manuscrits est un des faits les 
plus curieux de l’histoire littéraire; je veux m’y arrêter quelques 
instants, avec le dessein de revenir plus tard sur cette intéressante 
question. 

Les manuscrits grecs ont presque entièrement disparu des lieux 
où ils ont été écrits ; des circonstances fortuites ont seules décidé 

‘ Le catalogue des manuscrits (et iis sont nombreux) du collège de Caïus, 
et celui des manuscrits du collège de Saint-Jean ont été publiés, le premier 
par M. Smith (1849 >«-8°). le second par les soins de la Société des antiquaires 

de Cambridge, in-4”, i843. 




10 — 


de leur présence dans telles ou telles bibliothèques, quand ils nous 
sont arrivés lors de l’émigration grecque h Ou peut dire, toutefois, 
qu’à un petit nombre d’exceptions près, on trouve les mêmes ma¬ 
nuscrits dans les grands centres littéraires de l’Europe , et que les 
manuscrits uniques sont rares. 

Certains manuscrits grecs sont beaucoup plus multipliés que 
d’autres; cette multiplicité tient tantôt à la réputation des auteurs et 
des ouvrages, tantôt au fréquent usage qu’on faisait des traités-ma¬ 
nuels qui circulaient dans toutes les mains, et que les étudiants ou 
les maîtres copiaient eux-mêmes dans le Bas-Empire. Par exemple, 
les traités sur les aliments, dérivant de Galien, soit directement, 
soit médiatenient par Oribase, par Aétius ou par Paul d’Égine; 
les fastidieux et innombrables ouvrages sur les urines, tirés quel¬ 
ques-uns de Galien, mais pour la plupart de Théophile, d’Étienne, 
de Magnus, d’auteurs arabes, ou, dans les temps les plus récents, 
d’Actuarius ; enfin les réceptaires et formulaires dont Dioscoride, 
Galien, les E/icjc/opÊdAtesmentlonnés plus hautetNicolausMyrepsus 
sont la principale source, abondent dans les bibliothèques, et revê¬ 
tent toutes les formes, tandis que les traités dogmatiques et que les 
grands auteurs paraissent avoir été réservés pour les médecins sa¬ 
vants, et constituent, pour ainsi parler, des ouvrages de luxe, jus¬ 
qu au moment où ils sont arrivés en Occident : c’est alors qu’on les 
voit se multiplier et se répandre dans toute l’Europe. 

On est étonné du petit nombre d’auteurs cités dans les manuels 
et des plagiats incessants qui se produisent effrontément. En tête 
du catalogue général des manuscrits médicaux j’aurai soin de 
faire connaître quels auteurs étaient le plus souvent copiés , quels 
sont ceux qui servaient plus particulièrement pour les études,' 
quels sont les noms le plus souvent cités ; enfin à quelle époque 
et pour quels motifs certains auteurs ou certains ouvrages ont con¬ 
quis ou perdu la faveur. 

Quant aux manuscrits latins, on en retrouve un grand nombre 
dans les lieux mêmes où ils ont été composés ou copiés; ils sont, 
sijepuisme servir de cette expression, superposés par couches, 

' Les voyages do M. Mynas en Macédoine, et dans d’autres parties de la 
Grèce, nous ont appris que des manuscrits grecs en assez grand nombre sont 
restés enfouis dans les couvents; if serait fort à désirer qu’on fit pour ces ma¬ 
nuscrits ce que les Anglais ont fait pour les manuscrits syriaques du couvent de 
Sainte-Marie, 



11 — 


et chacune de ces couches nous révèle une époque plus ou moins 
tranchée de l’histoire de la science. Ainsi dans les vieilles bihlio- 
thèques ou dans celles qui ont été formées presque uniquement aux 
d épens des anciennes abbayes, on retrouve ces couches très-distinctes. 
Les manuscrits du vu® au xii® siècle ont tous la même physionomie ; 
ceux qu’on retrouve le plus fréquemment sont \Antidotaire de Ni- 
colaus, Aurélius, Esculapius, Gariopontus, Moschion, Theodorus- 
Priscianus, quelques anciennes traductions partielles de Galien 
ou d’Oribase, et des traductions plus rares encore d’Hippocrate. 
Mais il ne faut pas s’attendre à rencontrer partout ces manus¬ 
crits : par exemple, à Paris il en existe très-peu, tandis qu’ils sont 
fréquents en Allemagne, plus fréquents encore en Angleterre et 
très-multipliés en Italie, berceau des sciences médicales comme 
de toutes les autres sciences. Les bibliothèques de nos déptu'tements 
en renferment aussi un certain nombre. 

La provenance des manuscrits, le lieu où ils ont été écrits, 
sont donc des renseignements très-utiles à recueillir pour l’histoire 
même de la science, et je n’ai jamais manqué de consigner ces 
renseignements toutes les fois que j’ai pu me les procurer. 

Lorsqu’on arrive au xiii® siècle, les traductions des auteurs grecs 
et surtout des auteurs arabes se répandent rapidement en Occident: 
aussiles retrouve-t on indistinctement dans toutes les bibliothèques, 
même dans les plus petites. Ces manuscrits font oublier presque 
complètement les traités qui représentaient la médecine occiden¬ 
tale, et qui ne manquaient pas d’une certaine originalité. 

Vers le milieu du xv® siècle, alors que la médecine commence 
elle-même à se diviser en nombreux systèmes, on trouve les manus¬ 
crits d’auteurs vraiment nationaux (car les autres appartenaient en 
réalité à tout l’Occident), et qui sont propres à certaines zones, 
qu’ils ne franchissent guère. 

Il se produit aussi de singulières anomalies dans la distribu¬ 
tion des manuscrits, anomalies dues au hasard ou à quelque cir¬ 
constance particulière qui nous échappe le plus souvent. En voici 
quelques exemples pour l’Angleterre : 

Dans ce pays, je n’ai pas trouvé un seul manuscrit complet de 
Celse; la Bodléienne ne renferme que la partie chirurgicale du 
2 raité de médecine. Cet auteur ne paraît guère avoir été classique 
que dans le centre ou dans le nord de l’Italie. Au contraire, j’ai 
l'encontre à Oxford ou à Cambridge beaucoup de manuscrits 




— 12 — 

d’Apulée avec toutes les incantations païennes'; le traité de Gario- 
pontus, les livres d’Aurélius et du faux Esculapius, qui composent 
en grande partie l’ouvrage de Gariopontus, sont aussi assez fré¬ 
quents à Cambridge et à Oxford. C’est précisément dans cette 
dernière ville que j’ai pu reconnaître comment avait été composé 
le livre de Gariopontus. Jusqu’au xin° siècle, cet auteiu- et ceux 
qui lui ont donné naissance constituèrent en Occident les princi¬ 
paux manuels des études médicales. Au mont Cassin j’ai retrouvé 
pour ainsi dire le foyer d’où ces livres ont rayonné dans tout l’Oc¬ 
cident. 

h'Ecole de Salerne, notez ce fait étrange, se rencontre à peine eu 
Italie^. Au contraire, en France et en Angleterre, les manuscrits 
de ce poëme abondent; ce qui semblerait prouver que la Consulta¬ 
tion a bien été faite pour quelque État du nord de l’Europe, qu’elle 
y a été importée, et que les copies sont revenues, mais en très- 
petit nombre, de France et d’Angleterre, en Italie. 

Les Quatre maîtres salernitains existent plusieurs fois à la Bo- 
dléienne et à Cambridge, tandis que, dans toutes les autres biblio¬ 
thèques de l’Europe que j’ai visitées, je n’en ai trouvé qu’un seul 
exemplaire. 

Un mot maintenant sur les résultats les plus saillants de mes 
deux voyages en Angleterre. 

A Oxford ; Copie d’une réfutation hardie et ingénieuse de 
quelques-unes des doctrines professées par Galien dans son traité 
des Facultés naturelles; — description d’un manuscrit, peut-être 
unique, du livre Sur les aliments, attribué à Siméon Seth; — col¬ 
lation d’un manuscrit inconnu du traité de Rufus Sur les maladies 
de la vessie et des reins ; — notice étendue sur les Ephodes d’Ibn- 
Djaffar, ouvrage très-peu connu; — dissertation sur le Viatique 
attribué à Constantin; — description détaillée des Formulaires 
d’Étienne d’Athènes, de Jean d'Alexandrie, et d’un Formulaire 
xénodochial; — spécimen des variantes de plusieurs manuscrits de 
Galion; — copie sur un manuscrit ancien d’une partie des gloses 
jusqu’ici ignorées sur le traité des Lïeua; affectés de Galien 5; — 

' Voy. le Rapport sur une mission niMico-littéraire en Allemagne, p. 22 et sui¬ 
vantes. 

* A Salerne, j’ai vainement cherché une édition de la Sclwla salcrnitana. 

Une copie de ce manuscrit se trouve au Dritisli muséum (fonds. Uarl. 



— 13 — 

copie partielle d’un excellent et très-précieux Index grec des œu¬ 
vres hippocratiques; — copie d’un très-long fragment d’un poëme- 
inédit de Gilles de Corbeil Sur les causes et les signes des maladies ; 

_copie, presque intégrale, du fameux traité du chirurgien Ardern, 

Sur la fistule à l’anus; — étude minutieuse des Quatre maîtres; — 
préambule inédit du Viatique de Constantin; —collation de toutes 
les Incantations païennes qui faisaient primitivement partie du livre 
d’Apuleius ; — description et extraits de quelques manuscrits cu¬ 
rieux de la Schola Salernitana; — copie de plusieurs pièces con¬ 
cernant les études et la morale médicales au moyen âge ; — extraits 
de divers manuscrits médicaux français du xiv' ou xv' siècle; — 
copie d’un fragment sur l’histoire de la botanique médicale. 

A Cambridge* : Copie des débris d’un ouvrage, autrefois clas¬ 
sique de Cassius Félix et qu’on croyait entièrement perdu ; — col¬ 
lation d’un manuscrit complet de Moschion ; — copie de plusieurs 
fragments d’un Poëme médical en français du xiv® siècle ; — copie 
intégrale d’un Poëme médical satirique en latin, du xiii® siècle ; — 
plusieurs chapitres inédits d’un Traité d’accouchement ;— collation 
d’un manuscrit A'Aarelius du xi° siècle; — recherches sur les ma¬ 
nuscrits et les ouvrages de Richard l’Anglais, de Ricard et Ricar- 
dinus^. 

A Middlehill : Collation du Lexique d’Érotien; — copie de plu¬ 
sieurs chapitres qui complètent un traité sur les aliments, publié par 
M. Boissonade d’après un manuscrit défectueux de Paris; —copie 
de deux pièces de vers politiques attribuées à Sanguinatius, et ren¬ 
fermant, l’une, les noms anciens et modernes donnés en grec aux 
diverses parties du corps, l’autre, l’indication des seize merveilles du 
monde ; — collation du traité de Galien sur le pouls, adressé aux étu¬ 
diants; — copie du préambule inédit de l’Anatomie de Théophile; — 
copie du traité Sur le pouls attribué au moine Mercurius ; — colla- 

5651). Le manuscrit médical n° 12 de Vienne renferme aussi des gloses sur 
ce traité; ce sont sans doute les mêmes que celles du manuscrit d’Osford. 

* M. Busscmaker, qui m’accompagnait à Cambridge, a collationné un manuscrit 
des hwaycayat d’Oribase que j’avais fait connaître le premier en France. — A ma 
demande, il a bien voulu copier quelques fragments d’un traité de chirurgie en 
flamand du xiv* siècle ; je lui dois aussi une notice étendue que je reproduirai plus 
loin d’un manuscrit unique de la Collection des vétérinaû'es anciens, et que je 
navals pas eu le temps d’examiner moi-même. 

Ces recherches ont été complétées par l’étude de plusieurs manuscrits 
d’Oxford. 



lion du traité de Sévérus Sur les ciyjtères; — collation du traité de 
Rufus Sur les maladies des reins et de la vessie. 

Au British Muséum : Collation d’un traité de Rufus Sur les 
noms des diverses parties du corps. 

Ces matériaux, déjà nombreux, sont loin assurément de satis¬ 
faire ma curiosité ; beaucoup de choses m’ont sans doute échappé : 
bien des recherches n’ont été qu’éhauchées, mais j’espère trouver 
une excuse auprès de mes lecteurs en disant que je n’ai pu con¬ 
sacrer que trois mois à ces longues et pénibles investigations. 


BIBLIOTHÈQUE BODLÉIENNE A OXFORD. 
MANUSCRITS GRECS *. 


xv" siècle, petit in-4°, papier, 287 folios. 

F° 1.S0. Lettre atlribuée à Hippocrate : ÈTrtpsXoipsvos, x. t. X. 

Publiée par M. Boi.ssonade [Anecd. vol. III, p. 422-/*28). 

COD. BAROCC. I.I. 

xv' siècle, petit in-4°, papier, 66 folios. 

F' 61 v”. Lettres, 3', et 5' à g* d’FIippocrate, telles qu’elles se trouvent 
dans toutes les éditions grecques de cet auteur. 

COD. BAROCC. LXXVI. 

xv' siècle, in-4°, papier. 

F° 3oo à 3oi v°. Extrait du commencement du Pronostic d’Hippo¬ 
crate, suivi d’un petit centon Sur les sueurs. 

COD. BAROCC. LXXXII. 

xv'siècle, in-4°, papier, 261 folios, 

F° i56. Ahapavrlavos toô nal Nepsaioo èiriuHÙTcov ipéarje, Ilspi Çii- 
creois àvdpéisov. 

Ce ms. a très-peu servi pour l’édition d’Oxford, 1671, in-8° ; il mérite 
d’être collationné. — Voy. l'édition de Matthæi, Halle, 1801, in-8°. 

‘ Pour les titres et pour tout ce qui regarde la description des pièces, surtout 
des byzantines, j’ai, le plus souvent, reproduit fidèlement les manuscrits, même 
en conservant les fautes; jen’aiordinaircmentcorrigé que celles qui troublent tout 
à fait le sens; autrement, il eût fallu défigurer les manuscrits ou multiplier les 
notes. Je ne me suis écarté de cette règle que par les ivéxêoTix. 



— Il 


COD. BAHOCC. LXXXVIII. 
xvi" siècle, in-4”, papier, 174 folios. 

1° Traité de médecine en 708 chapitres. — a', (° i4. La première partie 
est constituée par la presque totalité de l’ouvrage de Théophanes Nonnus. 
Ce traité, mutilé au commencement, débute au chap. 10 par 
xstpciXrjs 'OSVHvtoTMÔv; ce chap. 10 du manuscrit répond dans Nonnus au 
milieu du chap. 1“ (p. 16, 1. 2). Les deux cent quatre-vingt-onze pre¬ 
miers chapitres du manuscrit correspondent aux deux cent quatre-vingt- 
trois premiers chapitres de Nonnus. On trouve çà et là des chapitres pris 
à Léon (voy. Ermerins, Anecd. med. græca], par exemple le chap. 5o, 
f” 18, Ilepi (isXay)(pXlas. 

(S', î° 64. Le chap. 292 du manuscrit est précédé du titre suivant 
en rouge : ixTpmâv dOpourpiTaiv èxXoyal àvrthôtav ■ ÉXa/ou «pwTefoo 
"kl. k', acTTraXà^wv, •ersTripew?, h. t. X. 

•y P 67, cliap. 338, autre série de recettes : ft skXo^î; • BaXavcrriov, 
népas èXdÇov xsKxvpévov. — F" 68 v°, chap. 353, Ô xexXXàs- Kaaaias 
avpiyyos, apcopov. — Chap. 38o, Ô piTpeiSdvreios (sic)' kSpmàvoc, 
/SSsXXiov, crloixdhos, xovvlijs Xeirrot^cXXoc. — Chap. 398, ToO Éppo5- 
llrjydvov (pvXXiav Stjpâv, -aaicovias, àpiydvov, àircmdvxxos, xapToëaX- 
(xdpov. A la fin du chap. 897, intitulé ; Ô Si* éppoBxxTvXov itvvSstos, on 
lit, TéXos- x.'^pis <701 Xpurlè 7 âv iiXav, 

8', chap. 398 à 4o8, recettes écrites par différentes mains; Incip. Tô 

Sé ÔTT OV XXTX<7Xsilxls7Xt OÔT&JÏ. 

s', chap. 409 à 474 : Ai Q-xvpdmxt Tâv spirXdcrlpav aovOéasis- 
.ipcopou, xpÔKOv, SvXoêxX(7dpov, alùpxxos. 

K', chap. 475 à 635; correspondent au 1“ livre d’Aétius. 
v', ch. 636, cest le chap. 12 du livre II d’Aétius. Les ch. 687 à 702 
correspondent à divers chapitres du IP livre d’Aétius, mais ils ne sont 
pas rangés dans leur ordre naturel; le chap. 702 est le chap. 198 du 
IP livre. 

6', chap. 708 à 708 reproduisent, à quelques différences près, les 
cinq premiers chapitres du IP livre de Paul d’Egine. 

2” Au milieu de ce traité, du P 45 au f“ 48, on trouve des centons 
ou opuscules Sur les urines, que contient aussi en partie, avec des modi¬ 
fications de rédaction, notre ins. 2260. 

a, P 45. Ilspi ToO XXTX (pit<7iv oipov. Ecrit pèv ovv rà xxtx t^vcrir 
ovpov TotôvSs ■ oipov âpurlàv écrit, nxdb t^rjertv yTcoxpdrrjs, tô Xsvxrjvxxi 
Xstxv xxl àpxXijv ùnàcrlxcrtv ê^pv, SpXovôrt sTTXxoXovôovtrtjs crvcrlxcrecce 
«ai Xpeeparoe Tov Béovros. (Ms. 2260, P 11.) 

jS', P 45 v°. Ilspi xpivpxTos oipcev. Écrit pèv ovv tô râ>v xpic^pàrcovt 



— 16 — 


'WpwTOv XeVHOv xal toûtou •éka-cTo^iévov év éaiiTM xéKTtjTcu HpvalaXkov 
xai x‘àviii. (Ms. 2260, f“ 12 , qui a toûto ■aXàTlsTou — xexTvpévov.) 

y', ibid. Ér^pa 'nsspl oipcov triivropoe SiSaaxaXia. Tpla s/cri rotÜTa rà 
Ttjs iarpixijs Té^vtjs Sià (TivovS^s XoyiaTXTijs, âs xai tô ypâppa èbijXojtrg, 
TÙ ®£pi oiptuv pi&typx, Tb «spi aipvypüv, xai rà ràs tûv -rsvpemv sibé- 
vat Çicreis âpa xai Sia^opâs (ms. 2260, f“ 13 v° à 16). 

Le comraencemenl de cet opuscule (ou plutôt de deux opuscules 
réunis en un) est curieux en ce qu’il nous montre quelle idée on se fai¬ 
sait au Bas-Empire des grandes divisions de la médecine ramenées aux 
urines, au pouls, aux fièvres. Plusieurs ouvrages dans le moyen âge ou à 
la renaissance*ont consacré aussi cette division. 

S', lispi xXoxlo)v bta0opSis, xoivüs Xeyôpeva. Incip. KXéxiov é^ov t|i- 
TTxs xai payàSas ix usopéTOo S-eppai'vovTOs. — Des. xai (pXsëoTÔptjcrov 
àipatpâv àvaXôycos Trjs Svvxpeas. 

s', Svvotpis oipœv SiaÇôpiov ixrpcôv Ast ywéaxeiv Ôti Ôtxv èali tô 
oSpor épvSpàv xai ^oXspàv, briXoî Ôri àip' aipatbs èaliv — Des. xai yàp 
i] péXaiva ^oX)) ipv^pà èc/li xai ^ijpâ. 

C’est le commencement de l’opuscule publié par Ideler [Physici et 
med. gr. miss. t. Il, p. 3o5), jusqu’à la ligne 20. 

I', Êxepov aaspi oipeov nsporyvaxslixbv. Inc. Éâr èrsli 'usavriiraat tô 
ovpov S-oXôSés, è(T7i aspàs iyeiav. 

v', Ètépa abvdsms xai Tsüê<s Tür vaXi'av Tcôv voaoiivTOov àvdpoTsaiv, 

é^si Ss ofnas- Tô ■apÛTOv évi icrirpov, tô SeéTEpor %av6àv . rj iblyv’^is 

bè aÙTàv ê'xet oütois ■ tô pèv ospœTOv Ôirsp shopsv iaispov évi ■vrjs àppto- 
alias. Des. cap. 12. xai S-és Ta èicavoi toü aTopâxoo isXi)v biamvrôpicos 
ïva pi) boasvTspiap. — Voy. eod. Roe xv, S 11. 

Ce centon se trouve aussi dans notre ms. 2224, f° 48-49 v°, mais un 
peu différent dans la rédaction. — Voy. aussi Ideler, t. II, p. 318. 

3° F” 48 . T^stIoû lispi oipcûv. 

Incipit : Xp4 axOTSsîv ràv laTpàv xai yivdxjxeiv Ta obpa tüv voijobvrav, 
aspütov pèv éàv Ôpoiaaâv ùno^vyieov .— Desinit : eî bè oîov êXawv oipet, 
TOÛTO ^vTijSscos yviâptapa. 

4° Ib. kOrfvaioo lispi oûp&w trivoipis àxpiëtjs. 

Incipit : Éâr érrri tô ovpov xaSapôr xai véÇos éisàvco, pijvvpa &a- 
vAtov. — Desinit : èàv §’ ofoo ëXaiov ovpp ô vocréêv, toûto ètrli avv- 
TvSems yvépicpa, vôsi wxsp ■aàvrtos balepov B-àvarov r) vàaos àrsfXst 

Ces deux opuscules se trouvent aussi dans le ms. 2820 (cod. Colb. 
36i4)® de la Bibliothèque nationale. Le dernier, qui est attribué à Si- 

‘ Le second commence : Èaliv olpov to «epiifSiîF® vo5 al'pmos, xai ^XXms • 
oZpop ètjltv oppœSes 'ssephlcop-ciy h . t. X. 

^ Voy. du Gange, Gloss, med. et inf.gmc. in Ind. aiict. t. II. 





— 17 — 

méon Seth dans les mss. médicaux n°‘ 26, S 4, et 4o, S 6 de la biblio¬ 
thèque de Vienne, se rencontre ordinairement, mais plus court que dans 
le ms. Barocci, à la suite des Éphodes d’ibu Giaffar. — Voy. plus loin, 
cod.Laud. 58, cod. Mediom. ] SSy, cod.ol.Regius,2 239,cod.Vat. 3oo. 
— Voy. aussi cod. Escorial, T, III, i4, f” igy‘, et encore notre manus¬ 
crit 2260, B i3. Fabricius n’a pas connu le traité attribué à Tzetzès. 

5° F” 10g v°. Livre V d’Aétius, moins les chapitres 121 à i3i; 
livre VI , moins les deux premiers chapitres et une partie du troisième! 
Au milieu se trouvent quelques chapitres du III* livre, par exemple le 
10“ et le 36”. ^ ^ ’ 

Toute cette partie du ms. est écrite avec beaucoup de négligence; 
les fautes abondent, et le désordre est très-grand. 

COD. DAROCC. CXI. 

xv” siècle, in-4°, papier. 

1” F” 10g. ÉKXoyai âpialai èx Sia^épwi; tro^coTaTuv larpéov, éxéx/lyj 
MBeais ■sspiéxav •aXovalas TSàaav daBéveiav «spi yvvaixâv <tuX- 
XafiêavovaHv xal érépaiv àadsvsiâv. 

Inc. : È yuvi), si p>) (TvXXapëdvp èv yaaTpï, (SoûXci dlévai, ei Xyj^s- 
tat, ^eptxaX^as ipctriouTi Svpiapàrec, x. t. X. — Bepi {jlpaTtixàv «pa- 
xuxàv Sàxipov. — Bepi Sva-ovplas. — Bepi mSaXytas. — nepiViSv êv 
TOÏS vst^poîs XWav xai vps xiaisces êipsXslas- IloXXâxis SOraoTai {yhov- 
Tai?) oi Xlôoi xctï tsoiovm irévor, Ôttou ivi r) (^Xeypovv) Tâv vsppâv, ®OTè 

pèv péyav, «oré hè pixpôv. — Efe àypvnvlav. — Ei’s 'tsôvov xeipaXfjs. _ 

Bepi àpaevix&v xai drfXvx&v — Opès i^/dipav xai XéTcpav. — Hepi diropo- 

Çÿjs -Ces èxXoyal ne consistent guère qu’en recettes, et ont la plus 

grande analogie avec celles du Réceptaire xénodochial, ou de celui de 
Jean. — Voy. ms. Barocc. i5o, n* 8. 

A la suite viennent des formules d’enchantements, par exemple - Eis 
pvyov[-^). 

2“ F” 122. STs^âvou iarpoC Àôyjvalov l^iXocrôipov■ Twalxa àpoXo- 

yverat, vTcà ttbaav àvlpàv èpMSr; (èpoi)^svffjj?), x. t. X._Suivent des 

recettes magiques, ^ar exemple, pour chasser le diable de la maison, 
contre les douleurs de tête et de dents, etc. Peut-être ces recettes sont- 
elles extraites du traité qui se trouve dans le ms Barocc. i5o, n° 9 

COD. BAROCC. CXXXI. 

xiï' siècle, petit in-folio, papier, 536 folios. 

1” F” 1. Âpx^ iTÙv &ecô Tà Tov MsXst/ou Hspi rijs rov àvdpdmo^ xa- 
Toaxsvijs. 

Voici ce que M. Cramer dit de ce ms. en tête de son édition de Mélé- 

‘ Catal. des mss. de l'Escarial, par M. Miller, p. i3o. 




— 18 — 


tius‘ : «Textum ad fidem trium codicum Bodleianorum exhibemus. . . 
«quorum longe antiquitate et boniUle piæolanlior est Baroccianus. » 

2° Au milieu de ce traité se trouvent çà et là diverses pièces médicales. 

a', f“ 343. raX)7J>ot) Ilspi <pikoa-à<pov ialoplas. (T. XIX,p. 222-345). 

|S', f 341 (olim. 348). UpodsMpia TaX^voC tris tsepi aitlas hiaipôptav 
vo(7vpàtcov àpxii olv xat xprrtis tsâurjs tris îatpixrjs téxntjs. —Incip. 
f-tèp aitlas B-ewpla xaBér/lrias toaomov avvtsXovaa tspàs tamv brcbaov 
sis t^v tâv tsapà ipbatv yvüxriv èctoiiaxs- tà yàp àtaxtovpLsvov tfjs 
ÿh]s tsaihayùôysîaûai Ssôpsvov psyâXrj tijs téyyv^ àipoppit, >7^ oùx âv 
sleridr)psv si (swrfTsIsto tots Bslois tà ^pétspa- stsl Si pœx’7 oToiystov 
xai xpâais àvSpcbtcsv sis (Tvppa^lav xaXsî tr]v téyyrjv, xai pipisïtai xal 
tr)v (piiaiv 4 téyyrj tspbs tà xatsitsïyov àsi trjv smxovplav opéyovaa. — 

Des. SX tsàvteov àè tSsv siprjpévaiv &pa tS> axotü) xai tâ ^pr^a-lpa . 

lpr;pi Sè tàv vorrrjpatav, aitlaiv, xai avptlwpàtœv, xal Osaprjasiav, xai 
poplaiv 4 pstàXrj-^is xai tlvos itoxsipsvov vx^pijcropsv. 

y', f 4o4 (ol. 4ii). Ilspi sTstap-àviav xai ôxtaprtvtav xai svvsap-àvtiiv 
spëpàasv. — Incip. Épwrilo'as tis triv aitlav, Xoyianats tsàvteov âvhpüv, 
ti tà prjv (péw?) svvsâprjva épêpua xai tà sttiàprjva .— Des. tà siprjpéva 
ètrotrftTapsv stKtToXrfs. 

h', ib. Ilepi tâv S' yypâv. — Incip. A' yypSiv ôvteiiv, tpsTs ylvovtat 
tsvpstoi, Ôti tà aïpa tpoÇrj scrTi toO aeopatos xal tsXsovâ^ov tsoisTtsXtj- 
Oeàpav craicpàv xai pstaêàXXstai sis ^av&riv )(p\rjv. — Des. er^e'iovtss ol 
iatpol SàXo eryfjpa tsoioveri Sià tà sùSspànsvtov. 

s', D 4o8 (ol. 4i5). Ilepi tijs àvBpeOtsias yovijs. — Incip. Ilspi toü 
(pvestxoO rjptv STSt^rjtijeTas cncéppatos tsoàaisàv ts trjv oùexlav èesTlv. — 
Des. ayietOévtos sv tp prjtpa toïi enréppatos, yivstai toi psv tsstisppévou 
sis bào, ippsva, toü Ss àtsétsTov sis Sbo, Stj'Xsa. 

Z', D 422 (ol. 429). Ilspi (p\sSotoplas xal xadàpetseov bôejseos. — In¬ 
cip. Shottsk» Sel tàv iatpàv siri tsàerrjs ÇiXsSotoplas. Hs'Xrjvrjs 'Xr}yoiesris 
siri àpSaXpâv. 

rj' 1“ 4i4 (hod. 407). Ilepi oüpeov erüvtopos StSacncoXla. —Incip. 
Tpia <TOt taüta, x. t. X. — Voy. plus haut manuscrit 88, n° 2 , S y'. 


v' siècle, papier, grand in-4°, 78 folio 


1° F” 1. Àpj'j), esàv &sef, tâv iatpixâv k.vtibàteov. 

Incipit : kvtibotos tsayy^prjey'los tsoioüesa tspàs tsàesav àerdévsiav xai 

' Anecdotagræcaoxon.m], III, p. i ; Oxon. i836. 





— 19 — 

tsàBri 'SSa.v'sd., èêotip^Tws Ss («pôs?) Toùstiirà âypuirrias Sapa^opsvous ■sioisr 
X,(i>pis xapiiicrsas. 

C’est l’Aniid. 225* de Nie. Myrepsus. (Voy. Medicæ artis principes, éd. 
d’Etienne, col. 4o8.) Puis viennent des antidotes de Théodoret {ib. col. 
4i5), de Philon, de S. Luc, de S. Grégoire, tirés du même recueil. 
Les deux derniers sont publiés en grec par Ideler'. 

2° F* 6 v”. ÈTcialoXr! iwiroxpaTotis nspàs UroXepaïov jSairiXéa. Incipit : 
Ô xixkos Ôre ri vàcros &p-)(sra.i sv tSS dép-ani toO àrflptiirou • (pépovrai yàp 
ira Tiipifap xai fôp rà eiy^priala xai ibayfiriala. ÉiripeLoépsroi tris cris 
iiysias, & BacriXsü, «ai tabtris tris (ppovt&os. (Voy. cod. Bar. x.) 

Publiée par M. Boissonade dans le t. III, p. 42 2, de ses Anecdota. 

3° F* y. Ilepi biaÇôpcov tpotpâv tspàs UtoXepaïov. 

Inc. Ttüv §s tpotpüv tàs btatpoipàs (Sial^opàs?) tspoc/lâ^opsv obtoos. 
— Voici quelques litres ; Ilepi àpvtdoiv — Ilepi tspoSdteov — Ilspi 
iydbav — Ilspi Ô(tI paxobéppav — Ilepi Xa^âveov — Ilepi btapüyo — 
Ilspi ydXaxtos, x. t. X. — Voy. ms. de Vienne n° 28, S 6. 

Puis viennent des recettes : Eis iSpo^rjXov Sôxipov. — ÂXsippa td Sià 
tspactov. 

4” F° i4 v°. Ispo^iXou coÇktIoO, Ilspi Tpoi^ôv Svvdpsicv. KixXos 
xad’ ëxxc'iov priva ômlav heï yjpriaBai, xai àiroioiv àTsé)(sadai- taùttis 
tris émt7Tpé\psœs pr) xata^pàvriaov^■ èttépxpvtai yàp vàcoi ic/tipai toù~ 
tav xatappovovvtccv [-voupéviov'?), (pdkatlopévcov hè xovt^i^stai pevpa- 
ti^opévri ri xetpdXri xai }(^sTpss, xai tsôSes, xai tà aXXa pépri. 

Cet opuscule a été publié, pour la première fois, par M. Boissonade, 
avec un grand appareil de notes très-instructives, dans les Notices et 
extraits des manuscrits (t. XI, 2*part. p. 192 etsuiv.) d’après les mss.Sgô 
et 985 de Paris. Ideler en a reproduit le texte dans ses Physici et medici 
grœci minores (t. I, p. 409 sqq.). Le texte du cod. Barocc. présente dans 
la rédaction des différences nombreuses avec le texte imprimé; je les ai 
relevées et j’en donne ici un spécimen. Du reste, tous ces traités byzan¬ 
tins , qui étaient les manuels du temps, constituent un fonds commun 
que chacun rédigeait à sa manière. 

' Physici et medici grœci minores, t. 1, p. 297. 

^ Le ms. de Vienne 28 [Comment. P. Lamb. VI, 11, p. 288), commence aux 

mots xatiTîî?. x(HTa(ppovu'réov. M. Boissonade conjecture è-ntffxé’^scàs au lieu 

de èntalpé^Eùùs; mais eTihlps-^ts ne répond-il pas à hvhXos^ et n exprime-t-il pas 
la nécessité de revenir régulièrement chaque année au même régime pour chacun 
des mois?—M.Dùbner est d’avis qu’e7F/cr7peif/s est pris ici dans le sens d'ètti- 
CTÎpo^if, cura, attentio J observatio. 




— 20 — 


Spi'<-:men de^ variantes fournies par le cod. Baroc. 150 , pour le traité 
d'Hiérophile «ïlspl Tpotpâv hovâpeoiv'» {Janvier}. 


Éd. Boisson. 


Cod. Bar. 


P. 192, i. 5 , -apaaoUpun 

L.ç),!r 1 dx,os 

L. 11, eV Tf (J7r7jf<7ei Sè râv x,o‘pel<vv 
L. 13, ohopéXtTi. Ék éè Tùjp 

L. 14 , àpvlBia xal ’aepurlepomoXa 
L. 15, ^px^éra éaShiv 


L. 18, rpayXhxe. Ék Sè 

L. 19, iyOSav oxopirlos 
L. 21, âvBsphxs (Boiss.) 

dBeplvxs (Ideler.) 

L. 22, rnydvov 

P. 193, 1. 5, èaBkiv êXaioyéptfi xxî 
axàpoSa oxlà. dvsv éXaloo ' xaî to 
Ç éfza atÎTWK 'zslveiv (/léyei xai (léXnt 
npnftévx ■ rois Sè . . . xxl Sripé^efta 
triipxxa xai (ifti 


L. i4, paipavlSxs «ifyaxox 

L. 25, xoSavéru XxtiSdvsiv 

L. 27, tpomxlas 

L. 28, aldxos rptiéloü 

L. 3o, XoieaBai Sè firi ssXda tok teu- 

L. 32, ohtf XvSivTi xai ^CXiBpop 
-aoieip, êp ly é/jiSdXXeip àXovp p p y' 
apippap p' a xai xpdxous ciSip Sio • 

P. igi, 1. 3, dppd^E. 4^ «pd 
L. 6, Sioft rpeïs Xsxoixas sira 

L. 7, ixoaxoyfimaBat xaXtôs xai o 6 'tw 
^xkeip TO ®P“ ‘^P“™= elm 

èpSpxSipe,p 


©paoo^etJpaTa, dppà^et Sè xaX&ïs èaBlsiv 
olixops 

êp iTj àxTif. . . xpéap rüp x- 

O,-pop. . rdSè -eoSexétpaXx p6Sp x»!- 

pup .... Èx Sè rSp 
ôpplBoip xai ■asptalepüp asaXlmp 
fpaxdra ■ mOra ydp eîm tSp dXXup 
xpehlopa xXtà Sè xai oiéla xai Çwpotis 
xapoxeoToùs às elprtrai 
rpayXkae mpra Sè rà dypia yipdpepa 
xXii Siéld- èx Si 
IxBiap èaBkip axopxlopi 
dpBeplpas 

rnydpops 

éoBkip iXaioydpop, xai to Çeôpa tsIpsip 
xapvxevTOP , afip Sè xpdpSr)p àxirjp 
tout’ écrTw étpripipvP iXaioydpov , êp 
xâai Sè ToriTois xai axopoSa êoBktp 
èxld dpéXaiop xai tS îsffpa atÎTÔÎx tsI- 
PSIP aldxos xai péXiri nprppépa {sine 
lac.) toTs Si xai J)ipc!?Eopa tsIpsip 
palpapiSas êaBkip Tahy. 

xvSapdTa X. 

90,... ma... [tpowixla] 
aldxops Tpixlop xipapcèpov 
êp Sè TOÏS XooTpoîs Si’ àXov top puxôs 
XoüdXooTpa Téaaapa 
oiptç XpBépTi xal XP^®F* ixoïeTp ê- 
axepaapépop topt’ êali lilXXiBpop xai 
(SdXXeix êp apT^ âXôijii i/laBpop ixopaa 
opyy.ç xal apippap opyy. a! xai xpo- 
xop tiüp j3' TapTa TsdpTa èpdiaas xpl°v- 
aÿvnSè V axspaala 

dppéie, Sè Txplp 

Xexdpas Séo fl Tpets TSplp tSpdiaeis xal 
ê^sXBsÏp 

àxoaxoyy. xaXâe xai oéTtcs xpiaaaBai 
xal êpêpaSipsip 


‘ J'ai marqué par des points les lacunes, soit dans le ms., soit dans l’imprimé. 






— 21 — 

L. 13, xpoxoïs XXI poSlpifi dvxpe- xpéxop (jiàv xai poSivov xvxpspiypévou 

piypévip B-sppv Q-eppoü 

L. 15, îaijpephs pxpxiop êid iavpépxv papilov ■ "kiya Si Six 

L. 16, (pUypxTos x^wnStp. ^xoxehxi ÇA. xipuatp xop xppop SS pvpx êah xx 1 
rS dalpop. 

Notre manuscrit finit ainsi ; rà ÉTtlttu'lpov, àità tôv éiclà 

ijpspüv Toü ptjvàs. [Kai si TaOra puXàrlsts àis xspÙKStTai «ai srpoXé- 
XsxTai SV Toi's SeôSsHX prjaiv év pioprj «ai iyeîa SiAysis tsàxjas txs r/pé- 
p«î Tps Karjs <70u] ■. 

Puis vient un chapitre inédit sur le Régime pendant le carême. 

Ilspr Tris dyias Ttfjaapaxoalris. 

txsiSS Tÿs xyixs rsaxxpxxoaivs xpecpÇxyeÏp dSSpxmp, xpil xx'i ■aepi xcSp (Spa- 
pxTtPP XÜP ép xvxÿ sheïp ■ ol èaBlovTSs pois ixOixs xxpx txStxs pols dylxs lifi^pœî 
ou ^dxloppxi Six p^p dyixp ypxÇrjp, pxAiaIx ixp mai pssppxm - dm Si pmp Ax^xemp 
ps>,dxvp, aeêpAop «ai xoAoxipBn] appvpxaov (aip ■apdaip) piypSpevop Si xxi é^6- 
pspop dêXxêrî- oîpop xxAàp xxl Aeuxop xpüaOxi- ôaxpîmp pspoxplpsip {-apoxptBsvpx 
cod.) oxcipxs alxÇlSxs, xxl pnXx, xxi l’ayxSxs, Aovppx dpxiopspx, xxi pxktalx poü 
^oppx psvéoppos- pàpov y dp Sppos ^Axxlixop po Aoeppop, xxl pxppx pxoiei èx Six- 
Asîppxpos XXI psXnpoüpxi v pSp SéiSsxx priPivp pop spixvpop Sixipx. 

Téhos pris Sixipvs iS' p^juiür. 

5 " F° 17 v°. Un petit opuscule Sur T usage interne d’un médicament sem¬ 
blable à de la poix, contre les fractures et d'autres maladies. Il est adressé 
à Constantin Porphyrogénète par le fils d’Amérmumna, Africain ; il com¬ 
mence ainsi : EiSàs èyà pspoctlptXéalaTs xxi Sl^x rov iSeiv as & à^ié- 
px(/ls ÜTi ô Apsppovpvr^s ô pixTijp pov Scipx péyxXx & àpsét/leïke, x. t. X. 

6 ° F" i8 v°. lepotpûiou (^ikoabtpov, Ilepi ppotpüiv Svvdpsuv, Ôtrx èx 
Txv psaXxiéüv iaJopiâv ihlx rexvovpytx pseipdcrxs bixmjpixâs àvsypirpxTO 
Pîrpàs iyieiv>)v xxi pxXXov ^spxnsvTixijv athpxpos èvipysixv èpsoîx -es 
S-sppxivovTX, xxi SrjpxivovTX, xxi (lypxivovpx ts «ai rfibxovTX, éxpivx, 
S-epcvà, psTXTTtüpcvx, xxi x^ipspivâ. 

Incipit ; Tût» SiaiTj/pâraw pàs ràSsts xxi -ràs roùpxv xiptxs xxi hixtpo- 
pxs psoXkâxts ^pfv dvxpvrjaxvTss, x. t. X. — Desinit f° 20 v. ; llepi pxv 
xrjTCüSâv. Tx xrjTcbSt; 'uskitv prje tjtrxxs . ... xxi pseptp^xpxpixéi. 

Voici les titres de quelques-uns des chapitres de ce petit opuscule : 
Ilspi pfkoTcs'ipbvwv — xyyovpi'xv — a-bxixv — iayâSav —o-7a^uX^s— alx- 
(piSicv — prfkaiv — (T7poii6op)lX(av — psapsCkav — ipotvlxav — sXaiâv 
— «apéiMv — xpvyBàXav — sm/Ixxiav — ®epi t^s dirà tov Çÿeov 
Tpotp^s. Incipit : Oi crxpxss, x. t. X. — puspi tcow sv toîs pse^ots popiav — 
PU. éyxepàXov — «. cnpXxy^vxv — -arepi rps xtpù tcSv iyBbxv Tpoipijs. 

' fies mots entre crochets manquent dans le texte imprimé. 







— 22 — 

Ce fragment reproduit, avec modifications dans la rédaction, les §S 
46 et suivv. du traité publié sous le titre : kva>vii^ov a Hcpi l^pw; 

fiœTOv, xai -raopâTOV» par Ideler [lib. laud. t. II, p. 267-281 ). 11 finit 
avec le paragraphe (sans nombre) Ilapi râv éx tôùv ^côeov rpo^ps, p. 281. 
— Voy. S 12 de ce ms. et ms. de Vienne, n° 28. 

7° F'“20v“. BtêXoï ÔpiêsKTioc 'espiéxovaa, Ilepi dTtXâv ÇxppdKWv xpd- 
<7SMv xai pl^ecov, vyieivâv, voo-oivrwv, XTtjvâv ôpoC xoi •alriv&v, Ti)s 
aypxs xai réxvrjs àXXvs te àXieias te xai 7. ? Dùbner) yer)Tcovlet5, 

où S’ âXXà ®spi àitslpoûv à (piko'nôvùis xar ak(péSriTOv 'SpôartjSe. 

Commence sans titre de chap. : Év à7pâ sis éva tbsiov (SouXôpsvos 
[àxp/Sas] ervvâysiv xpspâaas sis èifo^Xà SévSpa vvxrspihas rpsîs sxtsi'vccs 
aisàs ■siàvTodsv, xai sxsî avvax64<^ovTai ai àxpihss" toutw p^pôSvTai «âv- 
Tss SV Scp/a. — Le titre du chap. suiv. est : Ilpàs àx&as xai trxôXoxas. ^ 
Inc. ÀxiSas xai cxéXoïras xai â-itavras sxianâtai bpphov cnréppaTos p 
Tiba xaTairaaaopévïj. Desin. ÙipsXst pdXbxv^ ^éXXa o-èv héas ÇXoïâ Xeîa 
xataTskaaabpsva. — Puis Ilepi akamsxias. Inc. ÀXaurexias S-epaTreûei 
S-aif'ia ctùv àSâpxp xai sXaia) haÇvlvco xaTaxpurpévrj. Desin. Tjjs xaXou- 
pév)7S ®OTvpoxXâ<77)7S (lege — xXac/lpias) <sbv otveo xai pvpaivsXalcc 
Xsla xataiikaatyopévr]. — Âp^^i) toO |S' (77oi;^. «epi jSoTavôw • Bordyai 
Toïï ;^p((7paTés sio-i» aîrai à(psXovaai aspos asobaXyixobs, io-p^iaSixoùs, 
^oaXytxobs xai sis érspa asadij. — Finit au f° 29 ; kpx^! toc co c/lotx- 
Ütoiv xai TpacpdtTOiv axdoX-qxas atpsi o^sXaiov syxvpariibpsvov — xai 
à\j/ivdiou x'dXàs aùv oîva> syyypaviibpsvos. L’ordre alphabétique se rap¬ 
porte aux maladies et aux substances. 

Ce traité et ceux décrits sous les n"’ 12 et i3 du même manuscrit 
ont entre eux une grande analogie; mais il serait difficile de dire quel a 
été le fonds commun; chaquemédicastre disposait, modifiait les recettes 
à sa guise, ou suivant ses besoins journaliers. 

8° F° 29. ©EpaiTECTixai xai iarpsidi/TuvTsffsîaai urapà Sia(pbptav àvSpâv 
iarpaiv xarà tijv sxtsBsiaav àxoXovOiav toS ^.svâvos. 

Les S-spaTTSCTixai xai iarpefai avmsOsîaai sont un des plus curieux 
exemples des transformations et des mutilations qu’un texte peut subir 
dans les divers manuscrits. Les détails dans lesquels je crois devoir en¬ 
trer à propos de ce traité, fourniront aussi la preuve de l’insuffisance 
des catalogues, où l’on se contente de donner le titre et l'incipit, sans 
étudier la pièce en elle-même pour en déterminer la nature, et pour 
établir les rapports qu’elle peut avoir avec des pièces analogues qui se 
trouvent dans d’autres manuscrits. 

Si l’on compare cette espèce de Formulaire magistral, à l’usage de 
quelque grand hôpital, avec un ouvrage du même genre attribué à l’ar- 
chiatre Jean, on sera convaincu que le traité de Jean a fourni le pre¬ 
mier fonds pour cette compilation. Ainsi, les sept ou huit premières 




— 23 — 


recetles sont à peu près identiques chez les deux auteurs, du moins 
dans ce qu’elles ont de commun ; car les recettes des Bepenr. kxI iarp. 
avv9. sont, pour le meme sujet, moins nombreuses que celles de Jean. 
Les rapports s’effacent ensuite peu à peu, à mesure qu’on s’éloigne du 
commencement. Il y a aussi cette différence capitale, que le Réceptaire 
xénodocliial n’a qu’une cinquantaine de chapitres dans les divers manus¬ 
crits où il se rencontre, tandis que celui de Jean en a toujours plus de 

Le Réceptaire xénodochial existe, à ma connaissance, dans le manus¬ 
crit Barocci qui nous occupe, dans les mss. de Vienne n” 4o, S 12, et 
n” 43, dans le ms. 2286 de Paris {[°‘ 54 à hg v°), dans un manuscrit 
deMunich (n” io5), et peut-être dans un manuscrit de Florence (Plut. 
VII, ms. XIX, n” 7). Les manuscrits Barocci et 2286 ont entre eux la plus 
grande analogie; seulement, la numération des chapitres n’est pas tout 
à fait à la même; il y a cinquante-huit chapitres dans le premier et cin¬ 
quante-deux dans le second. 

Le Réceptaire de Jean se trouve dans les manuscrits de Paris 2224 
(f°“ 8o-io4), 2236 (f'’i-42), dans un manuscrit deMunich (n” 288). 
Ce dernier manuscrit et notre n' 2286 paraissent identiques, tandis que 
2224 seul représente une famille <à part. La description du manuscrit 
médical de Vienne n° 38 est trop incomplète pour que je sache auquel 
de nos deux manuscrits on peut le comparer. Ni dans l’un, ni dans 
l’autre manuscrit de Paris, l’ouvrage de Jean n’est complet, mais ces 
deux manuscrits se complètent l’un par l’autre; ainsi 2224 contient 
la fin qui manque dans 2286, et il omet au commencement plusieurs 
chapitres qui se trouvent dans 2286*. Je reviendrai tout à l’heure sur 
cette dernière lacune. 

Le Réceptaire xénodochial se divise, dans le manuscrit Barocci, en 
cinquante-huit chapitres. Voici les titres et le commencement de quelques- 
uns de ces chapitres : Ilpès èÇùv tsàvov nstpakrjs. Kicra-àv ^rjpàvasKai 
pàv xoTcavhas à'7r6êps)(s sis Skaiov Sict atvhovloo crotxxsXîaas, x. T. X. — 
IIpôs -aôvov xstpaXijs xai ijpixpâvov. KâpSapov èÇsr xxi poSivai sXaîa. —Eis 
pevuauiopévovs àtpSaXpove. Alêavov patrUyiv, cpiipvav, k. t. X — Eis 
«ipoppxylav ptîidiovos. ÔoO Xèrros Tp/if'as, «. t. X. — Les quatre derniers 
chapitres sont : Ilspi ^plov alopa^^ixoô xsivôpsvov (sic) psT oivov. Ba- 
Xriw xùpivov, üvia-ov s? faoe, x. t. X. —Upès tous pi) xaTsyovras Tijv rpo- 
tpiiv. HStloapow Zvpàv xoTsaviaas, x.t.X. — Eis xaot/lpàv eis iiSaros S-ep- 
poü. ^oû Td Xsvxbv éictxpiàpsvov ®pàs xvipapâv ai^sXsias. SToti^is àypla 
xpiopém^ iv (SaXaveieo. xai cria^is per SSovs- xpéh sv PaXaveioi. 

Dans notre manuscrit de Paris n° 2286, le Réceptaire xénodochial 
est précédé d’une table, laquelle a le titre suivant : UiVa? tov «poxei- 

' 2234 contient trois cent huit chapitres, et 223 C s’arrête au chap. 347. 



— 24 — 

Hévm r/jLifiiXTOs èK SiaÇàpav larpoa-oipiav éx ts -araXaiwv xxl tSSv xad’ 
vpâs. Le texte, divisé ici en cinquante-deux chapitres, si l’on en excepte 
plusieurs centons dont il sera question plus loin, présente quelques 
gloses, surtout au commencement. Ainsi, dans le premier chapitre, 
au-dessus de xpOTâ(povs, on a écrit piXlyyovs, et pe(TOxe(piXov au-dessus 
de ijpixpâvov, dans le titre du second chapitre. Ailleurs, on lit ôêiSi 
au-dessus de ôîsr; (Spâffov au-dessus de ê-ipricTov, tpXoilx au-dessus de 
pijXa au-dessus de a(pxtpla-, éXXéêopov pavpàv au-dessus de 
xipiTt^v; XovXovSa au-dessus de yapalprjXa-, àppta&ltjpaia au-dessus de 
voarjpxrx-, êirapov au-dessus de àvaXaëeiv; 'sroSâypas au-dessus de -aro- 
SaXylas ; vt;pàv au-dessus de tiSwp xavéXa au-dessus de xivvàpeiipov , et 
beaucoup d’autres qu’il serait trop long de relever. 

Une partie de mon travail était déjà imprimée quand j’ai retrouvé le 
Réceptaire de Jean dans notre ms. 2286. Ma description est donc faite 
d’après le ms. 2224. Mais j’aurai soin de comparer les deux manuscrits 
toutes les fois qu’il y aura lieu. Le ms. 2224 est du xvi‘ siècle; 2286 
paraît un peu plus ancien, et offre en général un texte un peu plus 
correct; on ne seia donc pas étonné de trouver quelquefois les bonnes 
leçons en variantes. 

Le texte est précédé d’une partie de la table des chapitres; la fin est 
à la suite du traité. Le préambule, qui est d’un meilleur style que le 
reste du traité, a été également déplacé ; on le trouve au verso du dernier 
folio du texte (f° io4). Le titre qui précède immédiatement le texte est le 
suivant : Myos xxi -aolyjpx xxi ■srpoo/piov icoâvvov dp^^ixrpoC [xsepiéxav 
ms. de Munich et2286] (jwot^ixü>s 'xsàmcov râv xsxSâv xxi tüv xSifXtüv 
Tàs S-spXTielxs xspàs èv êxxcriov Tr)v tx^iv (ces cinq derniers mots 
manquent dans le manuscrit de Munich et dans notre manuscrit 2286). 
— Le préambaîe nous apprend que l’auteur s’est proposé de faire un 
commentaire , une explication des livres thérapeutiques de Galien. Voici 
le commencement de ce préambule, qui donne une idée assez exacte 
du traité : Àp;^^ aùv S-s* Trjs 'üsxpoùcrr/s béXrou, xxi sppr/vslx, xxi Si- 
bxaxxXlx, xxi èSriyr;(7is toü Q-xvpxaiwrxxou xxi Xoyieordrov dpy^iXTpoO 
TOU TaXrjvoü toü airsbtjxvroe eisTX tüsv poplcov xaxdr; dvlxTX xxi bucixTa 
Xéyx) âpx xxi svixTx ysvéaSxi ' àipéXeiav xxi ixtriv. — Incip. IIpàjTov pèv 
sis {às ?) " xotvü Xàytp xxi xe(pxXxiüibâ5 eiTTsiv 'srept tou 'ctctvràs <Teo[i(x.TOs 
èTti^xéXstav, eha nal narà rdv 'aeivovOÙTOi rdivov ysvo(xévyjv paalchvrjv 

■TffctpaTMV taTpœv KaXeîrai côpé'kstet xcti B-spcnireta^, kolI 'ZSpüJTOv fxèv SiSà- 

trxsi 'sfspl râ)v ènlos ôtï eteriv sviotûl aarà ro^s 'jffsi^ovOôras 'zsdOrj, 

è<p é^rfs (xéWst twv svtos sÎTreïv twv Seojttirwv ^epTî7slav 

^ VevéaBcù £« 2236. 

■ E<s om. 2236. 

^ Ht(s, , . Q-epctTt. om. 2 2 36. 

* EvictTCi 'tssirovBo'ra 'ScxSii} Hat è<ps^s ix,éXXei jcaî -srspi 2 2 36. 




— 25 — 

'SoXvxpàviov^ sTttTtfSeiov ■apàs tà firjKos trjs èSoO toS 'nâcrp^oin-os tôtcov. 
0(* évTàs 'asTCOvdàres tôtcoi ysyvpvatrpévov Séotnat àvSpàs els rà 
iarpiKrji pépij <pripï, slxa, uai roi iiat/li/ipaTOs xov aKyovvxos xbitov ■ <pri<7i 
yàp b 'aàvTCov xâiv Kcikàiv ■iyyspùsv l-inroHpàTtjs Ôxt où Ssf ® xàv iarpàv yi- 
vé^eiv pôvov xr)v xow>!v <pùmv àirivTav. . . à\U xai ï&tav. x. t. X. 

Suit 1 explicatioa sommaire de la génération des maladies et de leur 
guérison par la théorie des quatre éléments et des quatre humeurs. — 
La fin est ; sùxpculav... xr)v S-epp^v xai iypàv i^ùyeiv xd èrjpdvsiv. 

Dans le manuscrit de Munich, à la fin de l’index, qui comprend 
deux cent quarante-neuf chapitres, tandis qu’il n’y en a que deux cent 
quarante-cinq dans le texte (deux cent quarante et un dans 2286 de 
ans), on lit : Év rpSe rp xsspiéxovxt xeÇàXata B-epa-jrsvTixà 

xmv al^Xoïv «ai ^arepÆr è-xnrolbrav (sic) x/moov. Dans le texte de ces 
manuscrits, le dernier chapitre est Upà, (ce qui correspond 

au chapitre 246 du ms. de Paris). Dans l’index, le dernier chapitre 
est IIpôs Tô Siwêai Qxjpia èità to5 otxoo \ Dans le ms. de Paris, n°2224, 
le plus complet de tous ceux que je connais, il y a trois cent huit cha¬ 
pitres (trois cent neuf dans l’index). 

Tout ce traité se divise, dans le ms. de Paris, en trois livres. La 
première recette est celle-ci : Ilpàs o^ùv xsàvov «s^aX^s- Kicraàv ^rjpàvas 
^ j/Xoïpét- xoxavhas àiréêpep^s sis éXatov, àBovito Sé hve-^<7as xpîs xo 
ftéxonrov «ai xoùs xpoxàpovs xooxéalt évraps xtacfàv «ai iifpa xov^ sis 
■ifXiov, sïxa xonâvtaov aùxà «ai xaolyjcTov ' oîov xà aksùpiv xai xsàXm (3â- 
Xai ’ xuTo-àv xXcopàv sis éXaiov ijpspàvtJx7ov‘, xai âs (Spéj^srai® xsXv)v xà 
^uXXa xai eirapat^® tow àXXov x/o-coû toO ^yjpovTà àXeupfv” xai êrwo-ov 
psxà xoô sXalov xov xXwpoù xusaoù xai xà iXawv &Xsi<^s xà péxanov xai 
xoùs xpoxàpoos 

Après quelques autres recettes pour les maladies de la tête, on en 


' noXvxpénov «ai èiri TOÜ 2 236. 

^ Ôti Oi 2 2 36. 

Ôti ovSsls 2 236. 

' Après Upàs àeixwas, dans 2236, vient une suite de recettes (quarante- 
neuf chapitres), sous ce titre : Êrepa «eipAaia SiiÇopa iaxpmà sis peüpa Srs 
xsiaaÿovv ot «dées, etc. La deuxième recette est œpôs hS^m «ai HxxaXSaai UXXous. 
’’ Sripavé xov 2 236. 

' Uoinaé xov 2 236. 

' Ila'Xia jSdXe 2236. 

“ fifiep. om. 2236. 

’ Bp^X- wspovmxiov 2236. 

” Êxapov 2236. 

'' Âàsilp. ^yovv xov Svpov. 

'Toùsxp.-^xotxois piviyyas 2236. —xovxédi. 
ie manuscrit de la Bodléienne. 


xpoxiipovs manque dans 





_ 26 — 

Irouve pour les yeux, pour quelques maladies de la peau, pour les 
ongles; puis celles pour la télé (maladies externes) recommencent. Le 
dernier paragraphe (fiy') du premier livre est Éài> S-Aeis va xaSapefe 
(sic) T))v HsÇaXv)v àitrà vâv iSpüv Kottizvktov toO o-sirXoo râ (pùXKa, 
xal TÔ Çoufioîw TOU B-és ro sTS&va .... «ai tô Skaiov éxsTvov xp'h’® 

Tr/V pîvav aÙTOV. — F° 85. Nüv app^erai éxarovTàs tijs SeuT^pas- Éàu àirà 
J/iisas 'ssovst vijv Ks(paXriv, 'Boirtaov oùvojs. BâXXs Sâ^uys xoxîtia xai 
Koniviaov xai ’usoirjaov tpikà. —Ce chapitre porte le n° loo, aussi 
bien dans le texte que dans l’index. 

Voici comment s’explique cette erreur de numération. Dans 2 2 24, 
le chapitre v' Hpôs ^Xoos, qui comprend en réalité quatre chapitres, 
üpésîîXous, wspi ®apwuup/iâu, «.«Tspuy/ou, ®. xsXsipsias {oa'-oS' 2286) 
a été déplacé ; il se trouve entre les chapitrés Ôttou pép aïpa âirô pvTtjv 
TOU et Ômv OTTÛsi alpa (Ç' 77' 2224, v'®' 2286) et le chapitre Ilpàs ■nréuou 
■ykùaa-qs [ 6 ' 2224, 1' 2286); tandis que, dans le ms. 2286, les quatre 
chapitres IIpôs ijXous, etc. se trouvent après un groupe de chapitres, 
dont le premier est IIpôs -aàvov yXécrarjs , et immédiatement avant 
Ilepi ^apûv, à leur place naturelle. De plus, dans io.OlIx, le chap. llpôî 
Tüôuou jkéaarjs n’est suivi que de treize chapitres avant Ilapi ^wpüx, 
tandis que dans 2286, après le treizième chapitre (IIpôî «r/a tvav 
psouffiv sXxos), il vient vingt-six chapitres qui manquent complètement 
dans 2224. 

Ces chapitres sont relatifs d’abord aux oreilles (xS' Ilpès Cyria (nav 
piouffiu xTpa. Upoujov ^eopdv , x. t. X. ). Puis viennent Ilpès waporr/Sas — 
et des recettes pour le nez, les dents. —Ilspi cruviyyrjç. Ainlxa (pXe- 
êoTÔpjja-ov aÙTÔv. — Ilepi ÇXsyp. (Sultov — ITepi xaXixrjs hiadéaeois — 
Ilepi sXpMtov. — Maladies de la vessie, des reins, du foie, de la rate, 
des femmes ; maladies des pieds ; enlin Ilepi àppéarou. Ôrav àttà •nroX- 
Xoü xaipoû xetpevos eis tù xpsêâTyjv xai 'ssXryytiidüxrtv râ xôxaXa tou xai 
và -crXeupdtTOO, etc. et Ilpàs •®X)7'yds. Ôttou yivovrai eis toùs asôSas, etc. 
— Après cela, Ilpès »)’Xous. 

Le deuxième livre contient des recettes pour les maladies des yeux, 
les altérations de la voix, les maladies de la poitrine, les fièvres, cer¬ 
taines affections des mamelles, les maladies des voies digestives, de la 
peau, l’amhlyopie, les apostèmes, les morsures de l’aspic, la toux, 
quelques maladies des femmes, la dysurie, la dyssenterie, les douleurs 
d’oreilles, les vers, l’ictère, etc. les maladies des reins. La dernière 
recette (chap. 196) est IIpùs êàv Srjpaxvi rivas xai 'sroiijtrst rsXr/yâ. 
KoTràviiTOv rrjv Xeyopévrjv Xrjpvelav (vSpayi&a.... xai Bérs ra eis ri)v 
■uXtjytjv. EtXyjÇe réppa éxaràv (sic) raiv /S'. 

F” 97 v“. Àtt’ èvreûdev àpyerai éxarovràs rj rplrri. Ilpès éâv ns |i;pà 
ÔTau Çiiyp. ÔTrôravTisSr;pâ,éàv BéX^s va pyjSèv éijparsoirjcrov Bepa-reiav 
roiaiirijv, ÿfiùoapov ;^Xtiipèu xoTrauiirou. — Maladies de.s yeux, des 




— 27 — 

dents, de la rate, de la peau, de la tête, des gencives, des femmes, 
de la cuisse, du ventre, de la poitrine, etc. Le dernier titre est Ôrxv 
xxraëÿ rà ùp^l^ei tou • êitape ÔKlœiroiiov 'okomptvbv. La dernière recette 
est Ùpoias tà ipitXaalpa tcûu àXetp^v xai «tSs 8sr ■aoisïv rats àXeipès 
ssâcrats (sic). 

En comparant cet amas assez informe de recettes, rangées dans un 
ordre tres-peu régulier, avec les divers traités de Galien sur les médi¬ 
caments, on ne trouve aucune espèce d’analogie, pas même avec les 
EûîTopicr7â, et à peine rencontre-t-on quelques recettes communes au 
médecin de Pergame et a notre auteur ; il est donc évident que Jean 
ou que quelque copiste a présenté ce formulaire médical comme un ex¬ 
trait des livres de Galien, afin de placer son recueil sous la protection 
d’un grand nom. On remarquera aussi que le premier et le second livre 
paraissent former un tout complet, et que le troisième livre est un autre 
traité accolé au premier, soit par un copiste, soit par l’auteur lui-même. 

Quel est le médecin appelé Jean auquel les manuscrits attribuent ce 
recueil de recettes ? Les formes de langage tout à fait modernes et la 
barbarie du style' ne me permettent pas de croire qu’il s’agit de Jean 
d’Alexandrie, qui a écrit un commentaire sur le traité De la nature de 
l’enfant et sur le VP livre des Epidémies d’Hippocrate, et qui vivait dans 
le VII ou le viii' siecle. Il n est guère possible de supposer non plus que 
le formulaire, écrit d’abord dans le style byzantin du viii" siècle, ait 
été modernisé par quelque médecin du xiii' ou du xiv' siècle; car la 
rédaction tout entière est certainement des plus bas siècles. Le nom de 
Jean, dans le Bas-Empire, a été si commun, que je ne saurais détermi¬ 
ner, quant à présent du moins, de quel Jean il s’agit ici. 

Quoi quil en soit, ce traité offre un intérêt réel pour la lexicogra¬ 
phie des temps byzantins ; on y trouve plusieurs noms vulgaires de ma¬ 
ladies ou de parties du corps. Du Gange connaissait ce traité, puisqu’il 
cite, par exemple, les chap. 8, 25, 35, 162, i64, 172,184, 188, 290, 
et d’autres passages sans indication de chapitres ; mais il n’en a pas asssez 
profité. Dans les diverses citations que j’ai rapportées (j’aurais pu en 
augmenter beaucoup le nombre), j’ai fait précéder d’une étoile les prin¬ 
cipaux mots qui manquent dans du Gange. L’auteur ne s’est pas toujours 
contenté de donner des recettes; il nous fournit quelques définitions de 
maladies qui ne sont pas sans intérêt pour l’histoire de la science. Voici 
quelques exemples de ces diverses particularités ; 

‘ Notre ms. nous offre à chaque ligne, pour les substantifs, l’exemple de la 
terminaison tv, qui est propre à la langue vulgaire des derniers temps byzantins; 
ainsi, 'àXciptv,'eïXsmiptv, o^lSw, Zsfiipiv, iyponlaatv, xapSèviv, ^'KoiSw, t ? ou - 
nâktv, paiMttiKtv (jSafig.?). Ni les genres, ni les cas, ni les temps, ne sont ob¬ 
servés; on trouve aussi une foule de mots barbares et des formes qui rappellent 



— 28 — 

y' kXs,<pe Tè rois >a„y..ovs>.—ÂXe.i^e rifv H^<P<Chi)v Ka\ rà ^,z<- 

*^V°npôs«(XotJ5 7iy,v6iisv« eh ms x,eTp«s xal^adêcis- iSiSm, Sè KttXoto 

»' ÉTOpo- ff7p,iXvo« « zwes «popog^a-o.. ^ 

*a' nep! i%oa<pp!typi'S!^<’. tTrd^Ppciypn Si év, é’nv s!s ti)>. Hopvv Ü eis rà 
â<,npov ‘ TOÎ ô(?e«XpoS 17 t7ai?«eKi xduKiiior évSéxss<u Sè toiîtois iW <T7a|eis 
Tàti <3(p0«Xpiir TOU «ep«77£pS's «Tpoc f) (?daaas i) dXas = Tpippévov. 

K?' npès Mopolÿas’. Toi)sToioiiToosl?X£goTop/«.. . xai els tiiv âp^i)» 

dmv hi dippàs fl dxopo<^ ^péh axàyfov xsvoipwv eis 6&S,v xxl 3-ére to éxdxi» 
xa! Séxe lov... Sid to » oot dxoxpodaei tô peüpa. 

Xe' Upès Ti -Xeydpem y>.vxéa [ulcéra) m ylvovmi êv Tri xeipaXÿ «Tina xaXovo-»- ai 
ytioaraesr yXortfe®. 

Xç' ...rà Xey (Jpenoo 'axur^ovxolpov “ é'irou ^;]^ei tô ^^ppan tou wcràv aouy’keh ' ‘ 
(ailleurs X0'-^e'- 2236- diuirep üpas xpoialov aouyUae] ixapd^cvra. txshov rà 
Séppa xmaov «oXXâ. 

Xfl' Ôrtou xe(^u\upyÿj àxà alapd^ou. . . xat ràêria ê^oumv fixov ira, rà \cy6- 

pg' rlepi xardppov. Ôrav péei rà iypàv dxà rov oipaviaxov, èxâvov Uyerai xa- 
rdppous, àrav êè dxà rùv pivav rou 'àéyerm xdpv^a. 

pig’ nepi <7*X,7pdTt7Tos'=.ft o-KXnpopfaXp/a év, à'rux ucAede, ràv dcpBuXpdv rou 
perd jS/as xal perd rxdvov, xcti sïvai xal xdxxivoi «ai 5i;po! àitéaw oî oipôaXpoi «ai 
Sdxpuov oùSèv pér). 

pXa' â d(pBùi ëvt Srau rd xe/Xu tSu rscuSioiv Sxou '^,?dvouv (payévouurai S,d «oX- 
Xiin Spupdnnruv (sic) roü ydàaxroe... . roüro yivatrat (sic) «ai sis roàe TsXe/ous 
dvBpéxous. 

le langage le plus mauvais; par exemple ; (pXdgau, Xuirnuctpia, aiodyyiv, r^ouxutàa 
’rsccalarpdyv, xvvopdpav., pé pour perd, vd pour ha, évi pour iall. 

‘ Du Gange n’a que péliyTos, avec le sens de membre. — Ici j’aurais été tenté 
de lire pMyêovs, si plus bas il n’y avait très-distinctement pMyvous. — 2236 a 
aussi phiyfas et piXiyfas. 

^ KdT?ia 2 2 36 •—Du Gange a cette forme. 

’ Bpwpog- 2236; cette forme se trouve dans du Gange. 

“ Ge mot, dans le sens de blanc [de l'œil), ne se trouve pas dans du Gange. 

JÊul d'o-ou (paxû xdxtvos 2 236. 

“ Karrrraddaiou 2 2 36. 

' Voyez du Gange, sub voce, pour l’orthographe de ce mot; elle n’est pas cons¬ 
tante dans notre ms. 

* Om. 2236. 

® Je ne saurais dire avec certitude si le ms. porte yXoxda ou yXu«éa, comme 
récrit du Gange. — 2 236 omet «aXoSmu, «. r. X. — Le titre du chapitre 12 du 
premier livre des Éphodes d’Ibn-Djafar (ms. 2289 de la Bibliolh. nal.) porte 
j/Xuxefa. nepi rris â^paalias rrjs peXirdSovs odro) xdXovpévne rüs èv tîï xe^aX^ • 
■Bapt! rov Koiuoô Xaoù «aXeÎTai yXvxeîa. 

'» SxauT?- 2236; cette forme se trouve dans du Gange. 

" SooyX/a tà Séppav èxeivou xaioe to «. 2 236. 

» âxor... nixov om. 2236. 

'^Kky\po<pf}aK{iiais 2236. 



— 29 — 

pXê' Ôtov (p>.eyiuxivo\imv xî XEyS'^svxt atayovss ■ . ■ Z^eêorôiivmp toStov iipa- 
piaxfiv. ■ ■ ÇiXeSmàpvmp mrop iXXpp p'KéSxp jrip Xzyopippp pécpp, xipès Sè X^- 
yopai xxiipp xxSoXixiip * xa! xipes y^iyapaip aixiip (SacriXixifM. — La forme ipXstp 
SC trouve un peu plus loin. 

pXi?' npès xsSos ro \eyàpepop ■aapà ràp l’xxpéùp 'Bspmpsppopiap 'Bolpaop oixas. 
UéBops Sè ipi TOU xx>.oppépop^xapsèpcipoi drap l2tf;^p xxl ■xnisi éXaos xsaxè xhpipop, 
jSpwpil^é -aoxepèp dxlyop, xsoxè SèxsoXXà^tXSorèoXlyoixiixop.^T.eëoxdprimpaMp. 

pp ïipàs dxap sXBrj àxo xoü poaripxros ijas x/ldapxnx sis p6aop['}] amiip, Xi- 
yopat <pOhlp ot 'xoptxoi'^ (au chap. jj' on lit : xà Xsyôpspa xàxpia ®«pà xâp xopv- 
xûp)' ol laxpol Xéyopp xxixpp éxxixop pdartpa. 

On rencontre (juelquefois Galien cité dans ce traité; en voici un exemple 
dans le chapitre 14 1 relatif à la phthisie : xxBàs ô TaXipos Xéysi xxi ypdpei ■ 
s-ès éxxpa sis xop S-tJp«jia xppuxès Stà ^oSipop (sic). —Voyez aussi chap. i43. 

ppi’ IIpos dxxp xà xüp yvpaixüp n xSp ipSpSp éxovat xaiBos xo Xsydpspop 
xapxlpop xsapà xéSp laxpup 

pri5' IIpôs dxap êxei ô ipBpuxos 'xXd^op ‘ xop Xeydpspop Xpypdp. 
ppB' IIpos xséBos xà Xsyopspop Siaêixpp ■ Stxêlxps Sè Xéysxxi Sxs pplxa xslpsi xax- 
oppsî xxl xopxo ■aoisï appexèSs xaï xaB’ âpap. . . xxoxiaop. . . xsoXpyopov i) 

xo Xsyôpspop pdaSop. 

^ pj' IIpos payxSas àpxeiSlùip. PaydSes Sè Xéyopxxi xsxpà xâp txxpâp dxap xà o’p- 

Dans le chapitre 161, les sangsues sont appelées àScSijXai. 
pfg' Hpés edr xxplysxal xap sis dxà xà pap^xap.a dxi gipaysp sJoXXd’. 
pK' Â(p0a dpi dxap XOP àpBpdyxop xà alopa * (popoxd>ax)‘ àxéooi xat xà oiiXrj. 
pirg' IIpos éXpiBas xà Xsyopspa xüapà xüp iSiaxâp épplyyia Srspaxsàsi xal àydX- 
Xsi aM XOPXO. 

pxS' ixxspos xaXeîxat xaapà xâp iSiioxâp xpp(xiaapos. 

pxxn' IIpôs xàp Xsyopspop Xopxiixap ijas (très-dislinctemeat écrit) xXdfor®. 
txy' IIpos dxap ot àppoi'" xâp x^'P'^” "“i vôîr xsoSâp, sTxa xà?) SaxxilXia‘^ 
yipopxai a-xXppd. 

Ota IIpos xoùs oxXppaplops xai xsptopévops. 
trie' npos xoipdSas d) xà Xsyàpspa 'xdXtSoptxd 

' Je ne trouve fépitlifete xaBoXtxtf, appliquée à la veine hasilitjvie, ni dans 
Étienne {Très, grec), ni dans du Gange, Gloss, med. et inf. grœc. — Kai...|3ao'iX. 
oni. 2236. 

* 2 236 donne le nominatif. 

■’ noXé 2236. 

* ôxop dXBri àxà xop poo. xop '/teyopépop épTiurfpetTos sis xàp pdaop xàp xaXopp 

fpBàatp 2 2 36. 

Ilapà T. iaxp. om. 2236. 

" Du Gange a la forme xkâios. 

' Êda (pdyrj xts pappxdpia p^Xaptt *«i âs àp xspiyrtxat 2 236. 

* OooTOt6rei 2 236. — Du Gange a la forme fiopoxl^sip. 

" Au lieu de àa>s xX. 2 236 donne xsapà Sè xâp iaxpâp y.dypap. 

'* Td dpBpa 2236. 

“ Eira JaxTÔXM om. 2266. 

Ê[... om. 2236. 



— 30 — 

ax üpàs «oiôos àXwnexi'ov 'keyopzvov. Ëi5e èaTiv d-rav Ta paXitt (voy.duCange, 
sub voce fitiXTi) tvs XEi^aXijs péoyaiv. 

<Txç' Upès ^ovëSvas ÜTot âmpo<pis. 

<TXti' Upos' éKSa.Tà x<i.limpti<pds. 

apB' Èxiespa ®pôs Tà XOffai ’xpMctv xai k'KpiBxs xaravéyrxi (?). 

<7^ npôs xovtAss ' TOÜ àvBpèxov ■ oW TJOTOÛU 01 KooTctXes ToC dvBpcixov as 
àXslipsmi ‘padhyokaSov pè Xd&xoB perd xpamov ^ 

Je crois que c’est encore une partie du même traité qui existe dans 
le manuscrit de Munich (n” 5ii, f” 336-354, Hardt, t. V, p. 4o3) sous 
le titre kpx^ ' SuroirTiKàt» iaypoab^iov toû cropcüràTOv raX);woO 

-arpoo/piov. — Le commencement du préambule est à peu près le même 
que dans le manuscrit de Paris.—La première recette est, comme tou¬ 
jours, Upès ô^iiv Ttàvov xs<pàkrjs. —Le dernier chapitre, qui est le 116', 
a pour titre Ei’s àbvvtjv , et finit ; XovBrjvat KaXws; il correspond sans 

doute, soit au chap. i83, soit au chap. 242 du ms. 2224; je ne puis 
l’affirmer, n’ayant trouvé les mois Aovôrjvixi xalàs ni dans l’un, ni dans 
l’autre chapitre; mais de pareils traités subissent toujours, sous la main 
des copistes, de très-grandes modifications dans la rédaction. 

Dans un autre manuscrit de Munich (n’ io5, f” 326-33, Hardt, 
1.1, p. 568) et dans un manuscrit de Florence (Plut. VII, cod. xix, S 27), 
ainsi que je l’ai déjà dit, se trouve le Réceptaire Xénodxtckial, avec le 
même titre que le manuscrit Barocci. Ce fragment se termine, dans le 
manuscrit de Munich, par les mots Tpi^^Eêra parà 3?ovs, que j’ai vaine¬ 
ment cherchés dans le manuscrit de Paris. Le dernier litre, dans le ma¬ 
nuscrit de Florence, est : Koivà ^orjByjpaTO. «pôs tàs tüv ioêéXwv -arXi;- 
ytis. Je pense que Bandini a pris pour la fin un autre traité peu distinct 
du premier, car ce litre ne se trouve pas dans le manuscrit de Paris. 
Ces Komà poi;0. ont été imprimés, à la suite d’un traité anonyme Sur 
les aliments, par Ideler (t. II, p. 281). 

9° F° 32 v°. ÀXduov a-K£uacr6èv vtso rov àylon Tptjyoplov toû S-eo- 
X6yo\j éyov èvepyslas Toidto-Se. Ô<p8aXp.iav oi esoisT ê(os yrjpovs. 

Publié par Ideler, lib. cit. t. I, p. 297-8. 

Cette recette se trouve aussi dans le ms. 2236 (p. 5g v°), à la suite 

‘ Du Gange pense qu’il s’agit d’un nom de maladie ; le contexte me semble 
prouver que c’est un nom de partie, mais de laquelle, je l’ignore. — Serait-ce 
xoTiiXes [manus cavitas)} 

’ Dans 2236, les derniers chapitres diffèrent notablement de ceux auxquels 
ils correspondent dans 222/1. Dans le chapitre aSg, fol. 4o, je lis, à propos 
des maladies des femmes : XaXSrâiji’ S-vpla^s ixoxcha XouXXdxfr xcti pAdvBvv, 
rpi^as ftctXalor psxà ftéXiTos xat moiifoM -aùiv , Æs iv x6pxov jSâXE ts ixéaao 
xa\ pdis Tct- ehec S6s Ta dXXnr ymcûxa, xai is m ^dle diréaaa sis Tifr prfTpav pè 
xho vâs (?) eîs Sè ràv xdpxov 3-)(oe pdppa xai iVe 3-éX^s rcf to edy&ps xi 

implaps TÔ pdppa. xcù vd to evyôXys • toüto Sè xaXeirai wapà tmv iixTpâv TSeaais. 



— 31 — 

du Réceptaire XénoâocMal, où elle est suivie d’autres recettes sans litre, 
et de Ilspi ToS psyakou aitoiépctTos roi èsvüvos. '^royàlvjv, ôpiyiw-qr. 
— Ilepi rà péya. arràlepa XSavacrlov. Éi)Tspidiv;;t» (en glose xoXoKvvdlia) 
nroXomSiP. — Hepi r-^s ®mpàs rct slStj. SoXoêâXirapov, pa(7^^xlv.—Vllh 
vient Théoph. Nonnus, dans ce même ms. 2236. 

10° F° 32 v”. Xivoij/ts èv èmrùpa) rûv ^orjSyjpàrcov «ai roi rpàicov rrjs 
àvriUasùis aorav, psrà rûv ihtoiv nspoitopàrav, ôpoi'as «ai nrspi èXiypârmv, 
«ai Tpo;^;fo«al^, ®pàs roiroL, hè «ai nrspi èXala,v, «ai ép-rXà<Tlpo,v, «ai 
Xomav rav sis StaSôpav voaijpdrcov aovrsivbvroiv Srspaissias. 

Incipit : Ô rsspi râv àvrihàrcov, «ai éXaitov, xai èpitXéuslpùsv Xbyos 
loa«aràX-,j«:nos èv roîs rüoXXofs Ôpws év r& rsapôvr, psrpioos c^vvràypar, 
àvayéyparTiai &s w^sX/pw roy^ivovn oi pôvov ô&omàpois àXXà «ai rois 
àXXaxôire hâyoomv. kvrtioros v Br,pia«^ ■ 1b pérpov airrjs oi« éni rsàv- 

raiv àvSpèiccov^ . ^«svaata Miffpiêârov — H nsaiavia — Avril, roi 

•S.vy«éXXoo—Avril. Éppoû ù Xsyopévv «(>« (sic). —La dernière recette 
est Avril, ri ^ripbs lioarsoXirixbs. — Ce traité se trouve aussi dans les 
mss. 19, S 22, et surtout 89, § 3 de la bibliothèque de Vienne. — 
Voy. Pet. Lambecii, Corn. VI, 11, col. 245 et 353. 

11° F° 37. BiêXos Aw(7«opiloos- Àp;^ù roi mpèroo aloiyeiov roi 
&X(pa. 

Ce titre ne répond pas à ee qui le suit; il a été mis ici par erreur et 
on le retrouve f° 4i v°, n° i3, à sa véritable place. L’opuscule faussement 
inscrit sous ce nom est le commeneement, avec plusieurs modifications, 
du traité publié par Ideler(/. l. p. 267. Voy. plus haut n° 6, et aussi 
cod. Mediom, n° i532, § 3). — Dans notre ms. le traité commence 
comme dans Ideier : Hspi sixipcov Ei^opèrarlv sali rà apialov yâXa 
cTxolàv drrdvriüv. — Rspi ù-reopèv—rsspi ôirrpiav (ces dei« paragraphes 
nont pas de titre spécial dans Ideler) — Ôo-a StiOTreirTa' «péij atysia 
§ôsia. — 6aa sialbpa'xct «ai p(aa1t«d. —Ocra «axoïrlépa^a. 

On trouve au f° 4o v. un centon Hepi dproo, dont le commencement 
est^Âp;i/j; rijs lia(popàs {rèv dpraiv ?]. Apros sali râv ysvpdrav à rspàirov 
'npiv slélrjv ysvopévois rs «ai Ismvoiatv nsapariBspsvos. ToéTOti ovv 

roi SpTou ■aXsîalai lia^opai . oi lè nsaXaioi rèv âprœv ^rjpùrspoi, «ai 

âTpo^ffzcüTepot, xai (ppvKToi àiroXsyôfxeva 'SfaiifiaBta. 

Tout l’opuscule finit au chapitre nspi rssTtôvav ■ la fin est: «ai ùypai- 
vovai rr)v «oiXiav mXéov rijs «oXoxivryjs «ai rèv prjXoTss-tvôvaiv S-au- 
pa(T7dis—TéXos.—C’est précisément après ce chapitre que commence, 
ans le texte imprimé, le fragment mentionné au paragraphe 6 de ce 
jnanuserit. Les deux parties ont donc été assez bizarrement séparées, et 
e titre et le préambule se sont trouvés en tête de la seconde partie, 

*> reste, dans tout ce ms. il y a un grand désordre. 




_ 32 — 


12° F° 4i V. B/SXos AiocTKOpÆous. 

kpxv TOO «PWTOU onoix- TOÛ <*' Incip. ÂSiif/ov hia(^\a.x9vvat, tsÔTiis 
fisrà pohocrlàyiiaTos x'^l^^v (lis. x'^kôv) yXvKvppi^rjs, 

On rencontre assez souvent dans les manuscrits un recueil de recettes 
par ordre alphabétique de maladies; ces recettes portent alternativement 
le nom de Dioscoride et celui d’Etienne d’Athènes. Nous en possédons 
à Paris deux copies ( n”’ 2151 et 2181 ) '. Ce traité a été publié en latin 
(Zurich, i58i, in-8‘') par G. Wolph, sous le titre : Alphabetum empiri- 

cum, sive Dioscoridis et Stepliani AtJieniensis _ De remediis expertis liber, 

jaxla alphabeti ordinem digestas. 

Wolph a fait sa traduction .sur un ms. grec qui avait appartenu à Ga- 
daldinus, que lui W'olph avait trouvé dans la bibliothèque de Gesner, 
et qui me paraît représenter la rédaction la plus courte; car dans la tra¬ 
duction latine il n’y a aucun des développements qui existent dans les 
mss. ordinaires. Wolph déclare avoir suivi le texte'fidèlement, sauf pour 
les passages où le ms. était très-corrompu. La nécessité d’avoir un ordre 
alphabétique régulier dans la traduction latine, lui a fait intervertir 
l’ordre alphabe'tique du texte grec, ce qui rend la comparaison assez 
dilllcile. Du reste, les divers manuscrits présentent, dans la rédaction, 
des différences assez nombreuses, qui portent sur le nombre et la lon¬ 
gueur des recettes ; on peut s’en assurer en comparant les mss. 215i et 
2181 ; cela s’explique facilement pour un livre de de cette nature. 

Wolph avait déjà remarqué que la plupart des recettes consignées dans 
cet ouvrage et attribuées à Dioscoride n’existaient ni dans le traité de 
Matière médicale, ni dans les Eaporista de cet auteur, mais il a pris soin 
de distinguer par une marque particulière celles qui se retrouvent dans 
le traité de Matière médicale ou dans les Eaporista, qu’elles appartiennent 
à Étienne ou à Dioscoride. 

Du reste, VAlphabetum empiricum n’est qu’une compilation que l’au- 

' Dans les manuscrits de Paris et dans le n° 11 de Vienne, le titre est: |3/ê. 
Aioax. Kxi XTe(pdvov kbtwalov rov (ptkoaéCpov œepié;^ovtra tpappéxav êiimiplits xm’ 
dXipâênTOv mÇSs êxrsBsTm. La première recette est kêpam Siarripeî àxo nvSv «al 
CTKwXàswr va xs jBiêXla, Iparia «ai ;^apTia à^hdiov ^rpov ixotApaivvipsvov iv rais 
xiSomïs (Diosc. lit, 26); puis Âêi^ov, x. t. X. — Dans les mss. 28 et 3g (ce 
dernier ne contient que les deux premières lettres) de Vienne et dans le ma¬ 
nuscrit de Florence (Plut. yS, cod. 8), le titre porte seulement le nom de 
Dioscoride. — Je pense que c’est le même traité qui se trouve dans le ms. 484 
de Munich, sous le titre ; iaxpixdx criv S-eip xmà àXtpdSrtxov où povov àxo Aioaxo- 
plSovs àXXà «al dito xsXoxiëav èia<p6pu)v -zaepiéxov xsdr ro'oTjpa «al Q-spaxetav. kpxè 
Toô a'' kêpana mpé! pool «a! a«i4Xj)|i finit àla lettre o'—4 «ùpedpor pevà iaadixov. 
—Voyez aussi le ms. 542 de Munich, où il se trouve un traité attribué à Étienne 
d’Athènes, sous le,titre: Ilepi àxKSv (pappdxav «a! ^omvüv Q-epaxelas àXXel «al 
44 «al -aspl ysapylxs. Incip. C. ÀaoXXTnf./os• kaiXKxxlov «ai hexvov. 





— 33 — 

leur a mise sous les noms de Dioscoride et d’Étienne, pour la faire 
accepter avec quelque faveur. L’Étienne dont le nom est ici usurpé est 
sans doule 1 auteur des divers Commentaires sur Hippocrateet du traité 
Sur les Urines^, d’un autre Sur le Pouls, perdu jusqu’à présent, enfin 
d’un opuscule Sur les Fièvres, publié, sous le nom de Palladius, par 
Chartier (Paris, 1646, in-4”) et par Bernard (Lugd. Bat. 1746, in-S”), 
mais que Dietz et M. Bussemaker croient devoir restituer à Etienne. 

Si 1 on compare maintenant le BlëXos AiocKopiSousde notre manuscrit 
Barocc. avec les manuscrits grecs qui contiennent ÏAlphabetum empiri- 
cum, on constatera : 1° que ce B/êXos renferme seulement les recettes 
qui sont attribuées a Dioscoride dans nos manuscrits ; 2“ que la rédac¬ 
tion en est néanmoins fort différente: qu’il y a des additions, et surtout 
des retranchements ou des modifications diverses dans la rédaction. Ces 
différences laissent cependant reconnaître un fonds commun; mais if 
ne m’a pas été possible de savoir lequel des deux, de l'Alphaletum ou 
du BlSkos Aïoo-nopÆous, était la rédaction primitive. Pour établir ces di¬ 
vers points d’une manière évidente, je vais donner, sur deux colonnes, 
une comparaison partielle de l’I/pàaiefHm d’après notre manu,scrit 2181, 
et du B/êXos Aioo-k. d’après le manuscrit Baroccien : 


B/êXoÿ Atoffxopiêovs. roQ >t3pà>- 

•u alotx^lov Toff 


Âèi\pi>v êiapvXay^Süvxi fterà 

poSoMy^aros xepàv y\eKvPpiir,s, à ®i- 
mvv >.tvoaiTéppams âmr xuaBov 

TÔ péyedos.Â.Si4,ovSia<pv>,axSvvai drlaov 
oiyy.a', ivSpixrns oxippa oCyy. a', m- 
avou i^pépm oiyy. a', ^uXoï y\oxo(>plies 
odyy.j3',TeTpxxdv6ns §sSpsypivvs oèyy. 
P • AS’ oSrais xsokt rpoxois xxt ^ilye 
«ai èlêov xaréxetv vxà ft\v yXSmxv xat 
ràv xypov xamxivsw. 


MS. 2i8i. 

B/êXos AïooxopISov «ai À9i)- 

valov TOÜ (pAoaàipoe (pappixav 

épxeipim. 

llspi TM» àxà fiuiw» «ai axMXijxM»- 
AêpMxa êimnpeï, x. 7. X. manque dans 

Aàiif.0» SiaipvXaxSrivxi et S-é\t)S, 7x0- 
Ti^e xx>tàv yy,vxvpp!lne perd poSoali- 
yparoe, ivêpix^ns xeXàv Strov ®Xü9os 
xudSou SlSov TSteïViXvKov 'Kivoaxipparoe 
épolœs-dvlaoo oiyy.a',dvèpdxvvs tJxép- 
paros, aixiov ^pépou axépparos à»à 
oèyy. xe'èoSyXvxvPpi^vs oèyy. Tpa- 
yaxdxBns ^eSpeypévvs oiyy. elB' oH- 
TMS 730kl rpoxhxovs, «ai ^Tfpaive xxi 
SlSm xxréxsiv ixà ré» yXÆiaaa», «ai 
Té» xMv xxrxxtveiv. kKipoe /3oTa'»„s 6 
xapxàs ixoeèv yXSaaxv Staxpaioipevos, 
oixioo ^pépov x»Xo», yytoxv^pl^vs dxd 
ovyy.a Xed»as Tîiapa;^ee, ÿâî» tiJ Xeoxd, 


‘ Voy. SchoUa in Hipp. et Gai. ed Dietz; Regiom Pruss. i834. 

première fois par M. le docteur Bussemaker dans la Revae 
de philologie, t. I, p. 4i5et 543. 



— 34 — 


Ilept àXwTrextas. 

AXMxCTfas iShvTov ^ieTàX«&'- 

vov üVvsxSii v.a.mià.a.-âàfJ.tvov. ÂX«7re- 
nltts S-EpaTisisi àupoSéXov p/?ct xmSsIm, 
xai V ti’fpn a.mr\s aitv ikalcp xpwSeîcra, 
fl xaXdpm (pXolos [ns-rà o^ovs xamxXaa- 
<j6psvov , f) âxAs xvpvvaïxds tv Sri xai Xd- 
mpov 'Spotyayopziovai aiiv o'ivtf, xai ase- 
xépei xai S^si miyxamy^iopsva ,fi amüs 
àyplas xai fipépou T<i (pijXXa ailx péXni xa- 
mxXaTlàpsxa xai (’x^pas àxoxaBaipsi , fl 
TÔ Séppa mil y^spmiov iy^hov xavdov xai 
17 aiÇipa cto’ToO aiv Sizi xai éXalcp xam- 
ypiopépv , aoS Sè S-dXaallov iyhov aùv 
TM oalpdxM xavBov 17 péÇipa chîtoû aùv 
o'Seï xai iXai^ ypiopévri, fi nûsXéaz plia 
PSTÙ aTéams dpxrou XsiOiBsTm xai atiy- 
xaiaypiaSeïaa, f) ifiippOiov xai XiBdpyvpov 
aiv o|si xai eXaiM xai pdXvSSlvrj îsfa 
xarayplàpspos, ü yslvtov [yfivsiov i] 
oBiap aèv é^si ^pipuTeÎTM ^vpmSsïaav rfiv 
x^[ipa]X7?x xai ypiôpsvov àxoxa0a(psi, f) 
iSpdpyvpos aiv a/luéXip xai vapSiva èXalip 
xarayplôpevop, ij Xuaaoêordvov 17 plia 
xai TCt ipûXXa criix ofei xaTaj-pidpsxa, fi 
anvop (sic) ot àxpipoves aùv ohcp xai 
poëhcfi xaraxXaaaépeva, f) XdSavov aiv 
oiv!f xai pvpaivsXalcp ypiopepov. 


xai asolei apoylaxops xai êlëov ùxë rriv 
yXâaaav xpazeîv xai ixoanxopevov xa- 
aaxlveiv. ^ôv opvtdoe lèpôv ëlêov vvfT7si 
poipsïv, B-ptëaximis axéppaios xai 7X11- 
xvpptlns dvà ovyy. a'Xéavas fji/vfiëaii xai 
Zéaas, cha ij/vypdvas SiSop pofpEÎv. €>o/- 
vixas xai xspdaia aoTs axposipnipévots éxi~ 
pilas xai Zéaas xai ipuypdpas SiSov. OC 
'üsivet Vüalls us iàv îaydSas s psai vi- 
ipm oCyy. | 3 ' Xeidims Xdëy) loipov, fl ass- 
pixaaSùp, fi xoxiôSv. ( Manque dans 21 5 1. ) 

llepi àpardo-Mx (àpe0i!CT7MX?) Çappdxav. 


kXaxExiav aoiiois Sdapve • mîka y dp 
ëaaivopaiv,dSiavTOv peià XaSdvou mivs- 
ySs xaraxXaaaopevov, àaipoëéXou plia 
xapSeïm, xai fi aé(ppa aiÎTffs aiv êXatcp 
Xpi<jBsTaa, xaXdpov (pXoïàs aiv d|ei xara- 
xXaampsvos, èylvop yepaaiav fi roü Sép- 
paros TÉÇipa perd sslaavs iypâs, i) d|si 
xai èXaicil xaTa;^piopéxx, àXxvoplo» xe- 
xavpévov (TÙv iXaicfi ypiopevov, i/tsXéas 
pila psad aléams àpxpslov XEmBsTm xai 
a-uyxaaaypiaSeîcTa, alapëos àyplas perd 
3-slov àxCpov xai àpaevixoC ayialoC aùv 
dfei xamypiaBzfaa, ^ipplSiop xai XiSdp- 
yppos aiv d'|ei xai iXailp XsTa xamypiô- 
peva, daêsalos asexXvpévv CSavos àxo- 
yzopivov aiv dXsippari xamypiopévn, 
Xpiveiov aléap aiv dîel Spipvmv^ Il7pax- 
Belaris tSs xe(paXfis xavaypiôpcvov, xe- 
Spia aiv aliavi alyzitv èpaXSs s<!/i70E«Ta 
ypiopévv, IvyéXaiov psvd paallyris xai 
okovsypiôpsvov ,iSpdpyvpos aiv a/lvéXip 
xai éXaltf vapSlvtp xaraypiopévm , pvos x6- 
xpos aiv diei xavaxXaaaopévv, Xvaaéas 
^ordvvi ij p& Tà ipdXXa aiv SSei xa- 
Taypiàpzvay ioaxvdpov Ta (pîîXXa aiv 6^st 
xavaxXaaaôpsva, pjiilvn aiv aliavi ys- 
pdvov xai pvsX^ èXdipov aiv d|ei xava- 
ypiopévn , aylvau dxpépovss aiv oivcv 
xavaxXaaaopsvot, XdSavov aiv oi'vo) xai 
pvpaliv]lv!ti èXalcp ypidpevov. 





— 35 — 


Ilepi i-jfàpav. 

Axâp«s ®/Tup« xai s|ai>0)jpaTO 
âmai^-Zixsi ’‘P‘voy p/?® Xs/a namn'kactm- 
fiépr},fiplipa[iv]lvov <tÙv mmivlf xai oivùi 
Xe« eMvas iun(tTÙ.mloiiévv, ^ mixa- 
fihov plia aùv SSsi xaaaxpiopévri, ij 
alpovSlov pila aiv 6Sei Xe/œ svrosais 
xaaaxXaaaopivrt, ü vhpov xai 'XdSavov 
xaraxp'àpevov, f) (^liXXoK iypias mjxris 
xai vpépov aùp vhp!p xai ’XaSàvcp xaaa- 
Xpwpsvov pet’ ^fous Xlav eutodms, ^ 
\exiSiov S iahv dypioxolpêapox, Xlav 
eMvxs xaaax'Xaaaôpsvov. Uhtipa xai 
èSavOrtpaaa àxoxaSalpei xopiov p^Xmpov 
S iah xoXlavêpov, ■atjyavov i-yptov aiv 
php^, >.aSdv!i> xai éiei xaraxpiopspop, 
^ ô rSp xt(7ao<p&'Xa!v xapa^pio- 

pspos, ^ asifyavov xai xàXàxapBov aiv 
XiBapyip^ xai alaplmp àyplaie pet’ 
S^ovs xai sXaiov pppij[w]tpov xara^piope- 
vov, i) alvxlnpla oxialà péri ;^aXx/Teïi)s 
xai XiSapyiipou aùp âXapt xoipip xai oha 
xaaaxpiopévT,, Ü aé(ppa atxippis (?) rd 
SroXoalaxaov 6Sap xaraxpiopepov àxo- 
xaSalpei Sè Q-épptop xai pila àyplas au- 
xris aiv iêari êiopsva xai év aip Xourpÿ 
aujxptopivv- 


nepi (®pàs?) 

kX(pois àxoapi^x^i xai où>.às peXaiWf 
ipoxpàovs -motei pupoSàXavos aiv é^ei 
XeiMSsiffct xai xamxXaaBsiaa. AX^otis 
psXaivas xai Xéxpas xai Xeixvvas àxoxa- 
Salpsi éXX^êopos péXas aiv XiSavmifi xai 
xvpS xai avlaarj, Ü xeSpif xai êXaky xa- 
nxpiopevov. ÂKpois peXalvas ôpo^poous 
■WOIEÎ a^u■x^vpia iypà pexi i'Jous év jSa- 
Xaxe/js XP'OP^”,,, Ü Q-sïov dxupov xai 
'XiOdpyvpos aiv àyplf ala^lSt xai iXalti> 
^p ^aXavsltp ;tpwpeua, i) ë4Sov (SfSlov) 
'Xnapàv psTi iXalou é^vOèv dxorpnœSèv 
aiv o^si xai X;0apyipù) év (3aXave/w XP*^' 


ïlepi dxdjpuiv xai asnvplScùv Atoaxopiê. 

kx^pas xai maupidaeis xeipdXiii axa- 
pla aiv pupalvy} xaBalpei, dj aoiaivov, 
xai mvos XsTa siaovws xaaaxX.aaaàpeva ■ 
xplvov pila aiv SSel époias. N/rpox, 
auxapivou pila Xsia xamxXaaaopévrt xai 
xaaaxpiopévv • alpouBlou pila xamxXaa- 
aopévr, ôpoltvp aiv SSeï xai Xatoa- 
ôpo/ffls (ptiXXa avxris dypias xai vpépou 
aiv vhpif) xai XaSavcp per’ S^ovs Xsïa 
vi,i,a,s xavaxXaaadpeva, dypioxdpêa- 
pov XsTov ôpolms. Ôpiyavov xai asvyavov 
iypiov aiv vhpa, éXal^ as xai è^si xaaa- 
Xpxlpsva, ÇiXoïès «Eu'xjjs tSs Tiji; pprivriv 
-aoioiavs aiv aouaivip xai xjjpÿ xaTa- 
Xpidpsvoe- xaêpslaaiv èXalifxai otvcpXsia 
ôpoiais. Uriyavov, xxXxavBov, XiBdpyvpos, 
alaek dypla psa’SSovs xai èXaia pupa[iv]l- 
vip àpolas • pdvva xai &sïav ixupov aiv 
iXalcfi pupatvivtp ôpoims XsTa- tsiÎtXou pi- 
Ivs X”^ôs ôpoias, aluiélnpia axir^if 
peaâ xaXxlreas xai XiBapyipou aiv aXaat 
xotvp xai éXaitp xai otva xaaaxpwpévn ■ 
aiSrtpkiSos ^oaivTis à ;^tiXÔ5 xaTaj;p;o- 
psvoi, ■ié<ppas xXijpaT&rjs ao ^o'kéala- 
xaov iSap xaaaxpiopsvov ■ 3-sppov dypiov 
aixiou pila aiv iSaai é-j/opévtt xai év Tij) 
XotieiD avyxpiopévv, xJpcvXias xai Trf- 
Xetüs dxéSpsypa aiv ;^uXm teiJiXou pi- 
yvipevov xai xp^âpevov. 

nspi <iX(P(Sx;X^xpas xai Xsix^vaiv. 

kXÇiois xai >.éxpas xai Xstxvvas 
dxoxaBaips, ayxouaa ü §ordvr, xara- 
xXaaaopévv, dXBaias axéppa aiv S^st 
piyvipsvov xai év iiXicf, éxixpidpevov, 
pupoêa'Xavos aiv S^si XsltvBsiaa xai xa- 
aaxXaoBsiaa, skXiSopos péXas aiv Xi- 
ëavar^i xai xrjpp xai avlaai; xai xeSpltf, 
xai éXaltp xavayjptopsvos, éXXéëopos Xeu- 
xàs perd xvpanvs xai iXaiov exi^piope- 
vos, aluxlnpla vypà psa’ 6^ouç év /3a- 
Xavsltp xpiopévv, a-sTov dxupov xai 
XiBdpyupos xai dypia a1a<pk aiv éXalcp 
év ^aXavslcü y^piopévn, pdppapov Xsïov 
3. 







_ 36 — 


IJLSvov, it ^dpiiapov Xei'MS rerpippévov 

aiv xct! \evx^ rov tfioü Xeist xetra- 

Xpi<lpevox,d)4',pJBiov peTàdÇoSedparos 
X,t>^àoviov aiv tip "kmKrp 10V cfov 'Xsla 
xptdpovov, ^ xphov plia ovyxamnXao- 
aopévn, fi alpoveiov plia aiv 6iei xp‘o- 
pévv, D <piXXa dyplas avxÿjs xal ^pépou 
aùv viipcp xal 6^si xaraiXaaaSpova. ÀX- 
ipoivXevxois xal psXalvai dmxadalpei (3pt/- 
avlas Xevxüs xal psXalvas plvas (pi'|a?) 
xaiaxXailopém]. ïxipois xal Xéxpas xal 
Xsixüvas àmxaSalpovat xavBaplSn: ystri 
éXalov XeiaSeîaai xal xaiaxXaa6sïaai. 


ÂpXr) 10V P aloixelov. Hepi 
BtiX‘av S-spaxBvet àpxevdlSos à xapxàs 
êaBtopevos xal mvopevos. 

Hspi ^ovStivtvv BovSSvas xal isavoi- 
xXas SiaÇopsIyaXatoêSaAos piidvn x^i®- 
pà xaiaxXaaaopévv ils ivs ripépas. 

Apxv 10 V S'' Uepl Svaovpias. Avaov- 
povvias côtpeXgf xal oZpa xtvsT dSpoiàvov 

Svasvispias, II. avanxoïas, II. Spaxov- 
loxlifxiav. 

kpxil 10 V e alo, X‘ Éppnf® xal 
oZpa XIVSÎ dSpdiovov pe8' ÿSaios àxo- 
ëpexdpsvov Sas êx ipiiov xal mvopevov, 
ii àyaptxàv isivopevov. 

Les chapitres suivants sont : Ilepi 
Spxna (sic), SKxâv, êx‘oS^xiav (ce 
chapitre est attribué à Etienne, ms. 
2 i 8 x), éXfi/yÔcüï», êntXr]il/tas, èvTSpo- 
Ko/Xas (-îJXîïs?), ëSpas. 

kpx^Tovtç a1otj(^,Xl£p} (®po5?) 'srapa- 
XvviKoùs Kai h^tixèiKoijs ' UapdkvTiKoùs 
Kai dpdptTiKoùs, xaï 'ssoSa.'Xytxoijs, xaï rà 
xadéXav 'aspi rà vsOpa 'ssddri (è(pekeï 'jssv- 
xoSdvov [p,|a?]. 

Les chapitres suivants sont : Ilspi 
ixXevpntxoùs f nsvpsaadviav, isvpixai- 
alav, TsoiàXyiâv, nseiiâv. 

Àpxfl 10V 11) aloix- nepi alopdxov ■ 


leipippévov aùv ^^aX/xp xal Xevx^ lov 
rpov ôpolas, SaSlov Xixap&v psi’ èXalov, 
Xixapdv éivSèv xal dxoïpnaOèv aùv 
ô’fej xal XiSapyvp^ ^^pidperov, ifippl- 
Biov psi’ àlpoSsipaios x^Xiiovos aùv i$ 
Xeuxp 10V tfov épolas- xplv'ov pHav aùv 
éSsi épolus- ^pvavias Xsvxrjs xal peXal- 
WS 17 plia ôpolas- alalpls àypla psid 
vhpov xal aaviapdxvB xal 3-elov dxilpov 
aùv d{ei xpiopévu, xavSaplSss psi’ sXalov 
XsiaBsTaai xal xaiaxXaaBsTaai, éXXéêopos 
piXas xal plia xapaiXSovios péXavos aùv 
vhpcfi xal d{si ;^pldpeva, KaXaplvBti xal 
^Bîôv dxvpov aùv dÀxvovia ô^si iia- 
Xpidpsva. 

Le commencement est le même. 


'Bov€œvas xat 'srapcaTiêas tarât ao€e- 
(jIos (jùv péliTtf X. T. X. lïept jSta- 
apcùVf J!. jS^eXXwy. 

êücrsvT.y H. é'^pas (t^tirpuffts)^, Hepi 
Svatrvoïxœv, êodit^ycàv, ^épfiaroî aîro- 


Épfinva -àîToê'ps;^. xaï raîs '&vsv- 

paTovpévais àitpeXlyùœs SlSojat. — Puis 
Ilepi èpSpvav ^edvrjxàTcav J aiSolœv, (les 
è-jriBépara et les ipsTtxd sont d’Étienne), 
n. è<7ù>xdêùJV, êêpas, ê\piveaiv, èx€a~ 
rcùv xai TSovvpdTCCv ijToi (pvfxdTiov xal 
^ovêcùviàVy êpuo-tîreXa'rcoi» xal spx-nTcov, 
eXxùùv alopaToSf eTtikrjT^ixSvjèvTepoxYi- 
Xr?ff, é'<5pa?, èv^auxuv, y'kvxéos [hoc est 
ulcus).èpxvevpaTovpévœv. 

Uepl 'crapaXuT. Le commencement 
est semblable ; puis Hepi 'ssvpsaaàvTCûv, 





— 37 — 


Sîoftoixou àmvitiv xaiama «apuyopet 

dyM6xoyoiyy.«. aiv ohtp zavof^éw, ^ 
àxâvBvs y^smijs ri pl^a ■aivoiiévv- 

Les autres chapitres sont ; IlepJ 
o-TiXnwxMr, a1p6(pm, anopnionXdiKrm, 
a^tiKÜv x%i peXio-CTMi», axokoms, vev- 
poaTp^ppdrasv, ax^nplas. 

Apx^ roü Ky oVoix- Ilrpj if/tSpas • 
rÿàpas xai xvncrpois dp^opépous Q-Bpa- 
xsist 3 -ippav mxpûv to àird^epa xmav- 

Hapi ylfOoiXyias. 

•vf-o^X^;»,. dnlfinc Æt- 

XDP* Pordpns rà ifiiXXct xai 

^ crir o'^ctTi ■xsivdpsva. ŸoaXx/as 

ictTdi »ai àcrÇiios dXynpa, x. T. X. 


Apxt) Toïï X( 5 ' aloix- Ilepi àraXyias, 
ÙrxXylav Q-spaxBvei àpvySAivop èXoïior 
SIS rd o 5 s êvcrla^àpsvov , ^ xapilvov Skatov 
sis là o 5 s ivalai,, ^ ^aXmpékxiop bis 
TO oîs BVdlal., dj TXo'Xvyévou à yokbs 
ykixpbs sk TO oSs BPolai., ^ paipctpékxiop 
XXiapor SIS rd oSs eW., dj xupivékatov 
XXiapdr sis rd o 5 s Bval., ij dalpoSBXov 
piins à xpb.os aiv kiêavon^ xxl apipvi) 
ivTa^opBvos. 


TSwopévv. 'Zlopixov xal xoMas psvpa- 
Tio-pdr i'c/lnaiv ijXexTpoji. — L’ordre des 


Le commencement est le même. 


Ilep/ -^oaXyias. 

’iroakyla.v, xxi SiXynpa oo-pêos S-epa- 
xbiIbi xapaiXeu'xijs (3 otciot;s rœ (pik'Xa xai 
V pi^a civ ÿêaTi -aivopévv, Sdlppns plia 
aiiv ohtp TStvopévTi xai a!, xai ê , xai ç' 

Âpxr) ToS à cri 01X^00. Ilspi toTalylas. 
ÙTakylav Q-BpaxBÔei àpvySakwov Ù.aiov 
BValaiôpBvov bis to o^s, xai Suarixotav 
àxoxadalpBt. Kapbïvov tkaiov ôpohs sis 
Td oîs êval.- ëdpvivov Skaiov ykia- 
pov ôpoias- ^oXêÉXaior êvalalàpepop 
époicps- ëpaxopTlov é x^^os ™5 xapxoù 
per’ iXcdop êpal. ■ riSv6apov à xoXds mv 
p^nt opolas • eoicipov x^^o^ rrùp yd- 
kaXTt yopaixsiw ykiapbs èpotojs s’ïkt?.* 
TXo'Xpyàpov xdi^ës opolùjs' TSBpStxalas ô 
XoXds perd papSoXalov x^<®P°" àpolas ■ 
xokoxbpSas T&p ^popaTcop ô x^bos ykia- 
pbs aùp poSlpip ybiap^ èpolus- bsixps 
(pibbou ô xoXds ybiapbs àpolas ■ -arlyapop 
XXfflpdr avp ibahp ê-^pSèp ybiapbp Bpola- 
iàpspop- xvpwébaiop ôpolas. 


En comparant le Bi'g. Atoaxop. et YAlphabetum avec les Eiiropitr?* de 
Galien, on Irouvera des analogies frappantes, et je suis porté à croire 
qu’ils ont fourni une partie des recettes. 


iS” F” 48 v". B/êXos kOrtvaiop toO ÇiXotràipov tseptéxovo'a ÇappâxMP 
spirsipias KXT akÇàêrjrov (ra^ws sKTsdsùra. — Apx^ toB ® — àm(pi\sypa- 
TKrpàs xs<pdkr)s • Ôpiyàvov xkâpoi (-es ?) rpsis , Ô§ovs Çsit 7 . êp ■ é^rj<Tas xaXâs 
«pov ix TOU (TTTÙpov (?).—Ilepi ctXaTiOU • AXémov TaXrjvov xaffxîpov «dura- 




— 38 — 

TOUS — Àp^r/rov s'aloix, ÏIspi èTsiSspa^^aXaalmàv 

s%i Toïs ’aMpérlovcri «ai ttjv xoiXiav" Ksxpmrjpévois • s-^rjpx ^vXôioopov 
TÎ7S Xpiÿi/S- B-Xd(7mv, xsvTdvpiov. —lispi èTiO)0S yauTpbs. Inc. ËSpas 
§iâ;^picpa xivoüv yacXlépct. — Tlspl èicopipaXiov, svspdzcov, sppyfvcov, êa’eo- 
X,dScüv. Inc. ÉffCJj^âSaî «ai è^tùxàias B-spaTtsùsi p^â^ps, x. t. X. — Hspi 
êhpas 'SSaAlav, èauty&v «ai éXpivBav, sxêourlaiv, fovëeôvtav, èprj- 

(jiTtéXaros , sxSpa(7pü>v, éXxclxrscos, èvovpoùvrav, èvra&lcov, èSctvSrjpàTOiv, 
êmXp^ias, ètnspoxrfX&v. — Âpj^^ toî is' (Zloty Ilupia TOvwrixr) p ps- 
yàXrj ’SoioôaoL ispbs ràs ypovlas toô (Zlopàyov Six9éi7sis, -apàs i^TraTi- 
xoùs, «ai (pSoixoùs «ai ®pôs xoiXtaxoùs Staâécrsis, SvarsvTepi'as xal Siap- 
poias. — Hspi 'ssXsupmxiûv, 'a'iappâv, «upsTOV, •Tsapujdpioov, 'SiTVptSœv, 
«apwTiSojr, 'avsopovia.s, 'uraparptupdTCoVr'zavpixabc/leüv, 'jsspttra'otTâpxMV. 
Inc. IIspio-. hixxfXvS xpidfjs dXeopov «a! XwàtyTTsppov abv bpbëtf xal péXiTi. 
— ÜEpi 'apoadntoo péXavos, ’zsdyoos 'tsIvéXov, TcavoixXas, -rsohaXyix&v. 
tssapaXicTECos, 'ssohâv SrXtujdévcwv. —lispi hswœv TpaopdTOJV. Tpaipara 
yaXexà xal hoaaTcoôXcoTa éXxTj ©-spairsisi xrjpoü, pr/TÎvtjs, yjàXëdvijs, àp- 
ptovtaxov, TspeëMrjs, Xtêdvov. — lispi rptyaiv. Inc. Tpij^as xs(paXfis xal 
ysveicov p-tZlst «ai paûpas àicoTsXeï XaSdvoo oiryy' p, Xidapyipov oiyy' 
a’, 'SïjXov Xov&lixoi oiyy. y'. —H. rpoptxcâv, ts. ipnatov xal rsTapr., 
as. asôvoo TpayrjXoo. — (Zloiystoo •* ToS èpitoiritrat ixvov — 

'tsvcüTixàv xdXXicrlov é-irl dypo-irvoivreov xotpsï xal aiaà aà 3prsa, pa«- 
Spayôpov aiséppa, ioaxtidpou tnréppa, asvSoo ÇiXotos «ai «inrapiWou 
(pXoïàs, àXixaxxdêov .— Ilepi ùSpoKS^âXotJS, as. iasoo-xitov i'ircoTr. xal 
assXitkpaaa B-epaarsisi piXTOV (TIVCok. oiyy. a' apayaxâvd. oiyy. a’ Ô^ei Spi- 
pordao! Xsta xaaaypiàpeva, ij yvXoô -Radias (sic) oiyy. y'. —II. itZlspixoi, 
oivbKOaiv, iSspixois, ilpo^r/Xias. Incip. ihSpo^. Bepassiei yapaiXéovros 
plia xoXoxivSrjs... «ai asiaiivov aiv xrjpà xal SXatto xaaayptbpsvov, i) 
àaësa'léXaiov aiv yoXâ à^iv (?). xaraypiàpsvov, i) àXôrjs y/Tcaaixijs xal Xt- 
Sapyipov oiyy. a'. — À.py;i) aov xi' cZlotyslov. Hspi cÜTaXyîas. Ùacov asdOi] 
xal (T(ptjvé(7Sis Q-epaitsist vkpov Xstov aiv âSeï Xsvxà xal iiaai Zsoyvi 
psvov xal avvsyâs itaxXviàpevov. — Des. ^ aaipov yoXti) aiv 3fs( xal 
poSiVû) àvaXapêavopévp xal èyyvpaatiopévp. — Ilepi (t>pOKOv[las]. Ùpo- 
7ror[iay] asaisi xal iiaXiei vdpiivov sX[aioti] èttaXsi^àpevov ôpoicos xal 
(lac.) xal aà vsvpoyaXaaltxàv xpeirlov évepyei'.... i) aléap âpxoo aiv 
yX-qyasvi ê-p)jpévov xal ypiôpsvov. 

Ce Formulaire n’est pas, comme son titre semblerait le faire croire, 
un^ recueil des recettes qui, dans VAlphabetam empiricum, portent le nom 
d’Etienne; il en est plusieurs qui sont à peu près identiques ; j’ai donné 
le commencement de deux en le faisant précéder d’une étoile. Il en est 
d’autres qui ressemblent beaucoup à celles attribuées à Dioscoride ; mais 
la plupart ne se retrouvent pas dans VAlphabetam : c’est donc là encore 
un traité distinct, avec des parties communes à celui que les manuscrits 
inscrivent sous celui d’Etienne et de Dioscoride; mais, je le répète, je 




— 39 — 

ne saurais dire avec certitude quelle a été la première source de tous 
ces Récepiaires; ils présentent un inextricable mélange de formules 
prises de tous côtés. Il est probable qu’Étienne avait composé un recueil 
de recettes, que nous avons ici la rédaction primitive, avec et sans in¬ 
terpolations, et que l’auteur de YAlphabetum a puisé dans ce recueil, 
mais qu’il a mis sous le nom d’Etienne des recettes qui ne lui appar¬ 
tiennent pas ou qui ne se retrouvent pas dans notre manuscrit, 

i4° F” 67 v°. BiêXos ÀXsSajiSpou aoÇu/loi '!Ssp!é)(pv<7ix rwv 
ispâv ^orav&v ràs xpécreis -crpos àXhf^as pi'lsis xai S-spaireias 
kSrfvais pyjSsicras <^tXocrô<pùJs 'atalevdeîcra v5i> ®«pà AXslœvSpoti (SsCiXéais. 

Incip. n. àfiTvéXov foràvps trjs xai ^pvavlas. ApireXos (Sordri? 
xaXkMrj, ij tis Jtai (Spti&wi* xaXsnm. — Desinit : Ilspi àxlpov ^ordvtjs ’ 
âxipov |SoT. é& 7 lv côpata TjSeïd ts xai xdXrf. Des. Ilspi toü dyaysîv ép- 
ppva- àxipov anéppa. Xsior uùv liSaTi 'vsivàpsvov, vYpr'lsvs. Ilspi Staroup/as 
xai (r7pa77otipias. Ùxipov Xsîbv cbv fiSari 'unvàpsvov .—TèXos toï kkeèdv- 
5pou (StêXiov. 

Au dire de A. Ciacomio, Biblioth. col. go, cet opuscule existait dans 
la bibliothèque de Sambucus. Je ne saurais dire s’il s’agit du même 
Alexandre le Sophiste, qui a écrit un livre Dejtguris sententiaram- 

BAKOCC. CLXIV. 

.\v' siècle, in-folio, papier, 165 folios. 

1° F" 1. ÎTrxiaTpixâ, sans titre. 

Le texte est à peu près identique avec celui de l’édition publiée à 
Bâle en ibSy, in-8°; on remarque seulement quelques différences lé¬ 
gères dans les titres et dans la distribution des chapitres. 

La première feuille du manuscrit manque; il ne commence qu a rà 
pèv ovv 'ssape-iràpevx, p. 1, 1. 20 de l’édition. 

A la fin du dernier chapitre, il y a quelques recettes de plus, mais les 
mots êv Kvpvip, x. r. X. manquent. Après ce chapitre, il y en a encore 
deux autres sur les poids et les mesures, qui diffèrent de ceux de l’édition 
latine (Paris, i53o, f"), et sont plus courtes. Le copiste a aussi ajouté 
deux recettes très-longues. 

En comparant ce manuscrit avec le texte imprimé, on relève quelques 
bonnes variantes, mais elles sont rares ; en voici deux exemples : ainsi, 
liv. Il, chap. I, p. 172,1. 9, au lieu de âplépsros ydp, il y a àpfâpsvos; 
1. 12, au lieu de •saoipaas, on lit tgoirjTds. — Voy. plus loin la description 
du ms. de Cambridge. 

2° F° 161-164. àpvsoabtpiov SiaXapëdvov -rds Q-spameias t&v voatj- 
partuv Tâv a-vpêaivôvraiv rois xvvpysrixoïs râv àpvéav, àtruirois xai 
ràsxoïràs éxdc/lov àpvéov, êri §s xai rà ;^p;<>|aaTa, âXXà xai àird 




— 40 — 

TTolùùv lÔTCcov sicri Tà xpeMova xeXeiaei ysyovàjs toC àoiSipov jSaciXews 
xvpoS 

Incip. H (SXiê); twk ôpvéeov ylverat Sià Tpefe ahlas. — Le dernier 
chapitre est lispi s^vTtTsplyeov, dont les derniers mots sont é^^épiya 
■cà dTcà TOÏ StSvpoTSÎ^^ov «ai rà popà ^piSjjvd. 

Je n’ai pas retrouvé ce fragment dans les êprsotré^ia, publiés à Paris 


xv’ siècle, in-folio, papier, 180 folios. 

F» 8. Après la table : N:KoXdiou iarpov toC «ai Mvpéi^ov Xeyopévov 
iarpixàv fipXtov xarà aloiysïov. 

kp)(f! Toü a'. ktnihoTos kXsSavSpsîix. —Finit avec dmxà, f” 178 v“. 

L’ordre et le contenu des chapitres sont à peu près identiques avec 
la traduction latine qui se trouve dans la collection d’Étienne. 

On sait que le texte grec de Nicolaus Myrepsus n’a jamais été publié. 
Nous possédons à Paris d’excellents et très-anciens manuscrits de son 
ouvrage, entre autres le ms. aaSy. 

COD. BAROCC. CCIV. 

XV*siècle, in-folio, papier, 409 folios. 



Le contenu de ce ms. est semblable à celui de notre ms. 2i4i, décrit 
par M. Littré (t. I des Œuvres d'Hippocrate, p. 3i5), à cette différence 
près qu’il contient Érotien avant la vie d'Hippocrate. Je remarque aussi 
que le Ilepi Siahyjs iiyieivijs y est appelé Ilspi hakpe ysipâvos (dans le 
n° 2147 Reg. il est intitulé Ilcpi hahr;s tüv §' «aipMi»), et que les vo8d 
qui se trouvent dans l’édition de Bâle, p. 299, à la suite de Uspi dip6- 
pwv, manquent dans le cod. Barocc. M. Greenhill a collationné dans ce 
ms. le traité De la semence et De la nature de l’enfant; il dit à la p. xix 
de son édit, de Théophile, Oxford, 1842 : «Hune in libris De Genitara 
« et De Natura Paeri ipse contuii ; non tamen cum multo fructu, cum 
« non multum ab editione impressa discreparet. » 


siècle, parchemin, petit in-folio, 48 folios. 

, est d une très-belle mam. — Les citations d’Hippocrate et 


i” F" 1. raX)7«oO Hspi ivcjTsvolas Xbyoi (3'- ÔSs ô Xbyos è^-^yr)ats 
éarh Tüv t-inroxpdrovs -uspl Suo-traoias — Finit au f” 18 r. (t. VII, éd. 
Kuehn, p. 828 et suiv.). 




— 41 — 


Spécimen des variantes fournies par le manuscrit ccxx, pour le traité 
Uept hoairvolas. {Voy. ms canonic. sliv.) 


P. 825, 1. i,*p’ 

P. 826,1. 3, Toimv 
P. 826,1. 6, râi) dmS. 

«pMTOK 

P. 827, 1. 3, To yip. 

L. 4, cnfiirMeiv 

L. 14 , toutoI (pik. 

P. 828, 1. 3, TaÏTa 7p. 

L. 5, yvmÏHa 
L. 9, ëypa^sv OÎÎT, 

Ib. -zsspl Tris ç'. 

L. 10, Ta;^ti ëfs$, 

L. 11, iSpaaev 
L. 12, àpaiàv, péyot. 

L. 13, îir'noHpaTrjs 

Ib. TSTpei'xis (pair. 

L. 16, àvtxTivéoinx ^ àXX’ fems pèr 

L. ult. raÔTtis oir’ êXkr\s 
P. 829, 1. 6, âpXEÏ piv. 

L. 7, O, . . . tirnoKpdTTts 
L. 10, ioll 
L. Il, êv rois 
L. 12,0 ticmxp. 

Ib. éalai 

P. 83o, 1. 1, Sià TiW TiJji 
P. i3i, 1. g , œoXX. y^pévoo 

L. i3, (pnoi ylyreoSai 
Ult. apixpoi 
P. 832, 1. 3, T7 Ttfs 
L. 6 , Apopdiesü 

L. 7, (pnai 

L. 8, ®spi péa-ris 
L. 9 , olx 

L. 10, vvxros enSKOipijô)) 

L. i3, oix 

Ult. PÔ peyAxs fflap. 

P. 833, 1. 3,®epiat;™i: 
h.6,roixai 


omittit cod. ms. 

aùroS 

TijS ixoS. 

«pdTepoK 
TO yoôv , fol. I V°. 
aupxMov 
éavTcSv 

TOÜT^ 

idêeyp. 

omittit. cod. 

oÿiciis iypioliev. fol. 2. 

«epl Tîjs &T))s ôpépas 
Sè ëieS. 

péya àpaiox. 
deest. 

TETp. TO*OU <p. 

àwnr. ^ TOÎTO pÈ2 TOTOîi 'Sic/leoréov 
minsv oit’ AXtj» 

“P- . 

deest O... IttttokpcItîïs 

deest eV 
deest é 
éri 

S. riva Sè rôv, fol. 2 v”. 

«oXX, TOÔ XP°r. fol. 3 . 

àvôpaml 

ylvmOal (pipri 

pixpoi 

aôrijrôs 

Apopedëoo 

deest. 

«Epi ëè péaov ôpépijs 

vvxros ovx èxoïpôSn 
deest. fol. 3 v". 

PÔ xal xapap. 

«Epi avrvs 







P. 834, î. 1, Kay/^d^cov 
L. i4, '&po<ntoie7s ye 
P. 835,1. 5, ravTa 

L. 8, èpvrjpàvevaev ovv rijs 
Antepenult. âtt Xeirrot» 

Penult. xai avr^ 

P. 836, 1. 4, vopHeis TauW 
L. 5, Tohvv 'srap’ 

L. 8 , âvéyvœ 

L. 9 , To ptvvdsiv xal to (Jtivvôijvai xa.i 
ri^v ptvûdv^iv 

P. 837, 1. 5, 

L. 9, roijro 

L. i4» TO dpaiov HOti péyct 
Ib. xadditep to ysecp.. 

L. i5, prjTopeveiv xa; âXXcu. 

P. 838, 1. 5, 70 
L. 8, -nroXX^ 

L. 9, To?5 X07. 
èmSovdos 

L. 12 , xpa.Toï/01 xai 


êxxotvydicùv 
TspoaTToty ye 

èpv7]p6vev(7e fxèp ovv Trjs, foi. 4 v°. 

Sti ts 'ksidlôv 
desunt. 

vopilcis ws 7av70v 
Toivvv ên Tsctp’ 
dvéyvaos 

70 pivôd. xai 70 pivvôrjtjai xai 7i\v p.ivv~ 
Beiactv^ fol. 7. 

Sattep au xai 

Tà iiéy. Hal dp. 

Had. dvdpciiTzov ’ZQ y. 
prjTop. à'AAa, fol 7 v“. 


deest Toîs 
èîTifgoXos 


2° F° 18 v°. rœ)^)?^;). lispi lv(yicvoia.s 'kày. y': — Tàv 'Sept Tijs 
StiCTOTOi'as• — Finit au f” 27 v. [ibid. p. 888 et suiv.). 

Ce ms. présente des ressources nombreuses pour la consdtution du 
texte de ces deux livres, 

3° F” 47 v°. St/;)(;oi ■aoXmicoi roi ÙpxHXéovs, au nombre de io4. 
Inc. llsSor T((?j7!>ov lïKpiêoti (?)-nrsi^iXpsrs. 

COD. BAROCO. CCXXIV. 

Commencement du .xv' siècle, papier, grand in-i“, 56 folios. 


1” Commencement des Aph. d’Hippocrate e 
Théophile, 3 pages '. 


; le Comment, de 


2“ F“ 1 . Ék toü «spi ÇXsëoTopias TaXrjvoïi. 

Incipit : Ôrt toTs aov^dt] -apâTlovai xai ^apvvopévois ri pépior—Des, 
«XXœ Tijpeîv «ai avÿis swaipaipsrv • 

Extrait abrégé d’Oribase [Collect. médic. vu, 2). 


Voy. Scholia in Hipp. et Gai. éd. Dietz, t. II, p. 245 et suiv. 





43 — 


3° F° 2. nspi àpryjpimonlas. 

Inciplt : Oti ràs sv toîs xporâlpois àprrjpias Sef Biaipeîv pophv ’Savrôs 
_Des. éx.ovms toO wspi t6 xévrpov popi'ou 'isambs. 

Extrait d’Oribase [Collect. méd. vu , i3) 

4° TaXr;voü êjc tôiv Èy)(stp. dvaropixSv ç'. Êv •mpdiTois éxAa'Itp tôiv 
Z whiv r} -rà crôpa Tcapsaxsùaxrsv siriTifSsiov rats xnTà triv ipv^rjv 

ôpp«rs(VI, 1. t. II, p, 537, I. 2), — en tout dix lignes. 

5° F" 2 v°. IlœiiXoîi irjTpoü toC byisivordrov xarà crToi^. àn'kctî S-epa- 

Incipit : ASpeora 8i«T>7psr iriccoXrfxav xai pvâv jSjêXia ipiTix âêpôrovov 
vTroalpavvipsvov xai éyx,p‘ôpsvov raïs xiêcoraïs- âêpcora Siartfpsï ôpolas 
a^hdiov. 

Voici la liste et le commencement de quelques chapitres : 

F° 2 v°. nspi ak(pà>v àicÔTceipov. kX<poiis Xsvxobs xai péXavas B-spa- 
ireiet ^apaiXéovros pilijs afj (?) âXxvovtov. — üpôs â(pdas. A(p6as ràs 
éni rrjs yXdûrlr/s xai roïi t/lbparos îârai àypisXaias (pbXXa àicokà Siapa- 
aobasva. — F" 3. Boijôrjpa rspàs dvaxopiiStjv Xsislvvdévrcüv aap&rav vôtrea. 
xpôxou é^ây. a' rrpùpv. éidy. a yopipvr.- sfœy. 17' va paxpoTre-xép. sfcty. a'. 
— AXsi^ï) rspàs dpBpirixbv, rSpàs âpSpav rsùvovs. àaïpvsXatov xrjpvrpdx- 
rov, ^ovrûpov, x«X§àvi]s, r/lvpaxos XiSdvov .— F° 8 . Ap^^ rov x'. ai dsXaï 
S-spaTrsïai. KsÇaXaXyîas rsaàsi ayvov (pàXXov xai à xapvàs aùv Siei xai 
poSivM xarasXacraopevos. — F” g. Avr&oros ijv oix oïV Ùsœs rivés sis 
rov dso&lôXov IlauXoü vsoêàXXoviriv Ôvopa sis Çépovra aipa Sià yaalpàs. 
—raXyjvov sisrà aiirà vàaovs [sic] ■ dxaxlas oùyyla a' Tspsê/i»4ou ovyyia a 
yop(pir ovyyia a'. ïvyù.aiov ovyyia a. — F° 10 v”. Apxh foO X'. Ai 
àiiXaï B-sparssïai. Mdoi rsàvrss p.sv éarssp xai ri yrj ^rjpatvovaiv dXX’ 
b pèv aiparixàs ktIvtc'Iixôs rs xai ^rjpavrixôs. — F° i5. AXsipr) sis rsoia- 
ypixovs xai )f^stpâypovs. AXùtis iÎTtartxijs Xlrpa a, xsvravpsiov Xirpas tû 
ijpiav Xiêdvov xox. S'. — F° 19. Ap^s rov v al àsXaïB-'. ’tSpomxoàs xai 
CFTcXnvixoàs Bspaitsvei àyapixàv rpiaiêoXov avv èJupsXcri sivbpsvov xai 
rsoXiov rà d<péil>ripa. — F° 20. Ap^rj rov p. —4>aXa77'oS)7)tTOtJs xai <7Xop- 
monXrîxrovs àpsXsï dêpàrovov rsivàpevov xai rà dvripdpfiaxa. — 
F° 21. Ap^ri) rov ip'. — '^(opopSaXpiav xai xàvSmv xvricrpàv B-spassisi 
dXÔTi (Tvv péXtri STTip^piopé!)»?. — Ap^rj roîi co — ÙraXyiav Bspansiei 
àuvyMXivov éXaiov ^Xiov svala^àpsvov sis rà ovs xai xapiivov iXatov 
xAropàv svaBalbpsvov. Desin. Kai rsoiijcras rpo^iiaxovs jSœXs ÔSos xai 
aùv robrois xaràXvcrov xai rpox‘o'xovs STiu/làlwv sis rà ois. 

Cet opuscule a, comme on voit, la plus grande analogie, pour l’ordre 
des matières, pour les sujets traités, et souvent aussi pour les recettes, 

' Ces deux fragments se trouvent aussi dans ie manuscrit de Munich n” 29., 
f° 81 (Hardt, t, r, p, 2oi). 





— 44 — 

vivec celui qui est décrit sous le n° 12 dans le cod. Barocc. ci. Le nom 
de Paul d’Égine a été certainement usurpé. 

6“ F” 21 v°. Êk Tâv to 5 aÙToS nauXoS.Ilepi -rijs ÿXi^s «pa- 

7p«TS(as ô «epi tcôv B-rjpicmiâv, x. t.X. 

Ce sont les chapitres 1 à 47 du livre v de Paul d’Egine. Incipit ; 
Trjv 'ürspi tüv ioëô'Xav Swwr. —Des. avec le chapitre, Ilspi êipijfiépov. 

7” F“ 20. StipEAr Mxyialpov toC 2i)â tov ÀvTio^éas, Ilspi vytsivrjs 
tspaypaTeîas ità -cijs tcôv s§ ahi&v crvpperpiàiv àvrippipTixbs «pos FaXi/- 
vàv Ilspi Tpoipijs Swdpsecs xxrà aroi^eiov perd to •apooipiov. 

Suit l’index, et, après cet index, répétition du litre Supsàv — crup- 

psTpiÆi». 

Alors on lit un petit âvéxSorov sur la nécessité de se conformer aux 
règles de l’hygiène (f° 29 v“), en considérant : 1° l’air, a” la boisson et 
l’aliment, 3° le mouvement et le repos, 4° le sommeil et la veille, 5° la 
rétention et l’évacuation des 'aepniœpârœv, 6° les passions; user de 
toutes ces choses avec mesure fait la bonne santé. 

Après cela vient un autre préambule sur les qualités des aliments en 
général. Incip. Éirsi§4 o< ivOpamoi ivaavaaysTovctv sisi tü> ptjxsi rôiv 
pafft^pareov xal tm 'uXilSeï tmv trvyypaipévTWv jSiSXcav p6vi/v ttJv éx roi- 
TOi> à)(péXsiav icapTToSadxi (TirotiSdiovTSS, xai pj) ■nrpôs àiroSsilsis xai bpuy- 
poùs àitoëXéTcovzes Sià toüto èv trvvôif/et tà év «oXXofs ypippaai. Des. 
f° 3o V. Hâv Z&ov xal (pVTOv éypv aijv iSlav Sivapiv B-sppôrijra roO èc/li 
xal iypàvxai si i; p^xaiv êc/li pskalvr], i} tyOvs 4 vàpxrj. 

F“ 3o v°. 2ups(i)v pay. xal ^iX. tov àvtiox- 'X.vtippryvixàs ®pàs 
TArjvbv. 

Lever audacieusement l’étendard de la révolte contre Galien, est, pour 
ainsi dire, un phénomène dans le Bas-Empire; pour la rareté du fait, 
je crois devoir publier ce petit morceau. On le trouvera sans doute 
hérissé d’une dialectique subtile et un peu sophistique; néanmoins la 
rcfutatioii des doctrines professées par Galien sur la transformation et sur 
d’autres questions dans son traité Des facultés naturelles, n’est pas tout 
à fait sans valeur; l’attaque personnelle est vive et moqueuse. 

Ilpiv pèv épiXîjmi Foc^ijuè vois S-sïov t/ as 'Koyilopévois, ixsT.ipêavov 

âs xcù oi perptais psma^^étnss 'Xoytapoü Simplvovaiv, Saov ib ëidtpopov tm rspa- 
(popixoë aou Xo'j/oti xal rov ëiaBérov êv tsoXbots iSv aeyypappimv asamoô svav- 
rioepivov xal xpajpévov oôs (ois J) xpHaBou àxorpéxsis toTs àmixeipévois aoi. âXiri?ow 
S’ às à xaipos avvspyéasi poi Sais («i sis âvriboyiav xai spiSas yapsiv, vÿ êsêiévai 
ptfxors Tavmv ri aoi •adSa, ôxnvixa tîj moXekoytif sypéam • sxsl Si as àprtas mpi 
moXXSv êoSaîôpsvov, xal èxl yXdyflns' axsSov asdmatv xslpsvov, xai axrsiai^'asdvrn 

• In cod. yXièrln- 

Ml, y a ici quelque corruption dans le texte : diélsrat ne me paraît avoir 






— 45 — 

Xoyi?o>e!io>', )i*i ivBpanov sv<pr,po<ipsvov, Uiriaé poi toTs mïs-!!spo[a]êm>,sx,Siimi 

omSoîs, oh shsp bépanas, oùk àp eV m7o7seùvpéa1vaas,âamp oùS’ êyè, Kai ■zsa- 
pa.ya.ys7p xs<p&aii ripa tSp aSp avyypappârcpp, xal àparpéifiat raÜTa peSôSots dno- 
êeixrixa7s, aïs ip, sixep ijs, avptppoloysis, shsp ipiTMkiQps ixàpxsis, às asappàp 
èxaivs7s, xal pri éxopepos 7Îj rSv -aoXKüp StaOéirsi re xal Soit) - xuXms yàp -epo-jpov 
rbp e-dparop rop pii perâ roioilrœp Kvp. Kcti -epSrop yé aol Sia'bé^opai asspl Sp 
oppsypdixp nèp ij ixéaxop jS/êXa SM^ai rlpss dalp a! Sppdpsis xal «da» xal 
erlpes axnüp ai spépysiai,p Zip épris àSiparop SiaypZpai rop àpiBpop rop ptfxa 
rvP àparopilp rspopaxnxora, às haplBpup opcrZp to7s alor/^siZSsat poplois • dxas 
êà rsspi rSp êpspyeiüp atirris {aprâp})â xarà pépos opoadvoal xal rspSrop èxa- 
xoprîaa aaepl Zp épns, Ta'kppè, às i ri yépeais opy^ âxXri tis êpipysia rris Çpasus, 
iiâxx si aXX.oiZasZs rs xal SiaxXdcrsZs sait aipBsros- ipa yip àalopp yipprat xal 
fpsüpop xal xal tou iXbaip Sxaalop, aKkotoîiaBai y^pri rrlP ixoêeêXppéppp 

« ovaiap, s| ris ytpsrai to ^Zop- (pa Sè xal axripa ro êéop xal Srimp xal xoikoTnads 
Il Tipas xal àxoÇipirsts xal avppipasis xal rdXka rà roiaüra xriiaprai, StaxXdrTSaOat 
iiypri Tl)» àXXo<o»fid»t)» opalap, vv SU xal dXij» toü xahSp, às iris psZs t<J 

« |»Xa xal pris slxôpos rop xnpop, oix &p àpdprois ^ ■ a yiéyai o3» on Sià roirav 

rSp loyap ffidpp® «ou toü sIxotos êxxéxloixas • ixb yàp pris pSp poioipap pn- 
pdpoip rpp^popppos xal pà dpSpa ÇplpTopaip- pis yàp ou» olSsp, às p^ ysppiasi 
sidis xal aXhoioiais êxspai ; opi Ss aXXo pèp psotppixop psapsiadyeis pris àlloiZ- 
asùis, ëpspop Sè pris Siaxhaaeois, xai ms aipn pèp Si’ AXtjs, èxslpn Sè Si’ épspas 
èxipslElpai Sppdpetps So^disis, Tf oi»e/^ Soir) àppixhlsis- olSapsp yàp às pnépas 
pris «XXoïmnxxs xipiiiTeàs iah po dSos è<p' o xapapp^ po abhoioipepop • poppo yàp 
xal Âpialopéhps àxoSelxppmp, i<p’ Z xal aiys7s apyxapdXéyùlP asappàp po 7 s 
Q paaàpais appop Ei Sè fophriBsippsp irtepaxolioy/iiraadal oop- léyepai às pà slSos 
niépas èalip àel pris àXkoioipixiis, êSeï psois po âKkoioppspop pxo êp slSos TsXeî»- 
àpoixdùis pa7s àxoSeixnxaTs psBoSois àxohoynaolpEBa iijXo» yàp às psSp pà àXXoïou'- 
fiEUû» Si’ îSiop PSOIPPIXOP dXkoioppai, fl Si’ o’ixsias aipop Sppdpsais, pi) PxàfpoiBep 
loipep. kpoxop Sè pà Çidaxsip ««» pà aXàoioipspop SstaBai Spo Sppdpsaip, pris pèp 
âKXoïoians poppo, pris Sè SiaxhapToiaps' lapep yàp às êp pà xipopp, xal pspàs êp, 
xal às 17 àhlolaiais ôSàs pis èi/lip, fi Sè Sidxkams réhos, pspàs ô pà xipopp èxsl- 
yspar si S’ eixr;s psepl pop ayripapos pàp hàyop sip^aOai, opS’ oÿpol pà dpoxop 
èx(peà^- ou yàp Sià poppo sÇips ti)» yéppxalp sïpai, ei xal ëpspop ëy^ei 17 psoippi- 
xriP, Et jSou'Xei, Sijpapip, spipap^. 

È(pvs Sè pspo'iàp às xaB’ èxdpspop pSp yjpàvoip pris PS yaolpàs, xal pop alopdxop, 
xal pàp éppspùip, xal pcSp dpppptccp tSla fl œXXoïMTixi) Sipapis, 17 èx pop psapà pris 
ptippàs sxipriplou yspprioaaa pà pàpiop ê Sri xal psdppn dappepop • psSs yàp 17 

aucun sens; il ne peut être le verbe qui commande tous ces accusatifs. Je lirais 
volontiers Sxlopai ou érëlspai, ou mieux encore iximop, en ajoutant le verbe 
ëiSop. M. Dübner approuve cette dernière conjecture. 

' De Facult. imt. i, 5, p. 10 et 11, t. II, éd. Kuehn. 

* C’est moins encore à Aristote qu’à Platon que Galien tenait à se rattacher. 

’ L’auteur suppose que Galien cherche à se défendre, et, après une pause, 
il lui dit : «Si je te défendais en me servant de l’argument suivant, je pécherais 
« gravement contre les méthodes logiques, a 

'* Ce membre de phrase ne me paraît jusqu’ici offrir aucun sens raisonnable. 

‘ Gai. loc. hait. p. i3-i4. 






— 46 — 


ÀpialoTiXei cod.) eTrey/eXaWs ’kéyovTt ['XéyeTixi cod.) tœ (lopia 'Cîdvra ek toG 
xenaprjvlov aTioyevvaadai, Kaï àT<:o<p-/\vd[tevos Tawra ek tou <rnépp.aios p6vov yivso- 
Oai oeauTiw 'sra^u êvTauôa ■^va.vticaa&.s. 

Kai Kaià Èpctffia^pdTov 3è ypdtpav^, cbs Stavoovpévov 'srepi rrïï x^e/Jecos, cëtnrep 
(TTToyyias tivos depion , aXX’ ou oéparos dxpiSœs 'ssvxvov xai aleyavov, ê6o ® tcyy^ 
pordrovs xexTvpévov, xaî psT* oHyop mov è'|co0ey "kéyav yi'tma Trjs x^aleas awo 
TOU 'Tsspnovotlov 'SE(puxoTa tyiv avTvv èxeh^ <p6<jiv êy^siv, tov è’ hêoÔev toî» avTrjs 
Tris x’ùalecûs îêiov -cïXéoy ^firXûÏOToy èxehov tô 'zsdyos Ù7tdpy^2iVy xaï Ttx s^ïïs, 
ey aXXois povoyi^ma. tt)*» x-ùi/iiv à-naÇ/ah-^ ■^oXXdxts' êto ou ;)^p£/a fto/ s’o^i toOs 
coùs 'usapsiadyeiv 'tsepî toGjou Xoyou?. 

Kar 'tspos t^ ^euTÉpoo Xd;/ou ouTOioi Xëysis • « rjvayxdaOrjpev oZv 

tt'zsd'Xtv KayTaüSa, xaSditep ilSr] 'zso'XXdx:s epTrpoffÔey, sXktik-^v riva, Sijvapiv opoXo- 
(I yijoat xaTà tô a-jiéppa [t/ Sè tô CTtéppa ;] ^ dpyrj toü ÇûSou ^îîXoyoTf 17 Spaahxv * 
«î7 yàp ûX(Kî) TO xaTapT^vtov èa1iv^y> xai 'zsœs iizeXdôoVj TdXrjvè, &v ê(pi}s 'üfBpl Trjs 
pl^£û)s dpÇoTépcùv 7cSv GTisppdTCûVf xai cbs Sià rauja oî pèv Tsarpépoioi, oi èè prj- 
rpôpoioi pévovmv. 

Eha 73poïd}v ypd<p£ts — œs t^ yaa'lpl xaQanspst Ti Xs^tjts TSSpixsiVTai -crpos sait) 
(ws e</]imGdX.] 7SoXXai,ah <j\}yxa7apl8pnaas Toy aitXrjva ^ — xai pe^à ravra XéyetSy 
—és éxdalov TÔfy xivovpévcûv opydvuv xarà ràs hcov Q-éaeis ai xwdiasiç eîaiv % 
— sha ê-xdysis — ««ai Sià touto sxdalcp ph Twy èvxspwv alpoyy-ùXœv (-a#) 
<i«a6’ EXctTEpoy Twy yiTdivoiv at ivés etaiv’ 'cr£p((T7éXXoyTa( yàp pdyoy, éXxovm 
« S' ovSèv, 17 Sè yaa-Tïjp tmv ivuv Tcts pèv evOeias Sy^ei ^dpiv oXxijs'’ » —xai Tcè 
2ii oSy dei <pdaxa}v &$ TSdv TpsSdfisyoy popiov Setrai (cod. Sériai) tùûv TEffocépojy 
^uyc^ftewy, êvTaîiOa 7i)v sXxnxiiv 7mv eWpwy d<paipets- tsws olv aH^ei prf rpeipd- 
psva; dXXâ xai tsut» où eî à Xéyœv • « touto Sè xaTanhsiv p4Si6v ( p^dy ) Eo7fy 

épsïVf oTi xaTanhsTai pèv dp(poTv Tijs yaalpos tcûv yi^divcûv èvspyovvTiOv, tov 
«pèv evTos éX-KoyTO?, tou S’ èxTbs 'sseptaleXkopévov te xai avvewœOovvTos^ èpetzat 
« Sè 0aTdpou pdyou tou ê^cadsv êvepyovvTos^» • è-asXddov oZv ravTa Sie^ièv diy dirs- 
<?îfyw œs évsa7iv èxxpmxi, S^vapis èv Tsavri èXxTix^- ïacas S’ dToXoyhy) &s pdyo? 
è oîao(pdyos xarà [é'va] pèv tÔv x^TcSva ê^si T^y èXxTtxbv, xaTd Sè t6v éVspoy 
èxxpmxbv, xadès ê^rjs Xéysis- «ou yàp Sri P-drvv y s 17 <p^ats èx Svoîv xi-^divùôv 
«èvavThs dXXîfXofs êxàvrœv dneipydaaro ràv ohoÇdyov, et pi} xai Siapàpœs éxd- 
BTspoff aÙTwy èvepysTv epeXXsy®». 

Èha £iriÇ>épE(s, cas 17 ëxxptcris ylvsTai sire (^to() Stà to t^ 'WO(dTî7Tï Sdxvov i} 
Sta TO T^ TsXindst ^(aTEÎyoy xai œs touto S^Xov èv rats vavTtats xai to7s rspos to 

^ Galien admettait deux espèces de parties, les unes formées du sperme et 
les autres du sang. — Les corrections de ce passage sont dues à M. Dûbner. 

^ Defacult nai., i, i3, vm, 11, p. Sa. 

' Le mot x^T&vas a été omis. 

‘ De facult. nat. ii, 3, t. Il, p. 85. 

De facult. nat. iii, 7, p. i64. 

Ibid. 8, p. 169. 

' Ibid. 

•’ Ibid. p. 175. 




— 47 — 

ovpeïv êpeBia^trr apce o 5 », FaXtinè, êo^diets ms v vainta yivsrai Si’ aiaSni^w loîl 
êiaÿtv yimvos, xaî oi Sià tà êiaepteyoïisva ti; yualpl; 

EÎts àvoipolivT; psm rxOrci, ms St’ Su (p'XeêSv sis ro îjmp dvsSdStj 17 rpolpi) ix 
tris votai pas, ivSéxSTai tmSts sis otÙTtiiv êx toû ifmnos S'kxsaÿat Taiiri)» * ■ xol si toüto 
àXnOès, TtOixov ri pépv rrjs yodlpos ri Si’ aipatros rps^Spsva Ssysrat ti)u Q-péifiiv 
ip’ Su popioiv (triTÎMU?) rsérisroti sv atjr^, xxl rsivrxs rois spoôiiras psriritv Sso- 
rspxv rtéipiv sTpet spisïv. Kai peu’ ou «oXi) Sè ri)v sxxpirtxiiv hsysis Sii rSv syxxp ■ 
atoiv yivsoBai, ois ntpo ôXiyov rîj xxBsxrtx^ iipiiptoas. 

ÀXX’ sxsiSri mis aou Xd/os rsit/lsisrxi, hiys è ^ou'Xsi. Iras Ss Sii rüsv rspbs 
rois crois Xdyous dvripprfascûv STrtalps'tpùi rivis tmu rau oxxSœv, oox êxî S6^av 
srépaVt àXk’ tva roirots ixoSsi^cü és oiSsis tmu âvSpdoTtoiv àmpiprljros' pàvos yip 
ô Q-sôs isï xari tou airov rpôxov èuep^sT to àyxBov. 

8" F” 3o v°. Vient enfin le texte de Siméon Seth, qui diffère notable¬ 
ment, soit par l’ordre et le nombre des chapitres, soit par la rédaction, 
du texte imprimé, mais il est à peu près identique avec celui des ma¬ 
nuscrits ordinaires (voy. cod. Roe, i4, n° 1). Le premier chapitre est 
Ilspi ôipTOU. ÂpTOS ■ rj SK TCOV âpTccv rpoi^î) SiccÇépsi TSTpa;^â)s. — Le 
dernier chapitre est Ilspi àrlloiv È râv ibx&mv (ripS peraSv écrh rijs 
TOU XV’dSv K«i TOU yspàuiwv nai rsspi rair-ijs sx rov -srspi ixeivcov Xôyov 
%iayvo 3 ( 76 i'i<ssra.i. 

9° F° 49. Extraits tirés des divers auteurs, Sur les médicaments et les 
aliments : Èxépcov xivâv às sTrrov ànb ®s/pas, sits §)) ôîkiqÿsiovmv, sirs 
xai pi), 7 ) nssipa psxà (ppovTjtrsois yeysvtjpivr) œTroSsilsi. Incip. Ilspi tou 
â^sXoéuTOU sfe TS xàs râv StjXtjTijplcov xsàasis «ai sis rà àvaipsrixà râv 
^eicov Srjypxra .—Des. Tô ^-irap tou j/oipcou trùu ohco Xxpêxvôusvov «pàs 
Ta loêôXav SifypaT» àt^sXsi. 

10° F° 5o y°. Éîc TÜu À^pixauoô Keirlâv 6 %sp èc/llv aÙTOU j3/êX. 
iy‘, x£(p. rov avTov xê'. KaSaprixà æirXâ- KvxXxptvov ;^uXàs àptpaXâ èrct- 
XpKrBsis xxdxpriKov svrovov. — Des. àppw râ èx yâXaxros xxi 

rsoBsis, (Publié par Bandini dans son Catal. cod. 3 , plut. 74, col. 127.) 

Je n’ai pas retrouvé ces recettes dans la partie imprimée des Gestes 
( Collection de Thévenot) ; elles existent sans doute dans la partie encore 
inédite ou perdue. (Voy. Fabricius, Bibl. gr. III, 24. t, II, p. 696, ed. 
vet. et Lambecius, lib. VII, ms. 12 5.) 

1 r Ôo-a àtpéXipa xal p.aic 1 ixà xspxXijs xai râv popiav aiirije irctu- 
TMU • Tà fxaiXtxà ô< 70 pa(uépsva à(psXsï [«pès] xelpaXifv xal xapliav. 

12° F° 5o v°. É« TMU IlatAoO, rb éirxctrov xsipâXaiov rspérov Xôyov, 
ro p' xs(p. rb sxov STïiypa<pi)v AioxXijs kvriyôva, x. r. X. 

Cette lettre de Dioclès se trouve dans tous les manuscrits et dans 


‘ Gai. loc. laud. et particul. p. 188. 




— 48 — 

toutes les éditions de Paul d’Égine ; elle a été imprimée plusieurs fois 
à pari. Le texte présente ici des lacunes. 

i3° F* 67 v°. Éx ToO a Xôyov (sc. nauXoC) toS Ilspi rpoipâv. Jlspi 
TŸjs ànà tSsv Tgeiâiv Çft'eav Tpo<prjs (ch. 84) — w. ix^dùcov (90) — 
-w. ®7)7 vwv {82)... èXaiûv ÔXiyÔTpolpa éTriTr]SstàT3.Ta eis rà hteyeïpai 
Ti)i> Ôpsitv —-sr. xapicov ÔXiyàrp. xal éXaiéSrj- -rà Sé Xsirloxépva -aXeiov 
Tpéipsi —Desin. ®. Çotvîxav; kiravTSs liityTceTtHoi, xal xspoiXaXyixol 
'srXctorss fpaSévrss —«. alpüyyou' Aopvxvhu rs'SÔSevros Ô évtot (tT pi- 
xvov pavixàv èxàXsaav — Desin. xa.1 Tofs ipsTixoîs xctl itaxXv^opévois 
xal StKrsvTSpixors. 

Je n’ai retrouvé ni dans Paul, ni dans aucun autre auteur imprimé, 
les chapitres dont j’ai donné le commencement. 

i4° F" 56. Recette : k(pavu/ltxà TpiytHv klpavl^siv Très Tpt;^œs sis tô 
•aavTsXès Xéysiai ijisap crstn^wès jSaTpœp^wv râv sv rois xaXâpois yivo- 
pévoiv. 

xv' siècle, papier, grand in-4°, 3o5 folios. 

Ce manuscrit, d’une bonne main, porte, comme tous ceux de Roe, la sus- 
cription suivante ; 

Thomas Roe, eques auratus et serenissimæ magna! Britanniæ et regis apad Tur- 
corum impemtorem orator, in gratitadinis sum erga nostram academiam perpetunm 
tesiimonium suum librum qaem ex Oriente secum addaxit, publics) bibliothecœ d. d. 
A. D. 1628. 

1” F" 1. ^ivxaypa xarà crToixsîov -arspi rpotpâv hwâpsas xal àtpsXelas 
xal ^Xàërjs ervyypaÇèv ®ffpà Supeàu Wayitripov kinioxeias toS ^ijd xal 
iodèv MtxaijX fouTtXsï tû Aouxct 

Ce manuscrit diffère tellement et des manuscrits ordinaires et de 
ceux qui ont servi à constituer le texte imprimé que je crois devoir 
donner ici une table des chapitres, en prévenant que, dans les chapitres 
fournis par les deux textes, le manuscrit présente encore un grand 
nombre de variantes. Je suivrai l’édition de Bogdanus, Paris, i658 
in-8”. 

Stoix- a. Les chap. 6 et 7 (Afpa, kpnXov) manquent. — Addition 
de Hspi à^ptvSîon : répétition du chap. 3, puis addition de Xlepl àXàrjs. 
— Stoij^. b. Chap. 6, 7, 8 (Bpâfios, BaiXâviœ, BoéyXM(7(7oi)), rem¬ 
placés par Rspi jSaTou.—SToiji. r, Ch. V {yXijxtov] manque.—A', 
addition de Uspi UÇvrjs. — Stoi;,;. I, petite addition à la fin du chap. 1 

' Le texte ordinaire de ce traité se trouve, sous le nom 
manuscrit de Munich (n” 89, Hardt, t. I, p. 2o4). 

“ Ils provenaient de la bibliothèque de Jac. Mentelius. 


de Galien, da 




— 49 — 


(i^Wes) : ràs Ss >is<paXàs twd .psûfja ô^ÔaXpSiii 'aoXv^pàviov ialrjai. 

Addition de Ilspi iicicovpeus. — K, addition de Ilspi KctvvàSstos, 

n. Kirrcrov, H. «yjpov ; puis les chapitres imprimés se trouvent dans 
l’ordre suivant :i,2,5,6, 4, 7, 8, 10, i4, i5, 16, 18, 19, 21, 
i3, 11, 12, 20, 22, 23, 24, 25, 26; manquent les chapitres 3, g, 
17 (K«w«goup4<77rsppa, Hivâpa, xnpvagtihv). — :S.toix. A, addition de 
Hspi XcoTOv, n. XcméSov, n. Xmoo-n-éppavos, n. Xsmns, H Xxfâvr;s. — 
M , addition de Ilspi popéas, rirot rrrnnpivéas. — N, addition 

de nspi ri7(Ta-api<wr, n. véT {vér^ Gang.), H. rap«,'<T<70u , n. vvpÇaias , H. 
vâp6vKOs.~-2Totx. O, add. de Hepi épàëav, H. oiov, H. ôpi^ârou.— 
n. Le ehap. 4 (Hepi upacroe) est tout à fait différent; près de 
vingt chapitres sont ajoutés après le quatrième. Je vais en donner la 
liste, en comprenant en même temps ceux qui se trouvent dans le texte 
imprimé : Ilspi -iraXioùpov , II. isivaxos, rrroi imoTsàvanos , ü. irenTaipèXXoc, 
n. «Xardroti, n. «7épea)s, n. ®tipè(9pou, n. «oXu^èrou, n. '^otapoyei- 
Toros, n. ®£pi(77spàs ôpefjs (iL chap.), H. «sTpocrsXAou, n. ®io-<Tj;s, 
n.-woXuuoSioti, n. -alsXéas, n. Tsnvtloôv, n. -apcujiov , E. ’S-nyivoM 
( lo^ch.), E. sevxeSâvov, E. 'jrsiripsais (9'), E. «ipeX^s, E. ■aayoipav 
(8’), E. ’^spialsponoiXav, E. wpoêdéTou {5"). — Les chapitres 6 et 7 
manquent (EèpSiÇ et Tlepialepà). — Stoi;^. P, addition de Espi pyyci- 
v&v. — Stoî;^. s, Espi irsèTXoïi (8'), E. (Tsvrlopl^ov (g'), E. <7v<7à- 
po)v (12*), puis chapitres 1,4, 5, 6, 7, 10, i3, i4 : addition de Espi 
o-raxofe; puis i5, 11, manquent 2 (crirdpTos), 3 (u^oi^âs). — Stoi;^. 
T. Le premier chapitre finit à pétros yâp écrit toB ts yâXaxros «ai toB 
-araXaioB rcpoB (p. 122, 1. 19). Manque chap. 2 (radis), puis viennent 
3, 4, 5; puis addition de Espi TpiSéXoïi, E. rpiÇvXXhu, E. rsps&V- 
eou, E. r^omvlins, E. TSTpccxoùpcov. ~ Stoix- T. Chap. 1,2, addition 
de Espi Ba«m5o«, E. Û7rsp,'«ou; puis 3,4. — Sroix. O. commence au 
chap. 2, dont le texte est très-différent; puis Espi (^oivixos, puis 
ch. 1 (Espi tpoivlxc^v)-, addition de Espi (püxov, puis chap. 3, 4, 5, 
6 , 7, 8 . — Stoi^. X. Chap. 1, addition de Espi ^oX^s, puis 2,3, 4! 
addition de Espi x^Xêâvjjs, E. ;(;apairiTiios, E. x^Xiioviov. — Sroi;;. Ÿ, 
manque ch. 1 (E. ^oipto). — Sroi;^. lî, comme le texte imprimé ; finit 
au f" 47 V”. 

Toutes ces additions, tous ces changements n’ont rien d’étonnant 
pour des livres de cette nature composés d’extraits, et se rapportant aux 
usages journaliers. Chaque médicaslre, chaque copiste même, a dû 
ajouter ou retrancher à son gré. 

Ce traité, où il est question des propriétés médicamenteuses, aussi 
bien que des vertus alimentaires, se rencontre dans un grand nombre 
de manuscrits; mais, dans aucun de ceux que j’ai examinés par moi- 
meme, il ne présente d’aussi grandes différences avec le texte imprimé, 
-e ms. 47 de Vienne est celui qui me paraît se rapprocher le plus 
4 



— so¬ 


dés éditions de Bâle, i538, et de Paris, i658. Tous les autres manus¬ 
crits que j’ai vus à Paris, en Angleterre (voyez, par exemple, cod. Ba- 
rocc. 224, S 8), en Italie et en Allemagne, me semblent provenir, à 
quelques modifications près, du même prototype, lequel diffère des im¬ 
primés, et surtout du manuscrit qui nous occupe. On trouvera une 
bonne copie du texte ordinaire dans notre ms. 2224, T 107. L’édition 
de Siméon Séth est donc entièrement à refaire. 

2” F° 47, v°. Ilspi chap. 126, i36 à 

i45, i34, i56, 167, 169, 160, 161, 162, 149, i48. de Théop. 
Nonnus. — Entre 149 et i48 il y a une petite recette. 

3 ° lispi S-seop/as aipàmv aanijplwv xai ôXsâpîcov. Incip. Éàv rvxÿ V 
àpxr) TOS âirpiXXi'ou sv ippépa SsuTspœ Tÿ éiépa Ssuvép*, ijyouv n' foO 
aÙToC prjvbs iW pv (pXsëcnopTj(7^ tis. — Desin. aïpa péXav «ajjà «ai 8 v<t- 
mSss é)(pv Xfflpia àc/lpunoiii} S-âvctrov è^aprjviatov, 4 xpo*"'®»’ 8>;Xor Çani». 

4° F" 52. ïinroHpârovs voi^pma. xal srpoyvdxTsis lirspi Çwi?? xal S-araTOC. 
Incip. ; Ei xe^aXakyiav 4 olhrjpa èv tü> -ro-poareè-n-w cévsu (Sît^ès, xcil 
àSivTjv èv œp<ff7EpS alaBsiv- 

Ces présages, écrits originairement en latin et attribués à Hippocrate 
par quelques médicastres, étaient très-répandus au moyen âge; ils se 
rencontrent assez souvent dans les manuscrits grecs (voy. entre autres 
le manuscrit de Paris n° 2260, F 178 v“; le préambule s’y trouve), et 
surtout dans les manuscrits latins, avec de nombreuses variantes ; Us 
sont, en général, précédés d’un préambule; le voici en latin, d apres 
deux mss. que j’ai vus à la Bibliothèque royale de Berlin, n"‘ 60 et 88 ; 

«Evenit ad nos quod cum morti appropinquaret Ypocras [precepit] ut virtutes 
«iste scripte in hoc iibro ponerentur in capsa (tassa, cod. n° 60 et infra) ebur- 
«nea, et ponerentur cum eo in sepulcro sno, ne aliqnis eas detegeret. Cum 
.lergo César voluit [quodam die, n° 88] videre sepulcrum Ypocratis, pervenit 
«ad ipsum et respexit ipsum; ipsum vero erat sepulcrum valde abjectum; pre- 
«cepit quod ipsum renovari et fabricari et corpus ejus si integrum inveniretur 
(isibi deferre; cumque foderetur sepulcrum, inventa est in eo bec capsa ebur- 
«nea et in ea be virtutes; delata est ergo Cesari qui in eam aspiciens misit 
« eam Amido (?) amico suo et fideli Iradidit ‘. » 

Puis vient le texte des Présages. En voici un échantillon ; je prends la 
première sentence ; 

«Quando in facie infirmi f'uerit apostema, cui non invenitur tactus et 
«fuerit manus sinistra super pectus suum, scies quod morietur a xviii die 
« (xxiv cod. 88) et precipue qui in principio egritudinis .sue palpai nares suas. » 

' llapéSotxe vip aCvoü MovoSoaiip. Cod. paris. n° 2 2 60 et ms. 9 de Vienne, 
§ g. — Misdos dans Ârticella, éd. de Lyon, 1827. 


— 51 — 


A la fin des Présages, dans le ins. 88, on lit : 

nConsommalio libri sapientis Ypocratis qui est inventus in sepulcro ejus in 
«pixide eburnea, et est xxv propositiones continens. — Explicit Liber veritatum 
0 Ypocratis qui etiani intitulatur Liber Sapientie. » 

Cet étrange opuscule a été publié plusieurs fois ; il se trouve, par 
exemple, dans l’Articella, éd. de Venise, 1607, et dans celle de 1527 
(f igd), avec le préambule. Ackermann en a reproduit le texte, d’après 
un manuscrit de Nuremberg, dans Archiv für die Geschichte der Arzney- 
kmde (1790), publiées par Wittwer, p. 48 et suiv. mais sans le préam¬ 
bule. 

5° F" 53 v”. 'SpLijyp.txra Siopôpwv îaTpwu èx râv îarpixâv xar’ àX^â- 

Incip. Tpix,o<pvés ■ Apxrov )(pX:^v si pi^oi tis psià ^STcépsùis, xai àXelÇoi 
xs(pxXÎ)v (pxXaxpoâ, àvOtjerovcri Tpl^ss èv ainÿ. 

6' F° 64. Traité anonyme Sur les Médicaments tirés surtout des ani¬ 
maux ; Incip. Eis pi|wpa XvxoxspàXov (?) • TvTtàs xoXr) xai (Soès r/léap âira- 
alov, xai potr^éXaiov, xai ^aXcrapov xai xariapéXaiov. — Puis vient une 
suite d’autres recettes tirées du vautour, de la chouette, du hérisson, du 
cerf, du cheval, du corbeau, du lièvre (Eis papavcriv AaycooC ôp^iv éàv 
T(s Xaêév sTciSdXXsi dXas xai xapovpâv xai eîhos ëispov), etc. 

7° F“ 64 v". Autre série de recettes ; la première est : Eis ôiovTaXytav. 
MéXi xai hghla aùv Ô^si éspôpsva xai ScaxXviôpsva tw erVépaTi àSovTaXyiav 
imat. — Parmi ces recettes, il se trouve plusieurs chapitres de Théoph. 
Nonnus; par exemple, S° 68, îlspi àpavpcbcreas (Nonn. 71); le dernier 
chapitre est Ilspi t^s rléiras toi » cAüv , lequel finit par ces mots : bpoiass 
hè xai Ta tûiv xai toùvwv. 

La série de ces recettes est interrompue au P 69 par des centons sur 
divers animaux; le premier est : Apxros Çâéi» èa'lt Qa)plov Saaù, vaiBpàv, 
xarà taàvTa éoixàs àvdpdmai, x. t. X. 

Les recettes recommencent f° 71, par Ilspi axopTsiav Éài» axopmov 
év8a èBtjpeùtrae xabatge, xai oi Xoiiroi (psiiovrai • si Sé tis p^uXw pa^aviSos 
èiripeXôs Tàs éavToO j^elpas àÇôêeos xai àxivhùvws eroopiriair xai toi» 
Xorawi» êpirsT&ii» èmXrjsl/sTai. — F° 78. Ilspi moTMpaTixov (Th. Nonnus, 
35). — Sur ce même folio, on lit un extrait de Ilspi sùarxvpoaiv^s d’Hip¬ 
pocrate : Xp^ TÔv iarpèt» ép^sii» Tivà sÙTpairsXlav ( éd. de Bâle, P 15,1. 4 7, 
suiv.). — Le dernier chap. est rXéxiirpa toC patalopos (voy. du Gange, 
voce pàyio'lpoe] ; hlLaallxiv oùy. ç', Xiëavov oùyy. y', x. t. X. 

8” F° 75. Traité anonyme Sur les Urines : Éài» siri Tijs énipavsias 
éXou Toü xvpciTos. — Ce traité est attihué à Avicenne dans un manus- 
crit de notre bibliothèque (n” 2260, fol. 162. Voy. cod. Roe, i5, S 2). 

h- 




52 — 


9° F“ 86. lispi à^vftéXiTos- ÔgOfisXi cruvTtôsrat (Aét. v, i4o). 

io° F° 86 v°. lispi Tiîiv àipâiv TOO évixvTOv- Tà S-ipos &px,eTai àirà ràs 
«S' Toü iovvîov . èv Tairais rats npépais mXsovâisi rf xo^rj. 

Il” F” 89. Synopsis sur les urines : Aeï -yiyviécnceiv ôrt Ôrav iali rà 
oipov spvâpâv. — C’est le traité publié par Ideler, t. II, p. 3o5-6. 

12° F” 87 v°. Aphorismes d’Hippocrate, avec un Commentaire anonyme. 
— C’est celui de Théophile publié par Dietz (voir Scholia, etc. t. Il, 
p. 245 et suiv. ) ; il finit à lapa, p. 543. 

i3” F” 175. Anonyme, Des Maladies et de leurs remèdes, adressé à 
Constantin Porphyrogénète. Incipit ; Tàs mpot/lax6slaas stiiropàs nfapà 
rrjs aps B-sibrpros. —C’est l’héoph. Nonnus publié par Bernard, 1794, 
deux vol. in-8” ‘. 

Ce traité est suivi d’une nomenclature des parties et de quelques noms 
de maladies, qui commence : â pâj^is toü àvdpdntoo éx^‘ airovhiXovs. 

i4” F” 210. Mélétius, De la construction de l’homme. Cramer, dans son 
édition de Mélétius (Oxon. i836, in-8”, t. III de ses Anecd. oxon. p. i-ij, 
après avoir parlé du Cod. Baroc. i3i (voy. plus haut), dit de celui-ci ; 
B (Cod. Boe, i4) Secandam obtinet locum. Hic codex mïhi congruere 
videtur cum Vindohonensi, qaem B. etiam Bachmannus signavit, p. 5. 
[Qaeestio de Meletio græce inedito ejusqae latino interprète Nie. Petreio, 
Rostoch, i833, in-4”.] 

i5” F” 272. Traité anonyme Sur la préparation de la Thériaque : Tous 
Q-ppianois àpriciKOvs. (Voy. Pauld’Égine, VII, 11). 

16° F” 280. Antidote d’Esdras : kpthpov ypàppara, x.r.X, (Voy. 
Pauld’Égine, VII, 11.) 

17” F’ 282. XII” livre d’Aétius. 

COD. ROE, XV (Bodi. CCLXl). 

Fin du xv” siècle, in-folio, papier, 4o4 folios. 

1" F” 1. Le catalogue porte ; Mélétius (un Nemesius?) De Natura ho- 
minis, mais c’est, en réalité, le Mélétius publié par M. Cramer. Ce ma- 

‘ Je remarque, en passant, que ce traité de Nonnus paraît avoir été beaucoup 
lu, et se rencontre plus souvent dans les mss. qu’il ne semble au premier abord, 
parce qu’il porte des titres très-divers, qu’il n’en a quelquefois pas, et qu’il est 
fréquemment mutilé ou transcrit seulement par extrait. Ainsi Mattbæi, dans ses 
Leciiones mosquenses (bips. 1779 , p. 49, suiv.), en a publié plusieurs chapitres 
sans savoir le nom de l’auteur; il soupçonnait seulement que le traité n’était pas 
inédit, vu son importance. 





— 53 — 

nuscrit est le plus mauvais des trois que le nouvel éditeur a eus à sa 
disposition; il ne contient ni le préambule, ni le chapitre sur l’ame. 

2° F° 74- nspi oiipo)v XpKxIoSoiXov eés sv (jwàipst, xai •apSnov -srepi 
<Tls(pivu)v. — Té Xe-Màv imsp cbs iiScop (pdvsnai xmà ri,v èmpâvsiav toû 
^iparàs sali 'SSspMwpa toO syxspâXov «oré o5r ^ai'rs™ ®oXù, -aorè 
Sé àXîyov Kosà Tr)v Uvapiv nul dSvvaplav roi voaovvTos, xai vTcsp<pxivst 
XifOijv -rÿ/v anù pXéyparos xatl Xtjdapyiav. — kpàyvrjs (pmvopévrjs è-xâvco 
Toû ^vpaTos. AoraiSous oüpov xai ôXiyov sSsp^opévov Sversvrspia àm- 
Çahsrcu. — Ilspi t^s 'aspnnaleÇàvns ■ È ^spntjale^âvrj Tps 

’apàTvs hsmépa psrà Zè xps «pdiTps Tpirp. — Hspi imoa1à<ysm>. — 
nepi 'aaprj(pi(/!apévov iTioHireo Tifs Glsfiv-^s, uai roorè pèv TSaxsias (pat- 
vopévns, TSOTè Zè XsTirfs- Taérps patvopévr,s ùtô alspâvr,v spxtepàv.— 
nepi XsTtlàrrrros iTcotalâcrsas. — Finit à Hspi toS pawopévov éairsp 
yàvov sis Tà olpov -aspl toÙtov slpjjrat TsXr)v «spi pjxpoC «ai Xsrr7o5 
O Xôyos ÔTSOV TOÜTO ÇahsTai. — Hspi ;^p(wps(Twr otJpwr ■ nposfaopei- «spi 
Tâv pjpwpœrav toS oiipov ÔTt àxaràcrTaTa sitri «a! Tàs ahias T^posmopsv. 
—Des. TOÜTO 8é TsàvTCAis yivsrai sitl tS>v voaoivTOiv ■ xai Ôtra >)Zvvrf6rrpsv 
emsrv 'srspi tovtov ehopev. TsXos toS XpicrloZo'ùXov. 

Si 1 on rapproche ce traité de celui qui a été imprimé par Ideler ( t. Il, 
p. 286-302), et qui se trouve aussi dans un ms. de Paris n” 2260! 
F 25 *, sous le nom d’Avicenne, on trouvera entre les deux textes une 
très-grande analogie. D’un autre côté, Ghristodule est donné comme 
traducteur d’un traité d’Avicenne Sur les urines, dans un manuscrit de 
Turin. Voici le titre tel qu’il se trouve dans le catalogue de Pasini (t. I, 
p. 243) : 

Cad. Taurinensis CLVi, b, II, 10, f 154 à 187 ^ ToO tsoipccTàTOv ®«pà 
pèv IvZots kXif, Ttsap ÉXXpOT 8é kêiT^tavoZ, UpaypaTsia asspl oipcov 
api&lyj jSap&ap&Js sis Ty}v ÉXXàSa pSTSvsxOstesa aaapà toO iaTpiHCOTiSiTov 
Xpta-loZoiXov, sis pudpov Zè xai aà^iv éXXrjvixtfv èxTsOsîaa asapà tov 
(toPcotAtov xai iarpixcoTaTou toO kxTovaplov xvpiov iaAvvov tov Za^a- 
piov, ®epi 8é vZaTcZZsos oüpov tov éxovros Avœ Tifs smpavsias xùxXov 
otovsi </ié(poivov ù)s Xevxàv ÜSwp. 

Incipit : Éàt» Zè èiri Tifs èmpavsias tov ^épaxos ÙXov iiSwp tZys Xsislô- 


' A la fin de ce traité, dans le manuscrit de Paris, il y a une petite addition : 

HoXis ^(ppijs -moXuxoaiav Zrfkoï xal àaeéveiav .^ àliyZrns tSv Toiovmv àppSv 

unsvAsuTa èriXo-i sm Tsôpav tSiv «reupurar S,à y’ktaxpZTUTa. — Cette addition se 
trouve aussi dans le ms. 362 de Munich, f” 2,6 (Hardt, t. IV, p. 54). Dans ce 
ms^ le titre est : Ilepi oZpav ên rôS kStxévva sà xpehia So^avTct avvo4>iv. 

* Je suis porté à croire que Pasini aura ici confondu en un seul plusieurs 
traités sur le même sujet; car, dans le manuscrit de Paris, l’opuscule en ques¬ 
tion est beaucoup moins étendu. 





— 54 — 


Ce traité existe aussi, mais seulement sous le nom d’Avicenne, dans 
le manuscrit de Paris 2260, P 162, et sans nom d’auteur dans Cod. 

Roe XIV §-7; mais ni Fun ni l’autre de ces traités ne se trouvent dans 

le Canon d’Avicenne, et Wüstenfeld {Gesch. der arab. Aerzte, § 128) ne 
mentionne aucun traité particulier sous le nom d’Avicenne. 11 est donc 
probable que nous avons ici plusieurs rédactions d’une traduction grecque 
de quelque opuscule arabe mis sous le nom d’Avicenne, et dont l’ori¬ 
ginal me paraît représenté par le traité publié par Ideler. 

3“ F° 83. Genton anonyme. Ei tô oJipbv saTi ^(pXaiéi/lspov xal r) 
ôirà&laais àpola, Xéyopev «Xsordtîsi» «ai iéov KBvâaai aùnjv. — 

Ilspi oipav àp(p7!pspivov xai TpiTaîou xal TSTapraiou ■ Tà Sè o5pa rà pèv 
éirl spocrrjxovmv ainoïs ytvôpsva «aipoïs. — Des. xai tô ®uppàv xai 
oupow V 8é «sX/a ÙTtàaTaais 'ksoxrl xai Xsla xai ôpaXi;- toîs pèv îtSarco- 
Sscri oiJTMS. 

4” F" 86. Après un folio blanc 0eo(pfXov, Uept obpav éxov vvjv iX-pv 
Xpoiàv T&v xXoxiœv. Incipit : Éirs(S)) Zè sepi tüv oüptuv ypiÇsiv àpx^Bsv 
vpïv ■vspmsBbpvvat, rets aoinatv Siaipéiasis xavà tô èy^copoîiv riptv éx9eï<Tiv, 
oÜTO rà év VOIS Éi^oSiofs siptjpéva ^sspi oipwv àXoSôpeSa (sic; lege âva- 
XsSôpeda). iuléov Ôti twv ;)jpa)pdTa)V rà pèv -apâna sÛrj xai slalpST*. 

Cet opuscule, laussement inscrit sous le nom de Théophile par les 
copistes modernes, est sans doute un centon détaché des Éphodes [ d Ibn- 
Giafar], mais que je n’ai pas retrouvé dans les manuscrits de la traduction 
grecque de cet ouvrage. — Ce même centon existe, avec quelques va¬ 
riantes, dans le manuscrit de Paris 2224, P 45. Il a, du reste,la plus 
grande analogie avec le commencement de la Hbvoipis Ilepi oipav, publié 
par Ideler (t. II, p. 807). — Tout ce qui suit, jusqu’au S 8, existe éga¬ 
lement dans le ms. 2224. 

5“ [Mspitrpès xai Sfaipscis']. Tô oipov Staipehat eîs hvo ethrj sis 
xai ’aapopu/lâpsvov xai tô ;^épa SiaipsiTai asiXiv sis Sio, sis aia'laatv 
xai xpoidtr. — Dans le manuscrit de Paris, ce centon se termine par 
iaatSibss (paibv ®sXiSjiôji; dans celui de la Bodléienne, on lit de plus : 
ÉirsiSi) irspi oipœv sixsîv àpxvSsv toOto boxovv rjpîv 'SpOTs6ùpt)Tat jjpecîiv 

âTcavvaxàèsv rà xpéivlova . sxstas ssspi oipcov Xsyôpsva èvravBa 

covoxTixûts, sxdcbpsda xai oütws, S-soO crvvspyovvros, aÿ asapoùcrp aspa- 
yparsîa -réXos xpw^àv sicidijcsopsv ‘. 

6° Sans titre : (Dans 2224, nùOsv awioBavat tô oïipov;) 'Zovic/lavai 

• Ces mots se trouvent dans le manuscrit de Paris, mais ils manquent dans 
celui de la Bodléienne. 

^ Après cela, il y a dans le ms. 2224 une seconde rédaction du préambule 
de Théopliile, ÊxsnJif, etc. 




— 55 — 

jjisv vè oipov èx Tpiâv pXéyparos, ai'paros, ^avOris à pÀv 

yàp </loix^‘^^V^ psXayj/oXixôs où ;^p&)paT/|s(, x. t. X. 

7° Ilspi oSlpMV XsV7wv xai «;^pÆv Tà TOfaüTa httXovat àadévstav Çi- 
ascos sTtàsxopévris haiv. —II. âp<prip.spiv&v, aws^^v xai SiaXsiirAvrai» • Tà 
Ss SX Tôiv àp(pYjpspivS>v oîipx T&v TS (Tuvsj^wx xai SiaXsmànT&Jv sici Xsuxà, 
— n. râî» xaipiâr ■ Katpôs toîvvv oîxsïos -rots é(pr/pépois xai auvàxpis. — 
Des. siri TOiiTccv yàp to ùs èici tô 'oksîalov, xai ws éiri tô ®oXù spot/IéSsi- 
tcu, xai aaspi toOtwv psi> àX<s xai às svàv Sià jSpap^uXoyias sipi^rai. 

8° F° 89 v°. Ilspi Oilpojw raXi7W0Ü Sia/pscfs- Oîipor 'kevxàv 
vTcôa'laaiv àx'sif'iav arjpaivsi (voy. S 5 de Êx SupixoS fiSXcov • Ilspi oii- 
paix, dans Ideler, t. II, p. 3o3). — Tà 8s poào-iow xai XsTT^àw oîpow 
8)7X0! Savdj)v ;^oX^v xai S-eppiijv xai 5)7pâx (S 2 du même opuscule). — 
Oïpo» pAav 'Sàvra Tà péXava Tâv oipav siÿùs xai ®a;^^a TSavras êcii, 
cmâvtov yàp {voy. Sànoilis ®spi oiipcov, Idel. t. II, p. 3i5, I. 3i, et 
Galien, t. XIX, p. 602 ). — rvûx77sow pévroi (nt xai èiri vp TSapxxpÿ tou 

TSTapraiou_oïpa (palvsTüi pé\<xva. — Tô p^X^pô» oupov hrfkoî ôeppa- 

o-iaw Tslsialtiv xai xaxoïfdstav toü aépaTOs. (Pour ce dernier paragraphe, 
voy. Théoph. chap. vi, S 16, p. 267, dans Ideler, et Pseudo-Galien, 
nspi oipav, S 22, t. XIX, p. 687, manuscrit 222/i, P 44-) 

9° F° 90 v°. Ilspi ofipwii Màyvoo àTrô (pavifs Qso(piXov. Incipit : T))i» 
«spi TÜw oipcov TSpciypaTstxv. — C’est le traité de Théophile — A la fin 
on lit : TéXos t&v oipav &so<piXou àitb (pavijs Màyvov. Guidot s’est servi 
avec beaucoup de fruit de ce manuscrit, qui complète et corrige le texte 
donné d’abord par Morel. — Voyez dans Janus, t. II, p. 278, la Notice 
de M. Bussemater sur Magnus. 

10° F° 97 v°. ©so^iXoo, Ilspi hiaxpopyjpàTùiv. (Ideler, t. I, p. 897.) 

11° F" 101. Anonyme ; Ilspi ùsXiW èv <nu>ài/'s<. — Incipit: Tô pèv 
TSpârov ÜTTSp shopsv àtncpov évi (pour sr/Ji) àppaxrV/a TÔr ve(ppàiv xai 
■zsoveïTijv pàx‘V. Tà |S' Ôirsp shopsv âvoidev ^av6àv sàv sp^p vé(pos. — Le 
dernier titre est: Tà ty' oîov jSoûpxos (voy. du Gange, s. voce) «ap/ù- Tô 
ly' oïov TÔ (Soupxos xai évi èysvéôn; xai rt àadéveia àico roi tnikrjvàs Siôti 
rivàidricsav rà rpia xopia. — Des. 8ià toSto TSÔTiaov to âvBos TaàTijs jSs- 
ëpacspévov psT oïvov. (Voy. cod. Barocc. 88, S 2, 77'.) 

12° F° 102 v°. raX)7i)oO, Ilspi xXoxltov, — Incip. ÉTrapov to xXoxlov xai 
S-ès sis àtrlpaXsiav 8ià piâs épas Tijs vvxtôs .—Édw ^ ÙTcbrsiaais Ttap^sla... 
’oKsovarjphv 877X0! p^oXi^s. — Des. Ôtra dJjpa ép^ooiri fpàpov xai Sva-atSiav 
<y^ypiv «oXXt))) StpXoSot xai xaTàXv<7iv Tris trapxôs. — Cet opuscule apo¬ 
cryphe se trouve aussi dans notre ms. 2224, P 44. 

i3° F’ io3. ÀXsêàrSpoo jSaffiXéws, Ilspi TrjsTwv K' jSoTavüv Svpàpeeos 



— 56 — 


narà àa^épa •ssXctvtjTàv ràv «epftéÇovra XapSavofiévr; Hcui tô ÇwSiov • toij- 
reov Sè éKactlri Sivapiv sù.7j<pe ToidvSs. —Incip. IIptiTj; oïiv ^orâvi/ tf 
\syop.évii] àuT(pbls\os- tabrris à ^uXàs âpir/la àppôisi Ha&' éavràv perd 
alùpaKos TOi's tà yàværtt xai xvifpas àXyovaiv *. 

i4° F° io5. kxTovapîou, Ilspi oiprav. Ce sont les sept livres publiés 
par Ideler, t. U, p. 3 et suiv. 

i5° F” i84. Ejusdem, Ilspi hiaivijs to 6 ^pv^ixoH -aveiparos. — Voyez 
l’édit, de Fischer, Lips. 1774, et Idel. t. I, p. 3i2 et suiv. 

16° F° 218. Ejusdem, &epaicemtxi) péÔohos. C’est le traité De la mé¬ 
thode thérapeatiqae du même auteur, dont une partie a été publiée en 
grec (Ideler. t. Il, p. 353 et suiv.); le reste l’est seulement en latin. Les 
divisions du texte grec, soit pour les livres , soit pour les chapitres, ne 
répondent pas exactement à celles de la traduction latine, et varient 
même dans les divers manuscrits, ce qui rend la confrontation assez 
difficile — Dans notre manuscrit, le commencement est d’une main 
plus ancienne que celle qui a écrit le reste du traité. Cette main finit à 
©spaTTSi® ■pTcmtxijs bvcrsvTspîas. 

A la fin du sixième livre, on trouve les signes des poids et mesures, et 
au F 390 on lit ; OuTos ô Xàyos éypâtprj iis iiàri ivi oStos nfXst&los évi 
yoôv Tov ÔxTaplov (sic) ; puis on lit, comme un traité séparé, la fin du 
sixième livre, depuis le chap. 8 {épTcXax/lpx, ed. Steph., col. 821); mais 
ce fragment est interpolé entre les mots aliiminis scissilis, singalorum 
selibra, et Bassi medicamentum (col. 822, F, 5), de recettes étrangères 
à Actuarius. La première est : Kpès dpdpa psvpa.u^ôpsva- Ô S(à iootv 
àpu/IoXoyiiùv pskaiva, ssoiovaa «pôs tà XsXupéva âpdpa psvpUTi^ôpsva, 

xai 'Spds rd asaXaid xai nXéit^ xai iotrxaTOvXcora xai vspàpeva. _ 

Puis Ilpès xôXttovs- H Auppap^rris 'sapaib^cos «oioêtrœ étri twv x. aâv 
■uepiTervXopévcov xai crvplyyeov. — fl toS yaXnnéas xoXXyjaixr). —fi ÀXxi- 
plcûvos }(Xœpd. — IIpôs -rds iyav xonebisis itaBsusis ■ IIpos rds dy. x. S. 
xai Tds Tâv veùpav <7VVoXxds xrjpoô Z y'. 

A la fin de ce manuscrit, le désordre est tel, que je n’ai pu établir 
avec certitude s’il contenait les six livres complets, ou s’il en manquait 
quelques parties. — Voy. aussi cod. Laud io5, anc. 62, Bodl. 747. 

* Un opuscule analogue, attribué à Hermès Trismégiste, se trouve, sous le 
titre de Dsp! ^orai/âv y^v^^ciascos, à la suite du traité de Lydus De mensibas, éd. 
de Roether, Lips. 1837, in-S". — Voy. aussi Cod. Barocc. i5o, § 14. 

^ Je reviendrai sur les différents textes d’Actuarius dans le Catalogue des 
manuscrits médicaux de Paris. 



— 5^ _ 


OOD. LADD. C. LIV (nUBc LVI, Bodl. DOCVl). 

Commencement du xv* siècle, in-folio, parchemin, 287 folios. 

Tiès-lelle et très-bonne main t la première lettre «jt enluminée. Titres marginanx en ronge, gloses, 
grandes marges. Donné, en 1631, par Landh 

i” ©spaireuTm^ fidSoSos raX!7ro5. j3i©i. a'-ii' (t. X, p. i à 1021)._ 

Je me suis assuré, par la comparaison d’une partie du texte imprimé 
avec ce manuscrit, que sa collation fournira de nombreuses et impor¬ 
tantes variantes. 

OOD. LADD. c. LV (nUDc LVII, Bodl. DCCVIl). 

Commencement du xv" siècle, in-folio, papier, 244 folios. 

Contient les seize livres de Galien Sur le pouls (Ilspi SiapopSs, II. Sio- 
yvèdsas, H. aÎTiéotr, H. 'Spoyvéaseos enpvypâv (t. VIII, p. igS-gGi; 
t. IX, p. i-43o). — La fin du quatrième livre du dernier traité présente 
un assez grand nombre de lacunes. Le manuscrit s’arrête à ces mots : 
(ws xdv TOCS -arspi xpi'crscüv (t. IX, p. 42g, 1. i4). 

OOD. LADD. c. LVII (uunc LVIII, Bodl. DCOIX). 

Commencement du xv* siècle, in-folio, parchemin, 364 folios. 

En tout semblable, pour l’extérieur, au u« o. tJT (706). 

1° FaXi/roO, Ilspi ZtayvdxTsas t&v tusTsovdlnosv ibnstev &v ehtv d? 
(t. VIII, 1-452). —Pour ce traité, comme pour les suivants, il y a un 
très-grand nombre de divisions par chapitres, avec titres rouges. 


Spécimen des variantes fournies par ce manuscrit^ : 


Éd. de Kdehn, t. VIII. 

P. 2,1. 4, xiv Ty ’epovyovpsvv touta 


aretTopp 

L. 6-7, ««Tct ràs Toü «vetiftovos vpa- 
Xe/M dpTvphs 

L. 8, veSsapémis miipxei7‘7«d:axeiv 
Ibid, âiav pèv oSv œoTC 


CoD. Ladd. 

xat Tôs eapopyocpéiins... ivtnofiris 

xarà Tvs Tpaj^e/as àpTvplas 

Q-eaeapérois vxdpxei yivéaxetv 
Smv oZv «OTC 


' Archevêque de Cantorbéry et chancelier de l’université d’Oxford. 

^ J’ai cru inutile de relever les titres marginaux qui marquent les divisions 
du sujet, mais qui n’apprcnneul rien sur le texte. 






58 — 


P. 4,1. 

P. 6, 1. i5, X/fos, «CfOD èv &!l>p« 
P. 7,1. 1, IMeK eW«x®=/s 
L. lo, oZv 


«OTiJXas tétlapas 
Wos f) .eZov iv .9-. 
s^caBev insurxptoBels 


L. 19, ipxpoaesp 
P. 8, 1 . i 2 -i 3, èalsypüuBM 
L. i3, ispârov piv oZv 
P. 9, 1. i4, xev&reas râv oipm 
L. 18, Çi< 7 >p àpBémoi 
L. 16, ixovo'/iaei&v àv, épitexfluxéi 
L. 8 ,dxéa^Tàv>jeop 
L. 13, '!Spoyryi]aaa 6 ai 
L. 15, slpydaOai 7 ov &pdpêop 
L. 17, ixopori 7 xi 

P. 12,1. 1-2, ypéastùs oijpcüs sî pép 
L. 5, aloy^dasadcu 
L. 6, êxiaxéaei» 

L. 7. Srepdp Tl pôpiop 
L. 9, èSeriaopep 

P. 13,1. 12-13, Ts xai Târ «ùii dWw; 
L. a.TKSptelOl. 

L. 16,17 «lirfis CllÎTp 
P. i5,1. 16, èpxoSiU< 7 Ba, 

P. 16, 1. 2 , OTTTSXoümi 

L. 6, Tlili èpépysiip TS xa .1 «pèü 
L. 11, pnSïp èpepyopdtp 
P. 17, 1. 6, ph éri popltop 
P. 18, 1. 6, ysysprtpépn v tSSp oZpm 
L. 10, pe(ppâ}p (pXeypxipdpTaip 
P. 20, 1. 9, TÀ SpcSp 
L. li, SIS TorJs àpû. 

P. 21, 1. 3, s’il ^^TSpoyp. 

L. 5, ®pô oVS«V- 
L. 10, xapStipTlmp 
L. 11, crtiTTeiVeTT. 

P. 23,1. 5-6, poppSeroZpTipp 


(pimp àySip^os 
pxopo-^amsp èpxsxla» 
dxiicTT/ TE 7 dp Wop 


ypcliastps et pép 

t/loyaiyaoBai 

êxttry^eOrjpat 

xaO’ hepop poptop 

êSerdtrcppsp 

Te «ai Svtcûv 

‘Tsepnàvaiov', et à la marge yp. 'Sspivec 

V x^alis oÜTïf 

èp,TioSia8ixt 

avvxekoîiaiv 

eyépyeffi^i; re «ai t^iv 'ufpès ta 
pv^èv ivapy^ 
pèv ■fjSïj poplcov 
ysyev. 7 Cûv oiipuv 



— 59 


ÉD. DE Koehn, t. VIII. COD. Ladd. 

L. 16-17, S-spiiMv6vTav . S-epptUvov.. ■ ^vxof-.- S-Xâ». 

tmk... S-XeSfTM" 

P. 25, I- 10, pàtupov 

P. 26, I. 1, SéSsixTUU om. 

L. 4, 5, yhsTcu Tti ■addn... ylvsmi yaivati 

L. 8, pÉD ^o7(i, pèv à-i 



P. 27,1. 2 , énpsiysi êx<peiyoi 

L. i3, 4'irou 7e Smu Si 

P. 28, I. 4, awifi’ eitÎT^s' 

L. 7, TOK e<?eSfis om. ™k 

L. 11, #7oia-«o0*< elpydaBai 



2° nepi Tôv Ka0’ iTî-iroKp. t/loix^lwv, deux livres (t. II, p. 4i3-5o8). 
3° lispî Kpâo-SMt», trois livres (t. II, Sog-GgA) 

4" Ilepi âvwpâXou SuffKpoKri'as (t. VII, p. 733-752). 

5° Ilspi dvvipiscov (pvmxMV, dois livres (t. 11, p. i-2i4). 

6° nspi «picrsam, trois livres (t. IX, p. 560-768). 

7° Ilspi 4pepcSr xpitmüv, trois livres (t. IX, p. 76g-g4i). 

8° nspi nérpcov xal (/ItidpSv. 


COD. LAÜD. c. LVIII (nunc LIX, Bodl. DCCVIIl). 
xv' siëcle, in-folio, papier. Sgi folios. 

[Voyez le ms. iSSy, de sir Th. Phillipps.] 

1” F“ 1. nspi Toü <7U77pâppaTos Toû èv àytois ®pôs ni^âv Itodwou Aa- 
ftacFHt/voü TÛv xsvcouxâv <papp.âxaiv. 

Inc. : laSi ÔTt à Siopitrpôs rijs (pappaHomaias èt/Ilv b èvavriobpsvos (tô 


' On a confondu ici le Syrien lahiah ben Serabi (Janus Damascenus, c’est-à- 
dire Jean de Damas), auteur des Pandectes médicales j avec saint Jean de Damas, 
comme Paul d’Égine est transformé en saint Paul dans l’édition du Viatique de 
i5io (lib. II, cap. i, fol. 17 v”.). Dans les manuscrits latins, il y a simplement 
Paulus, et, dans les manuscrits grecs, ô impos naûXos. La confusion de lahiah 
ben Serabi avec saint Jean de Damas se trouve aussi dans la traduction grecque 
des Éphodes (voyez plus loin) ; la confusion est même double, d’abord, Mésue est 
pris pour lahiah ben Serabi, et ce dernier est à son tour changé en saint Jean de 
Damas, sous le titre ; Ô poi««p((77ôs (ou à êv àyioie) Aaparanrèr teodvvvsô porax'*®’- 



— 60 — 


évcivrioù/ievov?) tov àvBftoTtov ÇâpfiaKOv rà àiroSiÜKov àir’ aiTOUTà-aiSti. 
— Des. àxravrcos «ai poSéXxiov B-sppàv àXsi^^Tw tô ùnoyia'lptov. 

Cet opuscule, où Hippocrate et Galien sont cités, et où on trouve la 
preuve d’une grande crédulité, est divisé en six rpyfpara. — Voyez Ban- 
dini, t. III, col. i44, et plus loin notre ms. 2289. 

2” F° i3. nspi ùppoS «ai rrjs txiizoû srspys/as • Ôppôs pviclmiiv é^si S4- 
vxpiv ÙTcxKTmriv youjlpôs • 'aapxXapêdverai hè ■aivàpsvôs ts kxï Sià jtXv- 
(/Irjpos èviépsvos, ànoTikiivsi Sé koi pvuTsi àSùJtveüs tùs èmépcav Spipi- 
TrjTxs. —Desinit : «ai sv «spiéSois rcôv 'nrvpsTôiv paxpars «ai s^’ &v ihépM 
-TSepmscFsTv hIvSuvos in vùaajv èni’ipTrytxt. 

3° F” i4. Ilspi Swàpscos TpoÇâv ■ ÉyvdirSt; rj Çicrts xai ù Sivapis tSv 
^ pwpxTCov TS xai TffopÙTOJw SX Trjs airâv ysiasms' ai hè yeicreis tüv (Spoi- 
pâTcov SiaipoOvrai sis r)' yXvnsîxv, ismpàv, âXpopàx, SpipsTxv, Xiirapix, 
i/lvicTinfiv, pt) é^ovaav aMijatv, T^xoïKrax, xai r) psv y'kvnsla yeîiais 
ùirâpxei B-eppr) nxt vypà, àppà^oueræ rots éxpV(7t cripperpov xai asXsovâ^ov 
sis auToùs aîpa si^prjc/Iov, i^ov arippSTpov npaaiv. — Le préamb. finit : H 
Ss ysSuis ù pù s^p'üaa aMijaiv ysiiasas, oTov rà Xeuxà toO ùov xai rà ipûX- 
Xiov xai Ôtra tovtois Ôpoia iiypà xai fv^pà xai apéTtovza i:a-)(éùôs sis vyp6- 
TYj'sa ■ dppôiovai Bè toTs i^orjai Tr)v xpâmv râv aaipaTWv Q-sppr/v xai ^rjpav. 

Ilspi (tItou • Ô aVcos ’SsXsovi^si rp S-éppr) xai ôirùpj^si ^sXtIcov asavrav 
râv fpapâTMv xai xapTsâv, ysvvS §é si^p^lov atpa xai «are xaXàv, ù 
xptSr) airkrimàisn:^ ypv^^pàTyjri. — Puis Ilspi toü iiSaros. — Ilspi toB oÏvov. 
Ô oîvos ô ytvôpsvos èx rifs -zssTtavdsitrps xai yXvxavOsltrvs (7la(pvXijs ssâvv 
vmp^si &sppàs xai b ytvbpsvos sx arjs âiréii7ou </la(pvXijs. —Ilspi aixav 
Tà (TÜxa TÙ p^Xwpà s? aÛTÔix é^ovrst S-sppôrtjTa xai bypbrtrsa,id Sè h}pà 
ê;^ou(T( ssspiaao’sépav ^sppbTrjra xai ^ppbTrjra ■ yswâai Bè aïpa ssoXb xai 
S-oXspùxxai xivovat Ti)v yac/lépa xaTOidsv .—Puis viennent alaj^iBss, ssupo- 
xbxxta (sic), «spcixà, xâpva, àpùyBaXa .—Puis Oi (slpbêiXot B-sppai'vova-i 
rà (7Mpa, xixoOo-i Sé oîpa xai àtpsXobai sis aà vsippixà. — PbBaTctipu^pà 
xai ètjpà asaùovm tijv xs(paXaXyiav. — Ilspi pbcs^ou • Mba-xps S-sppès xai 
Srjpàs Tf (piiTsi dppb^si Tofs t))w xpâaiv éypmai ^'«Xpàx xai bypàv BtaXbst 
Bè ssarrav ôBbmjv xsipaXaXylas ytvopévtjv. — Ilspi xpseBx • Tà xpéi; sÛTpo- 
iptirspa Biràpj^ovo-f ssàarjs ■cpo(prjs xai ssoiobaiv sisilav adipaios rois 
saOiovai aws^ôis ad xpénj xai asivovai ràv oTvov. —Des. asdvra rd âypia 
Xd^ava xaxb^vpa àpoiùis xai ad ijpspa aaXijv toB papovXiov xai apaiipov 
xai paXâ^ys xai xp^o-oXap^arou xai dvBpdx,vi;s xai ^Xiaiuv xai jSouyXdKTO-aiv 
xai ivaiêuv. 

La première partie de ce traité, jusqu’au chapitre Ilspi oiFou inclusi¬ 
vement, est le commencement de l’opuscule publié par M. Ermerins 
(Anecdota medica gmca, Lugd. Bat. i84o, p. 226), sous le titre É? 
îaTpixùs |S<gXov «pès Keovalavatvov Bac. aàv noyiovaabv. Le reste n’a 
aucune analogie avec la fin du texte imprimé et je ne l’ai retrouvé non 




— 61 — 


plus identique dans aucun auteur imprimé. Si je ne me trompe, le ma¬ 
nuscrit Laud nous offre le traité dans sa forme primitive, tandis que, 
dans le manuscrit dont s’est servi M. Ermerins, on a réuni bout à bout 
le commencement de deux traités différents qui, chacun de son côté, 
formait un tout complet. L’un est adressé à Constantin Pogonat ; l’autre, 
souvent anonyme, porte quelquefois le nom de Psellus et a subi de grandes 
modifications dans les divers manuscrits. —Une de ces rédactions a été 
publiée intégralement, sans nom d’auteur, par Ideler (1. 1. 1.11, p. aSy). 

Les opuscules sur les aliments ont presque tous pour source commune 
les livres d’Oribase, d’Aétius ou de Paul. Une étude attentive de ces 
traités pourrait faire quelquefois reconnaître l’origine des diverses rédac¬ 
tions en prenant en considération les substances alimentaires énumé¬ 
rées , et dans quelques cas les noms mêmes de ces substances. 

Dans les manuscrits où ces divers opuscules accompagnent les Épkodes, 
ils sont placés tantôt avant, tantôt après cet ouvrage; avant, dans le ma¬ 
nuscrit qui nous occupe et dans le manuscrit de l’Escurial, ï, 111, i4; 
après, dans notre manuscrit 2289, qui contient seulement le premier; 
dans le manuscrit 2224, qui renferme les deux premiers; dans les ma¬ 
nuscrits de Vienne 3o et 31 (dans le ms. 2 g, il n’y a que Jean Damas- 
cène), et dans celui de Florence (plut. 76, cod. 4). 

4” F” 21. lïcpi àvTihàTWV Hxî Tijs évspyelas avTôiv ‘. — kmlioros ù 
XpviJV KOii n àXsSœrSpsia- XéysTOU U xp«c>7 tô Bivai amrjv èvTipOTépav 
àrsb ’saerâv ■vâv avrilÔTcav «So-ffsp b xptio'ôs ’SâvTCvv r&v psvdXXsov • ®oisr 
yàp «pôs psvpaTicrpov HeÇx\i)s dirà ^'OXpôvyTOs, àÇ&aXpSv Sâtcpva ^ijpat- 
vsi. — Àdt/Sotos toO raX;7vo5 'tnpos bvcrevrepianobs, keievrepixoès, xoiXia- 
xois, xai duXws siireïv, ®pàs «âaar Hivrjaiv «oiXfc. — H iepà Takt}vov. 
KoXoxorS/Sos évTspKhvtj oùyy. |S', cxlXXvs OTclijs, àyapixov àvà ovyy. ç', 
âppavtoMoü Bvpi&paTOs, sbipopëlov oùyy. S'. — 'SùvBecrts iris tepSs iris Sg- 
xag/Soti ■ Aaêitrv alixos «ai Xei^oruvvàpapov «ai xaaatas rà hiXoùv ^loi 
(fXoïbv aiklx^v xai iadap. — îspà AoyoïUov ■ AaSèv x^Xov if/s pi^rjs loù 
àyphv eriKÙov xal àXs âppaviaxbv 6 sc/Ii pèx p^aSpdrou (?) xai àrpivSîav pca- 
païxrjv .—tgpà lovcrTivov, àpsXoùaadxoïcopaiixoïs, xaXmots xai rots ùib 
xwbs irjxdsïtriv • moisi Sè xai mpbs direp xai ù Ispà Àpxiyévovs. Ép^gi Sè 
oiieos, smiBùpov oùyyîas 1(3'.—Les derniers chap. sont : AXX;; ispà Âpxi- 
yévoos sxiiismpbsM-âpxov sii&loXrisUspi psXayxoXixoi, ùtoéi^ou scrTiv, 
«ils aérés Apxiyévrjs sv âXXa i<prf àvii p^apaOTlruos ;i^apaiSp«v Xaêdiv «ai 
irpoo-Sgis TW aayaTcrjvcp êlarnsv. — Des. àXX’ oi ixoviss tjhr) sv loïs als- 
vots lifv xaiarjxsvrtv (?) xai làs iü>v ppvlyywv Sé xaxsÜas su pdXa sxipi- 
êoùcras ôSsv smiXtj^las xai làs svisüdsv parlas S-aupaa'lâs àmoaxsuà- 
iopsv. —tgpà SX TÜv m. psXayxoXixàv Poùlpou ■ XoXoxuvStSos svispiàvrjs, 
oùyy. «', —Voyez plus loin le S 8 de notre manuscrit 2239. 

* Dans quelques manuscrits, cet opuscule est intitulé: Ai lepai àviiSoroi. 





— 62 — 


5° ïlha^ [tôv É^oSiwv] divisé en Ç' , puis le titre ; B/SXos Xs- 
yonévtj rà È(pôiia toü dvohyJHOvvTOs <Tvvre9eiij.évtj tsapà Èirpov (Sày Zaïpip, 
TOU Èêt) ÉXi>;ë(ip psTa.ëXrj6Etaa sis tr)v éXXâSa ykSitsaav tsapà Kcdixt^oiv- 
t/vou ’apcoTouTrjxpijTOV ToS Pt/ylvov. 

Aôyos 'zsp&TOS, al^'kv ■TSptinyj. Ilspi okafTssnias. Incipit ; itrVéov ôt( i; yé- 
veais T&v Tpiywvysmâ’ia.i àitb tôûv xaiTvvcoSâv «ai ypkûûi&v 'ssayéav yypâv 
Tàv dvaSvpiâ(rsct)v. 

6° Après le dernier chapitre intitulé Ilspi S-spairsias ayjiapmoe tmv 
'tsolSv (VII, 3o, éd. lat.), vient Ilspi oipcov xpiasws. Inc. Tô oüpoi' ro 
poiitjiov Hat asayp irjkoï dico atparos sïvai. — Des. «ai Ôrav 'JsXsovd^eocrt 
rd otXXa (jloiysta xadalpstv ad asksovdloma «ai pj) ^kdSrjv «poc^épsiv 
t(3 a-dtpxri. — [Voyez, après la description de ce manuscrit, mes re¬ 
cherches sur les Ephodes, et la notice sur le manuscrit de Paris 2239]. 

7° Ilspi oipmi év asupsToïs ■ Êàr thps tô oïipov spuSpôv. — Des. 'nsiérta 
b SppaxrVos psr ôSvpékiros. C’est le traité anonyme publié par Ideler 
(t. II, p. 323, sqq.). 

8“ 2)7peiWis oipœv Éàr rà oipov «a@apôv «ai vépos èndvui, pvvjpij 
S-avdTou.— Des. si ié st/Itv r) vicàcrlaais cls «Xsupèv, ■wXsuprTiii <7)7pali»ei. 
C’est une partie du traité inscrit sous le nom d’Athénée ( Voy. Cod. Baroc. 
88, § 4) ; le même extrait se trouve dans notre manuscrit 2289, fol. 160 

9° r dkpvov Siai'pstTis. — Inc. Oùpov ksvxàv pj) sj/ow uTrô/atairix dire- 
\plav (Trtpa'tvet «ai Svaovptav. — Des. Ovpov év rpnaîtp ■&vpsT<p pp éy^ov 
vnà&laiTiv papaa-pàv appatvei (§ 5 de É« Sep. |S(ë. oir. oépwt>, Ideler, t. II, 
p. 3o3. — Voyez aussi Cod. Roe, xv, S 9). 

10° Ÿoipoo ÈÇsalov. — Ilspi aâv év xva'lsi «ai vs(ppoü asadâv. 

Cette copie du'traité de Rufus, la plus ancienne après le manuscrit 
prototype d’Augshourg (actuellement à Munich'), était tout à fait in¬ 
connue; elle n’est pas même indiquée dans le Catalogus mss. Angliæ et 
Hiberniœ. Je me suis expliqué ailleurs sur les manuscrits de Rufus et sur 
le parti qu’on en peut tirer pour la restitution du texte, ou corrompu, 

' M. le ministre de l’instruction publique a bien voulu demander pour moi ce 
précieux manuscrit à la bibliothèque de Munich, et le gouvernement bavarois m’a 
accordé la faveur insigne de me le confier pour quelques mois.—Mattbæi n’ayant 
pas reproduit avec exactitude les particularités les plus importantes de ce ma¬ 
nuscrit, son édition m’avait fréquemment induit en erreur; j’ai été forcé de 
revoir minutieusement et souvent de refaire entièrement mon premier travail. 
C’est à cette circonstance qu’est dû le retard apporté à la publication des OEuvres 
de Rufus. 

’ Plan de la Collection des médecins grecs et latins: Paris, i85i, p. xxni-xxiv. 





— 63 — 


Recbebches' sur un ouvrage qui a pour titre Zad el-Mouçafir, en arabe, 

Éphodes, en jrec. Viatique, en latin, et qui est attribué, dans les textes 

arabes et grecs, à Abou Djafar, et, dans le texte latin, à Constantin. 

L’examen critique du Zad el-Moiiçajir soulevé plusieurs questions 
d’un grand intérêt, les unes nouvelles, les autres encore fort obscures. 
Quel est le véritable auteur de ce traité ? Parqui et à quelle époque aété 
exécutée la traduction grecque ? Comment représente-t-elle le texte arabe 
original? Quelles sont les diverses familles des manuscrits de cette tra¬ 
duction ? D’où proviennent les différences qui existent entre les divers 
manuscrits grecs et le texte arabe ? Quels rapports existent entre les 
Éphodes et le Viatique, publié en latin sous le nom de Constantin? Sur 
quel texte, arabe ou grec, cette traduction latine a-t-elle été faite ? En¬ 
fin, quelles sont les sources auxquelles l’auteur des Ephodes a puisé? 
—Tels sont les divers sujets que je me propose d’étudier ici. Il a déjà 
été reconnu, sinon démontré avec un grand appareil de preuves, par 
Gesner, Fabricius, Labbe, d’Herbelot, Bernard, Reiske, et par M. Green- 
hill, que les Éphodes sont une traduction du Zad el-Mouçafir d’Abou 
Djafar et que le Viatique de Constantin n’est à son tour qu’une traduc¬ 
tion du même traité. 

Les manuscrits arabes des Éphodes sont rares ; on n’en connaît même 
qu’un seul complet, celui de Dresde. Grâce à l’intervention de M. le 
ministre de l’instruction publique et à la libéralité du gouvernement 
saxon, j’ai obtenu à Paris communication de ce précieux manuscrit, déjà 
signalé par Reiske, alors qu’il appartenait encore à Sigism. Gottl. See- 
bisch^. Je laisse à M. Gustave Dugat, qui a bieu voulu m’aider dans 
l’étude de ce manuscrit, le soin d’en donner dans le Journal asiatique 
une description détaillée. Je me contenterai d’en dire ici quelques 


COD. n" 209 (E). 

In-4”, papier, très-bien conservé, copié en 1680 pour sidi ’Husein. 

L’&ritaia est nette et rigulière. 

Sur le recto du premier folio on a transcrit le titre en latin et on a 
donné, d’après Labbe et d’après Lambécius, l’indication de quelques 
manuscrits grecs des Éphodes qui se trouvent à Paris et à Vienne. Le titre 
arabe est sur le verso du premier folio ; 

* Ces Recherches ont été lues à l’Académie des inscriptions et belles-lettres 
dans la séance du vendredi 6 février. 

“ Voyez Bernard, PrœJ. ad Synesium, Defehribus,p. 11. 

’ Voyez aussi le Catalogue des manuscrits orientaux de la bibliothèque de Dresde 
par Fleischer (Leipzig, in-4°, p. 3i). 



_ 64 — 


^ ^OwJI yIdiJt (jf jfàLil :>I^ 

ly 1^ 

Provision du voyageur {Zad el-MoapaJir] qui se dirige vers les pays extraordi¬ 
naires où il n’y a pas de médecin, par Abou Djafar Ahmed ben Ibrahim ben Abi 
Khâled. 


Il y a plusieurs lacunes marquées par des blancs ; les titres sont en 
rouge, mais, à la fin, le copiste a négligé d’écrire les rubriques. A la 
marge, on trouve quelques corrections et quelques scolies; en outre, 
les marges portent des annotations qui consistent à indiquer en latin ' 
soit le livre, soit le chapitre, soit les auteurs cités dans le chapitre Ces 
annotations sont, du reste, clairsemées, et paraissent avoir été écrites par 
Seebisch, si l’on en juge parla signature qui se trouve sur la couverture 
du volume. Le Livre des voyageurs occupe les folios i à io3, et le reste 
du manuscrit est rempli par un traité De preparatione odoramentomm elec- 
foriimqui finit au SSg'recto et qui est peut-être d’Abou Djafar lui-même; 
Wustenfeld indique, sous son nom. un traité De aromatam substitatione 

Le manuscrit hSg de la bibliothèque Bodléienne, écrit en l’an iSSy, 
contient aussi les Éphodes d’Abou Djafar Ahmed ben Abi Khâled, mais 
le premier livre manque et le second ne commence qu’au chapitre De 
la douleur des oreilles. Un second manuscrit, que Wustenfeld^ a séparé 
des autres renferme, en 44 folios. quelques extraits du Zad el-Mouçafir : 
De curanda tussi. De tollendo renis vel vesicæ calculo. De morb. splenis, par 
le même Abou Djafar. ^ 

Wustenfeld regarde comme étant nos Éphodes un ouvrage décrit par 
Casin dans le manuscrit 852 de l’Escurial, mais le titre de l’ouvrage in¬ 
dique un traité {il est tiré en grande partie de Dioscoride et de Galien) 
faU pour les pauvres; l’auteur, qui s’appelle Ahmed ben Ibrahim, vulqo 
d’Afrique Andaloux, tandis que Ahu Djafar était 

Le Zad el-Mouçafir a été traduit en héhreu ; on en connaît quatre ma¬ 
nuscrits (Wustenfeld ne parle que de celui de la Bodléienne) : i” le 
n” 4i3 de la Bodléienne, en papier, et d’une date ancienne; 2” celui de 


le plus 


ix d’Hippocrate, de Rufus, de 
p. 4o.-—Cet auteur 


‘ Les noms qui figurent 

Dioscoride, de Galien, d’Isaak ben Amran, de Mésue. 

2 Geschichte der arah. Aerzte u. s. w., Gôtting, 184o, ii 
a donné la liste des ouvrages d’Abon Djafar; voyez aus 
decin de Slane, traduction anglaise d’Ibn-Khaliikan, t. I, additions, p. 6,2-3. 
1- in J. "" P°*“‘ diacritique qui manque dans le texte, on pourrait 

lire Ibn-Aldjezzar, qui était le surnom d’Abou Djafar; mais, de quelque façon 
quon lise, on ne voit pas fiprer. dans le titre du manuscrit de fEscLal, les 
mots Abou Djafar, qui sont donnés par les manuscrits arabes et grecs. 




— 65 — 

Rossi (actueltement à Parme), n“ i54 (voyez son Catal. t. I, p. 102), 
copié en 3° dans le même catalogue (t. III, p. 46), il y a un autre 
manuscrit qui contient un abrégé; 4° le manuscrit 67 de Turin.—Dans 
les manuscrits hébreux le titre est Tzedad derachim [Viaticum iiinemm) ; 
la traduction a été faite par Mose Tibbon *. 

Comme les manuscrits grecs, et en particulier notre manuscrit 2289, 
contiennent tout ce que renferme le texte arabe et de plus des additions 
nombreuses et étendues, je renvoie à la description de notre ms. 2289, 
qu’on trouvera plus loin, pour l’indication des matières dont il est traité 
dans le Zad el-MouçaJir. 

Le nombre des manuscrits grecs des Ephodes est considérable et at¬ 
teste que cet ouvrage était un des plus accrédités dans le Bas-Empire. 
Je connais sept manuscrits à Paris (dont un du fonds suppl. n° 67), 
deux en Angleterre, deux au Vatican, deux à Florence; il en existe aussi 
quatre à l'Escurial, trois à Vienne, un à Munich, et sans doute aussi 
dans quelques autres bibliothèques. Le plus ancien est celui du Vatican ; 
il remonte aux dernières années du x” siècle; il est mutilé au commence¬ 
ment, au milieu et à la fin. La confrontation que j’en ai faite avec notre 
manuscrit 2289 me permet d’assurer que ces deux manuscrits forment 
une famille très-caractérisée et proviennent du même prototype. 

Voici d’abord la description du manuscrit 2 289 ; j’ai soin, quand il y 
a lieu, de le comparer avec les autres manuscrits que j’ai étudiés. 

Ms. de Paris, n° mmccxxxix (Colb. 3777, Reg. i346). 

xiii' siècle, Bombyc. in f°, 163 folios. 

Fatipié parl’bumidilé et un peu rongé des vers surtout vers ia fin ; les P* 98, io5 , 106, laSsont 

1° F” 1. Bi'SXos Xeyopévr; tx É^éSia toO àicohripovvTos avvro^rjpéva 
(sic) 'urapà Épirpou ZaÇàp rov sSi)v ÉXylvIàp, peTaêXrjSsîaa sis Tpv 
âXXâSa yXânIav ®«pà Ka)r(r7at>TiVou àtjmphov tou Ptjytvov “ Xàyos a'. 

' Pendant notre séjour à Florence, M. Renan m’a fait encore remarquer un 
mannscrit (plut. 88, n“ 37,Biscioni, Catal. p. i58) de la traduction hébraïque 
de l’ouvrage d’Abou Djafar, portant pour titre Viatico (iDiBX’a)- H semblerait, 
d’après ce titre, que la traduction a été faite sur le latin, mais l’examen attentif 
du manuscrit permet à M. Renan d’affirmer quelle dérive de l’arabe. 

’ Ce titre est le même dans les mss. 29 et 31 de Vienne; seulement le mot 
ne se trouve pas dans ces manuscrits. — On y lit aussi avmsBsiyàvtt au lieu 
de OTUToînpéra. Le manuscrit de Florence (plut. 78, cod. IV), donne la vraie 
leçon : mvTsOstnén- Ce manuscrit donne aussi |3ày au lieu de jSy, — ^s^eve- 
pour (leraêXtiSeïra, — et «poraffnxprirou (voy. du Cange suh voce) pour 
“mixp^rov. Ce mot do-ifapuTos provient d’une abréviation de ■apSros. par le cban- 




— 66 — 

Inc. : i<7léov Ôu ^ yéveais t&v TpixwK ysKDâTai àTrà ■x&v nxnvos&üv 
■v&v xo'kwhàv-aax^iûv àvxBvt^iàcscov — (Ks^. a')'. 

F” 2 V”, jS' -ailn • nspi psiastosTptx&v {y'). 

F° 3, y' 'siikn' nsp^ cr^^o-paTOS rpix&v xal xoXoëtixreas aùrâv [s). 

Ibid. S' ■TïiX}? ■ nspi tsokiéasas xcù ■zl dWoioTaùnjv (ç'). 

F° 3 v”, s' 'sri'kn ■ Hsp" «iTupiàffseos tÿj? ytvopévns èv Tÿ xc<pakÿ (»;'). 

F» ç' tsitkp • lispi TOI» TpavpdrùJv râv ytvopévav év ZéppaTi (S'). 

_Dans ce chapitre on lit une recette attribuée à un médecin appelé 

KpTiwp ; je reviendrai plus loin sur ce nom. 

F“ 4 , t «vXi? ■ Ilepi tris àppcoalîas Tijs psXiTtbbovs 7175 oOtm xakov- 
pévijs rijs èv rÿ xs(p(xkp ■ «apà to 5 xoivov Xaov xaXsÏTat yXvxsîa (lœ') ^ 

F° 5, ■avXrj ■ Érepa bè eihrj xaxé(Tsav ■ ysvvâ>vrct.i èv tü Séppan rps 
xsÇàXrjs isoXX&xis xai sis t^v ô^iv tov •rspoatbnov xctl to pèv xctXsnai 
aapa.xyjvia'li ai-xlps. (écrit ailleurs cràx(ps) xxi rà ëTspov piëSs 

F” 5 v°, ff' ■aiXn ■ nspi -^ripâv (sic) Twr év lÿ xs^aX^ ysvvoipévaiv xai 
év -satiTi TM aehpari {il'). 

Ibid, i' 'aiiXrj- Hspi xs(paXaXylas (is'). 

F” 9 v°, ta 'BÜXtj- nspi npixpavlas (X'). 

F" 10, 1(3' asùXv nepiT^rs vobaov (sic)T^s xaXovpévtjs xpavîas {Xa'j. 

F” 10 v“, ly' -ntvXr) - ïlepi (^avTiasas (sic) xai (TXOTacpoü (Xy'). 

Ibid, il' ’SbXtj- nspi Xpeàpywv {XI'). — îaaàx vios îppàv (ailleurs 
Àppoiiv b kxéclap ou b Y>.évlrjs), à-apLoiaxrjvàs, taàvvtjs b pova^ôs sont 
cités dans ce chapitre. — A la fin de cette isxiXrj, il y a un chapitre Dspi 
Toô p^ou jSapêâpow qui manque dans le texte arabe et dans la version de 
Constantin. 

F” 12, is' 'VSbXtj- nspi rijsvoùaov rfjs xaXovpévrjs éy p^yopuis {Xd'). 

F“ 12, v°, tç'asbXp- Uspi xaraxSaviapob (p'). 

F" i3, iÇ' asbXy; ■ Hepi àypvTrvlas (p«'). 

F” i4, iv' tsbXrj- nspi Ppsvkilos (pS'). 

F" i5, v'jiS'«4X^7?)-nspi TOîii7T7Mpéi>ousêoivo«Kalps6éorTOs (ps')- 

F- 16, x' ’sbXrt ■ Hspi spMTOs (pg'). — Rufus est plusieurs fois cité 
dans ce curieux chapitre. 

F” 17, xa' asbXrj ■ fispi aslappoü (pÇ'). 

gement de ce mot en son sigle a. — Dans le ms. 3 o de Vienne ce titre est peu 

différent : AStx «oXoSpéXXjiTos 17 Svpmr (Si'êXos. B/ëXos Xeyopérr? tù Épodio!. 

sapà Kmal. ■apmaavyxphov . AdiTj ( 3 /SXos Jjv x ®«Xai S-pvXXoupÉvi? 17 xai 

Sopixos svaloxas xsxXrifiÉin?. Et en tête de l’index : SwTaypct Sé^ms éx Sopwv 
aotpoü yévous. Le titre, dans le manuscrit Palatin n“ 296, est B/SXos mvasBstpévv 

TSapà Èpxpovêalaipàp xêiiv ÈXyx^àp pemxoïxBsîax . àaixphov -• dropct^erai 

Éipddicc TMP àxoSxpoivtm. 

‘ Chaque «tiXa se compose d’un ou de plusieurs chapitres. 

■' Tivês Sè xai xxplov èxiÜ.saav', ms. 2 24 i. 

’ Svp,ail <7dXx<pe ràSèkepov plêyait piS>.av.ms. 22l,i. 






— 67 — 

A la fin de ce chapitre on lit ; Ô rjo^tÔTOLTOs "SiUHpàrrjs sïire * yvvrj 
■ris nsapialâ Xo^&s, s&lpa^éer; b rpà^nkos airrjs xoti êpsivsv &s âtrdêoXos ■ 
èXeàv lè b dxéajap mpoaérctSs yvpvue^vixt rmrrjv xai Orfcraii Xevrlov 
Std r>)v d<TX>7f^o<7tjv}jv, xxi SéSaxev aùrÿ nilappixbv • mlspvopévt) (sic) 
Ss êXdSsro rà axpov roi Xsvrho b dxéa-Tcop ■ èxsîvr) Sà Sià rà pi] (pavrjvxi 
i] d^xnpoirbvy] xirijs (sic) ii7i<T7pe^s rà rspbüoyrov -srpôs rb iTxs-KX<79vvai 
xxi svSbs brisaipàfpf) rpàxvXos ÔpStos. 

Cette singulière méthode de traitement du torticolis se trouve aussi 
dans le manuscrit 222/i; mais elle manque aussi bien en arabe qu’en 
latin. 

F” 17 v”, x^'rsiXrj ■ Dspi rà rsados rà xaXoùpsvov èniXyj-diia larj'). 

F" 18 v", xy' rsbXï] ■ Ilspi rjpinXiiBaLS {p6'). 

F 21 V . K (xS') rsvXr] ■ nspi anaapoô ■^jrot rsrâvov [vd'). 

F° 22 , xs'\bXr] ■ Ilspi rpopix&v xai vapxibaeeos (?«'), 

F“ 22 v°, fi jS' ehoSos, rp. a!, 17 mpdrrr] mbXt] dnà rifs hsvréptjs. Tlepi 
àpdaXpâv xai Stspansias râv roircov rsaôâv kpxv Xôyov (3' [xsip. fS'). 

Ino. : ÙtpSaXpiaais sahv oârjpa Q-eppàv aupSaîvov sis ràv yiràva roi 
xaXipparos rà (sic) èniràXeoxàx roi à(p9aXpoô rà xaXoùpsvov xpoppo- 
Sosia&._ On trouve dans ce chapitre une recette dont le litre est ; Tp/- 
rov 3-epansiSiov à>(psXoiv sis psvpartapàv ôp9aXpS)v, x. r. X. — Paul 
d Egine est cité F 23 v° (ima pagina] : sis rsbvov ô<p6aXpü>v ■ Aaêàv rpa- 
yaxdv9t]v s%dy. a', x.r. X. Je n’ai pas retrouvé cette recette dans le para- 
graphe de Paul : Ilepi XeujtwfjtaTwr, p. yS. 

F” 24 y\ P rsbX-q • nepi Xsoxéparos {I7'). — Rhazès est cité dans 
ce chapitre, f° 24 v” : SriiXi; a-epair£(3ior ùt^sXobv sis Xsvxihpara sx 
roi Pa^ij roi Sraopac/loi iyjrpov ■ Aaëàv pôXvSSov xsxavpévov, Ô Xéysrai 
aapaxrjviali snèv xai xô^Xov, xai robriav, x. r. X. — On trouvera 
quelque analogie entre ces recettes et celles qui se rencontrent dans Ad 
Almamorem, ix, 18. — Je me réserve de rechercher tous les passages 
de Rhazès cités dans les Ephodes, à propos d’un travail particulier sur 
ce médecin. — A la fin on lit f” 26 : Rpès rsûspbyia, xai bnonioos, xai 
dpgXoanias, xai Xsvxépara Ôptêaaiou ■ Ai9oo payvijroo, iov ^oaloi àivco- 
Ti&os, dppeovtaxoô Snpidparos ^ S', xpàxoo ^ (3', péXiTos dritxoô x» rà S" 
(Dans Paul d’Egine, III, 22, f” 76, éd. de Bâle.) 

F° 2 5, 7' rsbXi] ■ Ilspi psbasojs otpdàkpâv (fS'). 

F“ 25 v”. S' nsbXi] • Ilspi SaxpeéjiTair à^9aXpâ>v (le'). 

F” 26, e' rssbXi]- nspijTîjrs ê<7irepw^s àpëXewTrlas {|ç-'). 

Ilid. ç' rsùXij ■ ïlspi rijs àpi^ps rrjs aopëaivoiarjs sis r 
iiois{ip]. 

F° 27 Ç' rsbXi)- Ilspi fapvtjxoias{S6'). 

F“ 27 v°. rj' mbXp ■ Repi ^oris, xai roô xrbnov, xai nrXr)Ss(os sv 
aaiv{o‘). 


s à(^6aX- 



_ 68 — 

F” 28, 6' 'tsvXï) ■ npôs B-epaiteiav akyous .&t<ov rà aupSaïvov (sic) iisà 

àXkoitbcreas T^s roiTMV xpicrscos {o^'). 

F” 28 v“, i' «ùX>7- nspi S-spansias a-cicv [xai] icèv avpeawàinœv ev 
airoïs sXk&v [oy'). — On trouve dans ce chapitre les mots 
pour fàpêxë. 

F” 29, <«' «OXy • nepi ToO éSepxopévou œi'paTOs œ-nô tmv ifwv (o§ ). 

Ibid. 1(3' OTtiX»? • &spaTvelci too ®to 7 oiitos X/Soii, ^ tlSaros, ^ hôhhov, 
àXXo Tl (SXXou Tirés?) érri Twr iütmv (os'). 

F" 29 v°, ly' ■sféX)7 • Ilspi T)7S âXXoid)C7Sc»s rijs ôat^pamtxijs ôbpijs {oç'). 

Le chapitre oK' F 3o, est intitulé : Ér toùtois trl^Xv auvstéev) -aapà 
l&iarro5 toO AapiX(7K>/voü, sis rà TpaOpara si> laïs picir, xai ^XuxTiSas, 
X. T. X. 

F” 3o v°, iS' «éX^. Ilspi xaTiüfàpou (o);'). 

F” 3i, is'TïéX);- Ilspi aîuofipayias pirés (oô'). 

F° 3i v", iç' ®iX>7- nspi o-p^icpaTos x^tkéav (ir'). 

Ibid., iV •nsùXr; ■ Hspi toü xsxwXôcreai T^r xit»7(rir t^s yldnltj! , xai T))r 
aléprjaiv t^s XaXiSs («œ'.). 

F” 32 v”, 1)?' ®éX)7 • nspi éaoDTaXyiots (-517') — F” 33 v”. (r7»)X»7 «apâ- 
Isros sis S-spairsiar • Xagàr icipsOpov xai ^aawTsov xal xaXcipivBïiv, xai ti)v 
pl^av-rijs âypayxovptas (sic), x. t. X. — On y trouve le mot ÇsxCivsisr 
(nom de médicament). 

F" 34, i9' «éXv ■ Ilspi xaTaêpaxTSMS ôSérTiur xai àXXoKÔtrsws ai- 


F” 34 v°, x' TsiX); • Ilspi aaXsvopévav àiàtntav (Tal'). 

F" 35, xa' asùlr) ■ Ilspi Twr iijp^Mv, (prtpi saapa.Tav, xai ht’ oùtmv Tpi- 
ëopévav (Tpiëopsr?) toOs ôSévTas (« 1 ;'). 

F° 35 v”, x^' sühij- Ilspi oiiXiuv (.^s')- 

F" 36 xy' ’zaiXi) • Ilspi hvirmsiicrTov ôhpijs (4^')- 

F” 36 v“, x§' ■ablr) ■ Hepi tcôv asaB&v t&v avpëaivôvaav sv albpaai [46'). 

F“ 37 v“, xs' 'BsiXi} ■ Ilspi TOS aX(poh roü èv tm ■sspoaèTsa [py']. 

Au P 38 on lit : 27 ) 7 X 57 S-spaTrs/as I)v ivédeto icoàvvtjs ô Aapairxtjvàs 

sis TOUS waj^sls âX^oùs xai alîXêcomv nspoaèicov . Aaêèv S-sppâ- 

Xsupér (^VP‘ ™v XovTTtvapîcov xai trtaàXevpov . xal jSsopàx.si S-sw 

(piXov. — La plupart des chapitres ont cette finale. — Au F 3g, à la fin 
du I" livre, on lit ; Ôpiêaerioo ®pàs to Xsvxâvai péXavas oCXâs- Ai4ap- 
yipou, Tjhuàerpou, XiScivov, x. t. X. — Cette recette est suivie de cinq 
autres; p^sXiSoriou xàxpov — XaSèx xspàuv èXé(pr;vov xsxavpevov, x. 
T. X. (Voy. Oribase. Synops. vu, 21 , mais très-différent.) 

Ces recettes et la mention d’Oribase manquent dans le texte arabe. 

F” 39 , à la fin de la xs' tsiXr) ■ TéXos toO a' rptfparos, Tpijpa (3' àp)(i) 
Xàyoti TpiTOO '. 


’ La description détaillée du premier livre des Éphodes me paraissant suffi- 






— 69 — 

H Tf)/T>; siarohos tîjs ^ISkov rüv È(pohîo>v Toî -ra^ednou. Èavva^f/âiirjv 
ravTijv êycoys b yvwpiiàfisvos À;i^(isS «los toü këpa^îov éyytov hè toü 
KœXsT, 'spàs biôpSciKTiv 8è xai êmpéXsiav toS àvSpcoitslov orcbpaTos- è%e- 
ystptiaàprjv ■rijv rphtjv ehoZov, S-eov eiZoxovmos, sh tainrtvtrtv (Si'êXor 
Sny.oüaav rà 'aâdyj rà èvomovvTa èv rois àpyavixoîs péXscrt rots iiroop- 
yovai ry)v xapSiav, rrtv ovaav Xo^vov sv rS> trclipari, xai r-^v ôvopairtav 
avrâv râv nsaOcôv, xal ràs àiroZeiSeis rovrcov, xai ràs perarpotràs xai ràs 

âXAsiraXXî^Xotis Svtrxpaaîas râv roioiriav . (va 6 tvo)S sis ôytsivrlv 

SixrpiSi)v yopy^y-^asi ripiv ràv smpsXoipsvov rupetrësltxis rrjs imspopvrjrov 
Zsanolvtjs rtpâv B-sorôxov xal dsnrap&évov Mapi'as râv àcrcopàrav roi 
rspoZpôpov xai rsivrcov râv àyimv • dpijv. 

Ù rspârr] rsiXrj • Ilepi aovdyyrjs. Ce Xôyos se compose de seize mù- 
Xai, qui comprennent les chapitres pd' — po|S'; il traite des maladies 
du gosier, de la toux et des autres aflFections de la poitrine. La dernière 
rsiXt) est Ilspi ZvaaZtas patâv (sic) ijroi pacr^aXâv. 

F° 58. Tp^pa rplrov dno râv ÈtpoZlcov roi disoZijpoivros. àieXSàv- 
res rolmjv, x. r. X. — Résumé du livre précédent et sommaire de celui- 
ci; puis fol. 58 v°: Tp^pa y', Àp^ri) Xôyov rsrdprov ■ Upârt/ rsiXr/- Ilspi 
Zocrxara-ràaeois. Ce Xôyos comprend vingt ■avXat, du chap. poy' à o-la'. 
Il traite des maladies de l’estomac et des intestins. 

La troisième rsiXi^ est intitulée : Ilspi rrjs dxopéclov èmSup/as • Aéyli¬ 
rai rsapà râv (ptXo(jô(pùiv xovâZyjs âpsSis. Les derniers chapitres sont : 
Ilspi TOÜ rsdSoos roi d(^ehpâvos, — Ilspi rrjs x^avvâirscos rrjs xaSéSpas 
xai rrjs èSsâasais airrjs- <bripi Ürav sSép^srai rà évrspov Incip. Aîrai ai 
âppwo-Tiai ai avpëaivov(Tat sv rÿ xaBélpa, Xéya 8s ai éio/éZat, sïra 
oiSrfpara xai rà rpaipara xai ai paydSes. 

Les chapitres Sur les vers et Sur les hémorrhoîdes sont très-différents 
de la traduction latine et du texte arabe. Au commencement du chapitre 
Sur les vers, qui a pour titre : Ilspi râv crxùrXrjxtvv xai sXpivdcov râv ysvo- 
pévarv èv roîs svrépois otov noasiSâvios xai rà S-rjpia oTa iprcoiéei Po- 
sidonius est cité en ces termes : Iloo-siSi'Vjos pépvrjrat yuvatxos ij rà 
rspostprjpévov rsdSos, roorét/lt rà rrjs xsvâcrews xai rrjs rapayrjs rrjs 
yaalpàs ■maOoiarjs, fi roivvv Xéyopsv ôri ysybvaaiv airÿ Q-qpia- S-^pia 
8s Xéysi ràs sXpivBas, x. r. X. (fol. 85 r”). 

Ces additions (et cette dernière est très-importante) manquent dans 
le texte arabe et dans la traduction latine. 

F° gi. ÈirXi7p(«5}7 aiv Q-sâ à rérapros Xôyos rrjs eixot/lrjs prj(rsci)s rrjs 

sanie pour donner une idée exacte de cet ouvrage, je me suis contenté d’une in 
dication sommaire pour les livres suivants, 

‘ Les ionismes ne sont pas rares dans ce manuscrit. 

’ Cet ij doit être enlevé. 




— 70 — 


■toiaiitvjsptSkov. — S', Xiyyos s', âpx>) isiéfi.itlY)s pTjtTsas.—Uspi 

TOv ijiraTos- Éw Tafs KwXixars hcidéasai tsôvom ywopévou, tsXos ijirsp àitb 
TtSi> ixpcov é-xi rà xipia ■apoaypcKpèv ÔinaBsv (sic) sis toùs i|' «OXas «spi 
Tifs xcôXiK^s vàaov. ÉirsiS)) oi TtptéTCtTot tS>v iarpav iiréSei^xv TSpos ®oX- 
XoOf Tww hioiTiGspéveov -wap aÙTors ÔTi v TSé'^ts èv tm crépaTi vnâpx^i év 
Tpicrt TÙmis [dbpaxps, ^irap, pékri), x. T. X, — C’est le sommaire du 
livre, puis : Upéry TSiiky • lispi Tÿs tov ifitmos Suo-xpac/as. 

Ce livre comprend les maladies du foie, de la rate, des reins et de la 
vessie en x' ■nriiXai (chap. crS^'-r^C)- 

Dans la septième pyle (Ilepi rpop^/o-xtor), on trouve la mention du 
médecin Nisébour (xe^' <7< f“ gSv"); de même, au livre VI, ch. vin, on 
lit le nom de Sèbour; mais ces deux noms manquent aussi bien en arabe 
qu’en latin (voyez plus loin le préambule du manuscrit aaii). 

En tête du chapitre Sur la rate («êX. ia‘, fol, loli v“ à fol. io5 v”), 
on lit un long morceau Sur les maladies de la rate. En voici le commen¬ 
cement et la lin ; Ilspi (nrXyvtxifs itaôécrscos svraïida SiakéysTat ■ Ét( Çtjarlv 
An oîs b (TTsXrjv xardppoTros, tovtsctIiv stI và xcnw pépy éysi Tyv (fks- 
ypovijv. . . .stysèTsï to xpsïtlov ’srpoxÔTclovras airoùs B-saacépsSa, toîs 
’KTX^porépois xpV^àpsSx ^oyStjpaa-i, xcnà jSpap^û TspoaliSévres aÙTOÙs. 
Dans 2224, ce morceau est beaucoup plus court. 

Les chapitres consacrés aux maladies des reins (je les ai copiés inté¬ 
gralement) présentent des additions considérables au texte arabe. Ainsi, - 
le chapitre xii. De passionibas renum, qui est court dans le texte original 
et dans la version de Constantin, est représenté dans le grec par un long 
chapitre (folio 106, «tlX. ijS) : IlEpi àhbvys vsippâv AiàTi ot vsppntxoi 
spoOai (pXéypa; avec une subdivision : ^tàyvcùais xdikov àmà vs<pp&v. 
La partie correspondant au texte arabe commence au fol. 107 v° ; Iltt- 
<7X0V(71 oi vetppoi hià Tpiôiv ysviûv t<üv 'BpobykoodévTm) vbarav, xadà xai 
Tsposmopsv. — Immédiatement avant se trouve, dans les manuscrits 
223g, fol. 107 v° et 2224, fol. 221, une mention d’Arétée en ces 
termes : OAtco Sè ÀpeTaibs b &-avparTT6s (pyaiv An «i’(T7rsp àbivaTÔv è(/li 
TSOiÿaai Tira TixToucav pif aoXkaSsTv, o 6 t(o xai rb TSâdos toôto tov XWov 
S vaxepés èa-li èv Totavry rfXtxla S-epaTTsBo-ai; seulement, l’auteur ou le 
copiste a bouleversé la pensée d’Arétée, dans le texte duquel on lit: 
Ptjhepov pèv yap pyrpyv aroxov S-épsrai if vstppovs Xiditâvras èXWovs. 
[Chron. therap. II, ni, p. 267, éd. Ermerins, Utreclit, 1847, in‘4'’.) 
Dans mon Résuméd‘un voyage médico-littéraire en Angleterre (Paris, i846, 
page 8), j’avais rapporté cette mention d’Arétée à l’auteur arabe, mais 
l’examen du manuscrit de Dresde m’a appris que tout ce qui précède 
TUcrxovcri oi vsÇpoi a été ajouté par le traducteur grec. Quoi qu’il en soit, 
Arétée étant tres-rarement cité, même par les auteurs grecs, le passage 
des manuscrits des Ephodes n’en a pas moins une certaine importance. 
— Le dernier chapitre (ou pyle) est Ilepi èmxns oipov. 




— 71 — 

F” Il3- s', «px>) XAyou ç', Xàyos éxros àicà Tijs fiSXov twv 

tipoileov ToS raSscorov awédnasv Â;i^fiéS toû Àëpafii'ov oi (sic) è viàs 
Toü lêiV KaXsT ToS iarpoi. BovXôpsvos à i'^urlos Mai péycts S-eàs roi 
hapévsiv r&v Kàav (?) éiclaaev aùrâv péXtj. 

Préambule et sommaire du livre, puis : H ntpdirtj mvXr) • llepi rrjs éXar- 
ràirscos rijs crwovm'acs xai dSwapîas aùrrjs. La fin de cette pyle, la deuxième 
et la plus grande partie de la troisième, rsspl ■yovoppo/as, manquent par 
suite de l’enlèvement d’un folio. 

Ce livre comprend les àppoSiaia, les hernies les menstrues, les flux 
de sang et autres maladies des femmes, la goutte et autres maladies des 
articulations eu h' rsüXai [r^iq'-ony'). 

En tête du chapitre viii, Ilspi àTsoaicàapmos liai »ijXr;s yivopsvris év 
roïs dp;^s<7i, où Sébour est nommé, il y a une longue addition qui n’est 
pas sans intérêt pour l’histoire de la chirurgie; Je l’ai copiée entièrement. 
— De même, en tête du chapitre ix, Ilepi èiroj^^s èp.p^vcov, il y a un 
long morceau où il est surtout question de la position du fœtus. Ce 
morceau, plus long dans 2289 que dans 2224, manque également en 
arabe et en latin. On y trouve une citation de Parménide sur la position 
du fœtus dans l’utérus; c’est le vers i5o, mais défiguré, des fragments 
de ce poète : Év pèv roîs bs^ioïs Koüpoi, èv §è rots àpiaIspoTs «oipai 
(fol. 117; et fol. 280 v“ dans le manuscrit 2224). Au commencement 
de ce chapitre. Je trouve: Ôirep rsXotrmos és (lis. rsXxrvxœs) èv k^o- 
purpots (V, 48) «apaSéSaixsv, rovro èvraiffa œs èv crovràpeo (prjcriv 6ri 
rà pèv âppsva èv roTs Ssliofs pépsai rimovrai. Toute cette partie du 
VP livre est très-abrégée dans 2811. 

F° i3o v”. Éir>.î7pd)P»7, <7Ùv S-sô, ô éxros Xôyos rfjs sinoc/lrjs p>)<7ecos 
roi roioùrov ^lêXloo. Tpppa ç' àpyyi X&yoo Ç'. Résumé du VP livre et 
sommaire du VIP. 

F° 181. ft rspdirr/ rsiXi) èx roi éêSôpov Xôyov Ilspi roi èprjpépoo 
rsvpsroi. 

Ce livre traite des fièvres, des animaux vénimeux®, des maladies de la 
peau, des fractures, des luxations, des plaies, en Xs' rsiXoïi (ch. vnh'-Çoa'). 

’ Le médecin Sébour est cité dans ce livre (voy. plus haut) à propos d’une 
recette qui est l’avant-dernière dans l’arabe et dans le latin, mais qui, dans le 
grec, est suivie de plusieurs antres. 

^ Après le chapitre tpix' Ilepi S-spavsias xwos XonaSovros, vient, sur le même 
sujet, le chapitrem du livre V de Paul d’Égine.—Dans 2224, le chapitre qui ap¬ 
partient en propre aux Épkodes et qui, dans ce manuscrit, porte le n° pxa', ne 
concorde avec 2289 que jusqu’aux mots ; raffra êah rà eUti rà rpavpxri^ovra ràv 
romv, Kxï nikxrivovra, mi è^élxovra etvToü rà êjj^DTiipiov. (Dans 2289, lécha- 
pitre se continue encore longtemps; Dioscoride y est cité.) Puis, dans 2224, 
viennent trois centons : TiVir àppâàia rà evciàn rtSv pipav ,—Ilepi xloxelav Èàv ^ 






— 72 — 

J’ai dit plus haut que les chapitres Sur les Jievres ont été publiés en 
grec et en latin par Bernard, sous le nom de Synésius. 

Dans ce livre, on lit les titres suivants : Ilspi èpvanréXmos -q XeyopJi’!? 
aupauqviali p^âpapis, f° i49 v°.—Ilepi sXs(pavridu£a>s 17 XaSéov, toUT- 
éali xsXéÇ, f” 15i v'.—Ilspi Xstx^ijvcov xal kovSstôiv (pvpdiav, f° i54. 
— Ilspi tsuvov^^wv TOvTé(/lt Xovâovvxplcov, f“ i55. — Ilspi 
XsTcloTsvpéSovs Hvtapâpas «ai Tats Xsyopémis (sic) ®apà tüv 
S pOT^/Xais. H pév Xstt?. kv. exX^Sq xarà trjv râv ÀpàSutv SiâXsxrOV 
ÙTià rqs vvxràs, f° 1.55 v°. — La dernière œéXi; {Xs‘, xsÇ. Ipoa.') est 
intitulée ; Ilspi tqs S-spairsias to5 ax/apuTOS râv ■aoSâiv Ôrav cvyxpaSq 

Tà ct'ipaTi Tqs Tpo^qs %oX)) péXuiva usa^sTa . xai dXeipâtjrco- 

yàp iiaXiei tî)v ^apdSssi». TéXos aiiv S-sw tSv Èlpoiioev, f° i5o v”. lei 
s’arrête aussi le texte d’Abou Djafar dans le ms. arabe. 

Le ehap. ^oS' est une recette qui se trouve aussi dans le manuscrit d® 
Florence (Plut. 76, cod. 4) : AaSciiv rù ^éXXa tjxvpêiclnov, xsmpayi- 
Xas (?) Tà (^éXXa. 

3° F" i58 v°. La 'SsijXq Xç' («s^. <poy‘ continuation du même livre) est 
intitulée : Ilspi oipav Tà olpos (sic) to poéo-iOK xxi txayù Xsvxàv hqXoT 
æisà afparos ■ rà Bè aïuà sali S-sppàv xat vypàv, aifsi Sê sis rà éxp âifé 
'apeérqv xa'i eixoalqv qpépav MctpTÎov sojç ■cs’vàpnqs xai sîxoalqs lovvloi^- 

Ce sont les quatre premiers paragraphes, mais avec beaucoup de va¬ 
riantes, du fragment publié par Ideler (Phys, et med. gmci min. t. IL 
p. 3o3), sous le titre : Èk avpixoü jSiêXiou • Ilspi oipair. 

Au fol. i5g, on trouve plusieurs fois le mot p^epaêir', par exemple : 
TO j^sp. TOv Bapaaxqvâv. — Et, au lieu des mots ; xai T^r f oé^oii xai 
’SvyxéXov, que porte le texte imprimé, on lit : povtpivav xai tàv 

SiyxeXXov. 

4° Après le quatrième paragraphe, il en vient un autre qui manque 
dans Ideler, et dont voici le commencement et la fin : 

Kai ô oupov (sic) aifia i) ëp-irvov BqXoï ëXxos sis aoùs vsÇpoùs xai s*® 
T))v xùa^iv. —Des. xai b ssoXùs oïvos àXXâaasi TÔ olpov, xai q pszaX- 
Xayrr zâv avvyjdav ^papazav • BqXot yàp àvépovs é^eiv rà axXâyyya, ttai 
Xp:^ xadatpstv zù aâpa. . . xai pj) ®apà Xôyov xadatpsiv zà pq zsXsofd- 
^ovza, STTsi ^Xà§qv zapoapépst ztp achpazt. 

5° Ibid. UvXq XÇ' (xstp. (poB') ■ Ilspi oipaiv èv zsvpszoîs. 

C’est le fragment publié sous le même titre par Ideler, l. c. p. daS. 

xX. zou àppéàlou epvBpoVf ^ayérco yoyyuXiSa èx^ealôv è| sXaiou. — Ilspi atpvypëv ' 
Kpdzqaov zàv crÇivypov, xai si ph pMei ■avxvàmmi (sic), àxoBxüaxsi 
à<bé, quelques lignes seulement; puis Ilspi zsovav xai x6xaiv, comme dans 2 339- 

‘ Ce mot, et presque tous ceux que j’ai relevés dans ce manuscrit, manquent 
dans du Cange. 





— 73 — 


Au fol. 159 v°, on lit les mots : ® hTspos b Xsybpsvos 

^pvcia(^ltàsKal ’Xlpvs- 

6° F” J 60 (x£^. Çod') Ilepi oùpou arjpetéascos ' Éàt> sa^i t 6 oîipos (sic) 
xaBapov xal vé(pos éirâvci) pivrjpa (sic) Q-avârov si &è s^st xésto bicà- 
alotatv, xai STtàva vé<pos, paxpovocrlav (yrjpalvsi. . . Des. Êàv Zé È<r7i poû- 
aïov peptypévov às Tpùya crrjpistov xaXàv • si Ss sr/liv sis 'oXsvpàv r/ inrà- 
alaais, ©Xsupcriv aijpaivst. — Voyez le ms. Barocc., 88, S 3. 

y° Ihid. Ilspi oipoiv TaXtivob Siaipsats. C’est le S 5 de Ilspi obpaiv sx 
avptxoû jSiêXlou (Ideler, p. 3o4). 

8° F° 160 v°, 'SsiXr) Xr;' (xsp. <pr'). Eicraytoyixr) péôoios ÀnTiSoTapioe 
Tjr pwpaixp ZiaXéxrto psTarsSsxra sis rijv sXXiZa. 

Inc. kmtZcnos ri xp^<^V V àXs^dvZpsia ■ Kéystat yàp xp«ol7 Zià rù slvcu 
aÙTtj smiporépa■axcrâv tüv àvriZàrav, âaicsp b yfivabs’aacjôov (sic) TÛr 
pstéXXtcv • -ssotsï yàp «pès psvpaiicrpbv xs(^aX-^s dirà ipvy^pànjTos. — Les 
dernières recettes sont: Aict ipsas, Ztà xtsSv&v, stXrjypa (éxXsiy-?) 
■aXtjpis (sic) àpypvTixbs, iià pxpyxp[iT]ov, Zià àpêàp. 

C’est le commencement de VAndidotaire de Nicolaus, souvent publié 
en latin avec ou sans les gloses de Platearius. — Les deux textes pré¬ 
sentent des différences considérables. Je n’ai pas retrouvé dans le latin la 
dernière recette de notre manuscrit : àià àpêàp ■ Uotsî -sspàs àkvvaplav 
xai ^6§iv crâparos... ZovXâëiv râv pôSav rb àpxoiv. — Dans le manus¬ 
crit 2224 et dans ceux de Vienne et de Florence, il y a ensuite une re¬ 
cette : Séwfleo-Is pappàpav ■ Iloisf bpsiiv alopayori . oàyap péroe- 

Xov(?) svbs .—Dans le ms. Laud, 69 (voy. plus haut, S 4), cet Antidotaire 
est complet ; pour la partie commune aux deux manuscrits. les différences 
sont les mêmes que par rapport au texte imprimé. Du reste, toutes ces 
recettes se trouvent dans Oribase, Aétius, Paul et Nicolaus Myrepsus. 

9° F° 162 v° (xs^. jjç') 'Siyypappa aùv ©-sÿ Ô ZiéBsTO b sv àylois 
Iwàvvrjs b àapairxrjvbs Ilepi lâv xsvoùvrav pappàxtav, xai rrjv ^écriw (sic) 
aiTMX, xai irjv iZiàaijTa, xai Zvvapiv, xai psrà •aoicov érépav siSâv cpi- 
yÿvai Tà ôèia Çàppaxa xai ZptpÙTaaa, aspàs ib sXatlobadai ritv fXàëtjv 
aÙTâv xaitijv laxvbTrjaa ■ —Tpijpa a! ïaBi 6ti Siopio-pès t^s pappaxom- 
alas saBiv svavcwvpévou rov dvOpdnrou pippaxov. — Finit mutilé au 
P i63 v” {xsp.x‘^')- ÈXXéSopos Xeuxés • iSiajpa aéToü vè s^âysiv pXéypa 
Si’ spérov, tb S’ éXxvaâév. — Voy. le ms. Laud, 58, § i. 

Je crois devoir ajouter ici quelques mots sur la partie du manuscrit 
du Vatican, n” 3oo (ancien fonds), qui contient les Éphodes; la des¬ 
cription complète trouvera place dans le catalogue des manuscrits 
médicaux d’Italie. 






— 74 — 



Parchemin, in-f”, de la fin du x“ siècle. 

Le manuscrit débute par un opuscule Sur les Urines, mutilé au com¬ 
mencement et à la fin. Les f” qui contiennent la table des Éphodes ont 
été intervertis. 

2° F° 11, au bas duquel on lit : Pomponii Gaurici Neapolitani, le traité 
commence ; SénTOfios yvams roi 3-efisXiotJ rrjs ixrpmvs, naï àrsoKéi ■ 
fj.otr'lrjplm) aér^s, «ai driva ol maXatol râv aoiparàrav dvSpâiv 
èSéSaxav êv ypa(pats, xal hà pf/KOs ^iov xai xpovav nreptàBots psrértsira 
xara)^ap§âvovrss, rà voirifpara rovrav raira Hat Bià psXérps xal isstpas 

SiSdaxtev . rpiSijv .Le reste est presque entièrement effacé.—Inc. 

ii^éov bri f) yévsais r&v rpi^àv, comme les autres manuscrits des 
Éphodes. Il y a quelques gloses à la marge, ou en interligne. 

F° Sa v°, après les mots ^vjroivrsr rijv pàdrjmv [liv. I, pyle i5), on 
a écrit Ingens lacanapostea a décima guinta [nsvkr;^ libri primi (inclus.) 
adfinem, et postea libri secundi vigesimi et magna pars vicesimæ prirtm. Le 
manuscrit recommence : xal àXxvovlov à la fin de la ai' nsùXp, puis 
JtjS' nsiXtf rsepi oiXav F 35 v° du ms. aaSg. Pour chaque livre, le 
nombre des rsiXai est le même que dans le ms. aaSg. 

F“ 44 v : Tpktj shoZos roi jSigX/ou râvÈtpollav, et le reste comme 
dans le ms. aaSg. 

a' rsùXrj ■ Ilspi avvâyxvs. Il y a quelques scolies. 

F° gy dune autre main : BiSX. §' ®£pi Suo-KaTairécrems. Après la 
i8* 'sriXrj il y a une suite de xàxxoï. 

F“ i 52. BiêX. s'. — A partir du F 162, à la fin de la 3“ rsiXr;, il y a 
une lacune jusqu’à la ao" du même livre. Les derniers mots du F 162 

sont : ’SrrfXr; Svpopotphparoç ù<psXoio-a sis càditrpov . ixupialriaas 

(F g4 v° du ms. aaSg). Le F i63 commence par xpv<^9at raïs Bsppaïs 
àvrtSârois qiti appartiennent à la fin de la 19’«0X17, F 112 du ms. aaSg; 
puis viennent la 20' et dernière rsiXp mspl èmxvs oipov. 

F” 164 v” : Ô Xàyos êxros dire rrjs (S/gXou rcôv É^oS/wr, et le reste 
comme dans le ms 223g. 

L’examen que j’ai fait des manuscrits grecs des Éphodes qui se trouvent 
à Paris, à Oxford, à Middlehill, à Florence, et la description que don¬ 
nent Lambecius et Hardt de ceux de Vienne et de Munich, m’ont con¬ 
duit à distinguer jusqu’à présent deux familles de ces manuscrits ; la 
première est constituée par le manuscrit du Vatican et par le manus¬ 
crit 223g de Paris, auxquels se rattachent le manuscrit 2311 de Paris, 
le manuscrit IV, plut. 76 de Florence, les manuscrits n" 29 (duxtF s.) 







— 75 — 

et n°3o devienne’. Les manuscrits du Vatican et celui de Paris (u'aiSg) 
concordent parfaitement ; la collation de plusieurs chapitres des Ephodes 
sur l’un et l’autre manuscrit ne me laisse point de doute à cet égard. 

La traduction grecque diffère dans chacun des manuscrits de la se¬ 
conde famille constituée par les manuscrits de Paris autres que les 
n”‘ 2239 et 2811, et par les manuscrits d’Oxford et de Middlehill; les 
Éphodes étant devenus un manuel à l’usage des médecins, il s’est pour 
ainsi dire modernisé et grécisé entre les mains des copistes, ou plutôt des 
médecins ; les recettes ont surtout reçu beaucoup de modifications. En 
général, dans ces manuscrits, le texte est un peu plus court que dans 
notre manuscrit 2289 ; la division par nslikyj et par livre a généralement 
disparu; on ne trouve plus que des chapitres; les titres et les préam¬ 
bules, placés dans les plus anciens manuscrits en tête de chaque livre, 
ont également été supprimés; cependant on rencontre çà et là des traces 
à demi-effacées de ces divisions primitives. Ainsi dans le manuscrit 2224 
on lit (f” 2 o 4) : Ilepi toO i)iraros... 'sspoehsop.sv Sé iv toOto (lis. rÿ) 'uspb 
TovTov Xàya; et dans 2289, P 91 : 'aposÎTopiev iv Türerâpra Xbya>. 

Malgré l’étude attentive que j’ai faite des divers manuscrits de cette 
famille, il ne m’a pas été possible d’établir des catégories tranchées et 
de distinguer les diverses sources dont ils proviennent. Chaque manus¬ 
crit se présente avec des formes de rédaction différentes ; les divisions 
par chapitre ne se correspondent plus ; quelquefois même on serait tenté 
de supposer diverses traductions, si l’on ne savait comment de pareils 
livres, et en général toutes les encyclopédies-manuels «e transforment ai¬ 
sément et graduellement, en se transmettant de siècle en siècle. Des 
transformations analogues, mais moins considérables, ont eu lieu pour 
Oribase, pour Paul d’Égine, et surtout pour Aétius, ainsi que je l’ai 
montré ailleurs (voyez Plan de la Collection des médecins grecs-latins, 
p. xxxvii-vm). On peut toutefois regarder notre manuscrit 2224 comme 
un des plus importants de cette famille, et comme représentant en 
quelque sorte le passage des plus anciens manuscrits aux plus récents. 

Le manuscrit 2241 se distingue parmi tous les autres, d’abord à cause 
de son préambule qui ne se trouve nulle part ailleurs et que je vais 
transcrire, puis par les interpolations, suppressions ou changements 
considérables dans la rédaction; le texte a été entièrement remanié. Ce 
manuscrit du xvi" siècle est incomplet, il s’arrête à la fin du chapitre 
nspi (Svxés- En voici le préambule ; il a été rédigé par le traducteur, ou 
plutôt par celui qui a remanié la traduction primitive : 

Mesdippaats ruv Èpoêluv ïaaàH tou iapanXhov tov SiaanfsorctTov tôjv Àpàéoii» 


‘ La description du manuscrit 3i est tro 
vec sûreté. 


op brève pour que je puisse le classer 




76 — 


itnpoÿ-im Çc^vüs ^œvalimos (— ti'ou ou — tlvmt) toSUepIfthov mpoU. Meri 
TÔ ■apoolpiov, •apSiov xe(p&iuov Hepi Aanexias. 

Ù TÔiv È<poSlav piSkos, kSSdix (?) oirooiaidraTe, perà xai ^oXKSv ®pès 

îarptxm êvreivovricv xpri'J'*’. ffol^MTCiTM lamx lopatiX/r^ ^sxovmat, psyl- 

dyiv Tfiv dApiXerai’ oiroti^a/ois te i^iwTais roap^x""''® ' 7 «*P TW pî'î^ws »» 

êipelvBsh Tris a<jpSrtmpévns oî’as ^ifiroTe à’p'ptcalks èxips\oipevos, ucti pâX- 

Xoî; ô S-apii>â>« «pôs àXKoSitxois ixoêr\piiv , xaSdxep xat ai tovto ®oXXa»ls «oieî» 

daiBixs, ixalpm aapos Kauxaolot/s, SBsv xai ÊipdcSia Tr)v àvopaahv ■apoam'XvÇsx' Sià 

aoi TE TupéTcp xolp<?dpe^;os xai toîs évTSuiopévois oJ apixpiv arip éÇ)£Xeiip Tuopilà- 

ptvos, TSoXkr) Tf axovSn ix Tijs êxdvov àpeiSixris Si<ù.ixTov ets tvv sXXtjiuxi)», où 

®£p! TovTéSv\6yav xÀ\ous d(^opSv, âXXà rris xocpvs à<peKe'ms, ixkoixànEpov,és 

6ï6v Te, amredsixiis, psTéippaaa, xxl TSolXàs à'XXas avvBéaets xal àvriSoTovs spxei- 

poTéTùJv îûLTp^v kpàêav ts «ai ÉXXifvMV xarà Tr\v tîjs v6aov tStÔTrjTOL xaXws êypiaas 

TSpoaiBnxa, e’J Siv à SiaanpàTaTOs hsaltv tnxoxpdTrts xal à Htpyapvxos, laaàx à 

TOÜ kpSpoS, xal é to 5 Ippi» Ô?iè plàs XaXl^oS (?), A;^pèÆ à top kSpaplop^ kai^ 
0105 ipaxlov (?) , tairis^, Aéarp à Uéparts, Uvalas à top Aooxâ‘, Seëoôp, NiaeSoip, 
(DlXmxos^, Xaphùiv *, Aixos ô Aapaaxnvds iMa'ootjs xa! ®oXXoi i^XXoi oôs eopTioeis 
Ti)o TSpaypmelav ëie^itiv • Su Sè àvap<piaêriTrfTùis top lopauXiTOO Icaix Tséippxsv ü 
(5<êXos, xahep uvès aprfiv éa(pSTeplaapTO, ï>a?j)s iv toîs apTOp vxopvtipaaiv êiapi- 
priênv ësStiÎMXs, xal pSXXov è pîXéxovos Msaopaè, xal Xspaxlav xal ®oXXo! tm» 
œepi laTpixiïs kpdSav ypa^âvTcov apTOP pépvnPTai. @appiiaais S’ àp xal pf/p tSp xs- 
ipaXaiW SidTailp Te xal Sialpeaw ■ «ptÔTOo yàp pàs pSaops àpl^era,, sTna pàs aiTtSp 
ëiaÇiopàs Siaipsî, xal pis StaypèaBis xal ahlas Xdyei, êxena pàs ®pàs ao’TÙs xapà 
Tiio apTcSp TSotSprjpa XoiriTeXotioas rappelas xapaléyei- «oXXSo opp xal pxomîkap 
TÜP àaSepsiSp opaüp ix pris âkarxexlas ijp^aTO, ix pris xe^oXfis Tr)p àpyilp psoioi- 
pepos ëfà PO ixeîae iSpiaôat pô Xoyixbp, xai Ta ixixSkaia appris ixtaxoxoipepos 
psdûn, pgpSpop pr\p pSSp ppiySp yépsaip (ppaioXoysî, xal xaBeiris Tiio aylaip appâp 
xal àxipporap, xal pi ilXXa pris xeÇaXris pxdôn ëià ^payéarp poppsySs psdppa perép- 
■/epat ëinyoppepos. Ü yépeais pûp ppiySp yeppâpai àxi pSp xaxpoetSSp pêp yoXar- 

‘ Ou bien ie copiste a mis xal au lieu de , ou bien l’auteur du préambule a 
vu deux personnages dans une simple différence d’ortbographe du même nom. 

’ Notre auteur a pris une partie du nom de l’auteur du Zad-el-Monpafir ou 
Éphodes pour le nom d'un auteur distinct.— Voyez plus bas, note 2 , p. 5o6, ce 
que je dis d’une pareille erreur commise par Gesner et Labbe. 

’ Rbazës est souvent cité dans la traduction grecque des Éphodes ; je n’ai pas 
encore rencontré son nom dans le texte arabe, mais je n’oserais pas affirmer 
qu’il ne s’y trouve pas. 

‘ Je n’ai relevé ces deux noms ni dans la traduction grecque, ni dans le texte 
original.—Costa-ben-Luca, si célèbre au moyen âge, est cité quelquefois dans 
d’autres ouvrages qui portent le nom de Constantin. 

5 Dans la description du manuscrit aaSg, j’ai noté le nom de Nisébour et celui 
de SSoar, mais je n’ai pas rencontré celui de Philippe. — M. Renan pense que 
Se'bour et Niséboar sont des surnoms tirés de la ville appelée Nischahoar. 

' Je pense que XopiW est une corruption de Kpripoip, plusieurs fois nommé 
dans les Éphodes. — Je me suis expliqué plus loin (p. 90 ) sur ce nom. 

’ I.ycus est nommé dans le chapitre .Biir la rage, tiré de Paul d'Égine. 












— 77 — 

La traduclion grecque des Ephodes a été exécutée sur un texte arabe, 
c'est là un fait que met en lumière la seule description de notre ma¬ 
nuscrit 2239- •J’ai lu ce livre d’un bout à l’autre, et j’y ai relevé tant de 
mots et tant de formes arabes que le plus léger doute n’est pas permis. 
Ce qui est beaucoup moins certain, c’est de savoir par qui a été faite 
la traduction grecque ; les manuscrits qui portent le titre complet sont 
unanimes a 1 attribuer à un Constantin : peut-on supposer qu’il s’agit 
de Constantin l’Africain ? Mais il se présente immédiatement une diffi¬ 
culté insurmontable, c est qu’il y a au Vatican un ms. de cette traduction 
qui remonte certainement au plus tard à la fin du x' siècle, ou au com¬ 
mencement du xi"; par conséquent, il a été écrit à une époque très-voi¬ 
sine de celle où florissait Abou Djafar, mort, selon M. de Slane {d’après 
Ad-Dahabi ), l’an 3 5o de l’hégire (961 après J. C. ) ; selon Hadji Khalfa, 
l’an 4oo (1009 après J. C.); enfin, selon Wustenfeld, l’an 3g5 (ioo4 
après J. C.). Constantin, qui est mort l’an 1087, était à peine né au 
commencement du xi" siècle et n’a probablement traduit le Zad-el-Moa- 
fa/r qu’au milieu de sa carrière; il est donc tout à fait étranger à la 
traduction grecque. •— Quel peut être ce Constantin, à qui la plupart 
des manuscrits grecs donnent le titre de protosecrétaire, et qu’ils font 
naître ou du moins demeurer à Rliegium (Calabre)'? Comment s’ex¬ 
pliquer cette coïncidence singulière que les deux traducteurs, l’un grec, 
l’autre latin, ont été deux Constantinayant précisément vécu dans 
les mêmes contrées et rempli les mêmes fonctions publiques? Le ma¬ 
nuscrit le plus ancien qui porte cette mention de Constantin est celui 
de Vienne, n° 29; ce manuscrit est du milieu du xn' siècle. Malheu¬ 
reusement les mutilations du manuscrit du Vatican ne permettent pas 
de constater si ce manuscrit portait aussi cette attribution, ce qui tran¬ 
cherait définitivement la question; et même, en supposant que le nom 
du moine Constantin n’ait pas figuré sur le manuscrit du Vatican, on 
expliquerait difficilement comment ce nom aurait été mis en tête de la 
traduction grecque dans les manuscrits postérieurs au xi" siècle. Il fau¬ 
drait admettre que la renommée du moine du Mont-Cassin était arrivée 
de très-bonne heure jusqu’aux écrivains du Bas-Empire (ce dont on ne 
voit aucune preuve certaine),et qu’on avait, dès celte époque,reconnu 
l’identité du Viatique et des Ephodes. — Dans le titre du ms. 2241, 
les Ephodes sont attribués à Kccvcslàmios à MepÇhrfs-, si l’âge de cette 
copie, si les singularités que contient le préambule, si les difl'érences 

‘ Notre seul manuscrit 2224 l’appelle Constantin de Memphis: mais je ne sais 
pour quel motif. —Voyez plus bas. 

' Lambecius et KoHar [Comment, p. 11, lib. VI, col. 284 sq.) n’bésitent pas 
à croire qu’il s’agit ici de Constantin l’Africain; mais cette opinion n’est plus 
soutenable maintenant, si l’on se rappelle la date du manuscrit du Vatican et son 
identité avec le manuscrit 2289 de Paris. 



78 — 


considérables qu’il présente avec les autres manuscrits nous permettaient 
d’accorder quelque confiance à ce manuscrit, on pourrait regarder Cons¬ 
tance de Memphis comme l’auteur de la traduction grecque; mais, avec 
cette supposition, comment expliquer la transformation que le titre a 
subi dans les autres manuscrits? — On pourrait peut-être hasarder aussi 
cette conjecture, que le traducteur grec, Constantin, était un des moines 
Basiliens qui ont conservé longtemps en Calabre la connaissance sa¬ 
vante du grec. Mais, encore une fois, ces suppositions paraîtraient té¬ 
méraires à des critiques sévères; il faut savoir s’arrêter avec prudence, 
là où la certitude nous fait défaut. Toutefois, ce qu’il y a de positif, 
c’est que le manuscrit du Vatican (identique avec notre manuscrit aaSg) 
est antérieur à Constantin; et, ce qui n’est pas moins incontestable, 
c est que Constantin l’Africain ne pouvait pas savoir à la fois le grec et 
1 arabe, de façon a faire sur le texte original deux traductions, l’une 
grecque et l’autre latine; d’ailleurs, elles sont très-différentes l’une de 
l’autre et trahissent une double origine. 

Une observation commune à tous les manuscrits grecs des Éphodes, 
c est que le texte y est beaucoup plus étendu que dans le ms. arabe et 
dans la traduction latine. Au commencement, mais surtout à la fin ou 
au milieu des chapitres, il y a souvent des additions considérables; j’ai 
indiqué quelques-unes de ces additions en décrivant le manuscrit 2239.' 
Beaucoup sont tirées de Bhazès, de Jean Damascène, d’Oribase; le plus 
grand nombre est anonyme et paraît provenir d’auteurs arabes ; il serait 
extrêmement long d’en rechercher l’origine. Parmi les additions ano¬ 
nymes, j’en ai reconnu une pour avoir été empruntée à Paul d’Égine. 
Du reste, quand le traducteur s’en tient au texte arabe, il le reproduit 
exactement, et les moindres nuances sont, pour ainsi dire, transparentes 
à travers le grec. 

J’ai copié et collationné sur les manuscrits une partie considérable 
des Ephodes en grec; je compte en publier plusieurs chapitres, en met¬ 
tant en regard le texte arabe, copié sur le manuscrit de Dresde, et la tra¬ 
duction latine de Constantin. M. G. Dugat veut bien se joindre à moi 
pour ce travail, qui ne peut manquer d’éclaircir certaines questions 
encore obscures. Ainsi on pourra reconnaître avec plus de précision les 
différences qui existent entre les manuscrits grecs de la seconde famiHe 
et rechercher avec plus de succès l’origine des additions ou modifica¬ 
tions que présente la traduction grecque. 

Les Ephodes sont connus en grec par la partie du VU” livre qui traite 
des fièvres, et que Bernard a publiée à Amsterdam, en lyAg, d’après 
un manuscrit de Leyde' sous le nom de Synésius (voyez, sur cette 

' Ce manuscrit avait 


appartenu à Vossius; le traité attribué sur le dos du 




- 79 — 

inscription du nom de Synésius, Préface, p. i8 et suivantes) ; l’éditeur 
se plaint (p. 3i) de l'incorrection de son texte, et il espère que les ma¬ 
nuscrits des autres bibliothèques d’Europe pourront aider à le restituer *. 
Son espoir n’a pas été trompé ; la collation que j’ai faite des manuscrits 
de Paris sur l’édition de Bernard rétablit la vraie leçon pour presque 
tous les passages, et fournit en même temps le moyen de combler les 
lacunes que présente le manuscrit de Leyde. 

Le texte arabe est encore tout entier inédit; la publication que je pro¬ 
jette avec M. G. Dugat sera donc un service rendu à la littérature médi¬ 
cale ancienne. 

Le titre des manuscrits arabes conservés dans les bibliothèques d’Ox- 
ford et de Dresde, celui qui se trouve en tête de presque tous les ma¬ 
nuscrits de la traduction grecque des Ephodes, ne laissent pas de doute 
sur le véritable auteur de ce livre ; c’est Abou Djafar, Ahmed Ibn Ibrahim 
Ibn Abi Kbaledibn Aldjezzar*, disciple d’Isaac l’Israélite. Ibn Abi Oceibia 
(manuscrit de la Bibliothèque nationale, fol. i83) confirme encore ce 
fait. Il attribue positivement les Ephodes [Medicina morborum, seu Viati- 
cum peregnTiantmm) à Abou Djafar ; il cite même un poète, Kasahasiim(?), 
qui loue cet auteur d’avoir fait un aussi excellent traité ^ Cependant, 
notre manuscrit grec (n° aaAi) attribue les Ep/iodes àlsaac, et l’ouvrage 
latin connu sous le nom de Viaticum, lequel n’est autre chose qu’une 
traduction abrégée des Éphodes, est attribué tantôt à Isaac, tantôt à 
Constantin lui-même. Isaac ayant été le maître de Abou Djafar, il n’est 

manuscrit à Synésius vient après un autre ouvrage, qui a pour titre ; BiëXlov ia- 
tpmov 3-epanelas Si’ â(popas (sic) év awo-fist, à la fin duquel on fit ; èiù.npé6n 
aùv è Xdyos. . . xa} àp](éft.sèa oepi 'xsvpemv (sic). (Voyez ComI. mss. hibl. 
Lngd. Bal. p. Sgé, S 65.) 

■ Bernard s’est aidé dans son travail d’une traduction littérale faite par Reiske 
sur le texte arabe d’après le manuscrit de Dresde; mais il serait difficile, parle 
peu de fragments de cette traduction, que cite Bernard, de se faire une idée 
exacte de l’état du texte arabe. 

* Ce surnom d’Ibn Aldjezzar {lefils du boucher, et non pas né à Algazirah, ville 
de Mésopotamie (sic), comme paraît le croire Reiske dans Bernard, præj. p. 13 ) 
n’est pas donné par les manuscrits arabes des Ephodes, mais il se trouve dans 
les manuscrits grecs. M. do Slane et Wustenfeld ajoutent ce surnom au nom 
ordinaire, sans doute sur l’autorité des biographes ou de manuscrits autres que 
ceux daZad el-Mouçafir. Comme le titre du premier livre des Éphodes porte Za- 
<pàp ToS iêfix Èiiylvldp, et qu’en tête de quelques autres livres, il y aikypéS 
yîàs Toô kSpaplov, certains auteurs, entre autres Gesner et Labbé, ont pensé 
qu’il s’agissait de deux auteurs différents. Reiske a démontré la fausseté de cette 
opinion (voyez Bernard, préf. de son éd. de Synésius [p. i2-i4].—Voyez aussi 
plus haut, p.'5o3, la note 2 du préambule de notre manuscrit 224i). 

" Voyez aussi M. Greenhill, article Synésius. 




— 80 — 

pas étonnant que le travail du disciple ait été mis sous le nom du maître. 
En tête de l'édition des œuvres d’Isaac (Lyon, i5i5), Andréas Torinus 
revendique positivement le Viatique pour Isaac, et il ne craint pas de 
dire que le plagiat de Constantin est manifeste pour tous. Le titre du 
Viatique (fol. i44 de la même édition) reproduit cette accusation de 
plagiat : «Viaticum Isaac. . . quod Constantinus. . . latinum fecit (ut 
« pleraque alia ipsius opéra), sibique id arrogare non erubuit '. » 

Gérard de Crémone, dans ses gloses sur le Viatique (voyez notre ma¬ 
nuscrit latin 6888), regarde aussi ce traité comme appartenant à Isaac 
ou à Constantin lui-même :« Secundum autem modum istum, dit-il. 
Il Constantinus sive Isaac in Viatico, et Alexander, et plures alii de prac- 
« tico bec tractaverunt ; isto ergo modo particulari Isaac fiiius Salomonis 
« regis, Arabum ab optimis, ut ab antiquis narratur, depracticoin Viatico 
« tractavit causas, signa et curas passionum. » On voit que Gérard, d’ac¬ 
cord en cela avec la tradition, pencbe en faveur d’Isaac et qu’il est porté 
à regarder Constantin comme un simple interprète. 

L’bistoire littéraire de la médecine au moyen âge nous offre un exemple 
analogue d’un même ouvrage attribué sous deux titres différents (le 
Panteqni et VAlmalehi) à deux auteurs, Isaac l’Israélite et Ali Abbas*. 
M. Tbierfelder {Janus, t. I, i846, p. 685) a établi que ÏAlmaleki et le 
Panteqni sont identiques, et il a cbercbé à prouver avec beaucoup de 
raison, je crois, que le véritable auteur est Isaac. 

Pour le Viatique, il n’y a heureusement aucune hésitation ; le témoi¬ 
gnage des manuscrits (sauf un) est uniforme; nous avons en outre l’af¬ 
firmation d’Ibn Abi Oceibia; de plus, cet auteur, dans la Vie d’Isaac 
(voyez Abdallatif, trad. de M. deSacy, p. 43), ne fait mention daucun 
ouvrage portant le titre de Zad-el-Mouçafir. 

Constantin se garde bien de dire que le Viatique a été seulement tra¬ 
duit par lui ; il se donne tout le mérite de la composition dans une pré¬ 
face qui manque dans l’édition de i536, mais qu’on retrouve dans l’é¬ 
dition de i5io, dans celle qui figure parmi les œuvres d’Isaac, et que 
j’ai lue aussi dans tous les manuscrits latins du Viatique. Voici ses pa¬ 
roles : « Quem nostrum laborem si qui dente canino corroserint in nugis 
« suis inveterati, torpescere et dormitare sunt dimittendi. Nostrum autem 
« nomen huic opusculo apponendum censui quia quidam horum aliéna 
Il émulantes labori, quum in eoram manus labor aliénas venerit, suafurtim et 
Cl quasi ex latrocinio supponunt nomina. Viaticum intitulavi et pro parvitate 

■ Comme on connaissait, en Occident, beaucoup plus Isaac qu’Abou Djafar, 
et qu’on avait reconnu que Constantin s’était approprié une partie des ouvrages 
du premier, on a été conduit à attribuer à Isaac presque tout ce qui portait, à 
tort ou à raison, le nom de Constantin. 

• Le texte arabe ne nous est arrivé que sous le nom d’Ali-Abbas. 





— 81 — 

« sui neque laboriosus neque tediosus est intuenti ( manuscrit de la Bi- 
obliothèque nationale, n” 6g5i, fol. io5 v°).» Ainsi, Constantin a osé 
s’attribuer entièrement un ouvrage dont il n’était pas l’auteur et y mettre 
son nom, de peur, ajoute-t-il, pour prendre toutes ses précautions, que 
quelque voleur n ait la pensée de lui dérober son travail ! 

Constantin montre beaucoup d’habileté ou, mieux encore, beaucoup 
de ruse dans ses plagiats; on vient d’en avoir la preuve dans la préface 
du Viatique; en voici une autre d’une nature différente. Dans tout le 
cours de cet ouvrage, il cite très-volontiers Hippocrate, Dioscoride, Ru- 
fus, Galien, mais il évite avec un grand soin de nommer les Arabes. 
Ainsi, je n’ai pas rencontré une seule fois dans le Viatique le nom d’Isaac, 
un des auteurs le plus souvent nommés dans le Zad-el-Mouçafir; je n’ÿ 
ai pas vu non plus celui de Mésue ; Janus Damascenus (lahja ibn Sera- 
pion ben Ibrahim) y figure souvent, mais peut-être Constantin a-t-il 
voulu le faire passer, comme quelques-uns de nos manuscrits grecs, 
pour saint Jean Damqscène. (Voyez la première note de la description du 
manuscrit Laud, n” 58.) Encore faut-il remarquer que le nom de Janus 
Damascenus est une substitution constante de ceux de Mésue ou de Jean, 
fils de Mésue (Jouhanna ben Màsouia), qui se trouvent dans le texte 
arabe. Cette confusion, qu’on remarque aussi bien dans la traduction 
grecque que dans celle de Constantin, était fréquente chez les Latins et 
ches les Grecs ; les Arabes eux-mêmes commettent quelquefois cette er¬ 
reur, en sorte qu’on ne peut rien conclure de cette substitution de noms 
pour l’origine de la traduction de Constantin. 

J’ai dit plus haut que VAlmaleki, attribué à Ali Abbas, et le Pantegni, 
publié sous le nom d’Isaac, sont parfaitement identiques et constituent 
un même ouvrage. Cet ouvrage a été traduit, d’un côté sous le titre de 
Panteqni par Constantin, qui se l’est approprié (de sorte qu’il figure à 
la fois parmi les oeuvres de Constantin* et parmi celles d’Isaac, car on 
s’est bien vite aperçu dans le moyen âge de la supercherie du moine du 
Mont-Cassin “), et d’un autre sous le titre à’Almaleki par Étienne d’An¬ 
tioche, en 1127. En tête de VAlmaleki et du Pantegni se trouve une 
préface; celle du premier ouvrage est étendue et a été écrite par l’auteur 

* Dans l’édition générale des œuvres attribuées à Constantin, i536 et i53g 
il porte le titre ; De commumbus medico cognitu necessariis lacis. 

^ Que les raisons de M. Thierfelder pour revendiquer cet ouvrage en faveur 
disaac soient vraies ou fausses, cela nous importe peu ici; ce qui nous intéresse, 
c est 1 identité des deux ouvrages pour constater le plagiat manifeste de Cons- 
tantin. Nous n’avons, jusqu’à présent du moins, aucun moyen de reconnaître à 
qui lAlmaleU était attribué dans le manuscrit sur lequel Constantin a traduit, 
ous Ignorons également pour quelles raisons les manuscrits latins ou les édi- 
lons du Pantegni attribuent cet ouvrage à Isaac plutôt qu’à Ali Abbas, comme 

tont les manuscrits arabes. 






_ 82 — 

arabe; l’autre est très-courte et porte le nom de Constantin. Eli bien! la 
prétendue préface de Constantin n’est qu’un abrégé de celle de YAlma- 
leki, c’est-à-dire de la préface primitive du Pantegni; la dédicace au roi 
Adheden Doûlah ou Adhad ad Daula ben Bouweih s’est métamorphosée 
en une dédicace à Desiderius, abbé du Mont-Cassin. Encore une fois ici 
Constantin évite de nommer les auteurs arabes et, pour mieux donner 
le change, il se vante d’avoir tiré son ouvrage uniquement des Grecs et 
des Latins. Afin de rendre ces remarques plus sensibles, je vais mettre 
en regard les extraits de la préface de VAhnahki et de celle de Constantin 
qui se correspondent; on verra qu’au fond elles sont identiques. Ces 
préfaces, très-peu connues, fournissent aussi les renseignements les plus 
intéressants sur l’histoire littéraire medicale de l’époque, et les j ugements 
les plus curieux sur les auteurs grecs ou arabes ; je donne ces extraits 
d’après les éditions ; car ce n’est pas ici le lieu de les publier avec la col¬ 
lation des manuscrits et avec les explications ou commentaires que ré¬ 
clament ces préfaces remplies de documents historiques et littéraires, 
obscurs par eux-mêmes ou défigurés par les copistes ; j’aurai l’occasion 
de le faire dans le travail que je prépare sur les médecins du moyen 
âge pour la société de Sydenham de Londres. 


(ÉailiondeLyon, i5i3.) 


Et quoniam medicine artis scientia 
inter excellentiores est actes, ceterisque 
maior ntilitate et maiorispericuli, maio- 
ris eliam utilitatis propter omnium ad 
eam hominum necessitatem, camere (?) 
eius librura volui disponere in arte me¬ 
dicine coliigentem omnia quibus indi¬ 
gent medici aiü, que in custodia sani- 
tatis in sanis et eius reparatione in 
egrotis, cum nullum alicuius priorum 
aut modernorum invenerim medicorum 


necessaria ad buius finem artis et scien- 

Magnus etenim Hypocras qui ante 
banc artem fuisse perhibetur et primus 
qui eam iitteris mandavit, multos edidit 
libros de unaquaque buius scientie spe- 

piura que ars requirit ista necessario in 
custodia sanitatis et morborum regimine 


CONSTANTIN. 


Cum oporteat medicum rationalem 
rerum naturalium, et non naturaiium 
necnon moralium tractatorem esse, 
constat quia in omnes incidit diversis 
cogitationibus omnibus subjici. Unde 
ego Conslantiuus tantam buius artis uti- 
litatem perpendens, Grecorum et Lati- 
norum volumina percurrens, cum licet 
multa essent, nec tamen introducendis 
ea sulHcere viderem, recurri ad nostros 
veteres seu modernes; revolui etiam 
Hippocratem in bac arte maximum et 
Galienum et de novis Alexandrum, 
Panlum quoque et Oribasium. 

Sed Hippocratem in Apborismis glo- 
riosissimum et in aliis libris buius artis 
tractatorem precipuum solum imitari 
volni qui adeo obscurus atque brevis 
extitit ut multos iam ab bac utilitate 





















— 85 — 


Grecorum antiqui usi sunt, que Harac 
et Feresie sustuierunt viri : Hypocras 
namque in acntorum libro morborum 
charhitu nignim pleureticis ad naturam 
dat soivendam. Galienus aiiique Gre- 
corum acutos patienlibus morbos mei- 
Jicraten propinabant; Harac autem me- 
dici et Fereste in acutis utuntur morbis 
mellicratis loco iuleb cum zacena aliis- 
que que nostri sériés libri continebit : 
calida soivenda natura acutos patien- 
tium morbos cassia fistuia, terengebino, 
tamarindis, sirupo rosato et vioiato, ie- 
belavi aqua similibusque. Proponimus 
autem tritamitis extraueum (?) quod 
nostro tenemus iibro et in morborum 
assignatione et causarum signorumque, 
ac niedeia de pleuresis morbo. 

. Hoc ergo modo disputatio erit nostra «“‘em bbri huius intentio quod 

omnibus in morbis et passionibus et eau- infîrmitates cognoscantur et ex ordine 
sis et signis medelisque eorum. Prius e'® curationes adbibeantur. 

tamen nobis aiia incipienda prepo- . 

nendaque elementorum scientia, com- 
plexionum, humorum, membrorum, 


dicorum ad perfectionem que propo- 



A-uprès des anciens auteurs, et surtout auprès des esprits forts du 
moyen âge et de la renaissance, Constantin a passé pour un plagiaire; 
ses prétendus ouvrages ne sont considérés ordinairement que comme 
des traductions, encore ces traductions sont-elles réputées fautives. Les 
critiques de cette époque ne lui ménagent même pas les injures : ainsi on 
lit dans Thaddæus {InAph. Hipp. exposit. Venet. 1617, f“ 1) : 

<1 Translationem Constantin! persequar, non quia melior, sed quia com- 
«munior; nam ipsa pessima est et defectiva et superjlua; nam ille insanus 
" monaclius in transferendo peccavit quantitate et qualitate... potius vo- 
«luissem sequi [Burgundionem] Pisanum. » — Simon de Gênes [Cla¬ 
ms sanat. f n, éd. de Venise, iBoy) dit des traductions de Constantin : 
“ Eius translatio satis est mihi suspecta \ » 

* Ce concert de biàme n’est pas cependant unanime, et dans le moyen âge 
beaucoup d’auteurs citent volontiers Constantin comme une autorité; en tête 
dun manuscrit du fonds de Saint-Germain, n' 628, et contenant le Pmtegni, 









— 86 — 

On pourrait alléguer pour amoindrir l’accusation de plagiat qui pèse 
sur Constantin, qu’il a un peu modifié l’ouvrage primitif dans sa tra¬ 
duction, en l’abrégeant quelquefois, et en en changeant assez souvent 
la rédaction, surtout pour ce qui regarde les recettes; mais ces raisons 
ne sont pas très-solides, et les seules qu’on puisse faire valoir, c’est que 
de son temps, comme dans l’antiquité, personne n’avait le sentiment 
de la propriété littéraire ; que les œuvres d'un Arabe ou d’un Juif étaient 
de très-bonne prise, et que peut-être elles eussent été unanimement re¬ 
jetées, si elles fussent arrivées en Occident sous le nom de leur véritable 
auteur. Nous devons avoir une grande reconnaissance à Constantin de 
ce qu’il a ainsi ouvert pour les pays latins les trésors de l’Orient, et par 
conséquent ceux de la Grèce; il a reçu et il mérite à tous égards le titre 
de Restaurateur des lettres médicales en Occident Tant de services rendus 
effacent aisément quelques petites fautes, et je fais des vœux pour qu’un 
congrès de savants et d’érudits, partis de tous les points de l’Europe, 
vienne un jour-élever une statue à Constantin au centre du golfe de Sa- 
lerne, ou sur la crête du montCassin. 

Constantin a-t-il traduit le Viatique sur le grec ou sur l’arabe ? — 
Cette question a été tranchée, mais non examinée à fond; par consé¬ 
quent elle doit être reprise avec détails pour que la décision, quelle 
quelle soit, ait la valeur d’une démonstration critique. Je ne suis point 
arrivé, je le déclare d’avance, à une autre solution que celle qui est gé¬ 
néralement admise; ma conviction personnelle s’appuie du moins sur 
un grand nombre de preuves décisives. Mais il est bon de prévenir, au 
début de cette discussion, que j’ai étudié le Viatique, non pas dans l’é¬ 
dition de Bâle, i536, in-f“, où il a pour titre : De morborum cognitione 
et curatione, libri VII, mais dans l’édition de Lyon, i5io, in-8", où il 
est intitulé : Breviarum Constantini, dictum Viaticum. Le texte de 1536 est 
un texte modernisé et où la physionomie primitive a presque entière¬ 
ment disparu, tandis que celui de i5io, conforme aux manuscrits et à 
l’édition de i5i5 insérée dans les œuvres d’Isaac^, nous représente la 
traduction de Constantin telle à peu près qu’elle a dû sortir de ses 
mains ; c est donc ce texte seul que nous pouvons comparer avec le texte 
original et la traduction grecque; c'est d’après celui-là seulement que 
nous pouvons porter un jugement. 

on l’appelle même Vir bonæ memoriæ. Peut-être sous les attaques que je viens de 
rappeler se caehe-t-il quelque passion étrangère à la science. 

‘ Dans la période qui précéda Constantin les livres médicaux consistaient 
presque uniquement en traductions latines d’auteurs grecs, traductions plus in¬ 
formes les unes que les autres, et qui, pour nous du moins, sont à peu près 
incompréhensibles. Dans un autre travail , je ferai connaître quels étaient les 
éléments de l’enseignement médical, du v' au xi‘ siècle en Occident, 

’ Sauf la division des chapitres et quelques variantes. 




— 87 — 


Bernard, dans son introduction et dans ses notes sur le traité Des Fièvres 
de Synésius, paraît croire que Constantin a traduit sur l’arabe; ses mo¬ 
tifs ne sont pas nettement exprimés et d’ailleurs n’ont pas une très- 

grande valeur. „ . . / . 'J- ■ 

Jourdain, dans ses Recherches sur les traductions d Aristote (2 édition, 
p. 96), se contente d’affirmer que les traductions de Constantin sont 
faites sur l’arabe. 

M. Greenhill, dansun article sur Synésius (Diction, de liogr. de Smith), 
exprime l’opinion que la comparaison du texte original avec les versions 
grecque et latine du traité Des Fièvres, conduira certainement à regar¬ 
der la traduction de Constantin comme se rapprochant plus de l’arabe 
que du grec; mais il n’entre pas dans plus de développements. 

M. Renan, dans un travail Sur l'étude du grec au moyen âge, travail 
couronné par l’Académie des inscriptions, mais malheureusement en¬ 
core inédit, et qu’il a bien voulu me communiquer, est d’un avis op¬ 
posé. Regardant comme invraisemblable qu’un chrétien ait su 1 arabe a 
cette époque, et frappé des nombreux mots grecs qui se trouvent dans 
les traductions de Constantin, il pensait que ces traductions dérivent 
du grec, et non de l’arabe. Cette raison paraît très-puissante, et elle 
m'avait d’abord séduit; mais pénétrant plus avant dans l’étude du sujet, 
j’ai dû renoncer à ce sentiment. 

Pour former ma conviction, j’ai minutieusement comparé le Viatique 
avec les Éphodes, et ces deux traductions avec le texte original, en me 
servant de nombreux passages que j’avais signalés à M. G. Dugat, et qu il 
a bien voulu copier pour moi sur le manuscrit de Dresde et traduire lit¬ 
téralement. 

Ordinairement le grec est le te.xte primitif, et la traduction arabe est 
l’intermédiaire par lequel nous arrive ce texte primitif à travers la ver¬ 
sion latine. Comme le traducteur arabe peut beaucoup plus difficile¬ 
ment se dépouiller de la manière qui lui est propre, le traducteur latin 
prend forcément un extérieur arabe, presque toujours reconnaissable au 
premier abord. — Mais, pour le Viatique, le problème est renversé; 
c’est le texte arabe qui est l’original, et entre cet original et le latin, il 
y a, comme intermédiaire, la version grecque. Le problème se com¬ 
plique donc en ce sens que le texte grec arrive à si bien représenter les 
formes de l’arabe que la traduction latine peut refléter pour ainsi dire 
médiatement les formes et les allures de l’auteur oriental. 

Pour le Viatique il y avait encore une difficulté exceptionnelle, je 
veux parler de l’affectation que met Constantin à parler grec, et à éviter, 
autant qu’il était en son pouvoir, ce qui peut rappeler une origine arabe. 
Cette accumulation de mots grecs, embarrassante au premier abord, 
peut cependant s’expliquer d’une façon très-satisfaisante. 



— SS¬ 
II importe ayant tout d’établir une distinction, très-importante selon 
moi, entre les vieilles traductions latines dérivant de l’arabe ; je les range 
sous deux catégories, celles qui ont été faites dès les premiers temps de 
l’introduction des études arabes en Occident, c’est-à-dire vers le milieu 
du xi" siècle et au commencement du xii‘, et celles qui datent du com¬ 
mencement du xiii* siècle. 

Au temps des premières traductions, il y avait encore parmi les 
hommes de lettres de cette époque une sorte de tradition grecque, ve¬ 
nue bien plus des traductions anciennes écrites à l’époque de Boëce, 
que d’une étude directe de la langue grecque; cette tradition, qui va 
s’effaçant peu à peu, au fur et à mesure qu’on avance dans le moyen 
âge, permettait aux traducteurs d’émailler leur latin d’une quantité de 
mots, de locutions ou de certaines formules grecques qui leur donnaient 
une grande apparence d’érudition. Ainsi, et pour rester dans mon su¬ 
jet, la littérature médicale est riche en traductions latines et même en 
compositions originales écrites, sans aucun doute, en latin; les unes et 
les autres sont remplies de mots grecs, les traductions parce qu'elles ont 
été faites immédiatement sur le grec, et les ouvrages originaux parce 
qu’il y avait en circulation une grande quantité d’expressions grecques 

Eh bien, ces ouvrages (traductions, ou traités ex professa) étaient les 
manuels des maîtres et des étudiants en médecine, et c’est en les lisant 
que Constantin a certainement pris cette teinture de grec qu’on remarque 
avec quelque étonnement dans ses traductions. 

Au xiii" siècle cette tradition grecque est presque entièrement effa¬ 
cée; l’arabe a pris complètement le dessus, si bien qu’il pénètre les 
travaux originaux rédigés en latin, et que plus tard il n’est pas entière¬ 
ment étranger aux traductions faites sur le grec, de telle sorte qu’aux 
deux limites du moyen âge nous pouvons constater le même phénomène, 
c’est-à-dire, la persistance des formes grecques dans les traductions faites 
sur l’arabe, et la persistance des formes arabes dans les traductions faites 
sur le grec. 

En étudiant comparativement les versions grecque et latine avec le 
texte original du Zad el-Mouçafr, on s’aperçoit aisément d’abord que les 
mots grecs qui se lisent dans le Viatique sont d’une formation très-facile, 
et ne supposent pas une grande érudition ; en second lieu, que ces mots 
sont un peu jetés au hasard, et qu’ils ne correspondent pas toujours 
aux termes techniques tels qu’ils se trouvent dans la traduction grecque; 
enfin, ce qui est capital dans la question, une eertaine quantité de ces 
mots grecs écrits en lettres latines ne sont que la transcription, avec 

' Je me réserve de démontrer ces faits, en publiant le résultat de mes re¬ 
cherches dans les manuscrits latins médicaux que j’ai eu l’occasion d’examiner 
Pendant le cours de mes voyages. 




quelques changements, des mêmes mots grecs écrits en lettres arabes 
dans le texte d’Abou Djafar. J’ai rassemblé quelques exemples qui viennent 
à l’appui de ces propositions : les mots nardïleon, piretrileon, camomïleon, 
et tous les mots analogues (ils sont très-nombreux), exprimant une huile 
faite avec une substance, ne réclamaient, on en conviendra, qu’une con¬ 
naissance très-superficielle du grec; encore les radicaux sont-ils souvent 
transcrits littéralement de l’arabe. Ainsi, dans le livre I, chapitre xiv, 
où on iromenardileon, le texte arabe porte dohnel-nardin{^^.iy^\ 

— Les mots grecs sont souvent défigurés dans le Viatique; ainsi, là où 
l’arabe et le grec ont : On appelle cette maladie (l’alopécie) maladie da re¬ 
nard, parce quelle est fréquente chez cet animal, Constantin écrit : » Ideo 
a allopicia dicitur qaod vulpes, que greceallopide{\) nuncapatur, hoc sepepa- 
iitiuntar.n — Il y a certains mots grecs dans le Viatique dont on ne 
soupçonnerait certainement pas la présence dans le texte arabe et qui s y 
trouvent cependant très-distinctement ; dans le chapitre xiii du livre IV, 
à propos des causes du volvulas, Constantin écrit si ex grossis fit chimis, 
et on lit dans l’arabe himous grossiers (iiJA — Au commence¬ 

ment du chapitre xvi du même livre, la traduction latine a yleos est 
dolor intestinoram et le texte arabe eilâous — Apozema centauree 

(IV, xiii) est exprimé en arabe par kentarioun ( ).—Je pourrais 

encore citer les mots theodoricon, hgadion, stomaticon et plusieurs autres 
semblables, qui ne sont autre chose qu’une transcription de l’arabe, 
ainsi que je m’en suis assuré. Je n’ai pas étendu ces vérifications aux 
mots tenasmon, hypostasin, reuma, pori (pour meatus), satirion, etc.; mais, 
ou bien ils rentrent dans la catégorie de ceux sur lesquels je me suis 
arrêté, ou leur présence s’explique très-aisément par la connaissance 
traditionnelle du grec dont j'ai parlé plus haut. Dans le Viatique, n’ai 
relevé qu’un seul mot grec appartenant à la langue ordinaire, et qui 
ne soit pas une transcription de l’arabe, c’est hereos, pour amor (I, xx) ; 
ce mot a même servi à forger le barbarisme hereosus. 

Les mots arabes (ils se rapportent tous à des noms de parties ou de 
substances médicamenteuses) sont beaucoup plus nombreux dans la 
traduction grecque que dans la traduction latine. Constantin évite ordi¬ 
nairement ceux dont il ne connaît pas l’équivalent grec ou latin; les 
termes techniques arabes qui se trouvent dans le Viatique se lisent éga¬ 
lement tous en arabe et ne proviennent par conséquent pas d’une sorte 
de tradition qui d’ailleurs n’avait pas encore eu le temps de s’établir au 
temps de Constantin. E faut en outre remarquer que, parmi les termes 
techniques, ou les noms de médicaments, conservés en arabe par Cons¬ 
tantin , une grande partie sont représentés dans les Ephodes par leurs 
équivalents grecs, et qu’ils n’y ont pas conservé leur forme arabe; cela 
est, à mon avis, une preuve considérable que le Viatique vient de l’arabe 
et non du grec. — Voici quelques exemples de cette particularité : IV, i, 





— 90 — 


meri (œsophage); en grec, iloiov, en arabe, (meri); — IV, xm, ne- 
micha; en grec, âftfxi; en arabe, sjysl'j {namkhoua)-, — IV, xviii, sichem 
armenicam; en grec, dSpÔTOVov; en arabe, ou plutôt [chih ou 
Sîc/(); — VI, VIII, syphac; en grec, xoïkîrj-, en arabe, {sifâk)\ — 

VI, IX, saphena; en grec, ■aoSôs; en arabe, ijiU> [sâfen). 

La dernière considération générale que j’aie à faire valoir, c’est que 
la version grecque, dans les manuscrits les plus anciens et les plus mo¬ 
dernes, renferme, comme je l’ai déjà indiqué en décrivant notre ma¬ 
nuscrit 2289, une foule d’additions dont il n’y a aucune trace dans la 
traduction latine, en sorte qu’il était dès lors possible, en invoquant ce 
seul fait, d’affirmer que le latin ne venait pas du grec. 

Les preuves de détail qui établissent l’origine arabe de la version de 
Constantin sont nombreuses et non moins décisives que les preuves géné¬ 
rales ; je choisirai les plus importantes. On sait que la transcription des 
noms propres et des termes techniques est un des meilleurs moyens de re¬ 
connaître si une version latine a été faite sur le grec ou sur l’arabe, quand 
il existe à la fois un texte grec et un texte arabe, quel que soit d’ailleurs 
le texte primitif. Je commencerai donc par les arguments de cet ordre ‘ : 

I, VI, De pustulis capitis : On lit une recette attribuée à Ariton (éditions 
de i5io et de i5i5, ms. lat. ’joàS), ou à Criton (mss. 6g5i, 7044, 
6889), ou à Cricoji (6890), ou à Craton (6888 et supp. lat. 245) ; or, 
il y a constamment, dans les textes grecs, Kpijrup ou Kp/rap, et, dans 
le texte arabe, Akritos (^jJijjjl). — Ce médecin est sans doute Criton 
le jeune, dont Galien rapporte très-souvent des recettes. 

V, XI, De passionibus splenis : On attribue cet adage : que la rate est 

l’instrument du rêve, à Fledias (éditions de i5io et de i5i5, et tous les 
manuscrits, excepté 7o44,quiaf’leaÆHs) ; quelques-uns ajoutent4iea;aR- 
drinas. Dans les textes grecs, on lit NutéXaos, et, dans le texte arabe, 
Aïlâdious ((jujj.i,^t); la leçon de Constantin vient sans doute de ce 
qu’il aura lu, ou de ce que son manuscrit portait Flâdious; 

en tout cas, Fledius est beaucoup plus près de Flâdious, ou même d’^ï- 
ladious, que de NocéXaos. Jusqu’à présent, je n’ai pu déterminer quel 
était l’auteur nommé par Abou Djafar. 

VI, II, De satynasi ; Cette maladie est appelée porgesmos dans les édi¬ 
tions de 1510 et de 1515 et porgesimos ou porgessimos dans les manuscrits, 
excepté 6890, qui a portegmos. Dans le grec, il y a ’apnxmtrpàs, et, dans 

‘ J’avertis que, pour arriver à uue plus grande certitude, j’ai collationné tous 
les passages que je cite ici sur les manuscrits du Viatique appartenant à l’ancien 
ou ou nouveau fonds de la Bibliothèque nationale, et sur les trois manuscrits 
grecs les plus importants, n“ asSg, «aj, s3ii. 





— 91 — 

l’arabe, prononcer/nsmoKS oupmmous; d’où l’on 

voit évidement qu’ici le latin vient de l’arabe et non du grec. 

Voici un autre ordre de preuves. 

VU, XIII, De morsu. canis rabidi : Dans la version de Constantin, il y 
a une recette attribuée à Crathius (ou Craticiis, dans quelques manus¬ 
crits). Le titre de la recette se trouve bien dans les manuscsits grecs, 
mais le nom de l'auteur manque; dans l’arabe, ce nom est 
[Krathimes). Ainsi un nom propre qui ne se trouve pas en grec et qui 
se lit en arabe, existe dans la version latine! D’un autre côté, nous 
avons vu, à la description du manuscrit aadg, que les noms de Sébour 
et de Nicehour, qui se lisent dans les textes grecs, manquent aussi bien 
en arabe qu’en latin. 

IV, XVI : On trouve la formule d’une potion appelée enîogomenon. Dans 
le texte latin, Constantin n’a fait que traduire les mots arabes el-mou- 
barek (tîljUif) par un équivalent grec qui devait être très-familier à un 
moine. Le texte grec porte siikôyiov; on voit donc encore que, dans ce 
cas, il avait un texte arabe et non un texte grec sons les yeux, car il 
n’eut probablement pas changé sÿXôyiov en ealogomenon. 

Constantin a aussi introduit dans sa traduction des changements au 
texte original, et qui ne sont pas non plus représentés dans la traduction 
grecque, surtout pour les recettes; je n’en rapporterai qu’un exemple: 
au chapitre vi du livre V, De antidotis epatis (fol. 63 v°, 1. 4 à 1. 11 de 
l’édition de i5io), il y a deux antidotes dont l’un a pour litre : Antidotam 
opomodosii [^). Dans le texte grec, il n’y a qu’une seule recette plus 
courte, où rien ne rappelle le mot opomodosii et qui figure dans le texte 
arabe. Dans ce dernier texte, la recette est donnée comme étant tirée de 
Galien, du livre Des complexions, cî Cette attribution 

manque dans la traduction latine. 

On trouve çà et là dans le Viatique des mots dont il est difiScile de se 
rendre compte et qui pourraient faire naître des objections, s’ils n’étaient 
pas expliqués. Ainsi, dans le chapitre xv du livre IV {De dissenteria), on 
lit : <1 Aliud clyster cum obsomogaro et melle » ; dans le texte grec, il y a : 
fiSTà yâpovs xai fiéXnos. Dans l’arabe, obsomogaro est représenté par 
c5y<. Mais on voit par Castellus {Lex. JieptagJ. col. 2i32, n° 26) et par 
Simon Januensis (Clavis sanationis, sub voce Garas) que ijy’ signifiait 
garon, et que obsomogaron et garon étaient employés indifféremment. 

Au livre II, chapitre iv. De lachrymis, la traduction latine porte: «Si 
« a venis subtilioribus.. . damus vel pilulas cochias vel aureas ». Le grec 
a xôxKovs akôrjs et le manuscrit arabe {sabir)-, mais le mot aureas 
du latin vient sans doute de ce que Constantin aura eu une mauvaise 




— 92 — 


leçon ou aura lu fautivement qui signifie or. En tout cas, ce n’est 
certainement pas dans le grec qu’il aurait trouvé un mot correspondant 


A tous ces arguments directs, qui prouvent victorieusement, si je ne 
m’abuse, que le Viatique a bien été traduit sur l’arabe et non sur le 
grec, on peut ajouter un argument indirect qui n’a pas moins de va¬ 
leur, c’est que plusieurs des ouvrages qui sont attribués à Constantin et 
qui ne sont, comme le Viatique, que des traductions, n’ont jamais été 
traduits en grec; parmi ces ouvrages, le plus considérable est le Pati- 
tegni; par conséquent, on pourrait supposer a priori que le Viatique 
avait été aussi traduit sur l’arabe, car, je le répète, il est difficile 
d’admettre que Constantin ait su le grec et l’arabe, de façon à traduire 
à la fois de ces deux langues en latin. 

Je termine ces recherches en mettant sous les yeux du lecteur quel¬ 
ques extraits de l’ouvrage d’Abou Djafar, en arabe (avec la traduction lit¬ 
térale faite par M. G. Dugat), en grec et en latin. Ces extraits serviront, 
pour ainsi dire, de résumé à mon travail, en démontrant: 1° que le 
Viatique est parfaitement identique au Zad el-Mouçafir, et, par consé¬ 
quent, que Constantin s’est approprié l’ouvrage d’Abou Djafar; 2° que le 
grec, quand il correspond à l’arabe, représente le texte original beau¬ 
coup plus fidèlement que ne le fait le latin, attendu que Constantin s’est 
permis beaucoup de libertés, surtout pour les recettes ; 3° que, si la 
traduction latine s’éloigne de l’arabe, ce n’est pas pour se rapprocher 
du grec *, et que les différences ou particularités du texte grec comparé 

* Je n’ai trouvé que deux exceptions à cette proposition, encore est-il possible 
de s’en rendre compte, et, par conséquent, d’atténuer la difficulté ; la première, 
c’est que, dans le fragment 5, le grec et le latin ont de Vhuik de violette, dont 
il n’est pas question en arabe. Je me suis expliqué sur la seconde exception, à 
propos du fragment q. Mais d’abord, pour le fragment 5, le texte de Constantin 
s éloigne en plusieurs points à la fois du grec et de l’arabe (voyez les notes de 
ce fragment); en second lieu, là où le manuscrit arabe (et notez que nous n’en 
avons qu’un) offre quelque particularité que nous ne retrouvons ni en latin ni en 
grec, nous pouvons légitimement soupçonner, soit une altération, soit une la¬ 
cune ou une omission du texte, surtout quand il s’agit de recettes ; le soupçon 
est d’autant plus fondé, que nous savons, par l’examen des manuscrits grecs, et 
par les fragments eux-mêmes, que la traduction grecque reproduit littéralement 
le texte arabe, et que les additions faites par le traducteur sont toujours dis¬ 
tinctes du corps même du cbapitre de l’ouvrage original. Ajoutons encore que 
le manuscrit de Dresde offre à la marge des corrections et des restitutions de mots 
ou de membres de phrase ; il se peut que certaines omissions ou altérations n’aient 
pas été rétablies (voyez la fin de la note du fragment 5). Nous sommes donc en 
droit de penser que, pour les passages en litige, c’est le texte arabe qui est en 



— 93 — 

au texte arabe ne sont pas reproduites dans la version de Constantin, de 
sorte que, en étudiant ces extraits, on acquiert la conviction de plus en 
plus forte que la traduction latine vient de l’arabe. 


1. — I, I, foi. 6 v° et 7 r”. 

|iaj WL» oscküt oj il-USi 'OL» (jt U) 

yS LJ 

JJjJf j ,^)ilXssJt (_52JI Je (Je) Jlv^ ü[ 

yUi \ùuJ i-2.^ üJii J OtX^ ^ ^ U" L*f 

(Je ijisi (^ùJl y=jit ^ ïjyJLj ü[ JJsJt 

J* Ji-xj-j iOi^ iltj tiX:> Oej jCiy:yuJI 

tVaJ 


Lorsqu’il nous apparaît que l’origine de l’humeur s’est brisée (a disparu) et 
que mus savons Æune manihre certaine que U corps se purifie par la saignée et la 
purgation, et que les excréments (superfluités) deviennent légers^, nous n avons qu à 
prendre soin de ce qui est arrêté (restant) dans U membre du malade et de dis¬ 
soudre (ouvrir) ce qui est dans la peau entre ce qui apparaît de l’humeur mau¬ 
vaise, après avoir pris garde de ne pas nous servir de choses qui, par leur pi¬ 
quant et leur chaleur, pourraient produire un ulcère dans la peau; (mais) 
nous commençons et nous prescrivons au malade de se raser la tête avec le ra¬ 
soir ou avec une poudre épilatoire. Ensuite on frictionne (essuie) l’endroit d’où 
le poil a été enlevé avec un linge de lin qui ne soit ni trop fin, ni trop grossier, 
et ta vois si l’endroit devient rouge après la friction. 

défaut. U serait d’ailleurs possible que, pour des recettes d’un usage journalier 
et dont les formules étaient dans tous les livres, les traducteurs grecs et latins 
se fussent rencontrés fortuitement. Les exemples cités plus haut pour établir 
l’origine arabe de la version de Constantin me semblent d’ailleurs décisifs et 
inattaquables; et là nous avons pour contrôle certain les manuscrits grecs et 

> Lisez lliut- 

^ Lisez au lieu de Lo Je ■ 

= J’ai mis en itîdique, dans la traduction française, tout ce qui se trouve dans 
le texte arabe, et qui manque dans la traduction latine. De même, dans la ver¬ 
sion latine de Constantin, j'ai mis en italique ce qui manque à la fois en arabe 
et en grec, ou qui présentait des différences avec l’un ou 1 autre texte. 



— 94 


2 . —I, X, fol. 44 r“. 

Jÿ”ybLb fj ^a>. aj ^SCj jlj Liua-i yls^ yU 

zy^o (*i^ iS'-" 

ïjil |<,üJ( ^ Lo yt 


S’il (le malade) est faible, et qu’il n’ait pas iefievte, on lui applique des ven¬ 
touses sur [une surface d’] un empan, à partir de la cheville. A l’extérieur de 
chaque jamhe, une ventouse; sur la nuque aussi [une ventouse]. On lai tire du sang 
selon sa force. Galien mentionne que ce qui est utile au sang est utile à la bile 


3. —I, ; 


, fol. i5. 


(jLJ U^jl gjüJl U^j] üuJl iJjLyfl Ujt Ujf 

yLjÈ>^f ^.Loj oU/"^ U-yU \pyA LslJi x.«s[ Ujl J-ijl 

ItUJi ïlïxJîj cM»^f îo^ oU-Î3lt CjU.^_5 


3. —I, X. 

Si, dans la céphalalgie, il y a une descente [coryza) , on ne place sur la tête 
aucune huile et l’on se borne (à l’eau) de rose ou à l’eau de saule, ou à l’eau 
de pourpier, ou à l’eau d’écorce de concombre, ou à l’eau d’arnoglosse [plantain ], 
ou à ce qui ressemble à cela. C’est ainsi que Galien nous en a imposé les condi¬ 
tions dans le livre mtituU: Kitâh naçâihh Errohh^n [Avis aux moines^) et dans le 
El-Mézâdjât [Livre des complexions].Lu nourriture du malade sera de l’arroche, 
QU concombre et du pourpier. 

4. — I,x, fol. iBv'’. 


Q:sii Qji .çj juf U iji 

»>Lj «U.JI eu ^ üa.^f j lis foJt 




Dans ce que nous avons ir, 
médicale théorique, il y a si 
exalté!) le veut. Nous parle 


mentionné du traitement de la céphalalgie, suivant la régie 
atfisauce pour celui qui comprend. Si Dieu [qu’il soit 
rons des prescriptions d’aprh lesquelles les médecins ont 


■ Parmi les OEuvres de Galien, il y a un traité apocryphe De secretis où l’on 
trouve beaucoup de recettes pour les moines (éd. des Juntes, lib. spur. f» loi ); 
mais je n y ai pas vu le précepte rapporté à Galien par Abou Djafar. 





— 95 — 

traité cette maladie, aa sujet iks expériences que nous avons faites d'après ce que 
nous avons emprunté à nos prédécesseurs parmi les habiles dans cet art. En Dieu est 
h secours efficace. 

5. —I, XII, fol. 19 v”. 

^ ülxIiaUa ^ O If'üfj 

liAjlwt s-k-^ (J-é . ^‘°5 -^.5.^^ 

ç-jUt Jkito (yÿj tXic idj Js'ja.y.j yt sLyifj 
jJ-uJ jl (3 )(^j^âJL> jÎ [^KaS JUîUjf) 

5. —I, XII. 

Si, de l’excfes de la douleur, il a une insomnie, nous lui donnons (au malade) 
un sternutatoire pour le nez avec de l’huile de nénuphar (mêlée) d’eau de jus- 
quiame et de l’eau de laitue. Ou se sert pour lui d’un épithème de deux bois de 
sandal frotté avec de l’eau de rose et l’on rafraîchit sa tête avec de l’huile de rose 
et avec ce qui ressemble à cela... Si cette douleur provient d’un vent gros, nous 
donnons àboire au malade au commencement quelques électuaires, comme l’œa- 
redj de Galien, le iiâderithous (theodoricon) ou i’aïâredj de Roufés. Nous lui or¬ 
donnons (de prendre) chaque nuit, lors du sommeil, un mithqâl (i drachme 1/2 ) 
à'aUredj d'Arkfànis ou un miihqdl d'Airâdj jiqra ou bien des pilules® de Galien, 
on qu’il boive de l’huile de ricin avec une infu.sion d’aloês, ou qu’il boive un 
grain de koukâia. 

6. — Fol. 23 v”. 

Ajwiil LojyjyXhJly .iyJt jiç ^LH.jLj tiUi (jt Cj(j 

jl (Jq<r' ciLfi tiy 

jUj SmI L* yf AJ LLLujjl ^UJkJlj tiXa» Aj (^yÜJj hîÜi 

6. — I, XVI. 

S’il est possible que cela ait lieu, au moyen d’un son qui ressemble à celui 
du luth, du tambour et de ce qui ressemble à ces instruments parmi les espèces 
d’instruments qui réjouissent, c’est mieux et plus parfait; car les âmes aiment cela 
(la musique) et se fortifient beaucoup par elle. La nature s’épanouit par elle. 
Si Dieu [qu’il soit exalté!) le veut. 

' Lisez . 

® Les mots entre parenthèses ont été restitués à la marge. 

® Notez que le grec ne porte pas ce mot et que, dans le latin, il y a pilule;. 





_ 96 — 


7.—VII, II, fol. 252 V’. 

cSilJt fjy» iüuj2..0 ^ trij 

fjJ^ oJjif tij.* (^b^Uj c_jiiül cjjyJt 

fj (jiiîatf CVA.&I Um ëx^il j*à 

7. — vu, II. 

La chaleur, dans la fièvre brûlante, n’est continuelle qu’à cause de la bile 
d’où elle prend naissance dans l’intérieur des veines. La fièvre existe et dure, 
seulement parce que la plus grande partie de la bile qui lui donne naissance se 
trouve dans les veines voisines du cœur. Lorsque cette bile qui engendre cette 
fièvre est particulièrement avec les veines de l’orifice de l’estomac, et avec les 
veines du foie, comme nous l’avons montré, la soif devient plus intense, per- 



I, I. Hep] âXhiitsnias.—Tvomss on 17 SXri mS^oiwS toî d)(^p-^a 1 ou SiéXms (éfé- 
Xras 2 2 24) Sià tUs xMpoecûS üs oiSapsp o^l xctSalpei m aSpct, àxo Tris Ç>\eSoropias 
xccl xsvécrsas, xat Xe^otutos tûv TSepnlapciTav, Séov ifpSs iv roirois t>iv péSoSov 
Sixnpaidpevol (-psrovs?) êv ixelvip tS, 6 vti ivTàs toô poplov toô àppaaloSvTos^, 
xal Staaxoprslaai xai SiaXvmi Tà yivôpsvov => éj> t^ Séppmi àxo toS à^pialoo j;upoü 
péri Tà (toC?) êi^iv àxplSemv^ xaï toî ixo(psiysiv ne toü xpS'rfei -apdypa.mv 
Toü êypVTO.^ SpiptlrvTX xttl Bsppornra^ ânvx TpmimTl^oum to êéppa- etXXoc txVtx 
TS oirjaopev e’f «p^ns to 5 fupiWi -rltv xe<pcikrtv toS àppiialoo d) xadalpeiv Tas Tp/^cis 
perd Tov ;i^pfap«Tos, xcti èxpdaaeiv tov toxov iris ■xldosas tùSv TpiySv perd TXWvhu 
y.woô pii ÔVTOS pdXaxoS Xfar, pn'Te Tpayù {-xéosi) ixdpxovTos- xal si stàrjs dpa, 
peTà TOV TpiSHmt ôXlj/or Tàv t 6 xov èpvÿpévsTm ®oXv'. (Cod. 2289 f“ 1 v”.) 


I, 1. Dealhpicia [éd. de Lyon, i52o].— Postquam bumorem ablatum com- 
periemus, ad excludendam putredinem porris inclusam allaboremus; unguenta 
igitur lenia adhibeamus et radamus caput cum novacula ’ vel psilotro, diligenter 
caventes ne per bec cutis rumpatur. In primis igitur » nisi caput dolet radimus, 
postea ® illud pannis extergimus nimia asperitate vel mollitie carentibus. 

‘ rjs..... ÇXeSoT.] Ttjs xaBaipoimis to aSpaoïov ÇAsS. 2224. 

^ SV ToiÎTO/ff.... appcoal, OUI, 2224. 

^ 01» 2224. 

^ rè ê^eiv dKp.]':sdcrns dxpiSslixs 222^^ 

® SpiiivrdTOts xrxî Q-epprOidrots 2224. ^ ^ 

^ navacukegSi. 

^ ubi 6951. 

^ om. 6951. 



— 97 — 


2. 

I, lo. Bepi xs?«XaXy/«.— Kcci £,’èWi« dêJmns ô ■aicxav, *«i p-fi Svros ®u- 
peroü, aixvdaeis èmvtn toî alpayiivou ^ (jmBxpiiv pîav bis tov i^div (to êx^os?) tov 
mé^iovs, év ssxvtI axéXovs (-ei?) pixv mxdxaw, xai !Tixiidi!Bi[s]^ iv tbvovti 
[réxxpri, Cod.) TOU axovêdyiov ■ xai yspéaSav psSms tov aipcaos xorà Hiv Sivapiv 
Çoial ydp& VaXnvôs■ ci Tira cèÇieXeîrà «Tpai, ttot* xxi els viiv SctvBriv vo^vv i^ipeXEi^. 
(Cod. 2239, fer».) 


I, 10. De cephalea. — Si ergo ad flebotomandum non sufficiat, scarificemus 
piena palma* ab utriusque pedis caicaneo. Que vero prosunt colere rubrepro- 


Ib. — El’ Sè ixdpxsi perd Tris XB<pcù.dXyks ^Bvpmapds, odx êxniBéapBv èxl viiv 
xeipaXiju Tl tSv êkamëâv xaï dpxoipsBx psTà poSoaldypmos ^ ^ to tUs héas USup, 
a TUs dvëpdxvns a Th Mivppx (sic) Tüs xoXoxdvBns, i) tô dpvSyXaooov, xai tÀ 
TodTCüv dpoia- oCtoxt'i y dp vpTv h VHvvàs ëiiBsTO év Tÿ, ovyypdppni Tov xava- 

XBXIclBVpévOV TÜV pOVCS^hvTOIV, Xxt BIS ^ TÔ Ospi XpdoBOIV. FlvioBo, ëè ij ëüiTX tÆ 
VOOOVVTI xpvaoXdx,civa xcct xo\oxivBr\ xai dvëpdxvv ’. (F» 6 v» et 7.) 


Ibid. — Si dolor capitis cum coriza fuerit, tmllam cathaplasma ml epithima ap- 
ponendam erit : neque aqua capiti infundatur niai rosacea, vel salicis, vei portu- 


<s 1 p. 23 ii. Ce manuscrit, ainsi que je l’ai déjà dit, se rattache directe¬ 
ment à la première famille; le texte y est presque identique avec celui de 2239. 
— On remarquera que les bonnes leçons sont quelquefois dans les variantes et 
non dans le texte; mais j’ai voulu moins constituer un texte que donner un terme 
de comparaison. 

^ év sxcivt} . aixvdiTst om. 2224.;23iia oxé’Xri au lieu de axé>,ovs, ce qui 

se rapproche de la vraie leçon. 

^ dipslBi ëid Tj)ji àpolctv S-eppoTUTci, k.t.X. 22 2à. 

‘ plenopalmo 6981. 

^ 11 faudrait poëooTaypa, car on sait qu’en byzantin et en grec moderne, perd 
ou surtout pé signifiant avec, se construit avec l’accusatif; mais notre traduc¬ 
teur, ici comme dans beaucoup d’autres cas, suit, dans une même phrase, tan- 
tôt la syntaxe ancienne et tantôt la syntaxe moderne. 

‘ Il aurait fallu dans les deux cas bIs ou év. 

’ Pour démontrer combien les manuscrits grecs de la seconde famille digèrent 
«ceux de la première, je transcris ici ce passage d’après le manuscrit 2224 ; 
pour les autres extraits, je me suis contenté de donner les principales variantes : 

(sm) de éWpj-e, pBTd Tüs xB<paXapylas pBvpuTiophs, àdx ixmBéxpBv t(ï xB<pa\Ti 
a>v eyctiaëivv, dXXÙ dpxodpBBa poëooIdypxTi, i) t^ ÿêni tüs nias, 4 tüs dvëpd- 





— 98 — 

lace, vel cucurbite quod auctorizat G[aUenus] Id libre Cataplasmutum, nec sler- 
natamenla.nec emphistra' recipiat. nisi hamor prias décidât. Cibi sint cucurbita, 
alriplices, portulaca, bleta. 

4. 

Ib. — Â ëi tspoehoptv [««à] -rriv Q-epar:eiav -riîs xetpalâhyhi ml ratiTrja 
xmà Tria -rpiêriv rfie yvdasas toC Impixov xampos aXis Hyocv àpxsï toû koouhtos 
(tm pooSxut) là îlftîv Xeyfiivw, elW ëi rà expoypaipér-ra ipàppaxa â um édepdxecov 
oi Urpol mirnv triv xdxaaw tüs xsifaXijs &’ &v ■asxeipdps6a xa't à éXdSopev dx tSv 
«pô vpdSp sùtpcealdrav -rüc réyvics miTite, d ^ikov'‘. (Cod. 2289, f 7 v .) 


Jhid. — Sapientis industrie tanta sufliciant. 

5. 

I 12. Hepl ...aparfas. —Ei^è dxë rüs atpoëpordrvs àëdxrte éx.st dypmvhp, 
^apvinopea aërèx pem UXawv « rüs xal rà dxd^epa toS ioaxpdpop, 6 

Xèyem <7«p«aw-t7i ae-exapàv épSxypdaa'^ ^ tvc arplëaxoe, xal ®ep<™n0tf™ a<ÎTp 

êpxXaalpov dxà tais ëmi mvëaXiaie (sic) qmrBTptppévov psrà poëoaldyparas . 

Éàr ëèriéx(pivaisrris oêins^ raërps ànà ssvBëparos rsaxéos,-asorioSpsv rbv vomüvra 
è^ctpyvs elafp^Tws ix rà stêv xai èn tàs ^ dvriSorovs, ès rifv S-so^wpTjTov xai riiv 
TOÛ raXtiroS xal mS PotKpov, nspoaldi1 ovres adrov avyvdmi iv Spp ÿxvov 
sov kUy- év ixd riiv ispàv toS kpx‘yévops ft àxo riip ispàv rvv mxpàv i) rfiv roS 
TaXrivoS, Ü méra ro ëXatov rvs rsevsaëaxriXoc m Xsydpevop xifpoca^ perd tô 
àxà^spa rüs &ôus,d) mira roisxoxxovs toû aà's®. [Ibid, f" 10 r° et v'.) 


I, 12. De dolore cranei.—Si est (ex?) nimiis vigiliis, potialur cum oleo violato 

XV-ce, d) roü (tç5 ?) àxo roc ÿaparas rrjs xoXoxtlvSvr, dj roS àpvoyXdiaaoc, xal roTs 
ôpolois ■ oiraai yàp dipïp b VaX-evhs ëiéBero èv rip Hepi xpdacav. ft ëlatra âè èW» 
^uaoXdxava, xoXoxdvSv, àvëpdxxv- 

’ Dans 2224. tout cet extrait est représenté par les mots suivants : shnxsv 
ëi xal (sic) rà dpom (pdppaxa ds ri)p B-epaxdap rüs xepaXaXyias «a rssxsipi- 
peBa. 

3 Sans doute il faut lire, conformément au texte arabe, perd éXaiov rvs mpHp. 

‘ Dans du Gange, voce Tpao-a, on lit; ioaxiapos in Glossis iatricis grœco-harb. 
rnss. 11 est probable que ipSaypdaa est un mot, analogue à ipSaloBos [cappa- 
ris) qu’on trouve dans du Gange. — 'Ssnxapdv me paraît se rapporter, non à 
ùoaxiapoSy mais à rüsS-pi^. ; carje trouve dans du Gange atitxepd- Q-plSaxos (sic), 
in Glossis iatricis.En tout cas il y a quelque désordre dans l’arrangement des mots. 

5 éi„ . àSipvs] d ëi éolip il bëdpY, 2224. 

6 rsorioiipBP .SK rds] xarapxds rsotoüpep 2224- 

’ rèXsy. xiipoMom. 23 ii. , ^ 

* roô adïe] xovxdie 2224; roc xaixoue o3ii; 22 


îSg a aussi quelquefois xaxk; 





pris adverbialement. 

0 Ôti SvaÇiopànros xal aux^tlmros, texte du faux Synésius, d’après le ma- 
nuscrit de Leyde, dans l’éd. de Bernard, p. 70. 

’ ipx. TOS <77tifMTOsTO5ff7ofia';^ou,)i. T, A.— Ce passage est assez embarrassant et 
montre combien l’étude des manuscrits est indispensable pour la critique litté¬ 
raire; SI l’on n’avait eu comme terme de comparaison que le texte de Synésius et 
celui de la traduction latine de l’édition de 151 o, on aurait pu affirmer que cer¬ 
tainement Constantin avait traduit sur un texte autre que le texte grec; mais 
VOICI que précisément le collation des manuscrits grecs vient compliquer la ques- 



100 — 




— 101 — 

2" F“ 52. SûvTayfia toü cropcoràTOv "VeXXov xarà (/Ioi)(sïov èxXeyà- 
fisvov àTrà wv iaT[tx]püv ^iSXlav Ilepi hvvâpeaiv rpo^âv, xal àÇeXelas, 
xai TV^ roitwv ^Xàêtjs 'apàs -ebv airoxpaTOpa xipiov Kcovdxvtivov TÔv 
Movopayov. 

Inc. lioXXâw âvTtov, k.t.X. — C’est le traité de Siméon Seth, tel qu’il 
se trouve dans les mss. ordinaires. (Voy. Cod. Barocc. 224, S 8.) 

COD. LAUD. LXII (Bodi. DCCXLVIl). 

Commencement du xvi* siècle, P papier ; 109 folios. 

1” F° 1. kxTovxplov lispi §(ayvc6<7S£os ®affôiw. Ce sont les livres IV et 
V du Methodas medendi, publiés seulement en latin. 

2® F“ q 5. raXî7rov lispi po}V • fl Stà y^aXxiTsws êpTikat/lpos 

ToO TœXî^woîi xaî (poivixrjv ôvopà^orjcrw. 

Ce sont les chapitres 8 et suivants du VI' livre de l’ouvrage précité ; 
ces chapitres sont présentés ici comme formant un traité à part composé 
par Galien; en réalité ce ne sont que des extraits de son livre, De me- 
dicam. secund. généra, faits par Actuarius, qui, en général, écrivait peu 
de son propre fonds. (Voy. Cod. Roe i5, S 16.) 

BIBLIOTHECA CAxNONICIANA >. 


Fin du xtv” siècle, 4° papier; très-belle main, 326 folios. 

1' F” 1. raX)7i>oü AiayvaerTtxrj nsspi Tà-rcav ’aeiTOvdÔTcov. — Vllivres. 

Gloses, annotations marginales nombreuses, surtout pour les pre¬ 
miers livres : ces annotations consistent principalement en sommaires, 
titres, développements ou explications des sentences ou véritables gloses". 
Le IIP livre est mutilé; il finit au mot -rivés ( t. VIII, p. 2i4, 1 4). Le 
livre IV commence aux mots Xoyixàs èiayvéaeis siirsiv ôrxv ôirmcroîr 
■BinyoKTt T-ijv àpxnv sx Tfjs xsC^aXrje-aofnaapéva (p. 217, 1. 1). Le traité 
finit au f° 260. —Il y a des sommaires aux livres II, VI. 

‘ Ce fonds a été récemment acheté en Italie par la Bodléienue. — M. Coxe a 
fait le catalogue des manuscrits latins, qui est imprimé, mais non encore publié. 

" Les Scolies sur Galien sont rares; ce ms. est donc fort intéressant sous ce 
rapport. (Voyez mon Introd. note 3 de la page 12, et plus loin le cod. Harleian. 
n” 5651.) Un de nos mss. de Paris (n° 2158) contient aussi des gloses nombreuses 
sur le traité De la dijférence des Fièvres; et un autre (n“ 2147 ) un Commentaire 
partiel sur différents écrits de Galien ; je l’ai copié tout entier. — Dietz, dans ses 
Scholia (t. I, p. 233 suiv.) a publié les Scolies d’Étienne sur la Thérap. à Glaucon. 
Il existe aussi des scolies de Jean sur le traité Deseclis (Lyon, 1528), et de Palla- 
dius sur le même traité. J’ai copié ces dernières, encore inédites, dans un ms 
de Florence. 






— 102 — 


Spécimen des variantes fournies par le manuscrit XLir, pour le traité 
Jlepircmmv neevovSùraiv. (Éd.de Kuehn, t. VIII). 


ÉD. 

COD. 

P. 2, 1. 6-7. W Tàs rov ^vetifiovo 

S x.mà. TTlv ipaysiav œpnjp/a 

Tptx^slas dpTTjpias 

L. 8 , orav fièv oZv 'zsote 


L. 8-9, ^ <T7]TtsS6vos 

om. 

L. 36-17, ^poyX’ avTûtj crptHp. 

^po7X- ™'’ 

L. 18, âvevs^Bvjvm 

àvaiBüm, 

P. 3, 1. 5, CFftlKpàv 


L. 7, Tà pèv ydp 

om. 

L. 1 4 , 'ssxp.aipono 

fiTexfxifparo 

L. 17, xal TTjp 

om. «a/ 

L. 28, y' oZv 

fièv oZv 

4,1- 3, d<popiapois 

“?»P'W 

L. 5, CTjyialvsi 

arii^ahetv 

L. 6, Tiai 


L. 8, irpud-tj veavhxos 

eTpddr) Tis veav. 

L. 1 0, Tj)îl TSffdpTTJV 

èv Tij Ter. 

P. 5,1. l.TlCTil. 

TlS 

L. 7, yovv 

yip 

L. 18, cvwsxpÛGdai 

apvTeTp^GBm 

P. 6,1. 3, ô 'TsenovSàs là-aoç 

TO TSSTOvBÔs 

76. îSt6Ti]s fxh 

om. pév 

L. 4, éGTTsp tc5v 

om Tùùv 

L. 6, 'tseiiovO-i) 

TSSudvÔoi 

Ih. ex 7 o6tov §é 

■ om. Sé 

L. 8, xaS’ o-irep 

xocôdTrep 

L. 9, ZnekdovGa 

é^ÔpVGCt 

L. 15, TsiZov 

^ Tirvov 

P. 7,1. X, é^cûdev èxeiGoi^Betç 

éf|. eTreiffxpiôe/s, et d’une 

L. 2, 

e7reKra;^0e/ÿ. 

L. 4, xcti Ta 

'om. xai 

L. 5, 

Zpîv 

P. 8, 1. 3, «OTS TiSy 

TSOTé i^lw T. 

L. 16, Tpa)(f]X(f) 

T^ Tpax- 

P. 9,1. 3, G)(^sS6v Tl 

om. Tt 

L. 6, Tris diroxpiTixvs êvvdfisws. 

om. 

L. i4, T(wy oiJpenv 

om. Tûïp 

L. x5,^îf 

Sé 

P. 10,1. 1,^T0( 

otov 

L. 2-3, p.èv Sri 

p.èv oZv 

L. 3, ènrièiSorat 

iinSe^GSt 

L. 7, xvpiov '^ayios 

^V(l. Ttvès ««X- 



— 103 — 


L. 7-8, 

L. i3, «XK 
L. 15, 'so^Tcp 

L. 4, ajTias 

L. 7, SiatjsiaavTos 
h. 8, af^a 
Jh. ànchat) 

L. 9, 'sîohy^fysis 
Ih. riBov 

L. i3, ‘TSpoYjyi^aa.odQU 

L. 15, sîpydaSat rôv ^-pép^ov 

L. 16, <i5<T7rep fidiiTeiêdv 
P. 12,1. 3, 'zspoffêoxYiaai 
L. 5, (rlox^^cecdai 
L. 6, èTztayéaQai 
L. 9, è^S7d(7opev 
L. i5, èizp^oKkopévov 
L. 19, fisy pexd 
Jfe, Tl xal 


<ppaX,6iiasmi 

xeks^asis 


TOÜ 'XlQoV 
Tuponyslcdai 

spydiyaaBcu B-pôp^ov èpfppdtlovtci T'fiP 
ovp-^dpav 
evcrirep y^ xdir. 

'srpoffSoxTjÔrjvai 
(t'I oydaaaBai 
àTiéysfrBai 
è^Tdai^pev 

om. pév 
Tl ^ xal 


Spécimen des gloses ou scoîies qui se trouvent à la marge de ce manuscrit. 


Liv. I, p. 4, î. 8, Ilep^ Tiiv éSpav] — OStos tov Tsepivaiov èTpcèOv' ’Xéyerai 
êè Tssphaios tcov [t 3] perali) tmv Spy^euv xal Trjs eSpas. 

P. 5, 1. 5, &(^paxos]—Bcùpaxa Tèv vxsicoxoTa 'kéyei^ 

P. 6 . 1. 3 , I(5 (otï 7 s] — îêioTïjTa "Xéyet T-fiv eTriTpeÇiopévTjv ix tuv o(/léSv trdpxa • 
aéTYi yèp êx tÔjv êxiOvofiévcûv écr'71 xal rt {si?) pèv èxxpivsTat, èx tôùv èxxpivopévœv 
èallv 17 [si?) Sè Tsy^yvvTat xal càp^ylyvsTat, èx tuv èxi0vopévaiv èoliv. ^layivé- 
cxopsv (5è è^avTvSj eÏTS -zséxovBe to oalovv, ^ duaSés è</liv' et yàp é'Xxos etv] èv 
T^ «rapx^, éy^si Sè Sv<7exov)iéTû}s f 'uséxovBe to ôc/lovv ovx èa yàp tvv èxiTpe^opé- 
vvv adpxa to èxippéov dxb tov ôc/lov vypov èTiovliaB^var si Sè psTa pqc1<l)vr)s 
èxovXoviai, dxaSés êf/Ii to ôalovv. 

P. 7, 3, vecoTépiov larpéov] — É)^syov 01 dxd Apy^iyévovs, ô'rt el pèv Sid Ttva 

Syxov TOV Tpayyj'Xov ttjs xvalecôs îcyovpia yivsTai, tô v6<jY}pa hy^ovTos tov Tpay^- 
'bov T^$ xéaleag yiyveTai • et Sè \ldov xaTsi'kvÇ'OTos tov TSÔpov yéyovev v hx^vp/a, 
Ténos pèv ovSelg TséxovBev, v Sè tsapà (pvaiv ahia èpxoScbv ylyvezai t^ t7}s xv- 
olsùôs ^ayi^'Xtp. 

P- 7*» î. i6, to 7 s vsÇpoïs] —Ovx èvavTla Siv èv aXKois eïprjxev' sine yàp èv 
èxslvois iv T(p -fixaTi ^toi tt? xoi'Xyj Ç>\s^l ytyveaBat Tiiv Stdxpiaiv, vvv Sè 'Xéyei, 6ri 
iv Toîs ve(ppo7s ‘ «XX^ ialéov on èv t^ ijuaTt liiv tov oépov Stdxpiatv eî'pïjxe y type- 
aBai ès (ws?) oéx ia^i xaBapov oZpoVf abX éy^ei èv êavTcp îy&pdi nvas tov alparos 







104 


yàp finom à oppos dnà roü atpâms dnoxphsmi, Ss é^a hi ti toO aipxms, ei> 

P. 8, J. 4, axéxpeiDi] — Ôpx tàv ts^fvixàv alof^aapox. 

P. 8, 1 . 6, Smxm 6 ttv 6 psvov'\ — AiaxwBcivov, prKjt, xl ropo xÿjs la^otiplas dxoipei , 
■adov, ^ aîpx, dl -fiapph. 

P. 10, 1. 11, «o«4/o>/] —Ai<J t/ xà pèv xmiSh xois èv x^ xiale, Wovs ysvv^, 
oi mpxxpdiovxss ëè xois iv xeippoU; IjSr, (corr. ^ Std xë] èp(ppdx 1 e,v x'ov xxëpox 
(add. a. m. xalj ëixdsTaScu [xo a. m.) Xsxléxepov xov oÿpou, xo ëè xsayixepov êva- 
xopevsiv, xvxxai ëè ëiâ xoC ixo xov ’Xldov yxpyàXlieaSm • yapydXiÿpevov {-opévov '}] 
ëè dmSspp^ivopxcu «/ dpxvpfaiyé^ oë ovpSolvs: adxd [-ds?] ®X„po3a-fe; xsvsëpaxos, 
xccl xoëxov ytvopévov, dvdyxn xsivecrSai xà alëoïov. 

P. lo, 1. i3, ûrSarades]—ïdaTM^es pèv ëid xà xsayyxspov xris ëàxi sis xr)v xov 
ySov yévsmv xxxum'kSoSai, t) xoi ëid xo xàv X’êov (le reste a été coupé). 

P. 11, 1 . 2 , xêksvs (Cod. aèXeu'Eis) 'apoSvpxSümi] — ialéov àxt xo pèv yalXdixiu 
xov xaspl xpdyrikov xris xiolsus pvv xspompéastès soltv, ri ëè évépyeix xris dxoxpi- 
xixris Svvdpsùis ovxéxi xaxà xspoxipsaiv ripsxépav éxtylvsxxt ■ xà oZv 'Bpol6v]pxSvviu 
xsXsiisiv ovx ex) xfjs dxoxptxixris dxoisiv ;^pi), dXX’ èxi xüs ;^œXa'tTeMs xov pvàs, xxl 
xstpos xoixip ëid xfjv êvépysMv xâv xm’ èxiydalpiov pvcSv avvxsXovat yàp xai ovxoi 
xapàs éxxpiaiv xâv odpwa- svxsivéxoi oîv, (pvat, xà xxaiëîov xois xax’ ixlydaTpiov 
pvs, ydXdxa ëè xàv èv x^ xpay^ti>.ip xüs xvoTsas. 

P. 11, i. 4, ëtdyvùioiv] — Aiyoÿsv ripxv ri ëidyvuais yiyvsxai xov Q-pàpêov éx 
xüs xov al'pctxos xsposxxpmscvs xcti xris xov xoiSsxripos xaÈéosxs • èviépsvos yàp 6 xa- 
Ssxàp èv xÿ èSôëqi avvsidysi pépx xov Q-popSov xaxaSpctvaOévxosydpxaixaxxxsppfX- 
xiirdivxos èv xrj xctdéosi xov xxBsxripos xov xriv épÇpciStv xsoiovvxos 3-popêov, èv 
xrj êSàëip avvsSdysi xà xov S-pàpëov pdpia. ndSea ëè yéyovev i5 ^rjSis, lî (popà fl fi 
àëivn ë-nkdioovmv ■ 17 yàp xov aipaxos ëxxpiois ylvsxxi xüs pifJeMr ysyovvks, x^ ëè 
priSsi àêèvv é’xsxai, Ijxis ëiëdaxei xàv xsopov df oî ylvsxai 17 to 3 ai'pctTos Çopd. 

P. 11, 1 . 12 , èyxoïpef] — tyympsT pfl xxporiy/ioxaBxi afpmos êxxpiaiv ëi' dXiyd- 
xnxx ai'paxos, ëiayvoxropsOa ëè xà aïpci, èk oS yéyovev à B-pàpëos, shs dxà xâv 
ve<ppâv iaTtv, sîxe éx xris xialeois ovxœaî. Ei pèv sirt xo xotovxov àîfta èx xâv vs- 
(ppâv, pepiypévov dvdyxn s^vcu xip oiptp, xxl dis aJpx xà ovpov 6pSrr6xi- si ëè ein 
èx xris xioTsus, dpiyès pévei ■ yvoitropeSa ëè xadliiv, she éx xâv vetppâv, slxs dxo 
xâv ovpnxrjpoiv ialiv éx xris iëialovons àëivns- si pèv yàp épxpoaSsv fl oëévn ét/Uv, 
èx xâv ovpnxrlpoiv (pépexxi xà aîpa- si ëè àmoSsv, éx xâv velppâv. 

P. 12, 1 . 11-12, èxixpatpeTmv fiyoipsBct] —Ô éxixpo^r) xris aapxàs èx xpiâv 
ëiayivdxrxsxai, èx xâv onpelùiv xov ëfixovs, èx xov xotBispivov xov xaBexfipos xai 
xspoaxhiovxos x^ oapxl èxixslveodcti xfiv éëvvnv, xai èx xov avvs^épy^saBai x^ xa- 
Bsxripi &pëpimxa aapxàs xai alayàvas a'/paxos. Û^yvcre ëé ipnai ëisxSalTiopévov xai 
ov xaBiepévov xov xaBexripos, xai xovxo yéyovev fl Sià xà dlpvXaxxàxepov xai dipeiëé- 
alepov xrlv éx^ofiriv xsoiriaaaBat xàv laxpàv, fl xai ëià xà èv rÿ xov xaBexripos elaoëtii 
pëxov êysiv xà éàxos, ès ahiov yéyove xris àvaëvvlas, èv ëè rÿ siiévai yvpvoiBévxos 
Torj é'X«ovs pSov êiraSev. 






— 105 — 

P. 13, ]. 9, — Ôt( kokws ô Apxiyévrjs ohrat ^eO^appévvs èvepyeicts 

dO^aSès étvm tÔ ê-npiovpyo^v. 

P. lo, î. 12 , '&poyeysvy\pévœv]~^iëd(TK£i 5(ciTotÎ7wy ô't( ëeiywœaKsiv tcÈ -arpo- 
aatapKxmà aht<f 'croAXcéxis ytip ô'Xoy «ypos Trfs 5ïayv(èo-ew5 ei» toütoi? èaliv' xaî 
^ffXoy pèr ETti rov 'Sïpoxeipévou * yponres yctp tù TgpoxaTap^av ahiov, éyvcopsv ô'ti 
X/ ôoff oiî« ^c77fî> ô Tïjv hyovplav 'csoi^aas' tô (?è û'^wp «ai to éfAttfOi» 'crpoCTîîyayej; àç 
yàkaaltxà, 

P. i3, 1. i4, ®Xî7ye/s] — TotJT^(T7f tô Xeyépevov 6'ni[a]Bev èv yovv 

èrpéQv rts veavhxos. 

P, a , 1. 7, rotoëT0>v]~t(p* ëv êvt rà ahtov (pavepèv «ai iitoxhiov d(p^ re xaî 
é-^st xaî dxd Twy ef dvaxplasœv ^roi épuTrjtreMv. 

P. i4, 1. 9, aXXcoî»] — e(^’ Sv oëx êvi rà ahtov rspoCpavès xaî rà épota. 

P. 14, i. 10, re)(^vixos cloy^acrpos] — Ou« êxî rsdvrcùv (prjaî tùjv vouvpdrœv dxpt- 
ÊtIs èah èidyvcatTis, oijëè rsdvras roàs rse-KovBoras tottovs réyvt) ëtayivécxopsv^ 
àXV sahv Srs rovriav d'Kopovvrzs r^ rsy^vtx^ c/Joyaop^ y^pèpeOa, os péovv êy^st 
rdBtv TTjÿ èiit(ï1‘t^pr)s xaî rov iêiurixov aloyaopov, éah êè rsyvixos aloyaapàs Çv~ 
(Tixri ippàvrjats psrà ortovolas reyviXTis, Uspalverat êè ô Te;^yi«os doyaapos èx rrjs 
‘apoa<popàs rœv poyjÔrjpdrcov xaî tùjv TpoÇ>MV, oîov êvoyXEia-Bat (-ehéû)?'} 17 yaa1i)p 
v%6 Tivos êtadétjscos dyvoovpévrjs vpiv ris èahv * slra rspoadyopzv il/vypà xaî rsapo^à- 
vsraty dvrEiudyopsv Q-eppà xaî coipsT^sTrat • ro^rou êè ytvopévov, d-xopatvopeBa ^v- 
ypàv eîvai r^v êidBsffiv, xaî avràs êè o raXrjvàs, dts spet -crépi to tsXos toutoü too 
(StQ^iovj rov S-epaTrevopsvov TM «coX{«^ rocr^paTi rsdayovrar^ rsyyiXM (jloyacpÇ 
îdoaro • 'üSpoavys yàp rà B-sppà rspôrspov. às êè èdipa rov âvBpM-xov pôXXoy aX- 
yooyTa ènî rovrois, stt* dfXXa èrpdmro. — TlaOoyvœpovixà ê* èolî (TTjpeia «ai cvv- 
êpopaî rsadoyvœpovtxaî Ta sîêoxotà aupsTa, Tci Toy yapàxrrjpa rov voa-hparos rsEptopi- 
iovra à xaî êià rsavros waaàrMs êysi , és èxî rrjs rs'Xevplrtêos ro yüypaTw^es d'Xynpa, 
4 oê^Wy Ô o^ùs -cïupeTès, 4 êva-xvoia, r} jBrfi' ravra rsdvra avvêpopàv xctkovv («o- 
Xotïpey?) rsapà ro avvrpéyeiv eîs TauToy, -crafîoyywpoyixà êè rsapà ro yvapareôeiv 
(sic) T^y Pvaiv rov vocr^paros. 

P. i5, 1. 6 , e’7ré«eiya] — l^rfkovôrt aTOTTias «ai oKoyias' rsola yàp ôvnms riph 
yiyverai 4 -crépi êidyvMfftv 4 rsepî a-epctTre/ay ex toü léysiv ârt ^é^Aaitlai pèv 4 
èvépysta, axadiiis ê’ ètïlîv ô rpdyr]\os rrjs xvdeœs. 

P. i5, i. 1 J, dvcûSev] — Toiis xaT* sTttydt/Jpiov Xe'yef pvas. 

P. 16, 1. 5, rriv ova-iav]—Ovoiav èvravOa riiv îêtàrrjra'Xéyei rov popiov et prj 
yàp ènialdpeBa rwv poplcûv riiv ovoiav, ovx àv êtéyvMpev rôxov rsertovQôra êià rrjs 
àvaycûyrjs rov ^poyyiov' rsd'kiv et p4 èytyvtêaxopsv ràv rcav popicov èvépyeiav, oêx 
àv èxî rŸjs ïayovpias èyvMpev rov menovBàra rortov, aXX’ e7rXayiipe0a ^TîToy^Teff T4y 
omay iv ÜT^ari, 4 -cryetJpoyi, 4 èv yacripî, paQàvres êè riiv èvépyetav, yiyvéaxopev 
ey rsoiots popiois êet rdfv alriav Zvreîv. 

P. 16, i. io,;tpeîaï] — Xpe/ae(T7iy 4 tJTriïpeTouo-a t^ èyepyeiçt ■ (V7^oy êè àri ra» 
p-opiùiv rà pév èaltv èyepyà, Tcè êè ypsidrêri, rà êè xaî eyepycè xaî ypetèêr}' e’yepyà 
t^èv eyx^^aXos, xapêla, yat/J^p, xaî ô pèv èyxépàXos èvepysTxaî 'aotei ràs xtv^~ 
crsis xaî epyci^eTOf xaî xoprjyeï ràs aiaOrjffcts xaî ràs à'XXas èvepyeias' 4 êè yaalàp 






— 106 — 


'tsé-nflet rà ania‘ ;^pE/ay Sè •&!xpéx,ei ô yapyapsév oü yàp èvspyelas êvexev yéyope 
dXXà y^pelas' êvexa yàp tou B-pavetv tov dépeif ïva pif àxpaiiÇivrfs dÇifxvrjTat 'tsapà 
Tdv 'zsvs^pova. fi yaalifp;, «rsp* VS ecpvrai ôt( èvepyôs èaliv, êah pèv xaï tovto, 
ceXX’ é</Ji xai y^psfCtiêrjs ‘ v pèv yàp ovaia avTrjs èvspyos èc/liv' aÜTi) yàp Taérlei rà 
crnla- v êè xoiXorns 'ssapéy^Et. AXXà xat ai (pXéSss èvepyovat xal xpe^ai* 

'zsapéy^ovaiv ‘ èvspyovai pèv, oTt 'mérIoveFt to aJpa, Tsapiyouaiv, Sti St’ atî- 

Twy To aïpa 'ssap’ SKov to atapa SioyE'tC’ùs'cai. Kai rà êviepa Sè, ws pèv èitnié't'lov-ta 
Tifv SX Tris yac/lpbs è^wvaav (piatv, ivepyd è^rliv’ œs Sè SiaTtép-xovra è Sia-xép- 
TtovfTt, ypeiéSï}. fi Sè x-ùalis povfw [-àv)) •zsXnpoT'- siSévac pévroi xpb., ojt 

'zsdvra rà p6pia xaï Ta èvapyà SbvavTut xpsi(èS-n 'kéysffdat, œs TSpos to ô'Xoî». AMxa 
O ôpBakpbs èvspybs, aXXci xai xpsf®*' }.éyeTat Tgapéxstv t^ Trfv tou ôpav xai 
<t«Ao? » 5 è ù}(7ailTaiff xai (SaS/^ei xal xps*ai' ÈTtopéyei TSavTt Tr)v tou ^aSi^siv. Zïj- 
Tifa-ets S’ âv Tts, Tsœs TSpo ôXiyov i'Aeye Tsdvra Ta pépia èvépyetav éxstv élite yàp 
Sti xéxpnrat t^ oîxei^ èvspyeicf, ifvîxa ùitb tcov Tsepnlœv àvidêi)- xai ‘pr^Téov Tspbs 
ToxiTO, OTt ^âvTa é'keyev èvépyeiav êx^^^ popia Tifv (puctixiiv, xaO’ rfv èniaxaTai 
TO oixeïov J ijTts xaï Tpoitov Ttvà aïtjBvt^is èali, xai êirtaxc^pevov Tpé(peTai xal dxo~ 
xplvet Tb aAXoTpiov • èvTaxiBa Sè Tsepl èvepyeias xowîîs Sie^iàv, "Xéyei pif TsdvTa êx^tv 
auTïfu* î7 yàp xéalts xai ô yapyapsobv xp£^*y pèv TSapéxooai tw TsaPTi crépaTi, èvép- 
yeiav Sè oXûj t^ adspaTt avvTelovaav, ôxoia èallv 17 t^s yaalpbs xaï tou ^itaTos, 
oCx èvspyoütjiv, 

P. 16,1. 16, St pif ydp] — Ô Aéyst tout 6 èaliv * si pif ijoap Ta û-rtTjpeTovvTa pé¬ 
pia, ovx àv 17 êvépyeta aspoifXBsp, yf Sè ëppmis yéyovs Xo|ï), tpa pévri to ovpov êv 
T^ xéalet xaï pif TStù^iv Tsa'kipoal^ xaï dpuTpéx^ sis tous ovprjTijpas xai toÙs pe- 
(ppoés. 

P. 18, i. 10,7} pXeypatpovTuv] — Tî^u SidBsmp toS 'ssexovBoTos t 6 xop ^i7Tefy 
Xpi7 àxb TŸjs iStaioéoTfS oSvptjs' (^Xï? yàp oSvvrf ps(ppcSv O'keypaivovTœp if oXcüs t< 
TSaffxévTüiv, xaï âXXv OXeÊwu • ot yàp ovp7}Tr}pss (pXé^ss sîalv * si Sè pyfSèv 'zsdpeahp 
êpÇiaTvop ep 'ssdBei éïvai toùs veppoùs if tous oupjîTïïpas, ôxopoet ttjp (pXé^a 'Stdo'xeiv 

X^pés èahv 7} ri ô'Xws to ahtov Tyjs fVx&up/as TauTîîs, ’kéyœ Si} Trjs Sià x^^potls ye- 
yevvpévrjs èx twi» TSpoyeyovÔTWv, eî dpyœs èSiov ô poucüp, si i^uxpà «ai (pXeypaTi- 
xc^Tspa fftjBiev, si dSnpdyos ^î» xaï Ta opoia tovtois. 

P. 19, i. 1, TEXî'f«“ cr 7 oxa(Tp^] — ÔX/ya, (pnirî, tcüp PoayfpdTwv èitialyipovixifv 
SidypùXTiv éx^h Sè TsXeïala Tex^tx^ aloxo-ap'^ SiayivèaxsTai, St’ ôp aloxatjpop 
xaï paKpos rfp'tp b 'koyos ylpETai ■ tva Sè pif t;s ehr^ * ou’ Sià tou ts^vixop <t 1 o- 
Xao-pouj ë TaXnvè, paxpà ypdpsis, àXXà .Ttis «pos toiIs (jo 0 i(Tlàs dvTi'Xoyias' 
"keysi, ÔTi «au àiiofT^àipeu Trjs ispbs avToùs dpTikoyias, xaï oilTOt Sià tou TSxt'^«oî^ 
oloxcttjpbv paxpbs îipiu o Xoyos yipsTai. Kai p^xP' ^oéTUP 17 ^ia^uw^s auT^ 'crapa- 
SiSoTai dxb TWU èxxevovpévœp, êpTSvBsv Sè péTEiatp êxt tSp xavàva tcop dxb ttjs 
{SX dSvs Tvs èvspyehs. Aeî Sè elêépat, du TSaaa èpépyeia ùxb péaews yiypopépv 
OTTO popiov Tivbs yivETat, oïov if pèu ^dSiais M axéXœp, v dpTtXv^is vxo x^^pos, 
17 Tsé 4 >ts vxb yatjlpbs, 77 èBaipaTCoats uiro tou ÜitaTos. taléov Sè xâxeTpo, Su ( 3 e- 
^app^ui7S T77S èvspyelas ^XdxBeTai xaï to péptov to Tifv èvépystav tsoiovv. 

P. 19, ï. 4, ETEpiWu]— Étoï eu Ti^ Tsepi pv(7ixù)v ^uuapewu X<fy(W. 

P. 19, i 10, ou’x i}xta 1 a]~Avrï tou xaï pdXmla Sé. 






— 107 — 

p_ ig^ i. 17, ciTtep Sé]—'É>,eysv ô kpxtyévvs Su -^vixa sTépa 'usS(7Xovu ërepov 
(Tvp-ndffxsh '^0 (Tvpitadoxiv oS 'zsctax^i' touto 'XoyixSv èdiv, 'Xéyei Sè ô 

rS^Vvàs Su TÔ aviiT^düxeiv oSx dvctipeï ro ^ai.TeA«s ^d^x^fv rà pSptov, âXXà 
aa>0<ov èvêslxvvrai Su aXXov 'adcrxovros aùv SHelvtp uaî avro 'tsdaxst- Tpd<peTat xai 
oStw ■ Suep U èali xoivbv è-nï 'jsdvrcôv tùjv 'aexovSoTCûv TOTTWy eU loyixiiv ^T^TVtrtv, 
oSx dvayxaicos èxTStvàpevov üêv (7ot SUiy^i, 

P, 30, î- 3, Tory Karà to Gù5p.a] —ÈvTSÜÔev sis rèv Sev^spov xavovà eh^dXXst 
Tov aTto T7js Tïïs èvepyeias, 'tspo'Kap.ëdvsi êè œs à|ic6fjtaTa rà 'jspoppv^évra. 

Su 'SSÔitTa èvépysta vxo p,oplov yivsTat xctl ou ^sO^appévvs tvs êvspyeias ^^^ditlsTCti 
TO popiov. 

P. 20, 1. 4, éxd(7lvs] —115(70 èvépyeta (zoplov uvos v<p’ év6s uvos ylyverai, to 
SUXSa xps'a*'Ttyà-©ap%( rov xaXcos ^ p<^^èiû)s ylyve7at (-e(70ai?) Ti)v èvépyuav, 
ohv rris f^èy èvépyeta dvjCXyj^is i èaltv • «ê-'tîï vxo TcSy xtvovpévœv avr^v 

pv^v yherat- âvTtkvixs yàp êixa xtvi^cxeùJS dSvvaTos yevéadaiy -rà ê’ âXXa 'jsdvra 
p6pia xal Gx^paja xai 3-éGsts uÙtSv xpsiav 7ivà 'ssapéx^t- 

P. 21, 1. 3, xai ypd<pei,.. aur^y]—E(S 'tsialiv tav-za ^apdyet ô Va'X-nvos ïva 3tà 
TotÎTOJy GOGl-éGn} Su éXkov 'tSaGxovToSf êvvavSv sgIiv SXXo '&dGx^iv xarà £7ü|X7ra0s(ay, 
ovGiav uvà êsxSi^svov ex toü popiov toü ti)v êiddsGtv eyorTos, Ô Sè ’Séyei rà toü 
IxTroxpaTOVS Svvdpei Tavrd è</lf ;^t)pos à<p' 6\ov tou aèpaTOS avvéppsvGev èv 
yaolpif oS" ;^uftou êdxvezat pèv tô alàpa tvs yaclpos, S xai «ap^iay èvSpalov 
oî '&a'Xatoi' ayair^pirsTai xai •sfpès ^r\v xe<pakiiv xai roùs ôf^dalpoùs ê| auTou 
potpa us • el ou GvpSaivei yiveaSat (pavidapaza op<^vèên xai xeÇ'a'kaXyia. Hovrav 
Sè SvTtav '&poytpd>GXop£v ou ifSrj Speros 'Sfapéalv * dXX^ si pèv o êpSTOs yévnTat 
psTo. TO (pav^vat Tot rris 'tsé-pscos Gyjps7a xai èv lîpspç xpialptp, XtJet to vàarjpa' si 
Sè pb, èxi ib xeîpoy Tpéws*. 

P. 2 1,1. 7*8, TOJOUTOTpdîT^ TffUpeT'S]- ÉtOI 'ZSeptSG'Jnxbu , i\TOl GW7Vpid)Ss(‘ «X- 

Xa;^ou -yàp dvzi tou ehsîv <7WTr?pi(y<Î77 'SjepisGlrixoTa Xs^ej. ÀpêXu(D7po5 Sè ylvstai xai 
GvvTaGts ïSiroj^oy^p/ou Stà to Ti^y iïXïjy avcv pé’^at, ou Sià to 'zsdxos avTrjs * Set Sè siSévat 
Su àv pév sgIiv ifXr) ixavùÔs'UïaxeTa ^ dpCXvcoypbs yherat, Srav Sè ^T7oy, pappapv- 
yai. Valéov Sè ot( to GvpTtldipara yivsTai è-ni t<2v atpcppoovvrcov, d\ Stà tô >!sépxov, 
t) Stà t3 'S^apdyov, ■h Stà to Sexbpevov, xai Stà pèv tô 'sépiiov tô vxoxôvSptov dva~ 
Gxdtaty Stà Sè tô 'vsapdyov n S^GTivota^ 17 xepaXa'Xyta Sè Stà tô ! 5e7,(>p£yoy. 

P. 2 2,1. 7, èdaas'] Tô «aTaXXîjXoy tïjs 'Ké^ews toiovrév sgIiv Ôs èdaas ‘ï.iystv 
Ta wTa 'sîdGXSiv (pdaxt) ubv xcopoôGiv yevéaSai, èttstSàv Gvp^ij èxi Toès ô^0aXpoôs^ 
ayeye;^0îfya< rriv ^^irpocrSey e««Êyoup^yr7y Stà TŸjs xoiXtas 7_oXî)y, xai ovtcvs Xiîpôs sg'Ii 
TÔ Xsyety, ÔT( TÔTS 11 xèpcùGis yivs'ta.i, orav èiti toùs ôpda'kpobs dvé'Xdnj n 'srpoTspov 
Stà Tïjs yaolpbs xsvovpévtj x^^^ y àXXà T^éystv Su êni rà wra àyïjfXSe xai Tavra 
'&doxsi • TÔ pèv yàp èiri iffs xw(^Ô3(7SC05 éiri to ^ra dprjvéx^tai "Xéystv ubv ;^oX))y 
aX7}Qès xai GcvppovobvTWv sali, tô Sè èxi toOs ôi^ÔaXpoôs i|/suôo? xai XnpouyTwy* 
Totjs ôpdaXpobs yàp éSst ^dax^tv xai àp€Xui4T7e(y aXX' ou xèpevGtv ysyovévai. 

^ Ce qui suit a été copié sur le manuscrit harléien n° 5651, par M. Busse- 
lïiaker. Jai prié M. Coxe de relire cette partie sur le manuscrit original d’Oxford. 
Je n’ai pas cru devoir donner ici les variantes, très-peu importantes d’ailleurs, 
du manuscrit harléien. 





_ 108 — 

P. 22 , 1. 7) èv I^TOl XOÎtlltTCOXpétOMS. 

P. 22, l.i6, ^ïjpctvdévTOs] yXatÎKWOTS fieraSoXif èff 7 t Toy xpvfflaXXoeiiJoys yypoy 

e/fr yXyKOî; (yXayKîiu?) xal vèarèSy} tô (BXéwsty KwXiÎETaï • (jypfAeTa. 

é’fitXXei « 5 è ETri 'ssogov Ktù to uaXtw< 5 ss yypoy «ai tô ■ïs'epi rijv xôpvjv piXav, Xeuxd- 
TSpov yivopsvov. 

P. 22, L i6, Toy «pü(77aXXos(t5oüs] — Tov d06aXfioTj rd pèv xpvalaXXoeiSès ép- 
yavév èaliv Sypscôs, rà êè aXXa Ta èv o(pOaXp^ tà ph -viyyzi tô «pycr 7 aXXo 2 i 5 ès, 
T(i Zk -ïÿeptPaXîrsi, Tci êè 'SfpoëéS^iTjTai aÛTov «wXdorTa ràt è^œôev 'tspocritiir'^ovza. 

P. 2 2, 1 . i8, 'sray^vpepovs]- —'i'7rd;|/y<r;y XéyovtJiv, ô'rav tcov vÿpMv ‘tffapéyy^vms 
xai 'ssri^ts 'Sfo'XXdxts tcûv 'jsapsyHeyvpévav, ât/ls «iwXuefï^ to op^v, èv êè TerapTÇ) 
'koy^ Ilepi aiV/as (t. VII, p- 9 5 ) (pïîffii» otÏTOï 'Xéyetv 'ssept jrjs cvosiêovs vypÔTTjros * 
El pèv ( 5 t) -ziray^vTspov sayTou yévono to êypovj tov^o t^v ts âxplÊeiav Tfjs di//£iMs 
a^a;pifff£Ta( «ai to pmos xœUffei, ês pHs Ta '& 6 ppœ /SAsireir, pr^TS zà 'mXvalov si 
êè Uav 65 s aTroTeXecrÔs/î/ ©ay_ 0 , HaÔdxsp èv toTs ùxox^pairt ylvs-rai, diaK(yXd[o']e( tà 
^'KêTsetv. 

P. 2 4,1. 6, T(^ ^^_)C^tv] — MsTti Tî)y toü yvpov Çrjm néviàmv si èpa.a1 èvnfrev 
O xdpvcvv, '^irdvTSs évOpcoxoi (pvaixaïs èvvoiais èxôpevol Çia<7tv, œs ô yv^os ahios 
Trjs oêijvrjs’ èx pévTOC rrjs xsvècsœe ovêéTKù êiÇkôv ètjliv, 'üso'm rpà-iKp tïIv oêvvrjv ô 
yvpos eipyct^ETO, 'ssoTspov êioneivùJv to <Tœpa êt’ o3 êi^xsi, i) t^ ^iSpdiaxeiv. \</liov 
êè on 77 0X776)^5 KwX(«77 êiddsais yirà (pXéypaTOS yiyvsTai psTa^è èpnh'lovTos tîùv 
ê-êo yiTthvavy endyei êè Ti\v oêiivvv Tcp rstveiv ^taias TÎp tsMOsi, ^ t^ (pvaéêv 'crwetî- 

P. 2 5 , 1 . 3 , c 5 s oZv] — IlatTay (pricnv dXkolœatv yivopévrjv èv ru adpan ahSij- 
Tïjv xai j3Xa7r7oyffay TT^y èvépysiav, xav Tsapy rà ahtov én êpœv, xâv dnoyaop-^tr^ 
xai xaToXhi) Ti\v êidQsaiv, Tsduysiv èpovpev to popiov ' xai e7re«5ày pvi^p-nv Tsoty]- 
acêpeda tov tyjs Tsdaystv Çicovrjs .... ? 

P. 2 5 , 1 . 7, yivsTat to TsdSos] —E( yvpds eVopeuosy è« tov iffayTos aépaTos 
«ai Tf7 Tsapôêtp ^ei xai dvt^ tô lyTSpoy, èvTavda êvaevTSpla pèv otfiro) ysycysy, ht 
êè yiyvsTar eî Zè ô yvpos ô tsoicvv Tr)v dvtav ëXxos -crofTlo-ei[e], eÏTa, ci Tsotversi 
TgavcysTat (pspépevos, êvasvTSp'ia i\ê7t èaliv' si êè Tsoi'hoas to ë'kxos pii TSavaoiTO, 
dW ên (pépoiTO èxa-ù^œv to ë'Xxos, 77 êvrrsvTspia xaiyéyove «ai yivsTai' TavTtis êè 
Tïjs êiaipéasœs efAyr)cr677 èià Tijv ocopinx-èv dxopiav. 

P. 25, 1. i 3 , -crpiy skxwaat^ —AdyoyTosTOv Àp;^(yéyous Sti si pèv skxéaas to 
^yTEpoy o yypos xai dxoympijoas «aTaXe/iI'gie to é'Xxos èv ti^ èvTép(^, êuasvTspia 
ècHiv si êè dvayûôpijoas pii «aToX/7r^ xdxaaiv, ovx ëah êvoevTSpia' 'kéyei êii TSpàs 
TavTa ô raX77yds* ën Tgpiv sX«w077ya( rà évTspov, êvusvTspia pèv oënœ ètrli t 6 yi- 
vôpevov VTTO T77S TOV yvpov êpipiTTiTos, yivETai êé* Tsdayst y dp tÔ ^yTEpoy, et xai 
pjjxû) 'Ifféxovôsv' eî yâp pH 'Ujéxovôsv VTTO TVS TÜpéTYlS TOU TOfO^TOV yufiov (popâsj 
oêê' vxà Tijs ^evTgpas TSshsTai opotas oëayis Tij TSpèTTj, Sais ouêè uxà tvs TphriSf 
ouêè VTTO T775 èÇie^üs’ êià t/ yàp Trjs Tspcfnns pii «5pao-c^<TT7ff, 77 ^soT^pa êpdcsi, ^ al 
Xoi7ra(,‘ El Tis Tï7y crwpmKTÏy dxoplav Tspo^tùXôpevos dvaxuvÔdvSTat^ màTSpov 77 
ë.è<sis TOV èvTépouj ijv 77 'ïErpwT77 popà tou yvpoü Tffoi-^aaaa xai pi^xca tô évTspov 
êXxéaaaa ^vo-eyTEpIa êirUvy ^ oô, p77T^oy on ëuasvTSpia pèv oùx ëaliv oduo) yàp 
ëXxoe yéyove èv t^ èvTépcf), dpyii 3è xai oïov pépos êutTEvTspiaff, éaxsp xai ô ©-e^ 
fidXios TTÏs oixiaff* o^To? yàp oîxla pèv ov’x ê<y1i, [pépos] êè Tifs oîxlas' ylvsTat yàp 



— 109 — 


èaliv, ovx. <^1^® ^evéffsws àp^rtv XaêsTy ^<5 î? xaî êaliv, àXXtà -©poTepor 
ylvemt, ifffîspo» Si ialiv là Si éfioiofiepr! xcii âs èpoBiSv} âpa yhsm xat 


P 26, 1. 5, e<’ — Kot! ol (ô?) Ta i^uOTnà sh Hep! 

, Il, p. 88) Tà ^sÜTep8„ ipnaw oÆtws- toî yip HSr, o2p7ieuX„pa,p^TOu 

xarim sîSosri a.i^n<ris, loü Si ht yivopévoM v els lo slSos éSol oixai^nais àXXi 
yévsai^ dropct?eTai. 


P. 26, I. 8-9, oiSi yAp 17 aÙTtf] — Zifrei sis mis klpopmpois m sxépxlov xal 
ixmv spüpn • sxiieivemi yàp éxda^ci) iSv ipytt^opivcov ahhv 17 èvépysix tiis oùaias 
aÜavopévDS. 


P. 26, 1. 11, T«Sj> S’ iimi T3oXiieid£i>] — A<et(pdpsi -aolusiSés xal dvopoiopepovs 
(-pésl) ■ si TI pèv yip àvopoiopepés, xal -ao'XveiSès, às n xsip- ailrn yàp xal àvo- 
poiopepis xal TüoXtieiWs- otî piv si ti «oXusidès, irai àvopoiopspés ■ raoXXà yàp iSv 
ôaISp, olov pdlis xal diXXa ®oXXà, ■aoXveiêij xal ■aoXiaxttpcc, épolopepü Si. Upoau- 
xaxotioléov Si èv lip fi àvopolopepâv -là xal -asoXpsiSûp. 


P. 26,1. 12, êyxtcpsl] — Tè èyxaspsT-apàaxsnai Sià là pi) xa 6 o>.ov àXnBès sinon, 
ÔTl Ta ânopoiopspiï xal Sn'àovori xal asolueiSfi nsdvaa -apompov piv ylvsaai, iale- 
pov Si éalw ù yàp ipéëivdos xal 17 xpiBfj xal àXàaaxkeia àvopoiopepri xal «oXnsi^if 
éalip- 7“P àxopoiopspü èahv, xal àpaas ilpSavm 

yhsaSai, xal eialv. 


P. 26, I. 17 , &sppdn] — ÜaU m pctXXon Mi To ÂtIoü t^s -aapà Ipiaiv Q-sppa- 
alas oix slSii «upSTwn sîaiv, oiS’ elSoxoïol Sia^opal, lüs <paaî awss, aXkà psyéBotls 
irai ixnàaeais, apixpoT/iaôs Ts xal ixndasas. 


P. 27,1. 4, oBrià Si] — Eiiri!)!) dVl éxadov èpowpspis iid<Tl7poi âpa aif dp^aaBai 
ylyvsaBai xal m sSSos aimv dxeiXpilpàs iahv, >.éyei xal aà âpyavixà oiltais ê^sw, 
mishai Si 'àoyox ixl tüs (plsypovris opyavixoù xal ai-riis oSans osaB-hpams, toü 
•aapà TO ayiipa Xsyopépov Zmoiai Si, si Svvaaàv ialw ixl tmh àpyavixSv voav- 
piam âpa tô àpxvP ysvéaSKS ayslv. ^ivaaai -aapà aà péysBos, >aapà mv àpiBpàv, 
-aapà Ti)ji aivBeaw SiaipoSai Si m -aapà ariv Sidxkaaiv sis (TXVp«, sis hoiXotutt , 
-aopov, apaxipvm, XeioTnTa. Kai -apàrov mivdyopaiv ixl mi -aapà ti)» xoM- 
Ti7T0t, dVi âpa ipZam ylveaBai xal âpa XapSoinsi m eîSos- si ydp pis (pnat |3poi;^srâ 
xoikopvs s’il pmi yépono, mpop-ps àvopdlsTai, xàv pv ixoxhli) aiaBtfaei pà pris 
xoMpïtPOS slSos- xal s’iri poü psàpov, édv pis ^paysla ÜXv (malrj èv aip^, SiïXé- 
ysiv à'pt PO elSos pris êp^pd^sws àvsSé^apo, ÜPts èiSll vàortpa psapà piv psopov. ÂXXà 
xàv pà axripa Pris nsipoiXifs ixl ^pa^i pummSi?, Td œtÎTè sldds éa 7 i pifs (pofdTUTos ■ 
fflsp! Si POS psapà pàv dpiBpàv pdxovpat pspàs àXXtiXous Uyovpss pi, âpa yiveaBa, 
irai ysyovévai- à yàp ixpos <pr\(sl SdxpvXos -aapà pàv àpiBpàv ixapyoïv s| ialépou 
pàeîSos àxo’Xapëdvst. Koii Xs^oirai -adXiv pspàspovpo, dp, si psspiplàs soliv âpapip 
^payipapov ysvéoBai, à7rÉXa& tô slSos pov psspiploô, xal ès pèv voavpa à Sxpos 
SdxpvXos éS dpxüsTiapSdvs, pà slSos, às Si Spyavixàv pépiov èi ialépov. 

P. 29, I. 5, xapà POVPOV pèv aSv pàv Xôyon] — Ô Xéysi poôpà èaliv Spi xàv pi, 
psapi) pà ovpeîa pris Svasvpspias, pà slSos ixdpxsi Pris Svasvpspias, si xal pi, s’^eXxis 
èxxplvspai xal aïpa Püayà ■ pavpa yàp appsTa Svasvpspias. 





110 — 


P. ag, i. 7, aMy.T^é\iara.] —St;f*7r7î6fiaTa 'kéyei avTifv rrlp popàv tou Saxvtâêov^ 
)(yfiov’ ovx êaliv oZv aXîî&e? <P'i)üiv to "Xé-yetp 6ri ov yiyovi ti 'isddos êv tw ivrép^ 
Toy xvpov (pspopévov. 

P. 29,1, 1 5 -16, 'csoipà 0ti<Tiv ] — KaXws 'srpoaxsiTai to «apa (piiaiv * è!(j7i yàp àX- 
AolacTts povipos pri oZaa v6ar\pa, p^èè tsapà (pûatv, àXXà xa^à (pvaiv, dis 17 vykia' 
"Xéyei « 5 s tvv -mapà (pZciv èiâBsaiv èvioTS xaTcty^pupévovs ôvopdUiv 'mddos, ctXXà xai 
amoso î-jTTToxpixTrjs 'zsdOos tô véavpa. -TSpOffayopsZei êv oTs <pv(^tv èv Totffi paxpotett 
TsdOeat. [Apk. 1. 4,) 

P. 3 o, 1 . 8 9, Ta pèv rrjs /« 5 /as] — Ô léyet ^ui'a'pef Totovrov ialiv, ■w«2Tepoy xa^* 
ovalav 'SÉTToyÔs to popiov, ^ opyavtxœs, ^toi xarà'ôpyavcxriv xanaaxsvvv, xar' ov~ 
trcav Sè AéyovTat 'ardaysiv rà pôpia, Srav opoiopspés 'ddaywai véa-npa - elaï Sè rà 
opowpspfj voffTjpajci a-eppor, ^^ü;^pol», ^rjpov, vypov, 4 xaià avlvyiav B-sppov à>a 
xai ^npov xac Ta }<ocxà ôpoicos ■ si êè pr) xarà ovatav 'zsé-xovde, ^-ïjrrjTéoVj si ôpyavixSs 
'ssday^eij oîov et xarà êidx'Xac7iv, ^ 'Bccpà rov dptôpovj ^ -tsapà rd péysÔos, ^ 'Zffapsi 
t/Iv B-é(7iv. Kàv pdBotSj, Srt opyavixœs r} opoiopspœs vocreif ^tfieTv ytvs'tai to 'zsddos, 
^ pdvipôv èoltv • ;^œpa«Tnp/^£( «5è tô pàvipov rf à-novaia rov rsoiovvros ahiov • xdv 
(«ai?) et yivsra.1, axoxet rsôrepov ro ahiov 'cr£p(^;^eTa(, &s è-xl «s^aXaX^/çt, ^ èio- 
êeZei, ù)s èxï dvaêiêopévMV dvaQvptdascûv, xâv rsepiéyYirai, rsorepov xarà avp-rtd- 
Beiav, v lèioxdBetav. 

P. 3o, 1. 1 4, otJî'Ôstoj] —'EZvderds èalt rpoitos, 6xav yéyove xai êrt ylyverat ro 
rsdQos, aXXà xai 6rav îèioxaO^ âpa xai app-rdaxi) ««/ tjkss éT£p.2( TOfouTor ctXXa xai 
âXkws ^oVai-Taï avvBeroi Tti-ss eh>ai rpénot • éï^^£;^eTa(, yàp ro aCro xai êv xai opoto- 
psprj voaew vôaov xai opyavtxrfv. 

P. 32 , 1, 11, TMV ÉXAtî^wîi] — E(s TouyatiT/oy toi» Xdyov -wepjTp^Trsf, rifv pèv 
yaalépcc Üv oi œspi Apx,iyévvv i\tyov ’sixjiuv, mràs dmSi) Xéyuv, ifiv Sè He:(pa- 
"kfiv, ijv éxeivoi àwaSii inSTÎdsvro, etiÎTès •^miayeiv Myav, si ^dSos èaliv, iÇi’ oTs 
vsdpsah là ahiov, £0’ ois ês pr) ssàpsaliv ovx éali ssdBos, ànXovàu 17 x£0aXi) ij 
màs xanvois àxà Tifs yanTpàs àsyopivn Tséxjyisiv sixovcùs pr}ddiaemf lasipsah yâp 
Tè ahiov èv airif à xaxv'os, v àè yaolf/p ■sriay^siv pèv oi pr,eriasiai êtàrt rà ahiov 
oi aadpsali, voasïv Sè sixorus àv léyono Sià ariv év ai-crj ysyovvïav povipov Sid- 


P. 33?, 1. i4, SisàsyxrixtiTspov] — Ûmi dxpiëéalepov. 


P. 33, 1. 17 , apsTs ydp] — ÈxsiSrl pvrfpvv Tijs yaalpos xai arts rüv anim êia- 
<p9opas èaiof/iaaro, dxo’koiBas "àéysi xarà asoaas ahtas xai ■aolas ij aâv mrltvv yl- 
verai Sta(popd - ^dxlsvai Sè ri évépysia Tijs yaalpos Sià vàcov j) ipoiopspH dj op- 


P. 34 , i. 4, xviaaSiss] — 0 v<riv êv réS ç' Idyp rris Dep? ahias {De symnt. 
cassis, III, J, t. VII, p. 208) • ÂXX’ èni pèv raïs poyenpaïs râv anitvv asoiàmai 
xai roU rsspnUpaaiv, àaaxarà rèiv yaolépa avvhlarai, psrâ êiapOopas dxsrèloSmv. 


P. 34, I. 8, êiaSpmvsnai] — IlepJ fdv trie êià moiormos rm èSsapàmv yivo- 
pévns dxs^i/as -advTSe avpipaivoOai rHv êivaplv rris yaalpb, dxaB^ \éyovTSs ixdp- 
xeiv ■ Siaipavoval Sè asept Tris évspyetas ■ ot pèv ydp (pain mvlxaîira asdaxsiv tSv 




— lil — 


"vépystavj oi èè aira^rï èia^évetv, xai ot fxèv Xéyovrss ÙTiaOrf (pcta-ip, ou tmv anccoi' 
IrpoffSvevOévWV v êiavéalv Q-pé^^at naî là avvT^Ov Sts-npd^aro, Tà Sè mxlct fzi) 
^s^pvKOja ov« èTsé<pB-ï]. 0( Xéyovjss '&snovSévm tt^v èvépyetdv (parnv * 

iî èvépysia ovSèv dXko èaliv df «TTOTeXecrfxa ■ ÉTTsi ovv Trjs ■cré^ews ânuiXsTO rà d-noTé- 
Aefffta, roÜTO S’ to 'msT:é<p6at rà anla, 'uséTzovQsv i? èvépysia. Tires Sè -roaXir iXeyov 
ou idv î? yci<j1i)p drvyj\ay) -crépi t^v iÛ)v amcov -cr^il/ir §ià Tr)v tSv èSeapdjœv -croiornTa, 
oC Sei uÎTS Xé/eir ditsislsiv ti)v yaalépa rà mila, oKkd èsï'kéysiv êu p.Yi 'rsérleiv, 
•aapaivoüvTSS STtl tmv toiovtcov xsy^prfaGai rœ oIspuTiH^ poptcp «, aXXà 
S.'KoipaTiH^ |xrf, ô êè TaXrjvoe Xéyet raura fxcûpatvàvTùJv eJvai' toivto ydp 
(pnffiv èali Tà Aéystv dTzsTzI&ïv Hcù fA)^ 'tséilsiVj ’ma.V'tdnaGiv âa7i%1a xai dpeid- 

gXïjTce KaXÔJS e’xpwaTO • rslvst yàp -crpos 7riv Xeyoütrar So^av yiveadai rdiv 

®ei|/ir ■ Tïïs êè avypscüs Snlopàu dépniris sait to dovitlov, 

P. 87, 1. i4, KvicraovvTai] —ÀXX’ eTri pèv raïs (AoydnjpaTs t65v tjnlùiv isotoT-nai 
«ai toTs TSSpiTlépaai êaa naTa Tï)y ytxalépa uovialaTat fASTce ëia.(^0opS,s dizeTtlopaiv, 
éalt è* OTS xai St’ ara^/ar xè «ai dnaipiav j yivejai 17 Sta<pdopà, Xéyù> Sk 
dra^tav pèv, eî pî7Xa,«ai poiai, eî o6t(ws êToys ^ «rpcora, TeXeyxaTa Sè TSpo<TCtlpoivTO 
Xa;^ara St" èX«/oy xai ydpov, dxatplav Sè eî ors (?) -crpir vTreXÔery xaXws T'èv TspOTépav 
rpoi^i^r, ri 'sSpo oktyoo ypiJ.va.uiwv dpiu‘1y)uev (TÎp.-?). Ai Sia<pHopat Sè KviuuéSets pèv 
èitt TOis S-eppoTspofs «ai j^oXw^£(r7epo(s èSéup.aui (Tup7r/ir7ou£7(v, dlû&^ets Sè èitï rois 
•^vy^poTépois te xai (pSuet (p’XeypaTwSsulépots • oîItco Sè xdnt toIs TseptTlwpauiv o^iSSri 
per d'<7a (^XeT-fxaxtxà «ai ^vy^pd, xviuuèSr) Sè dua B-eppd. 

P. 38, 1. 9, œs t6v ye prf Svvdpevov] — Eî Si$ ^ rpis ô xdpvwv rspoc/layeîs 
éppriuev èpepvJtévai, ovy v-xtjxovuev Sè ô spexos, éauov Séos ydp uot êulw pïfTroJS 

pia roO urtapaypop ciTroppay^ xi twv dyyeiwv, xaï èyyès éXBt) xivS^vop ô dvBpCû- 
îTos* £i «ai 'uskriBwpixov siri to awpa, x^ urtaup.^ xaî x^ xwi^uei xaTaneuenat n 
xoü avOpèrrov ^uvapts, àXXà «ai Trjs yaulpbs duBevovs odurjSj erri -crX^oy peypaxi- 
«rÔr}<Tsxai «ai -croXXip -crXe/ora vypâ sis éauxi^i» éX«ycrs< «ai Sid Trfv xIvtjuiv xaî Stà t^v 
duBévetav. 

P. 38, 1. 16, TSOTspov 3-sppdr]—S x^ttsi, (prjfyîv, eî uSpÇiwvov rdoTîpa vous7 rà 
pépiov X(^ X^pi^ dvu êv Ty yaalpî, oîov eî yo'Xc!}Sr}s iuTiv ô xvpoe, 6pa eî epucr/- 
weXa's èult to top ^^^^axos TsdBos' aî Sè Siayvwueis top TsdBops èyxe(pi\op xaï arù.nvos 
sipefifs pTjÔîîo-oyxai, tj Sè top ^Vaxos pdktula drso twv pdpwv yivéuxeTat. 

P. 89,1, 7, ôvTtva xpoTTor] — Âpa Sid tSv xdrœBev iviepivwv, ^ SidTwv a3pou<pe~ 
popévwv dvcûBev ; 

P. 89, 1. 7, ô'Xîjs] — '^v;^pas xaî 'cra;i^üpepovs, ^ a-eppr^s «ai Xe7r7opepotis. 

P. 89, i. 7, O ase'xovBés] —Ou tois auxoîs (pappdxots S «uxî) didÔecris aepa- 
«etJexaij ôVar er diai^dpois xdirois èt77iV* àXX’ u7raXXax7orxai xà jSoïj'Ôîfpaxa, i^XAa 
psy ovivrjui B^eppiiv èyxeÇ>dXop duo‘«pacr/ar «ai <^XXa yaulpos' ^epaneia pèr yàp 
tîjs èv èyxe<pdX(p aeppïîs <5üCT«paff/as ô^ppdStvov, yaalpos Sè xà Stà rsôuews rov 
^daxos, TOU Sè rfrraxos 17 Stà podop^Xou ^ tîdpoppocràxou é'pi|/u|is «ai twv àXXcor xiur 
etwBoTwv -^dyetp. 

P- 4o, 1. 5, St’ ù'daxos] — Éwi pèv tcüv ‘zsupeT'lovTCûv St’ ^^axos, pexà Sè oïvov 
[sTri] Twu à-jrupëxwy • erurspyeî' yàp o ohos x^ xou (pappdxop ^uràpei, B-eppaivwv 
«ai ■ïiïëT7û,y Tî7y ^fX^r «ai Xe7r7dywr. 




1 g lit 


112 — 


P. 40, 1. 6, ^he,ov] — TS xpyt’^éo» #’ cht xvi^ot 

XejrVoi liai ■ éx^i y^p Stlmi^iv ri ^orivri xai xctBaprixiiv xal almlix-hv, 

Si’ uv xnBaipsi riiv xirBaprixiis Siivàpecùs xs6’ a.iib, Stà Sè iris 

a%<poians xarà mpSsênxos r$ ■miéieiv xai èx6XiSsiv xai sxpv^Sv roùs «4X4 

xal év oîs èah Cpyéypa xarà rti» yaalépa SlSomt rè à-i,hBiov ipaivpSvat, àXU xal 
èxl TiÎD ipxsrikaapévaiv X'^P^” ’’>)!' «oipàv (î) éxl râji àvaxexaipéxaiv ro Sè à<ly/v- 
Slov ês pfi xaOaprixrlv ixov Sbvajuv âXX4 piir^lixriv povov ixl rSv épxXsovraiv Q-i- 
'kovrss{>) t 4 u iypôrnra, Ssîrat êè ô >.6yos -mpoaStopitrinob, xal pnréov, Sri i<p’ Siv 
Sià rSv ùypSv IvxeTrai ô xâpvm, roSrois êoréov ro à-^Miov ■ ri Sè xixpà éxsi pèv 

'.ù &Sns xal xdXapov àpaparixov xal iXXa (pàppaxa xal Sià piv rrlv àXoriv Siva- 
xaBaipew, Sià Sè rà àpapariiovra XeiPliveiv rois X'‘P°^^ àpatoôv rois mS- 
;. &spaxeias Sè i<p-/iynmv sine rrlv ôS6v xai yàp [rarî] rris Siayvéasais siBis 
rôv rfjs Q-epaxsias rpémov SiSarrxopsBa, olov Sri èxipémvms r^ roi (pap¬ 

ou rriv voaov Si’ airoô Q-epaxeiaai SovrimpBSa. 

P. 4o, 1. 16-17, ovopa^opévœv xwKixSv ]—Ê mapoiaa xoikixri SiaBsais où rSx 
eiBiapévm yîvsaBai soBlv, œXXà râv axavidxis yivopivaiv, tiv oSùvnv xal nsovov roi 
èvrépou oùSsis ràv rspà retXDroù èyvoo, œXXà r-ilv roiaùrnv xoiXixilv SidBeaiv aùros 
Siéyvto ■ ij pèv yàp mvùSns xai ixiyivopévri xoAixri SiaBems yiverai ixà rsepirltèparos 
rxXsoviiovros êv rois èvrépois ^XevpéSovs xal rsaxéos xal yXIoxpou xal (pXsyparSi- 
Sous xal Sxep é Dpa^ayàpas iaXiôSn X'^pSv ovopiiei ■ 77 Sè axaviàxis ywopévn , ôxoia 
xdi -n rspoxeipivn èallv, ylverai tira xoXvs SaxvSiSous xal SiaSpanixUs, où peoùans 
èv rois èvrépois- éyoùi Sè à TaXnvàs, Sri irsà ;^oX^s ô vooSv ixapsv àxo rris îSéas 
rris oSùvns- où yàp Siarerapévn il rovSiSns h àSùvv, aXXà SaxvèSns xal SiaSpa- 
rixù, kxS râv ^poopspopévav iSaxe ro Sià rris àXotis mixpov (pippaxov, ès xsva- 

P. 4l, 1. i4, êrspov .5^] — ÊnTaCfc oùx ehi x<Jpol 3-eppol <xXXà Suaxpaala p6vn 
3-epprl. 

P. 42,1. 5, <T7ù(povmv] — Tâ a1i(povra SéSoixsv l'va pthorj rS pSpiov ■ poiaSévra 
yàp rà pSpia dxoxpoùerai rà rsspirlrépara, slol Sè rà <j1i<povra prfka xMvia xal 











— 113 — 


P. 43, i. 6, tc3v EKxpivofiévov] —Tà ftSTc! xpopov «Xe/ora Sié^oêov yi- 
vecSm âvaBsv èv roîs ‘Xei^oTs èvTspois èvSeUvvTai êtdÔeaiv ehai, aXXà Haï 17 
vavTia Ta'v dveà eVrepiwv Hat ô StarsTap.évos 'siàvosy naî Sià devov Siïâ}v, èni Sè rüv 
naTM ours vavria, naï 6 'usôvos ètaKsyyiiévos, v Sè é(^eXx« xaï rà vpsvéSyj iiicrfiara 
Haï To aipaTcSSss 17 i&v sxxptvopévcàv èa^îv iêéa, t 3 Sè pScXXov ^ ^tIov dpapey^plBat 
Tÿ xd-xp/p àirô Trjs tSv (apdrùiv èa'lï Sta^opd?, 

P. 43, 1. 7, 's^po7}yv<^<ipévù)v] —Kd rà 'c^poyjyntydpLSvd <pD<7i ftsyoXa avvTekel 

eis êtdyvcüffiv tvs StaSéaecas, ohv <^r]Tsïjat et toSs 'ti to d'Kyy)pa à-nb «XîjÔoüs xaki- 
Kfis èa1( Siadéaeas, ^ oÔ, aXXà éd y^oXvs yherar xàv pèv dxobaiüpev ô'ti ô xdpvav 
ÇpovTialris djv âypp-nvos, xal Q-spponépa Stahy) y^pœpsvos xaï ^paSvaiTCûV xaï avv- 
eyôSs ôpyiiôpevos, ènl yp'Xy pèv yeyevrjtjOat Siddemv [(pijcjopev]- sî êè jà 
ivavrla, èni Ç>XéypaTi. 

P. 43, 1. S, SIS aseïpav] — Ets aséïpav Sè àyopévav, oîov éxî toÏs ipvy^pots cüi^e- 
"kEixai, viro ;^oX^5 <papsv 'zsdayEiv, ei Sè êxi toTs B-eppocs, sttï Ç>),éypaToff. 

P. 44i !■ 6, IIoXXaKfs ^è] —ùiaTtep ai 'tsera'Xc^SEis v’Jioa’îdereis' GYjpahovai yàp 
a-epp)y naî xavacbSv Siddeaiv xaï Ta dyyeia «yaXuso-Ôai xaï avvTrixsadat ' Ta yàp 
'GE'ia'kdSt) Ta eVcTroXfjs eïai pépia tcSv dpTyjpiSv xaï (p'ke^ôSv. 

P. 44, î. 7-8, T^irou TE dpa xaï ahias] —îo-7^oi; oTf 17 T&ïy ovéy^œv ypuxÔTns Sia- 
Ûéffews pévTjs s& 7 ï Sv^^anx^ oTov (pBlasaç, v Sè a7rei|'/a réirov, to Sè éxxpivopevov 
^pôyyiov TsdBos dpa xaï toxov avpalvet, aî Sè TslarsTai é^pivBes xaï tÔxov xaï aU 
Tiov, TOTTOP pèp rà ^fîtTspa* aoToÔei» yàp yepptuprat' ahiop Sè THa^Sp xaï y^^i'a-y^pop 
%,vpopf àXXà xaï SidBecrip -srapà (puctp 3'eppacr/î7y. 

P. 44, 1. i4, (Se^appépvs ]—Tct TffapaSeïypaTa tIBtjoi t&p tuÉpts xapopatp, 
Si’ Stp yivèaxovTat 01 TSenopBéTss tÔtioi, sha TsapaSiScaai xaï Sp cop 77 Siddeats. 

P, 44, 1. ili, èpepyeias] —Èd Sè Tœv aHaScop cctto te Trjs tûSî» êxxpipopévœv 
iSéas xaï Trjs tSxov <p 6 ( 7 sœs xaï t^s xaTa tïip oSvpyjp iSiotyitos xaï Trjs tcop oîxeiœp 
avpxTùipd.TWP. 

P. 45 , 1. i 5 , ô'n ^s] —Hy àp aa<pr\^ 17 Xé^ts, sî o^toûs ts(£s ûysv, oti Sè xaï Tœv 
oSvvœv Tivès üvxf '^otaîSe Ttpès oZaat sy.5E/«yuyTai Toy tssxovBéTa toxov, oXX’ ^ s’y- 
TavBa ytpopTat SjjXop^ 

P. 45., I. 16 , Tî^y ^scTfy E’y-^ÊiKyvyTat] — Ô Xéyei touto èalip oti sxï Jtaï Trjs ya~ 
ff7pôff xaï TOU (/lopdypv 17 ^é<ns tou poplov êvSsixvuTat top TSSTtovBéra tottov Stà 
yàp TO «sTo^a* tô poptov è'pTrpooôsy i} oxiaBsp v oSvvrj ylvsTai êpupoaBsv ij onioB^p. 

P. 46, i. 7, Si6S(^] — Èy Tff StéScf) Ti^ xaTa B-èpaxa xsÏTai ô oîaoÇidyos» 

P. 46, i. 10, <5EUTép^7pflippaT(] — ÈpBa ô kpxtyévvs Xéy^i Tàs Sta^opàs tmp 

Livre III. 

P. i53, 1. 2 , £7iya7r((rpi^] —Styamopoy exaXooy oî asaXaioï to Sià pdxvos xard- 
TrXaa-pa, éxpéSvTO Sè ovtms * to yaîru psTa d-no^épaTos (a^dSos ^ ZSutos' s-ksi- 

Sàv Sè |3ouXwyTa( «ûto SpatrlixèTepov ysvsaBai, xaTaxXdT'îovai pèp ■BïpWToy to Sià 
i’drrvos xard^Xaupa, eha à^eXdyTSÿ ooto JtaTCtyTXouffi roy tottou 4 sis ^aXavsTop 





— il4 — 


iltiyoMi l'ov Ki^ivovict nai pirpovoi -rà pépos, :i«i 
vdmos X£rfof.epéc77epa ye^Vexoi el^Siomw ek i 
XPV»™ Tffl mramw eVi rSv .Bctpeipévav p-oplav ■ 
S6mns ««pci TO «pomVecrfei ^XÎimk tmi> ciccotcw. 


«à êjKmaXeiÇidévra >.e!ypaucc rov 
:d p 6 piov ™ ip&ntf xé- 

spomnapois ëè 'kéyei ràs àvit- 


P. 328, 1 . 13 , Api« 7 oTéXi?s ê’ àmpaaev mo^apx.]—01 dveyvaxôrei to «Epi rrjs 
àvxmoüs Apialorélous ^lOdov, STakrtvè, xai éxeyvcoxÔTSS imcrw, oms xakXtaIn 
xai (pvaixtëmra ëéSsixa (-xs?) T» «ms àmxvsï «ci ivaxvéovm, ptjëèv SXas «pès ratJ- 
Tij» tfiv èvipysmv cTovTsXoômos toG GTrsIcaxdTOS v mO ixo^épcms, où Ss, âoxep xai 
èv âXkots, êv oTs sspos èxeTvov èm<pipsss, xal èv mioois xMxsp tis xàëœv vxets 
éatjfxa. 

Livre VL 


P. 444, i. 3, sgjpÉâij TÜS pvrpos à épipos èyyis TÎfs vpiviis iViipep/as] — AGo 
lavpepkt jhoxrm, p/« pèv pssà ràs 1?' toG aexieëpioti pi)iiôs, èrÉpa Sè is toG 
(lapTiov. 


La dernière scoüe est 

P. 445, 1. 10 , rois pèv àvaropixoùs] — TSt, àvxrofuxSv ol pèv êXeyov «Epi 
rvjs postas yXcarrrjs [ort\ vxo iç pvùv xiveïrat , oi ëè ùxo . 

2° F°25 i r°. TaXrjvov Uspl ivarrvohs «' (3' y'. 

Les premières pages semblent d’une autre main que celle qui a écri t 
tout le manuscrit ; les livres II et III sont mutilés; le IP finit à SOoTrvoiœ 
(t. VIII, p. 887,1. 6) ; le IIP recommence à aùm, ucti rà Xomâ (p. 890, 
1. 10). — Ce manuscrit mérite la plus grande attention. 

Specimen des variantes fournies par le Cod. caiionic. xiir, pour le II’ livre 
de lispi Sv<nrvoi'as. (Édit. deKuehn, t. VII,p. 828). 


P. 820,1. 1, ip’ 

L. 8, et 826, i. 1, Gu’ aùrov 
L. 3, roùroo 
L. 7, rip-èiaopev 
L. 10, «G'tti xac 
Jb. rspéxovoa rots 
P. 827, 1. 3, TO yip 
L. 4, mpxhlsiv 
L. 9, toGtoio ^ 

L. 14, Tÿ rsp<in(f ysypappévip 
P. 828, 1. 3 , t«Gt« 

L. 5, yjvtüxa rexoôoov 


aùmô 

TiplfciMpEi» 

aÿryép ^ 

ro yom 
avpmiâov 

'üSpoysyp. 

■rdSe 

éxTr?5 -npépci-s 



L. i8, MtiTUS... iXXne 

P. 829, ï. lî dppiaty'lovvîas 

L. 7, O lumKpdnts 
L. 12, &7« 

P. 83o, ). 1, t/hu t»)i> 

L.. 7, shTrvéovres 
L. 11, sTTiXavdavofjLévov 
L. 14, âp^aaBai SKXd. 

P, 83i, 1. 3, aürâK 
L. 9, 'BoXkov xpdvov 
P. 832 , 1. 7, X«i TaÛTIJM 
16. dviTivevaai 


Ta'jTiîD,.. â'XXijv 
dppwi/lovs 

Ml 

«t>ct T»,V 


EVlXaeo(x^;;ou 

â’pfaae»,, oiir 0',.™ 


n’Xîieî 


m-Tcl 

®oXX. Toù ptpor. 
«ai ctiÎTrf 
àvénveuas 


'zsakw iimpéTssii- 


îb. 'isspï péin^s 
L. 10 EsnoipdiBy] 

L. 17-18, pri p&yâXns 'isapa^poa’jvyji 

P. 833, 1. 2 , 7otfXiJTr}v 
L. 3, TOTOC 
L. 4, (iét> 

L. 6, TOI xai 

L. 7, avanvoiis 
L. i.,/3<Kp,f 
L. 16-17, p^f^OÜVTOL» 

P. 834, i. 3, Xo/or 
L. 4, éîîayyeXXopéyo^^ 

L. i4, tspomroiEts 


-wspi pÉuoo 

pn «ai 'zsapalpp. 
OTT 1 ) 1 > 



TOI a’ >i«i 

Tvs àvcm. 

ypapii 

ôyoM 



Fin du xv' siècle, 4°, papier, belle main, 397 folios. 

1° Conlient les huit derniers livres d’Aéliiis, sans litre général, finit 
au livre XVI, chap. xvii. — J’ai comparé une partie du livre XI avec 
une copie faite par moi sur les manuscrits de Paris, et je me suis assuré 
que le manuscrit du fonds Camnici présente la plus grande analogie avec- 
nôtre manuscrit 2191 ; il paraît du reste avoir été copié sur le manus¬ 
crit 21 plut. 76 de la bibliothèque Laurentienuc, a Florence', manus¬ 
crit dont j’ai également collationné quelques fragments. 


' Voyez Banclini, t. III, col. ifig. 





116 — 


FONDS D’ORVILLE'. 

COD. B’ORÏILL. X, 1 , 1, 3. 

Fin du xv" siècle, T, papier, 2 45 folios. 

1° F° i-i43. ’Siivoipts tôjv Ôpsiëxcrîov èvvéaXàywv. 

J’ai collationné sur ce manuscrit le 1" et le IX’ livre, et je me suis as¬ 
suré qu’il ne présente que de très-légères différences avec notre mauvais 
manuscrit de Paris, n” 2188. Nous aurons, du reste, M. Bussemaker et 
moi, à revenir sur ce manuscrit, en publiant la ^nopsis d’Oribase. 

2° F” !44. Glossaire des mots olscurs d'Hippocrate, par Galien. 

3° F° 166. Glossaire d’Érotien. 

Les variantes de ce manuscrit pour ces deux ouvrages se trouvent 
dans l’édition de Franz. (Lipsiæ, 1780. — Voy. d’Orville, Observ. mise, 
nov. t. IX, præf. et p. ggg-iobG.) En comparant les leçons de ce ma¬ 
nuscrit avec celles fournies par notre manuscrit 2181, on acquiert la 
certitude que ce dernier manuscrit a servi de copie à celui qui se trouve 
maintenant à la Bodléienne et qui a appartenu à d’Orville , ou que tous 
deux viennent du meme prototype. 

4° 1 g i. Définitions médicales de Galien. 

5° F° 213, h’Introduction ou le Médecin, attribué au même. 

Pour ce dernier ouvrage la division des cbapitres ne répond pas tou¬ 
jours à celle des éditions vulgaires, et les titres diffèrent également. Je 
remarque les particularités suivantes : après le chap. iv, l’index porte ; 
e' Tira rà Ibia sifs iaTpmijs • XsItcsi, puis ç' El eTctclijpri 17 iaTpmij r) 
. ce qui répond à notre cbap. v ; et après ce chapitre le texte a Xsi- 
Tset TÔ éTspov\ je n’avais pas trouvé jusqu’ici dans les manuscrits que 
j’ai consultés l’indication d’une semblable lacune ; le manuscrit de d’Or¬ 
ville en signale encore une autre : la' Ilepi tmw (pvcriHâv èvepyet&v • Xe/- 
■îTEi. Dans notre ms, 2i53, je trouve également à la table, mais noi. 
dans le texte, T/r* rà iSia t^s larpiHijs sans le mot Xsiirsi. 11 n’y a au¬ 
cune mention particulière après le chap. v. Je trouve également à la 
table IlEpi Tôiv ÇuaiKüiv évepyoïcSv, sans Xs/irei, chapitre que rien ne re¬ 
présente non plus dans le texte. 

Je relève encore une variante qui n’est pas sans importance. Dans le 
texte imprimé (t. XIV, éd. de K. p. 683,1. 11) on lit : npoéesh^a-xv Sè trjs 
pèv Xoymfjs otipécrsws lincoxpœn]; Kwos. Ktavàs, Ôs xal Upovcrlxs èxtt- 


Faisant partie de la Bodléienne. 




— 117 — 


Xsfro, Tï/î Ss éjiicsiptHrjs, x.t.X. Le manuscrit porte Kiavùs, Ôs x. Ilpoe- 
fffe sxaXEÎTO, kdïjvaîos ktlaksiis lijs 11aji(pvXlcts ■ Tifs Sè sfiTreip. Cette 
leçon se rencontre aussi dans quelques manuscrits grecs de notre Bi¬ 
bliothèque, et entre autres dans les n" 2i53, 2i56; je l’ai également 
trouvée dans une vieille traduction latine manuscrite des OEuvres de 
Galien, conservée à la bibliothèque royale de Dresde. Cet Athénée es! 
sans doute le même que celui que Galien nomme souvent kSijvaïos ô 
k-ühiXevs. (Voy. aussi Fauteur des Définitions, dans les OEuvres de Ga¬ 
lien, t. XIX, p. 347 et 356.) Bien que cet Athénée soit regardé encore 
comme le chef de la doctrine pneumatique, il peut très-bien avoir été 
rangé dans la secte dogmatique ou logique. Le pneumatisme n’est qu’une 
des manifestations du dogmatisme, mais ce n’est ni une hérésie, ni un 
schisme. 

Les mots ^sipovpyia, — 'aapdXapêavopévrj (p. 780-1, chap. xix) 
manquent dans ce manuscrit. 

Manuscrit récent. 

Némésius, De la Nature de l’homme. 

C’est le traité publié plusieurs fois, et en particulier par Matihæi, 
Halle, 1802, in-8". 

COD. D-ORV. X, 2, 4, 3l. 

Outre plusieurs catalogues, intéressants à quelques égards, des biblio¬ 
thèques d’Italie, ce manuscrit renferme : Aeltxàv xetrà t/lor/sïov Tifs 
XpvcFOTTOitas, publié par Bernard à la suite de Palladius, De Febribus, 
Lugd. Batav. 1745, in-8°. 

COD. n'ORV. X, ., 4 , acj. 

Main très-récente , mais très-belle. 

Hippocrate : flspi (pappaxcov. (Foes, éd. de Genève, 1657, ad cale.) 

FONDS DU SUPPLÉMENT [Auctuarium]. 

Les manuscrits grecs médicaux du Supplément n’offrent aucun in¬ 
térêt. 

Auct. T. IV, 3, manuscrit très-récent et très-mauvais, contient : 

1° Le traité d’Actuarius, Sur les Urines, en Vil livres. 

2° F” 113. Des Exsuacri'ou. 

3‘’F“i82.LesÀvT£pgaXXépsi>a, qui se trouvent à la suite des OEuvres 
de Galien, et dans P.iul d’Égine. 



— 118 — 

4° F'iSg. Le Iraité décrit sous le n" lo dans le ms. Barocc. i5o. 

Auct. T. Il, lo, renferme les ieHres d’Hippocrate ; ce manuscrit n’esl 
ni meilleur, ni plus ancien que le précédent. 

Dans F (T?)./n/ra II, 3, se trouvent le Sermeai, la Loi, les Apho¬ 
rismes d’Hippocrate; Galien Hapi , et extraits des Aphorismes, 

du Prognostic et des autres ouvrages d’Hippocrate; ce manuscrit semble 
sorti de la main de quelque étudiant du xvm' siècle. 

Aact. F (T?). Infra II, i, ms. récent, renferme les ouvrages Sur les 
Songes, dArlémidore, de Galien, d’Hippocrate, de Synésius. 


Je n’oublierai pas de mentionner un Index des mots d’Hippocrate 
[Auct. T, 5, i8) fait d’après l’édition grecque de Bâle, i538. Lécriture 
de cet Index est d’une régularité parfaite; il consiste en gd f“; il porte 
la date d’avril 1707; le premier chiffre indique la page, le second la 
ligne. En regard de la première page on lit : Among the papers of D'Lewis 
Morin ivere a very minute index to Hippocrates greek and latin, and a me- 
teorological journal of more than 4o years. [Biog. Dict. Chalmers’s.) Ile 
died in march 1714. Was he not the author of this heaulifal ms.? It bears 
date april 1707.—Signé E. H. Barker', may 28, i834. — Mais rien 
n établit que Louis Morin soit l’auteur de ce recueil. 

Pendant mon séjour à Oxford, je me suis plusieurs fois servi de cet 
Index qui est très-bien fait et très-complet; j’en ai copié ou fait copier un 
très-grand nombre d'articlesL Mon ami M. Greenhill a eu aussi maintes 
ibis l’occasion de l’employer avec avantage; ce serait un vrai service à 
rendre que de faire imprimer ce volume par les presses de l’Université 
d’Oxford. Plusieurs fois j’ai appelé sur cette publication l’attention de 
MM. Gaisford et Bandinel; il m’a toujours été objecté que, cet index 
correspondant à l’édition de Bâle qui est peu répandue, il n’y avait pas 
lieu à l’imprimer; mais l’édition de Bâle étant accessible à tous les éru¬ 
dits qui s’occupent d’Hippocrate, et Yindex leur étant précisément des¬ 
tiné, la raison alléguée n’est pas suffisante. D’ailleurs, l’université d’Oxford 
a fait imprimer plusieurs indices d’auteurs classiques qui répondent à des 
\4jditi0ns encore moins répandues que celle de Bâle. J’insiste donc publi¬ 
quement sur ma demande, et je suis assuré d’avance que cette publica¬ 
tion serait reçue en Europe avec une très-grande reconnaissance. 

' Barker a tiré de cet index un trcs-erand nombre d artjcles pour l’édition 
anglaise du Trésor de la langue grecque. 

* Je dois à ce propos des remercîments tout particuliers à M. Coxe. 




19 


bibliothèque du baronnet THOMAS PHILLIPPS A MIDDLEHILL 
(comté de worcester). 

CoD. Philr. mdxxiv (oi. Meerm. ccxiv), xvi' s. pap. petit in-P, belle main, 49 p- 

1” ‘ Oi ToS i'ji’irojtpâToiis kipopia(ioi. È^tjyrjtrsts 0so(pîXov <^iXoa-6(pov. 

lue. : Ksi'ftevov Ô (Sios jSpaj/Os, «.t.X. {Aph. I, 1). — 
fo ToS (Siou ^ifopa ’TSoXXa^âs stprjTai. — Des. à Ksip. • Éiri (piiparos s^a> 
(lis.éiTw) pvZis, K.T.X .—Éfi^y. Tà évràs ppyvùpeva (pipocra srAdo-is yî- 

C'est le Commentaire de Théophile publié par Dietz, Scholia in Hipp. 
et Gai. Berol. i834, in-8“, t. II, p. 246-544. Notre manu.scril s’arrête 
à Aph. VU, 8, p. 522; il présente des différences assez notables avec 
le texte imprimé; mais aucun des nombreux manuscrits de ces Commen¬ 
taires, que j ai vus ou qui ont été décrits par Dietz, ne concordent par- 
taitement ensemble. Les copistes n’ont pas craint de modifier la rédac¬ 
tion de Théophile par des changements qui leur sont propres ou par 
des interprétations empruntées à d’autres commentateurs, en sorte qu’il 
serait fort difficile de distinguer quel est le texte primitif, à moins qu’on 
ne rencontre quelque manuscrit fort ancien ; mais c’est là une bonne 
fortune que je n’ai pas encore eue. 

2" kpxr! rrhv 0sà toü Hspi oipav œuô Çcovijs BsotpiXoo naî Met^rou 

TOÛ (TOtpKTioÜ. 

Inc. : Karà ®é(Tas aMas yivsrai rj àtcs-^la; k-rcs-^ia yhs^a.1 Six xMxs 
Tpsfs. — Ti sa7iv ri ;zpoià %xi sk -üsùcx SixipsÏTXi; Xpoià sali xsoiôtïis 
méil/ecos Sia«p(T(K?i. — T/ros svexsv -apoirxaasv rb Xsmàv p^pâpa tüv 
X omàtv, Kxi tIvos Serrai ab Xsoxbv toü ysvéadxi XsonÜTspov; — Hws 
yivsTxi xirsiptx SV yxalpk—nâs (Héerai?) ai Sia^opai TSxxeias aoalà- 
astos; Hétra Ser aKOTSïv siri TÔir xTcb XsTcTrjs üXris xtvovpévav; — 
TiVos oiv ëvsKsv istpaéraSs tô Xsoxàv %p«pa tüv Xonrâv; 

Après une suite de demandes et de réponses analogues, on lit : Ovpov 
xpiaTÔv sali Hxffdis (priaiv l-inroxpiiTris tu Xsvxôv, etc. — Puis Horéi» 
S(77 i Tb àpia'lov otipov ;—puis Oïipov Tb xs'i Sixpévov Ôpowv. —Viennent 
'...ou,U les ddlcrentes especes d urines décrites très-brièvement : Kpi- 
pvüSse, TisTaAôiSsî, etc. Enfin Tô xxtx piaiv oüpov incàmppov Xsvxôv 
sait. 

Ce traité paraît cire en grande partie, surtout le commencement, 
composé avec le Commentaire d’Étienne sur le traité Hspi otlpav, attri¬ 
bué à Magnus, Commentaire que mon ami M. Bussemaker a fait le 
premier connaître dans le n” 2 du tome II du Janus (Breslau 1847, 

Les pages de ces manuscrits ne sont pas numérotées; j’en ai indiqué le 
nombre d’après le catalogue de Meermann. 




— 120 — 

p. 273 et suiv.), d’après trois manuscrits de Paris (n"‘ i63o, 22o4, 
2260). N’ayant copié que quelques portions du texte dans le manuscrit 
de M. Phillipps, je n’ai pu retrouver le reste de ce traité ni dans le Com¬ 
mentaire d’Etienne, ni dans les autres ouvrages ou opuscules Sur les 
mines imprimés dans Ideler ou ailleurs. 

3° VaXrjvoô 'urpos Tsé^pœv è-auyloXij Ilepi siamàiclrav at^vyfiSiv. 

Inc. ; KAaiSios Teskovos (pihrèrcfi ))psTépoü TeéSpa tw Ap^iV^pÿ 

psiv. _(Ce début manque dans les textes imprimés.) Ôo-a tois sîrrayo- 

p-évots ÇiXTavs TsO^pa, k.t.A. 

C’est le livre publié dans les OEuvres de Galien sous le titre : PaA»;- 
voô nepi tS)v apvypâv toïs sicrayopévois (édit, de Kuebn, t. VIII, 
p. 453-492). J’ai examiné avec beaucoup de soin ce manuscrit; il n’offre 
pas, il est vrai, de leçons très-importantes; cependant il devra être col¬ 
lationné pour une nouvelle édition de ce traité. J’ai recueilli moi-même 
un assez grand nombre de variantes, ou plutôt je l’ai copié tout entier ; 
et c’est celte copie que j’ai collationnée sur les imprimés. 

“La fin diffère assez notablement : ainsi dans le manuscrit, le traité 
s’arrête au pouls des frénétiques (t. VIII, p. 484, 1- 9). au mot axe- 
if'wpeSa, et il se termine par cette phrase qui manque dans l’imprimé, 
et qui, jusqu’à présent, me paraît tout à fait corrompue; 

lispi Sè TÜw cripvypâiv airâ siptfxapsv, rà pèv •nsoXXà‘Sapsiuras • évscrli 
(ènêirCms. de Par. 2276) [Sé?] rà psT aÙTà (pèTxSTa, id.), [4?] aoi 
éypaipa (ypâif'W ?) ÇlXTarsTsïiÿpa ■ tijv S ’ôXtjv vTrèp aÙTâvüSpetypaTskv, 
sistaXàTOsovanv, KaXiôs ZiijXôss (-ov?), Taiifijv oScrav (rivmpovapàxeipov'. 

4’ BiêA/ov svaovoTsiov, erùv &sü, lispi tüv a<poypSsv, aomeBiv «apà 
rswpyiou SotryiraTiou 'tisâTOV Pcopatav xai K-àpryroe ^ 

Inc. ; Ôtoiv a-upirapùvTOiv pssaxXridsk 6v ovis-iréTcors TsSéatrai sm- 
axoTtstv Ssr xal épeoTâv OTpÜTor apaev à crtpoypàs i) SrrjXv xctl si pèv 
âprrev, x.-r.X.-, —puis Ti sali trÇvypàs; — Ilàdsv el’prjrst apvypàs; 
llapà ToO a^oisiv xaî xiveiaSai Tpij/âis, x.t.X. — Ilécrœ yévr/ tjtpvypâv; 
Aéxa- péyas, pixpès, 'tüaxùs, ^paSùs, <T<poSpàs, 'unixvbs, ôpaAos, crép- 
psTpos, pntpos xal àpmbs —^ iXXm- nécrœ yévr] er^uypôv; xê' (lis. x' ?)• 
pixpos, t7(poSpùs, 'Sax'bs, vaj^ùs, (SpaSùs, àpvSpàs, àpaios, axXrjpbg, 
bpaXbs, àvilapaXos, ksaxios, htaXsÎTcœv, -rsapsp'xMav, mcaapéir/s, xXo- 
vdolrts, xupaTwSvs o-eu" paXaxbs, SopxaSî^cev, Blxporos, a-xcoXt/xi^eov xai 
' Pour achever de rendre ce passage compréhensible, je proposerais otûtjjs 
oC!cn?s (Tvvropoü ispoxelpov. —Le sens général serait ; nous venons de traiter du pouls 
en passant beaucoup de choses; il en est cfue j enseignerai plus tard: d'ailleurs fai traité 
ce sujet en détail (voy. les seize livres Sur le pouls ) ; ceci n’est gu un manuel abrégé. 

’ Cet opuscule elle n° 6 se trouvent aussi dans notre manuscrit n” 2276. 
— Voy. Fabricius, Bibl. greeca, t. XII, p. i35, éd. Harless. 

’ C’est sans doute le mot latin seu écrit en grec; aeo paXmos, qui manque 
dans notre ms. 227G, est probablement une glose. 




— 121 — 

—Explication de ces espèces de pouls; puis Xps/æ cr^vyiioO. 
— ■T^ Siii(pépsi 'Svoï! cn^uyfioB;—Comparaison des pouls entre eux, par 
exemple Ti lia(^épsi avépaXos tov màmou; —Pronostics tirés du pouls, 
suivant les maladies, les âges, les circonstances diverses; par exemple 
'Spvypos S-ufiOÜ, àXyyfiiaTos. Le dernier chapitre de cet opuscule, qui 
m’est du reste inconnu, est ^Xéyjimos c<puy[xbs. 

5” tiréTOV Pojpaiwv 'S,avytvmtov eh-rà iç' S-sæftdtra tïjs omovpévt)s'. 

&tj§xi éKXTOvrimXai ■aspinaXXéa Tsi)(r] , 

Tslxn •v® jSaSuAeüvia Sep/papis^ ^ kti'o-is, 

Kt(<tis y) toü MaiKTeéAoii [§s] TbpSostsdsh svcé)(yci>s, 

ÉvT^;^r&iî^ Sè toO IsatriJ^ ai «upapiSss [KStvraû], 

5 AXXo tô Kair(T(wA/ou Pih(xr;s S-éapa ôpa, 

ÀSpiaroC [Sè toO] raoï sv Ku|mô laydév ti, 

Ta^Sèm S’aAAo S-éapa b noXoaaos èv PéSw, 

Ô^Soow 8’ âXXo {âXXov Cad.) B-éapa Çâpos ÀXs^avbpshs, 
Ewaror ô 'srspiêoASs éa-Ti t>)s Kaicraps/as, 

10 Aénatov Sè tô Béapa tô sv rp ÉtpaKAeia, 

ÉvSèjcaTov {nripx,si Sè b 0éXsSos(?) rifs Spipviys, 

AcoSénarov Aa§tip<v5oî (Cad. -dios), ais-riXaiov sv -efj KpijTij, 
UvpyOTTOila [Cad. -miifa] sali Sè TpiaHaiSéKXTOv aXXo, 

Ô èv È(péaù> Sè vaôs* tifs ÀprépiSos âXXo, 

15 IIsvTexarSèjtaTÔv sali vabs sv BtilavTi'ip, 

Kai sv Ilspydpai ispàv {iepâ Cad.) Kvpov tov faatXéws. 

6” ToO aÙTOÔ [Sav^ivaTi'oti] Sià aliyav tsoXirtKâv sv tf ÉAAj/viSi (^wv-p 
ovopaiaian t&v peXâiv tov dvûpdntov. Tô àyiaitàta nai paKapiMt&ttf) 
NixoXàff) (Nicolas V) dupa àpx,ispsî'apsaêvTépas Péprjs, Fscopyàs Sav- 
yivàtios Kôprjs 'SaXativos Aarspctrevo-is, sv YSpâtlsiv^. 

‘ M. Dübner, à qui j’ai communiqué cette pièce en vers politiiiues, a bien 
voulu me fournir quelques corrections que j’ai indiquées entre crochets. 

’ Sans doute l’auteur a pris ce nom propre comme Indéclinable. 

^ Au troisième et au quatrième vers le ms. porte ivis-yvos. 

Le ms. porte tS? tijs, mais la mesure et le sens exigent la suppression de Tf. 

‘ Un opuscule analogue, mais plus court, moins érudit, rédigé dans un autre 
ordre et en prose, est imprimé sous le nom d’Hypatus, à la suite de Anonjrnii 
introdnetio anatomica, édit, de Bernard. Leyde, lyii, iu-8°. Une partie de ces 
synonymes anatomiques se trouve auss'i dans le Lexique médical de Psellus et dans 
la Grammaire du même auteur [Anecd. gr. éd. Boisson, t. I, p. 282 et suiv. et 
*■ in, p. 200 et suiv.). Voy. aussi pseudo-Galien, Introi. sea med. chap. x à xii, 

'■ XIV, p. 699 et suiv. 







— 123 — 

ts n6p(Ttj'‘, TpiT&i Kpàs'‘, HÔppy;. 

Tô âvaXàv ovv }.éyeTat ^péypa'^ Haî ^poyxf*ôv 'srâhv. 

‘ Sur ce mot et sur xti(i§i7, voy. ie Trésor grec, voce Hvêriêda et xiifiëos, et 
Etjinol. magn. voce xift£a'/os, p. 545, 1. 2 5. I.e sens primitif de xu'p&s est, sui¬ 
vant Hésychius, hoïXos cavus recessus. Ktiëji&'n) signifie proprement se 

précipiter sur la tête [êni rfiv xstpaXiii/ pMew], — Voy. aussi le Trésor grec, voc, 
xiSos et xénla-, et Damm et Duncan, voce xiSa, inusité pour xmla. Le ms. de 
Paris porte xéSri'^ est-ce une faute, ou est-ce une forme byzantine, comme pa¬ 
rait le croire du Cange, sul voce, qui cite à ce propos les deux premiers vers 
de Sanguinatius d’après ce même manuscrit, mais peu exactement. -—Ktiëij est 
si rare et si ancien, qu’il est difficile de croire, que les Byzantins l’aient fait re¬ 
vivre en en changeant la forme. 

« Du Cange cite le vers de Sanguinatius [voce xoStj), mais sans donner d’ex¬ 
plication au sujet d’d7i!pu (le manusc. de Middiehill a ojiyr}). Il serait possible 
qu’d7épii fût pour oxopij (adjectif pris substantivement), et que la tête eût été 
appelée ainsi, comme étant un lieu fortifié, une citadelle, d’oû l’œil embrasse 
tout. On trouve dans les auteurs des comparaisons semblables. (Voyez, par 
e.xemple, Lactauce, De opif. Del, viii.) 

’ Kopoij ou xoppri, signifie cheveux, sourcils, tempes, mâchoire, et il est pris 
quelquefois, en vers et en prose, dans ie sens de tête, et par Sanguinatius dans 
celui de risajc (vers i3). Voy. Trésor grec, voce ; Rufus, De appell. part. corp. 
hum. p. 23, 24, et iy, éd. Clinch., et Mélétius, p. 54, 1. 13, où on lit xépais. 
— Hésychius a la glose : K. xeÇiaXé, éxaX^is, xXipaS, xpératfios. — Le Scoi. 
deLycophron, v. boy, p. 6i (voy. aussi p. 8o), éd. d’Oxford, dit: Kdpo-y xopias 
ri pUmyS, rüv <3è (Lycopb.) xetpaX-iîv (puai, x.r.X. 

* Les grammairiens et les lexi cographes ne sont pas d’accord sur ie dialecte 
dans lequel on se servait de ce mot. Voy. Hésychius, p. 1422 et note 12. Ma 
mémoire ne me fournit aucun passage d’auteur ancien dans lequel ce mot soit 
employé; je ie connais seulement par ce qu’en disent Suidas, Photius, voce 
rpnoyerjfe, Hésychius voce rpmi (rpirch- 'NixavSpos ô KoXoÇtèvios (puai rrlv xe- 
tpaXfiv xaXeïv k6upSpae), Etjmolog. magn. voce zpizo-yévaa (épithète homérique 
de Minerve), p. y6y, 1. 43. —■ Voy. aussi Camérarius, l. l. coi. 56. 

® Kpdza [ij xepaXrj Xé-yezai] dira zoü xpdzos, às ivzmOcizoîi rryep.omKoô zoyxdvov- 
zos, Mélét. l. 1. p. 52, 1. J5. — UEtym. magn. [voce xpdza), p. 535,1. 2 , donne 
aussi cette étymologie, et il ajoute ; ij zsapà zo xpaweiv xrù ^aotXeisiv zoô iXXou 
trépazoe, odsv xai xpaviov, xcti xépaza zà ex zoü xpavioo pvépevx- oüzoï Swpards. 

Voy. aussi Etjmolog. Orion. p. 81, 1. 20; Etymol. Gud. p. 343,1. 12 et 42. _ 

Kpa's (ô, zo ou même 17) parait essentiellement poétique; Homère et le“ tra¬ 
giques s’en servent volontiers. Voy. Damm et Duncan, lib. laud. voce xpds, et le 
Trésor grec. On ne ie trouve pas, à ce qu’il paraît, au nominatif. Voy. Tréso 
grec, voce xpdas. —^ On a dit aussi xpdzeapi pour xpxtrh. 

Bpéypa. On lit dans Mélétius [lib. l. p. 54,1. 1) ; Tiïs xepaXrjs _ zo pt- 

xpdv àvùizépcv, jSpéypa, ô'zl Shypos xxl àxaXos èaliv à xxz’ ixéivo zo pépos Sois 
znoXi. Galien [De ossihus, 1) dit que les os du sinciput sont plus spongieux et 
plus faibles que les os du reste de la tête. C’était aussi ie sentiment d’Hippo¬ 
crate (voy. Plaies de tête, ii, t. III, p. i88). — Cette opinion vient à la fois 





— 124 — 

KpoTct^ouî" 8è T0Ù> pjvtyyas xainépaals], nal jirjXiyxovs, 


Je l’observation et de la théorie: de l'observation, car les os du sinciput parais- 
sent en effet plus poreux que les autres; de la théorie, à cause de la fontanelle 
antérieure et supérieure chez les jeunes enfants. C’est de là, sans doute, qu’airaAoi/ 
paraît avoir été pris par Hypatus (p. i44) comme synonyme de ^péyna; mais ni 
le texte de Sanguinatius, ni les explications de Mélétius ou des Eljmologiqaes (voy. 
Etymol magn. voce fSps/pa, p. 212,1. 12 , et les notes dans l’édit, de Gaisford) , 
ne justifient cette synonymie qui, du reste, n’est peut-être qu’une faute du texte. 
Quant au mot |Spo7;^ftdu que donne le ms. de Middlehill, il faut lire ^pox(iàv, 
ou (forme douteuse), ou jSpsj^fzdy; on disait aussi /3pé;^fia. La présence 

du 7 et du dans le texte de Middlehill (celui de Paris a ^poyg.6v) vient, soit 
de corrections d’abord interlinéaires, soit de la confusion si ordinaire du 7, avec 
le yx\ il serait difficile de déterminer quelle a été la première forme. Quoi 
qu’il en soit, ^péyfza et jSpej^pds ou ^pe^^ôv sont les formes les plus usitées. 
Voy. ppexi^os dans le Trésor grec; cf. aussi Pollux, Onomast. If, 89; Foesius, 
OEcon. Hipp, voce j3pé7pa; Eustathius (p. 584, h 32), et Gorris, Dejinit. med. 
— Le sens de ^péyp-a comme terme anatomique ne varie pas; c’est toujours 
la partie sapérieiire de la tête, le sinciput qu’il désigne. 

On voit, d’après Rufus (De appelL corp. hum. p. 24 11- 1),et par Pollux (Il, 
4o), que Kpdra^os avait, chez les anciens, pour synonyme, xopaai. Voy. Très, 
gr. voce. — Dans le texte de Sanguînati us j’ai écrit xop^as, puisque les autres mots 
sont à l’accusatif. Je ne connais point dans les auteurs d’anatomie d'exemples de 
prjviy^ employé dans le sens,de xp67a(pos. Toutefois on lit dans Tzetzès [Ad 
Hesiod. Oper. et dieSj, v. 181) ; Ai pijviyyss êè XéyovTCxt xaî xpÔTa(pot àxo tôxv 
xepa(T(p6pù}v peTa(pgpixéos' èxeîQe yàp rois xsparoÇtôpois rà xépara èx<péov- 

rai, xspaToÇvot rives xai xpôraÇiot. (Cf. aussi note 7, où l’on voit que pîjviy^ 
et xpàra<pos étaient synonymes de xàpav, par conséquent xp6ra(pos pouvait 
l’être de pîjyf/l.) — Mélétius (h i. p. 54, h 11 ), de son côté, dit: Tô Sè 
rspos prjviyyas êvdsv xdxeldsv xp6ra<poi Xéyovrai, d’où l’on peut conclure, ce 
me semble, que l’auteur regardait les fiyjviyyes comme des régions voisines 
de celles des tempes, et que, par conséquent, iirjviy^ ne signifiait pas seule¬ 
ment membrane. Si l’on rapproche ces deux textes de l’extrait suivant d’une 
glose presque identique à celle de Tzelzès, et empruntée à VEtjmol. magn. 
voce xpôraCpoi (p. 54i, 1. 17) : Kp6ra<por xvphs èxî réSv rœv xsparo(p6- 
pœv êtà rd s| aorcov rcov pepœv ÇvsGÔai xipara, on sera tenté de croire que 
xporaipoi passait auprès des Byzantins pour un mot dont la signification aurait 
été trop étendue, en sorte que piviyyes aurait été pour eux le nom propre des 
tempes. — Enfin, je relève, dans le scoliaste de Nicandre [Ther. v. 557), un 
passage où l’on voit que pour quelques-uns pévtyye^s a un sens tout différent 
de celui qu’on lui donne ordinairement, «arà êè èvlovs, dit le scoliaste, ràs 
rpix^s ràs èxi tou p-erè-xov. C’est peut-être dans pe sens que Mélétius a pris 
p-éviyyesj attendu que, dans la région voisine des tempes, les cheveux sont le 
plus épais. Dans Hypatus on lit : xp6raÇ>oi, aî pévtyyss, et les planches an¬ 
ciennes qui accompagnent ce traité placent îes' prjviyyes précisément à la région 
des tempes. —On peut voir, dans le passage cité de ÏEljmolog. et dans Mélétius 
[l. /.), îes différentes étymologies que les anciens, et notamment Soranus, ont 







125 — 


Taptrov'^ TÔ ôppa.Tà<^pov!Tov, vsiXov KOtXas tcù? XàxKOVs". ’ 

To criàpoi Sé ôvàpa^s alpàyyos, xai s/vai”, 

(rouvées au mol xp6i:a<po,. — Voy. aussi le Trésor cjrcc, sab voce. — Dans un 
opuscule inédit, intitulé : OvonaromiU tîïs toî ivBpcèmv (péasùis, que j ai copie 
au Vatican (fonds Paîat. n" 3o2, fol. 84“), et que j’ai collationné sur un ms. 
du fonds Colonna (n° 12), on trouve aussi; Tois prtviyjxs, xpomÇiovs, dans le 
nis. palatin, et t. privtyxas. xp. dans le ms. Colonna. Peut-être («jAiyaoos et 
pétnyxa; ne sont-ils que des formes byzantines de p-éviyyxs-, mais je n’ai trouvé 
aucun renseignement sur ces mots. 

12 PourRufus (1.1. p. 24 ), Tizpcrdî signifie les cik: il en est de même pour 
Hypatus (p. i44); mais pour Mélétius, p. 69,1. i4-i5, Tccpods est synonyme de 
fXéÇmpov, paupière; pour Théophile (p. i56, éd. Greenhill), Totpoôs paraît 
être comme pour Galien [De usa part. X, vu, t. III, p. 798) .pour l’auteur de 1 In¬ 
troduction oahinédecin {chap. x,t.XIV,p. 793), et aussi pour Poîlux (11, 69), 
le bord libre des paupières, d’où naissent les cils: nous appelons encore cette 
même partie tarse. Peut-être Théophile n’appelait-il tarse que le bord libre de la 
paupière supérieure, celui où les cils sont le plus apparents. Comme le sens 
d’àfilunoPpooaov (ou àpparéÇipooSov, ms. de Paris ) n’est pas très-certain, on ne peut 
par conséquent pas déterminer nettement le sens de rapods dans Sanguinatrus. 
Dans du Cange [voc. oppdrri et PpéSt ou (ppéSiov], on lit : 6pp.moT6ippovSov (sn- 
percilium) et àpparotppiSiov, ou pamtppôSiov, ^Xiipapor. Mais d’abord (SXéipapov 
et sapercilium. ne sont pas synonymes pour la partie qu’ils désignent; en second 
lieu, on ne voit pas que rapcros ait jamais signifié sourcil; par conséquent, son 
synonyme opparé^pocêov ou ôppa'tàtppooaov ne peut pas vouloir dire non plus 
sourcil J dans le passage qui nous occupe. Je crois donc qu’il faut d’abord s’arrêter 
au sens donné à rapads par un auteur des bas temps ( Mélétius), admettre qu il 
s’agit des paupières, et regarder àpparotppovSov (peut-être opprtréepovpov, car 
dpparétppooaov du ms. de Middlebiil parait une faute du copiste) comme syno¬ 
nyme i'àpparotpoXXov (voy. Hypatus, p. i44), et d’après du Cange, d’dppard- 
xXaSoti [voile protecteur des yeux, c’est-à-dire paupières). — Voy. du Cange, voce 
oppdzrj et la note suivante. 

Le ms. de Paris porte venor xoiXas rois Xaxxoés, leçon dont je ne saurais 
me rendre compte. — Le ms. de Middlebiil a ôeiXov, x. t. A. (pour ééAoo ou 
àa'Xtra); on pourrait interpréter; On appelle Xâxxoi les cavités <jui renferment l'hu¬ 
meur vitrée. Koi'Acts est peut-être pour xolXovs, l’adjectif étant pris substantive¬ 
ment, ou pour xoiXorvras; car je vois, dans du Cange, ko/Aij pour concava tabula 
lusorim; peut-être aussi faut-il lire xoTXa .-—^On pourrait encore supposer, comme 
me le propose M. Bussemaker, que Sanguinatius a voulu dire que mpaos signifie 
paupière et orbite (qu’il aurait appelé, en prenant la partie pour le tout, récep¬ 
tacles creux de l'humeur ou de la portion vitreuse de l'œil); car on trouve dans 
Hypatus, p. i56 ; Tè èè oXov toï otpBaXiiov xoTkov, Xéyerai mpaos, ce qui veut 
bien dire orbite, et non les fossettes sus et sous-oculaires, comme l’entend Bernard 
dans ses notes ; dans ce cas, il faudrait lire idXoo xolXoos A. sans rois. 

“ xipdyyos- alpeSXos, dmxzos, i) alopa (Hésychius) — pdctlai- to alopa, 
ixb TOÔ pamaOett, h to pdovpa-ot Si ixpiSa, h mayém [id.). En conséquence de 
cette glose, il faut lire pdala^ et non pdmS dans le vers de Sanguinatius. — 
Voy, Trésor (jrec, voce. — Wvalai signifie moustache ou lèvre inférieure. 







— 126 — 


Tî)r aiaybva 'zsotpsiàvj naï yvà6ov^^% 

Obara rà onia Sè, Aoêoùs^® rà 'îSipïl kOkXw. 

Kat S7rf(7îcijr((5r ” Ç>aGi péi:ùnt6v t(i»£s aAAof. 

îo Kaï pis Yf fAî^Tj;^® fxév èc/li, nal nXiveTai pivàs re. 

Tèr rpâxvXov tetprjv, pLVxXos, 'révœv ptot Aeye’®. 

Àîrô êè TcSy (xyrAtyi» a/ -zsapefah ’xaXovvTai xaï ma.yovss, xaîyvddoi, Rufus, 
1. l. p. 26. —^tayovss xal ■zsapsiat, Ta pdyovXa, Hypalus, p. i46. — M-dyovXoïr 
(d’où vient peut-être notre mot vulgaire margouletle) signifiait, pour les Byzan¬ 
tins, hncca, gena^maxilla (voy. du Gange, sw6 ïocc) ; pourMêiétius (p. 74, n), 
pdy. signifie jours (parties osseuses et molles), qu’il nomme aussi aiayévss-, il 
appelle les mâchoires yvddoi et ;^aAfvo/. Le traité inédit du Vatican a : Ta pdyovXot 
Tiapetàs, xùl) yvdOovs, xaî ctayàvas. Suivant Pollux (H, 87), «apeia/ signifiait ù 
la fois piïAa et yyûtôoi.— Pour yapprjXyl (forme byzantine?), voy. le Trésorgrec^ 
voce yapÇirjXat, et l’jEtym. magn. voce yapÇrjAïf (p, 221, i. 12). 

OZas est la forme ionienne d’oS?. cf. Lobeck, l. L p. 227. — Sanguinatius 
étend ici le sens de Aoêo?, qui, dans tous les auteurs, même dansMélétius (p. 78, 
1. 23-24) et dans Hypatus (p. i46), désigne seulement la partie inférieure et 
charnue de l’oreille. Le traité inédit du Vatican porte : Tou cot/ou to èTmcAfrès 
'B^epZyiov, 70 èvTev9sv iXixa xaï XoSov. Sanguinatius paraît donc seul de son avis. 

Ce mot a divers sens. Rufus (p. 24, voy. aussi p. 17) dit : AI êè Scy^aTat 
70V fxsTcéîrou pv7lêss- èTtiffxZviov . .. dXkot êè 70 xno t<xs ô^pZas aapxôSêss èmaxv- 
viov Hésycliius, emcr. to èndvto 7xv o<pQaXp.œv olppZêioVf ^ to peaS- 

<Ppvov. Dans ÏE/jmolog. magn. {voce èirtaxijviov, p. 364, 1. 4) on lit ; è-irtax. to 
TSepi Tas ô<ppv5 ^spfxa... . t3 ixdvo) 7S>v o^9aXpS>v pépos iiTot ^eppa, t4 avvo- 
(^pucofzaTou psTihxov. Un Glossaire cité dans les notes de VEtjm. magn. a éirnT^. 
70 èxixelpsvov 7 ^ psTé-nw, 4 ïï aiêàSf 4 toIs ô'^BaXpols ^sppa to èTtdvca 7&v 
oippvœv. Ce dernier texte est le seul où il soit dit, comme dans Sanguinatius, 
que emaxwiov signifiait ]e front lui-même. Dans Hypatus (p. i5o), on lit : 
sTtiayolviov {sic, voy. la note de Bernard), 4 "^ov psTdntov pvTÏs, ijyovv 4 o-oéi^pa 
{riiga, voy, du Gange, sab voce). — Le manuscrit de Paris porte, mais à tort, 

M4Tr? est une dégénéralion byzantine du mot pvTis, lequel s'appliquait à 
certains animaux marins, d’après Eustathius (m IL p. 44o, 26; 728, 8; gSo, 
2 ), comme synonyme de puKT4p et de p7s. Pour Aristote ( Hist. anim. ÏV, i), pZtis 
était un organe particulier des Céphalopodes. — C’est sans doute de pZTiov, di¬ 
minutif de pÔTis, que vient notre mot museau. —Voy. du Gange, voce pijTTj , qui a 
rassemblé plusieurs exemples des variétés de formes et de sens de ce mot, ou 
de pâTis. 

Ce vers manque dans le manuscrit de Paris. On lit dans Rufus (p. 24, 
voy. aussi p. 5o) : MeTa êè xsfpaXiiv Tpd;^ï7Aos, t4 ê' au’ro xaï êetpij xaï avyfv, et 
dans Mélétius (p. 91,1. 2 ) : Ô Tpd;^TiAos toIvvv Xéysrai xaï Tévcvv xaï avyfv, tov 
êè TpayfXov 70 pèv ëpTtpoaOev avTov xaraxXètêss XéyovTai, 70 êè Smadev Tévcov. 
Le traité inédit du Vatican a : To omaQev tov TpayfXov révovra, to ëp-xpoaÔsv 
a(payiiv, Xavxaviav {yXavxaviav cod. Colon., mais à tort; voy. le Trésor grec, voce 
Xavxavta, et Rufus, p. 26 et 28, où on lit Aeu«af/a.) xaï âvTixdpêiov. -— Quant à 
fzuxAos ou fxuKAîî (voy. le Trésor grec, sab voce), ce mot signifie les raies qu’on 





— 127 — 

MuXas, KpaTSpàs {-TŸjpas P), jcaj ü§oüs tous ohàvTas txot Çipàls^^. 

Pédos^^ To 'ZSpô(T(o'jtov, naî'T^fapsià, Kcti nôppv- 

Tô p^erAos êpnos A^stki , dvÔspsoôv 'tgt^yoijvrjv, 

15 Tov (jT^àvhvXov Ss <j1po<p3àvy îviov nopvprjv TS^^ 

remarque au cou et aux pieds des ânes-, je ne sais où Sanguinatius a trouvé qu il 
avait la signification de coii. —Psellus [l. î. v. 327) a Èitèpatos, ô rpdxv^os. 

20 Au lieu de Tipazspds, il faut lire HpavTvjpas, conformément â ce que dit 
Rufus, p. 27 : Érfoi ëè xpavrrfpas dyofxd^outrf (tous d^dyras). Voy. le Très. vocr. 
xpavTripj et Psellus, l. l v. 446. Sanguinatius donne ce mot comme synonyme 
de (dents molaires), tandis quil signifiait primitivement dents de sagesse, 
appelées aussi acô<ppovicTTYipas par Ciéanthe (voy. Arist. Hist anim. II. 4, et 
Scol. Nie. Hier. v. 447), et plus tard dents en général, comme dans Rufus; 
voy. aussi le scoliaste précité. ■— Quant à ôëoés, il paraîtrait, d’après ce vers, 
que les Byzantins disaient oëôs pour dent; mais je n’en ai pas trouvé d’exemple 
dans du Gange. 

21 Pédos signifie proprement membre; mais il est pris par les anciens auteurs, 
par Homère, par exemple, et par les Éoliens (voy. J. Camérarius, L L col, 127, 
1. 18), dans le sens de visage, ou d’une partie du visage, comme iesyones, les 
mâchoires. Voy. Trésor grec, sub voce. — Au mot -srapsid, les auteurs du Trésor 
grec ne donnent que le sens de mata, maxilla, gêna. Mélétius (p. 77,1. 9 et suiv. ) 
veut que 'srapeid signifie le visage tout entier, et il s’appuie même sur l’autorité 
d’Homère; mais il est si ordinaire, dans le langage poétique, et même dans Je 
langage vulgaire, de prendre les joues pour le visage et réciproquement, qu’il 
est difficile de décider la question. — Pour^Koppîî, voy. note 7. 

Dans le Trésor, on trouve des exemples d’épxoîr, ôëovTcov pour signiGer les 
ièyrcs/maisdansHomère [îl. IV, 200; XIV, 83; Od.XXIV, 63), quoiqu’en dise la 
plupart des éditeurs ou scholiastes, et le Trésor lui-même, ëpKos d^dyTCjy paraît si¬ 
gnifier arcade dentaire. — Sur ’&r^yoïjvvv [menton], voy. du Gange, voce. — Avds- 
pecav signifie menton dans les auteurs; mais Mclétlus (p. 84,1. 12 ), par suite des 
plus étranges étymologies, le fait synonyme de 'kdpoy^, lequel l’est à son tour de 
STiiyXcvTlis. Voici le texte de Mélétius ; il servira à élucider celui de ÏEtjm. magn. 
(p. 109,1. 27), qui paraît incomplet, et qui est d’une confusion presque inextri¬ 
cable : Tor ëè dvSepsœva, ôv nal Mpvyya. «œAovfxey, Tî)y ipaoiv etvat... 

èxXédv oZv dvBepsèv ëià râ ^opsïv tô dsveoga éxeîôev (I), ^ oïov dpOepsdv (lis. 
évÔ.), ô'ti êvudsTat tw 'ioiovrep i? Tpo^i) èv xaraxiveiv. — Je donne maintenant 
le texte de TEtjmolog. où l’on voit qu’avec un pareil système d’étymologie 
on a donné à dvdspeœv le sens de Xdpvy^ ou èxiyXmlis et celui de menton : 
kvdsp. ô èx} Totj yevEtov tottos (Orion omet ces mots), ëià to ëi^ avrov S-opeTv tô 
TSvsvpa- i) èvdepeàv (voy. Etym. OWon. p. 16, 1. 20) ns â)V, on 7iaTà Ti)v êvdsaiv 
rvs rpoÇi^s xtveÏTai èv t^ xaTCtitivEiv* 01 <3è Tsapà Ti\v dvQnaiv twv Tptx^v. Dans 
Homère, ainsique l’a indiqué M. Malgaigne dans ses Etudes sur l anatomie et la 
physiol. d'Homère (p. 10-11), dvSepseëv signifie quelquefois la région 50iis-meafaîe. 

Voy, le Trésor grec sur g 1 poÇieùs, a'lp6<piy\ et alpoipstov [vertèbre en géné¬ 
ral). La terminaison Ç>edv pour <péa, est ou une particularité byzantine, ou une 
faute de copiste. — Dans la Grammaire de Psellus, v. 442, on lit ; 

'S^Tpo(péa ëéye axôvëv^.ov tov ôi^drTa [deuxieme vertèbre). 




— 128 — 

Aai^ôs soit 'SS^Yiyopsoyn, denràpa^ Àevxccvias 

AatfiSs signifie généralement gatiur, gula, gosier; quelquefois il est syno¬ 
nyme de Aapü/I, lequel désigne, soit virspo^-^i toV comme dans Rufus 

{p. 28; voy. Mélétius, p. 84 ,1. 12 et 2 1, et note 22), soit le Ïaïyna; proprement 
dit. — Pollux dit (II, 206) : Ôfiïjpos pévTOf toi» t/Jogxiy^ov Haï Xaip-ov nai Aayxai>/cti» 

HaXsi _TOI» êè ^pôyxov d(T0cipayov HaXéov. Dans Rufus (p. 28), on lit : To Sè 

Hpos 'mîs KXsia} xolXov Ô^inpos pèi» xaXeï XevHaviYiV, ot Sè larpoï âvTixdpStov xaî 
a(payi^v. — Sans doute Pollux entend l'œsophage par le mot alèpayos-, mais il est 
douteux qu Homère ait parlé d’une manière précise de ce conduit membraneux ; 
il est beaucoup plus probable que, par Xaipés et Aswc., il désignait tout ou partie 
de la région antérieure du cou ; de même nous disons égorger ou couper la gorge, 
quand le fer meurtrier a pénétré dans une partie quelconque de la région anté¬ 
rieure du cou. Toutefois-, cnmme Xatpos sert à dénommer aussi bien la gorge 
proprement dite, c’est-à-dire le fond de la bouche, que la partie correspondante 5 
l’extérieur, il est possible que ce mot désigne plus particulièrement la région 
placée immédiatement sous le menton (voy. Malgaigne, Diss. citée, p. 1 2), comme 
dans ces vers d’Homère [II. XIII, 387-8) : 

. ô êé piv (pÔâpevos (SaAs êovpi 

Aatpov vtt’ dvdepeuva, 

à moins que le poëte n’ait voulu dire la partie du cou gui est sous le menton, sans 
que Xatpés ait ici un sens restreint. Pour ces sortes de mots, employés dans le 
langage ordinaire pour désigner des parties du corps humain, on n’arrive presque 
jamais à une détermination exacte. Il en est absolument de même pour notre 
mot gorge.- — Hippocrate emploie aussi le mot Xaipos ( Epid. ii, sect. 6, n® 6, t. V, 
p. i34, édit, de Littré, et De corde, p. 455, 1. 6, édit, de Bâle). Dans le pre¬ 
mier cas, il s’agit de ce que nous appelons proprement gorge ou arrière-bouche; 
mais dans le second, il est difficile de savoir si l’auteur désigne une partie quel¬ 
conque de l’œsophage ou la portion sous-meiitale. Dans le passage suivant de 
Tliéocrite, xiii, 58 : 

Tpfff fièv 'fXav dvaev, ôaov fSapOs ijpoye Xaipos^ 

Xatpôs, comme dans le vers 16 de Sanguinatius, désigne le conduit par oè sort 
la voix, et cela correspond à ce passage de Mélétius, p. 84» 1. 20 : Aaipos Sè nai 
Aapuyl Tôîs ovôpaai êiaÇépovat pôvôv; mais à la p. 79, 1. i4, il dit ; Aéyerat 
Sè V ’Tsdaa tou aléparos X'^pa (pdpoy^ xal Xaipos. Cet auteur en fait même le 
siège du sentiment de plaisir que causent les aliments en passant. (Voy. p. 84, 
1. 20, ou il trouve dans ce fait supposé l’étymologie de Xacpos.) Pour Galien 
( Comm. III, in Ub. Hig>p. de vict. aciit. S11, t. XV, p. 656 ), Xatpés signifie ïarrüre- 
bouche .—npîî/opswi» est proprement Je sac {gésier) où les oiseaux mettent la 
nourriture en réserve. (Voy. le Trésor grec, sab. voce.) Quelques vieux lexiques 
le font synonyme de Xaipés; mais alors Xaipos a le sens d'œsophage ou d'arrière- 
bouche, et non de région antérieure du cou. —Du Gange a la forme daTrdpa^ (sic) 
{gala, gutfar) , d’après Sanguinatius; mais je crois que dans le ms. de Paris, où 
du Gange a lu Sanguinatius, il faut lire da-ndpa^, comme dans celui de Middle- 
bilL En tout cas, c’est une forme byzantine dégénérée d'daÇ>dpayos, qui, dans 








— 129 — 

Tà d^OKàTcrjv^'^ Xéyovai jjtsrà^psva t' ÔtsusOsv. 

Kai .fyypos" ô synéipaXos, Xaipds à ^pàyxos ètjliv. 

OvXiè à oipavt'crxos, oiXamapb? [Sè] rà ovXa {ovXrj P) 

20 KoTiiAvs ff^aiptipara yXowà xarovopà^ei (1. -vépu^s) 

Homfere {II. XXII, 328), signifie tout ou partie de la trachée artere. katpdpayos 
ou a<pâpayos (voy. le Trésor grec, sah voce a(ptip.] ne me paraît pas avoir servi à 
dénommer la gorge dans toute son étendue, mais plus spécialement la partie 
supérieure des voies aériennes,ou la trachée elle-même. (Voy. Pollux, ii, 206, 
etBothe, in Homer. loc. laud.) On lit dans VEtymolog. niagn. (p. 160, 1. 5o) : 
katpàp. O XaigoSf O Xapüyl.... asapà-rà atpapaysTVf 6 sait •éxetv' Si’ aoroo yàp n 
tpmh (pépsrat, h mpà vo àaxalpco, àaxdpayoe (forme imaginaire) xai da<pd- 
payos' dXXsTcit yàp icat xtvsnai êv xaTatthstv ‘ t} asapà to axw, axdpayoe xaï 
àa<pdpayoi- Tsivsrat yàp £v tm Xéystv. (Voy. aussi Etymologicum Orionis,p. 12, 

I. 7, et 143, 1. 1 ; et les notes de ÏEljmolog. magii. dans l’édit, de M. Gaisford). 

— Quand PoHux dit (ï. sup. cit.) : Ôpnpos alopaxov Xxipov xai Xaoxttviav xx- 

ancienne) servit à désigner toute l’étendue de Tœsophage ou du cou. On voit, 
d’après le passage de Rufus, quej’ai cité après celui de Pollux (cf. aussi Homère, 

II. XXII, 325), que XavKxvix désignait généralement la fossette sus-claviculaire 
et sus-sternale, vulgairement appelée la/oarc/ieMe (voy. Malgaigne, 1. /.p. i3-i4). 
Dans Ylliade (XXIV, 64i-2), Xsvxavin est le nom de l’œsophage. Sanguinatius 
fait à tort Xemxvîa synonyme d’xaxdpxS [da^dpxyos]; il l’est plutôt de Xxipôs 
ou de (pdpvy^, comme le veut Hésychins. 

Je ne connais pas d'autres exemples de l’emploi de ce mot pour désigner le 
dos: il paraît que du Gange n’en a pas trouvé d’autres non plus. Je lis seulement 
dans Hésychius ; Üpoi rà psrdÇipevx. 

Hésychius a ’iyxpos é syxitpxXos. 11 en est de même de VEtjmolog. magn. 
p. 487,1. 4 5. Les annotateurs d’Hésychius veulent lire éyxxpoe ou iyxapos. — 
Voy. le Trésor grec, au mot syxxp, qui signifie aussi cerehram seu pedicaîas. 

— Cf. Cramer, Anecd. oxon. t. H, p. 226,1. 1. 

0£(A(| est un mot byzantin que je n’ai vu dans aucun autre auteur que 
dans Sanguinatius (voy. du Gange, voce) et dans Zonaras, p. 1478. — Ovpxvàs 

palais. (Voy. Rufus, p. 49; Mélétius, p. 83, 1. 27, et le Trésor grec, vocibus). 

— Hypatus (p. i48) a: Ô ovpav'iaxos, ixspcpx: c’est le mot employé aussi par 
Théophile. (Voy. Ylnd. dans l’édit, de M. Greenhiil, suh voce.) — On ne trouve 
d’exemple d’oiîXœmo-fto's avec le sens de gencives que dans Sanguinatius. (Voy. 
du Gange et le Trésor grec, voce.) Zonaras a, mais fautivement OtlXxxitrpos ù oiî- 
pxvlaxoe. C’est peut-être une interpolation maladroite. 

11 est douteux que ce vers soit à sa place; je le reporterais avant ou après 
le vingt-cinquième vers. Le ms. de Middlehill donne dptpxipdjpxTx, et celui de 
Paris xtpxip' ; mais il est évident que, conformément à VEtymolog. magn. (p. 234, 
39), aux autorités citées par du Gange [voce yXoomv), et pour le vers, il faut 
lire (Ttpxipdpxrx: car yXovtos est expliqué par xà c^xtpdpxxx xr)s xoréXr]S. Du 
Gange pense qu’il s’agit de la cavité externe de la main; rien n’autorise ici cette 
interprétation, et d’ailleurs yXovms paraît toujours signifier, soit les fesses, soit 





— 130 — 

llapicrâfjLicc rov i^dpvyya, èvTÔG'âia^^ rà 

ïptyyas^^j nai doprpàs («optas P) §s Xéye Tas dprrjpias. 

Nwtos V pà^ts Xéysrai.Hcti htvrjalts nai ipàa.^^ 
ïleplocXXos îffx^ov §£, Mai prjKtovss ai T^Xàrai 
25 Küp/fws TO Ifjyiov v'ssovépptos (ôtï-ô vs^p&v M) tôtsos, 

Maloi o^düTa'TSàXXaOoi f vT7ii]Tpici5, p.a<Tdoi^‘^ re. 

la région cotyîoïdienne ou sacrée. — Voy. Trésor grec^ voce yXovTos, et VEtjmolog. 
magn. voce y'kov'cés, p. 2*^4, 1. Sg; p. 478, î. 56; p. 533, i. 4; 

Etymolog. Orion.p. 49, 1. 12; enfm les 3co?(e5 sxir Jî. V, 66. 

2® C’est à tort que Sanguinatius donne 'csaphQpict comme synonyme de <pd- 
pvy^ ; les auteurs sont unanimes à regarder ce mot comme signifiant les amyg- 
dales^ appelées aussi dvTidSss. Galien (voy. Trésor grec, voce 'isaphQ.) dit qu’bn 
appelait ‘csa.phB. les veines de Visthne du gosier. — ÈvToadia, mais surtout èv~ 
T 0 ( 7 diêta (qui paraît la forme la plus ancienne ), sont employés par les auteurs 
pour désigner les intestins, les viscères. On rencontre des exemples d’érTO(T0/J<a 
dans Hippocrate (De p. 682, 1. 41, édit, de Foës). 

Je ne trouve sur ce mot d’autre renseignement que cette mention fausse du 
Trésor grec : «.ipiyyss ex Hippocrate alTerlur pro arteriw. » Foës ne dit rien de ce ' 
mot, etje crois pouvoir affirmer qu’il ne se rencontre dans aucun traité hippocra- ’ 

tique. Peut-être faut-il lire cnjp(77a5. (Voy. Trüler, iuKipp. De anttf., dans Opuic. J 

t. II, p. 256, note.) Pselius, l.l. a : Tas dpT. ïpiyyas^ mais dans son Lex. med. ^ 

{Anecâ. de M. Boissonade, t. I, p. 24o) il a'Sli/ipa.yyeSf aî dpTripiai .-—■ On ’1 

trouve dans Hippocrate ctopTîî et âopjpov. (Voy. Foës, CEcon. vocedopT-é, et ma ^ 

note 3i du Commentaire de Galien sur le Timée de Platon.) Mais dopTpov paraît t 

avoir servi à désigner plus particulièrement la partie supérieure des bronches. . 

Suivant Foës, on peut dire dopipn ou âopTpov. 

Nwtos désigne tantôt la partie supérieure du dos (voy. Rufus, p. 3o et 5i ; ■ 

Mélét. p. 92, 1. 6-7; Introd. anatom. édit. Bernard, p. 66), et tantôt le dos tout ; 

entier, comme dans Aristote (voy. le Trésor grec, voce). — Sur dxvnalts, qui si- ' 

gnifîe spina dorsi, voy. le Trésor grec, voce. —•ipvVf -^ôa, ou il'otd (voy. 
Phrynichus, ibique not. p. 3oo ; Etymolog. magn. voce p. 819,1. i5 ; Orion. 
p. 168, Lobeck, l. l. p. 44i)., servait surtout à désigner les muscles de la région 
interne ou abdominale du tronc qui correspond à la région externe appelée les 
lombes (voy. par exemple, Rufus, p. 4o, et Hypat. p. ]52). Toutefois Mélétius 
(p. 92,1. 11, cf. aussi EtymoL magn. voce vcatos, p. 607, 1. 56) fait de ce mot un 
synonyme de vwtos (voy. plus haut), et dansl’DfjmoZo^. magn. voce o<7(pvs (p.636, 

1. 19), on lit pd^cs xai i|/ua œs pèv kpialoTéXns (Hist. nat. I, i3, 2), 

Dans Hésychius, Photius et Suidas, iffep/aAAos est donné comme synonyme 
de i(Txiov, hanche. — HAdrai est employé par Hippocrate comme synonyme d «po- 
'xXdta.i. [Trésor grec, voce 'vsXdTn, col. 1168.)—Quel est ce mot (lyjjiwvss^ 

33 Le ms. de Middlehiii porte xvpccvs §è layiov) j’ai suivi le texte du ms. de Paris. 

3^ Macflos palov ^fal^éper* paulos ph ydp sali o yvvaixetos - paUs §è ô dv~ 

hpsîos. Ammon.De differ. adj. vocah., voce. — Voy. Hypatus, p. i48, qui a paaOés 
sTti dvêpôs et paalos STri yvvaixés'., Thomas Magister, pp. 176,!. i3, 232, 1. 16 
et 2 33, 1. 6 (éd. Ritschel), écrit paalôs pour la femme, et palos pour l’homme ; 
Rufus, p. 3o, écrit, sans distinction de sexe, paaloi, auquel il donne comme 





131 


(jippUs (lis. oaÇCs) xaXovcxt toùs ■j'Aoutoùs, tous ÔTturâev t^s pàyr];- 
Tô Tpirov pépos Sé sahv ôcrl^ùs pépos rijs 
Kai su rpic^lv ôvàpaaw èvopi^erai a(nyj' 

Ôo-ipùs, i'vci Bè «ai (|ùs (i^v P), Ôitsp salh rj ?(5<7:s 
%Mêr), àyxoht;,xal âyyûLs, éXriv, àyxâva.s^'’ èallv. 

Ù.Xéxpa.vov 8s Xéyovat zà pérjov toü àyx&vos. 

Ùvàpctis xai îspov ôaloiv axpov r^s pà-XP^- 
fcous zsayiBcLs twv zsXs'ap&v sv èvi zsï pot ypdÇs. 


synonyme zirSol. — Cf. Très. pr. noce ptt^às et pmi6s. •— Les mss. portent oiBatot, 
mais il faut iire oiBam, qui vient d’oîôetp, uher (voy. Très. pr. sah voce) , à moins 
que ia terminaison toj ne soit une forme byzantine. — ■Tlcü.XttSoi ou ■axlXXxBoi, 
mec le ms. de Paris, me parait un mot corrompu où entre le mot «aïs, ou plutôt 
■zsoiiXXos, qui, d’après Hésychius, signifie jufmos..— Suidas explique lîinfTpia par 
ooBam et pmOoi. La terminaison as est ou une forme byzantine ou une faute. 



— 132 — 


36 MàÀr; jiaaxàXi! Xéysrat, Hat jSaXfiôs“ Ss ô 
Xairapà if/ûa, xevedtv, xai àynrjXrj, Xctyxévrj “ ■ 

'%Tindvviov, xal KiSapos (-oi> P) B-tbpa^ sali rà alijBos, 

Voeu (-as?), xai iplai [id.) xal ^pla, là XayHchvtct Xéye, 

ijvvalpov {èvoîerlp, P), eùp^âT»/w, xùaltv, xoiXlas, piaxa 

toTs pua! lu'Aor. Comme 'Sayis signifie compapo, laqueas, et que les côtes forment 
une enceinte, une palissade pour les organes qu’elles recouvrent, elles ont ét6 
appelées -aayiSes (voy. ÏInd. de Théoph. éd. Greenhill); comme, d’un autre 
côté, feos est expliqué par-oay/s, TOsapds (voy. Trésor grec, voce hos), hos a été 
considéré comme synonyme de®aj//s. — Voy. Cramer, Anecd. oxon., t. Il,p. 2 23. 

Hésychius a (SaApds- aliidos, il en est de même dans Suidas; ne serait-ce 
pas une transcription défigurée du mot latin pulmo? 

‘t On voit par Rufus (p. Sa) que Xaxipoii {inane,vaciiam) et xevcSves (même 
sens) sont synonymes et signifient iesjlancs: mais (iis. 4<éct) ne désigne or¬ 
dinairement que les lombes (voy. note Si). ■— Au lieu de dyaiiX», il faut sans 
doute lire dyxvXri, qui signifie une incurvation (voy. Trésor grec, voce)-, on aura 
sans doute donné ce nom aux flancs, à cause de leur dépression anterieure et 
latérale. Aayxdpn n’est-il pas une forme byzantine de En effet, je iis 

dans Hypatus, p. iSa ; Actyévss, ai i.axdpai, et on voit aussi par Théophile 
(voy. i'Jndex dans l’édit, de M. Greenhill), que Xayép signifiait aussi la partie 
des flancs qui est limitée sur les côtés par les os des îles. Les mêmes remarques 
s’appliquent au vers 38. 

“ On peut lire a^nOéptop ou alMviop (voy. Trésor grec, sub voce alxBép). Ce 
mot désigne plus spécialement la partie antérieure et moyenne du thorax. — Au 
rapport d’Érotien (p. 212 ), les Doriens appelaient le thorax xlBupoe (voy. aussi 
le Glossaire de Galien, p. 5o, et Psellus, Gramm. v. 446). Ce mot est employé 
par Hippocrate dans le traité De locis in liomine (voy. les notes sur Érotien, et 
Foës, CEcon. sab voce). Cette dénomination vient-elle de la ressemblance de la 
cithare avec le thorax? — XéXvs, qui signifiait tortue, et par extension cithare, 
servait aussi à désigner le thorax. —Voy. Scol. Nie. Alex, v, 81. 

Érotien (p. 260) dit qn’Hippocrate appelle vrtSée toute espèce de cavité. 
On verra de plus, dans le Trésor grec et dans Foës, OEcon. voce, des exemples 
où pnSûs est employé dans la collection hippocratique pour désigner plus par¬ 
ticulièrement, soit le ventre en général, soit le bas ventre et même l’estomac. 
Dans Homère (Odyssée, IX, 296), pv^és est pris dans le sens de ventre, comme 
lorsque nous disons : il a rempli son ventre, il s’est gorgé d’aliments. Dans II. T 
290, vrjêés est rapproché de t/lépviop, et doit signifier, soit l’estomac, soit le 
ventre en général. Dans/!. XXIV, Agfi, est pris dans le sensderenfre, comme 
lorsque nous disons): te ventre de la mère, pour l’utérns. 11 me semble que Sangui- 
natius fait pitiés synonyme de tous les mots du vers. —• Amalpop ou üpmpop 
est proprement le premier des estomacs des ruminants. (Voy. Trésor grec, 
voce, et V. 52 , où ce mot est synonyme d’intestins .)—EvxdrvP ne se trouve dans 
aucun lexiqne ; serait-ce par hasard èaxdrriP, Sanguinatius ayant pris xéolts dans 
le sens général de cavité? et alors, pour désigner la vessie qui est la dernière ca¬ 
vité du tronc, il aurait ajouté èa^^dTu. Peut-être aussi, avec cette supposition, 
pourrait-on lire iox- xoièlar, xéal. (cf. Psellus l. h v. Mt-j ).—Dans Etymo/oÿ. 





133 — 


40 N)7§ùt' Sè Tijv rifs ywaixùs pj-cpohà^ov yourlépav. 

<l)oXis“ ètrliv ô alàpayps, Ÿjrpoi’, xapllms tôtios. 

KapTci^Vr éali, xapTtb? -EraAttfiMs 

kvrîx^ip péyas hixrvXos, pico^ ô Ssirspàs ts, 

%(pâxXos ô Tpkos Sâxrukos, rsTapros STriêdrtjs, 

45 Kai Xix«-vàs 'ssépiptos sc/li’^‘, xotkov j^sipàs kotûAj;“. 

magn. p. 802,1. 56, je lis: ^tlaxn, tô ®a;^i iviepov, ^ ri yàalnp (voy. aussi Orion. 
p. 161, 1. 5). Aristophane [Eijait.n. 364) a dit : 

Èyà Sè xtvvrra yi aov rov ■apaiKrov àv-rï (ptjaxrts. 
et le scoliaste explique ainsi ce mot ; ip. Snspov êali sh ê êpSctUsmi 

él^svpa. xai xpéa xoà pJmrovaiv, ef oî yîvercu é àXXSs. 

Mrirpoêoxov est un mot formé comme oipoS6xov {matulaj- mais il ne se 
trouve pas dans les lexiques, et je ne sais trop comment on a entendu sa for¬ 
mation pour signifier l’utérus. Peut-être ce mot rentre-t-il dans la catégorie de 
ceux qui, suivant la position de l’accent, ont le sens actif ou passif, par exemple : 
[tETpoxTo'ros (qui lue sa mère] et prirpôxmvos (qui est tué par sa mère). Alors il 
faudrait écrire pnrpéSoxov [nieras, réceptacle maternel], ce qui va mieux aussi pour 
le vers. — Taalépa signifie ici ventre pour utéras (voy. Trésor grec, voce yaalrip] ; 
nous disons de même : il a été conçu dans le ventre de sa mère. 

*' Suidas a éboXis, ro toô S-dpaxoe. Du Gange, qui cite Sanguinatius, traduit 
poXIe par saccas. puis il ajoute : 0 Nescio an stomachum vel pulmonem intelligat 
«Agapius Cretensîs in Geoponico, cap. lxii De acetov. Je ne comprends pas ce 
doute en présence du texte d’Agapius. Pour ce qui est du vers de Sanguinatius, 
alopctyps doit être entendu dans le sens d’estomac, et poXk me paraît être un 
synonyme de tous les mots qui le suivent, car je ne crois pas qu’^xpov, qui si¬ 
gnifie soit le has ventre en général, soit la région pubienne en particulier, ait jamais 
été pris dans le sens de région cardiaque. Psellus, Gramm. vv. 349 et 454, a : 
Hxp. ôpPaXoô pépos. — frp. tov ixoppàXior... tottod. 

“ Je n’ai pas trouvé dans les lexiques ou glossaires le mot xapxéXri ( ou xttpxrjXv, 
comme portent les mss.) avec les ens de main: dans le Trésor grec, onlui donne ce¬ 
lui de bâton recourbé. En tout cas, on conçoit que la forme de la main lui ait fait 
donner le nom de xapnéXrj. — Pour papi), on lit dans l’Eîjm. magn. (voce pdpaix- 
xos, p. 574, 1. i5o) iMdpif'ai Sè xoplivs ro raïs avXXaêeïv papà yàp éXeyor 
ràs xeâptts, obsv m svx^pès svpapée (voy. aussi Scol. venet. II. XY, idy). — Sur 
viaXâpn (palma et manus] voy. Trésor grec, voce, et Mélétius, p. 121, 1. 3-4. 

“ Sanguinatius nomme d’abord le pouce [anti-main]-, celui qu’il appelle 
le second est le petit doigt ou cinquième, péorf/, appelé aussi mt/tijs et pixpos. 
(Voy. Trésor grec, voce piarj;, et Mélétius, p. 121, 1. 18.) Mais on ne voit pas 
bien d’où lui vient ce nom. — Sur apixXoe on apixsXoe [doigt médian, péaos] , 
voy. Trésor, voce apixsXoe, col. i583. — L'ÈTrigoiT^js [jaculator, digitus annalaris, 
■voy. Trésor grec, voce] était aussi appelé vsapcipecros (Mélét. loc. sup. cit.]. — Ai- 
Zards est l’indicateur. L’opuscule inédit du Vatican donne les noms des doigts à 
peu près dans les mêmes termes que Sanguinatius. Cf. J. Caniérarius, l. l. col. 
249, et Nicolas de Smyrne, dans Eclog. plçys. éd. Schneider, 1.1, p. 477. 

” Dans Etjm. magn. voce xoréXri, p. 533, 1. 5, on lit aussi : Aéyerai xoriXt] 
xa-'t TÔ HorXov Tris x^‘pôs. Voy. aussi Hypatus, p. i56. 






^Tshyarsl^ov y z<p‘q^zXoVy 'zsokvat] , 

V y^aXov (xerafiapTriov 'SfdXitf. 
Tfféia, xcf.i '&poià^^ ôv6p.a^s roits '7S> 
pov, p^oAà?, ^oXr}V^‘^ évrspcL ppâ^e. 


voce 'sr. et Etym. magn. voce ‘anpiv , p. i 
, 3o.) signifie, soit le testicule (c’est le 
nême, soit 5on extrémité, soit le cordoî 
îfiEoi;, Scol Nie. Tker. v. 582 ^ à moinï 
'entende le scrotum même, qui est le r( 
ju le périnée. Voy. aussi les notes sur t 
)p. voce xsiéptva, et Psellus, l. ï. v, 45 
Utnd. (Voy. Mélét. p. 112, 1. i3 et sun 
'il faut écrire ici avec un seul X , voy. 
îs le Trésor, une lecture suspecte; il fa 
our l’étymologie, le sens et l’emploi d€ 
ployé jusque dans Homère pour signiJ 
). 'Xévêpos est sans doute ici pour é7ro;^( 
lot mes notes sur Hippocrate. ) 

e sache pas qu’on ait jamais écrit àvpo 
ill et de Paris. Je pense que Sanguinati 
ots et vTcà-yaalpov (forme réclamée pa 
sage suivant du Gloss, de du Gange; 


propose -zsopàs pour xîopécis venant de 'Sops^s. 

Xoplov est proprement la membrane qui envel 
Œcon. voce, remarque que signifie quelquefoi 

employé choriæ dans ce sens, — Sur ;^oAd? {intestù 
. 24, Etymol. magn. p. 8i3, 1. 18; Etym. Orion. 
employé par Homère, IL IV, 626. — Pour ;^oA7fî;, V 
raison, je crois, Dans Etym. magn. (p. 813, 1 

^owp «o{A/a<; dans les Scolies sur Aristophane (Pac. 




ÉiriyouviSs^ ivr^at “ Ss ya< 7 lpoxvrjuwv «(4Àa<. 

KtiKiüvoü Ta peabaxsXa *“■ ■yvûÇ, yt/ra (yvïai P) Sà tô yôwu, 

55 kvTvyss HxpapôiroSa l-Bss P), raparoi, 'SolHv rà </I^ 9 r) ‘‘l 

-actx^ii lnTspci (voy. aussi Hésychius et Suidas, in voce ).—^Dans Equil. v. 1179, 
après la définition que je viens de rapporter, le scoliaste ajoute : XdAïf Sè xai 
^molpov éx «apuAXijAou to aôvà • müm Sé èyxavéSv xpéa.... ifvxialpov Sè v xthoi 
xodlx -—Dans Yesp. 1144., on lit : XdAiê Myemi to toü jSoàs épTepov pxX}.UTàv, 
o' êahv à éx xpéxvs pxXXos. kXXae- rès èSoyàs itSv xpoxcSv dxdiei yoXixi, roiho Sè 
ÀpzepISapos Xéyei tAs éxi tris xoiX'ms Xeyopévas xpXâSa.e. ECippévios Sè où tèi 
htspa xaS’ tito , AAità tsSv tjùv tip Xlxei xaè toTs ùpémv. — Voy. aussi, sur le 
genre deyùXi^, Lobeck, ad Pliijn. p. 310. 

Pour èxiyoovU, voy. dans ce volume la scolie xiii sur Hippocrate, p. 209- 
2 10.—Du Gange traduit dvtiat par bouche; ce mot peut, en effet, désigner cette 
partie, mais ce doit être ici uu synonyme d'êxiy. plutôt encore que de yaalpox. 
Il est difficile de se prononcer, ne connaissant pas d’autres exemples de l’emploi 
d'dvtla. —• Du Gange donne encore les formes && et dvta. Hésychius a aussi 
évm. — Le manuscrit de Middlehill porte ®âAœi; je crois qu’il faut lire tsdXiv 

MeaaéaxsXXx, ms. de M. — Du Gange a la forme psmaxéXix-, il dit, avec 
raison, que ce mot signifie, non pas hraccæ, mais inter-femur [perropvpiov) ou 
inter-feminium [yvvxmsTov]. — Il est douteux que la forme peaôaxeXov, récla¬ 
mée, du reste, par le vers, soit régulière. Du Gange a bien cette forme dans l’ar¬ 
ticle précité ; mais si l’on s’en rapporte au Trésor, il faut lire peaoaxéXiop. _ 

Quant à son synonyme xuxâvat, c’est une forme altérée de xoyâvut. (Voy. sco- 
lie XXIV sur Hippocrate, et les notes, dans ce vol. p. 216.) Le sens de ce mot 
estasse! étendu; il peut signifier, soit la commissure de la cuisse, soit toute la 
région interfémorale, soit une des parties quelconque de cette région. 

” Sur yvùS, voy. Trésor, voce. — Quant à yvïa. (ou yvïtu du cod. de Paris) , 
il faut sans doute lire yvia (voy. le Trésor ijrec, voce). Quoi qu’il en soit, 
Sanguinatius a pris deux adverbes (qui signifient sur les genoux) pour deux 
substantifs. 

“ Dans l’Etymolog. magn. p. 114, 1. $9, éptvi est défini 4 ùvatdrrt tseptxeCpa- 
Xuk toü dpfmtlou Sl^pou. ...xalfi tris àaxlSos tsepi(pépact. Cf. aussi Hésychius et 
Suidas, voce. Mais je ne vois ni dans du Gange, ni dans les autres lexiques, à 
quelle partie du pied ce mot s’appliquait; il me semble cependant que la défi¬ 
nition d'dvnS porte à croire qu’ii servait à dénommer, soit l’ensemble du talon, 
soit le calcanéum seul. — Kapapéxovs ne se trouve pas dans les lexiques ; mais 
c’est uu mot formé comme xapapoeiStjs (voy. ce mot dans le Trésor, avec les 
renvois faits à Galien et à Oribase), de xapdpa [voûte) , et il signifie certaine¬ 
ment la voûte ou le creux du pied. — Tapo-ôs ou tap^ds, s’appliquant ou pied, 
désigne tantôt ce que nous appelons encore le tarse et surtout la partie supé¬ 
rieure, tantôt le métatarse: à la main, c’est tantôt aussi le carpe et tantôt le 
métacarpe qu’il représente. (Voy. Trésor grec, voce mpaos, col. 1862 a.) — 
Enfin, alfîBos (voy. Trésor, col. 749 c) signifiait, soit la plante du pied propre¬ 
ment dite, soit le bourrelet cutané et graisseux qui borde en arrière les articula¬ 
tions métatarso-phalangiennes , soit enfin la plante même du pied. 




1° Tïjs ç' èTethrjflias àicb (paivijs IlaAAaSiot; aot^u/lob. 

kpyvi TCüv 'srpo^S'yofiéviüv. — Iqc. Apri rats psdbiois rà à^éa. rûv 
paTcov sKKÔif'ai'TSs. — i" texte : ÔKÔtryai èÇ dicoipSoprjs. ( Les 
d’Hippocrate sont en rouge.) Com. ÈvravSa •zaXslovss, k.t.A. 

Ce manuscrit est conforme à ceux des blbiothèques Laurenlier 
Florence et Ambrosienne de Milan, d’après lesquels Dietz a pu! 
Commentaire de Palladius [Scholia, etc. t. II, p. i à 2o4),c’est- 
qu’il offre les mêmes lacunes et les mêmes incorrections. 

A la fin du Commentaire, le copiste a écrit : Ô OOaAspiarès fu 
«bopoAiêicùs ToO kXëivoo Taùtrjv éypaipe ^iSXov Èvér^cri, sv t 
âylov kvTavîov povatjirjpif, irsi toü Kupi'ou îipeôv ai^p' (i44o) 
Ssxepêpioü MâvTOs. Tÿ àyim ^àpis 0sô. 

2° AeliKow iirTroKpctTOUs xarà aiotysîov. —Inc. kynvXi^anbv 
Xr)v éxov — des. -ipcc^spôv ipaSvpov, ipe^apév. 

C’est le Lexique des mots hippocratiques par Galien (t. XIX, p. 63 
sans le préambule et avec une petite mutilation à la fin. Ce manu 
la plus grande analogie avec ceux de Dorville (x, i, i, 3) et de M( 
dont les variantes ont été consignées par Franz dans son éditic 
Glossaires d’Érotien et de Galien. 

Je n’ai trouvé aucun renseignement sur dpSiov, mot qui n’existe pi 
les glossaires, mais dont la signification (sinon la forme) est bien certai 
Dans ïEtymolop. magn. p. 8ii, 1. i4, on lit : XïjAtJ ô 6mi. Ôpos (Sape 
Ùpiiav?] êè Xéyei xvpiüis -vijv sut ’zœv <5iû)yu;^cür Tis oùaa.- 

aussi Scol. 0pp. Hal. Il, v. 53o. — Aristote appelle toujours ;^rAr) le pi 
ruminants et èxAti celui des solipèdes. 

“ Il me paraît évident que l’auteur a voulu ainsi donner les divers no 
servent à exprimer les pas, la marche, aussi faut-il lire : 

VaXlSavss xai iBpeira, Btjfuxrx, tvvn tsoScüv. 



— 137 — 


cOD. PHiL. MDXXTi {ol. Meerm. ccxvi). 

xvi' siècle, papier, belle-maint in-4.”. 

jO YaXvvoi iarpès t) slatu^osr^-^). —H y a plusieurs lacunes. (Voy. Cod. 
d’Orv. X, 1, 1, 3, § 5.) 

3° Sans titre. Définitions médicales de Galien. — Incipit : T))p irspl t&v 
^ payp.a.Telciiv 'SoXvciStpeXcaliTrjv. Des. Év0ou(7iacrfi6s èr/li xaÔâirsp.... 

H aùAiÜP [f] avp,ëoXâv ànoiXTavres (t. XIX, p. 346-462). 

COD. PEUL. MDXXvir (ol. Meerm. ccxvii). 

XVI* siècle, in-folio, papier, 62 p. 

J* TaXrjvov Ilspi x^pslas poploiv xai évspystas. 

Ce n’est autre chose qu’un préambule au traité do Théophile Sar la 
structure de l’Jionime, traité qui vient immédiatement après. Comme ce 
préambule, qu’il soit de Théophile ou de quelque médicastre, ne se 
trouve pas dans l’édition de M. Greenhill (Oxford, 1842 , in-8°), et qu’il 
n’est donné par aucun des manuscrits que ce savant éditeur a eus à sa 
disposition, je crois devoir le publier ici d’après le manuscrit de M. Th. 
Phillipps (PL), collationné sur celui de Paris n° 2i55 (P.). 

TaXvroü Hepi xpetas popiw «ai empyetas. 

Èvépysm fièv oZv pop/ov y^eia-s oi-ra Sictipépet rrp -rriv pèv xivnaiv sha ëpaalmiiv, 
rr)v ëé TOUTOP rfi ®pôs réSv ®oAAmv sèxpvallf iia'ëoup.évï), ëpaalmiiv ëë elnov Kivvmv 
-rëv èvépysmv, èitsiëri noXXcti tSv xtvéaeav ylvovm xxià «aôos, as Seî ïioti •zsaDnrixàs 
ovopàleiv, 6am xivoévrwv èréplcGi ( eTÉpwv u ? ) syyivovrat Ttcrw * ovtw yoOv xai r&v 
iv mis xthXoïs àc/lcSv itsii us xhn<r‘S mo tS» èv aimls pepâv (pvMV ou vev'pMv) ytm- 
p.évcj'rsosk {jLsv é'|w, ssoré ë* etaw xtvoémcav rà xasà rets ëiapQpéiasis o&la- aspos 
pèv oîv là 'zspci'Cùis xivoëv, Sxcp i<ni m nyepovixov, opyivav Xàyov âptyès éxovai, 
sspôs ëè rè xtvoépcvoii oi/IoHv [ëaov P.) èausâv (iis. vtt’ atÎT.) xaï tovtov pèv, àXXà 
xai TOV 70V ënpiovpyov ■ rspém pèv ovv vois Zéois v ix sSv évspyeiüv sait, 

ëevsépa ë’ éx tSv poplav ■ îaliov ys phv oVi évépysid iah xhnms ëpaalixfl (péaeœs, 
p^pei'et ë’ vmipsTixii xivvcis, olov évepyëv pév èali pépiov ri yaalrip, xpcidën (xpeta 
Ph.) ëè rà svmpa. Aeï ëè eîëivai, oti rà pèv êsepyà xa8’ émrà xal xpcmën Xéyov- 
rai xai dm mvr'i vp trcipari, ùss yaalitp, üxap, iyxétpaXos, xapëia, sà ëè xpeicèër] 
ovxiri xai ivepyà, às ipévss, x°rëpoi, aévëeapot, àalS, ort rÿ xaraaxtvij xal [t^] 
xiviftrei Trj xarà (vi xdra Ph.) to péplov èvépyaa rsporépa, rÿ ë’ à^idipari rxpo- 
répa pèv n xpdst, ëevrépa ë’ èvépyeia, xal to pèv àXriBivov xdXXos ds to tüs xpelas 
dva^épCTai xaTÔpBiopa* TgpwTOS ëè axortos àxdvTœv twv poptœu ttjs xaTaoxevris n 
XpsL, e’{ èxipéTpov h xai tüs svpopÇiias «otè xaTaoloxdleaüai Triv (pvmv àvayxaîov. 
On Tijs 'f/vxrjs pépn dai Tpia, Xoyixbv, &vptxov, êxtüvptiTixàv ■ to pèv ovv Xoyixov êv 
rip èyxs<pdXtf>, to ëè S-vp:xov iv Trj xapëia, to ëè èxêvpvTlxov èv Ttp rfiran’ âxavTX 
oZv Ta rrvpxepixdpeva Tÿ xapëiif pépia S-vptxâ ssapà tSv laTpSv TapoariyopsTrai, 
TovTéalt Q-iipaS, nrvsvpuv, Xdpvyè, àprepia, âaxep xal Ta aupxspixdpeva tS 




— 138 — 


rjusew èmeviinmcà, Hyow (ms Ph.) v hoMx, -cà ëvKpa, à OTtHv, o! vs<ppol, j^oArj- 
Æô^os xilulis, xal 17 xoiXi) <pXé^ ■ m oSv B-vpixà pôpm xcâ Tà èxêtipunxà xfi>pl^st to 
Si<x(ppa-ypa Smp xcâ (ppévss ôvopSlsrai, xâ rà pèv Q-cjpixS ehl-J vxepclvm iSv 
ÇipsvSv, Tà ê’ iniBcipv'rixS [ixo9. ph.) dmv ixo dis (ppéms. Tà ph ovv Cxà (nèp 
Ph.) ràsCppévcts dxavM ro Shtepov ^iSXlov SMcrxet iHaSs rüs 'epaypatslae, dxsp 
ei’ai Q-pexImà te xâ êxi6up-,n‘xi pSpict • ià S' lîuepaW twk (ppevSv axcavia, dxsp xâ 
Qvptxà xâkSimi, TÔ rphov TÜvës ircSv inopvvpàtmv ixSinyenai. To Sè -cimptov ÉJn- 
j/EÎrœi là nsepi tou èyxeCpdXov xâ rcSir sti mr^ piciviyyav, Sri xâ xdmmnrifpior toü 
X oyixov pépovs Tüs ^Icvy^vs Taüra •aétpmsv {-xcc P.), m ëè 'sépxTov ■xsspi iSvysv- 
U17TIKMU popiüùv ëtayopsSeï, xâ Twv Xsiipcivrax vxb tou 'ispcinocj f3(ê>/ou ®ep( èiap- 
Bpciaeas xeCpacXrjs, pdysctcs, ùpoxXamp, îayjxv to yàp •aspüiov (BfôAiou ®EpJ tîîs 
T wi» ysipëv xâ dxpcicv txoëwv xâ (TxeXüv xaraacxevvs StaXéysrctt. 

2° ©so^iAou lispi Ti)s roi àvdpômoo xarourxevrjs. — Incipit : Ots pèv 
nâvra rà £âa. 

Le I" livre, le II’, le IIP et le IV’ commencent comme l’imprimé; 
vers la fin du IV (p. 178, 1. 2, éd. Greenh.), au lieu du texte admis 
par le nouvel éditeur, on lit : s^sSils éxarépuidev ol 'yàp(poi, ois xai 
pvXas ôvopâ^opsv, rsXarsîs, xai crKXr;pol, xal psyâXoi, xal Tpajj^efs siri- 
rijhsioi—Xslrrei ri, et des points pour indiquer la lacune. En effet, le 
manuscrit recommence à xal nrspirsrapévov (p. i83, 1. i3, éd. cit.) ; 
le IV’ livre finit par ces mots : sx<pvopéveov veupoiv • rsspi pèv oïv rrjs 
xs<paXfjs rorraira, en omettant, avec le texte vulgaire, plusieurs lignes 
données par l’excellent Codex Nmianus, dont M. Greenhill s’est procuré 
la collation. La lacune comprise entre les pages 178 et i83, qui se 
trouve aussi dans le texte vulgaire et dans notre manuscrit, est égale¬ 
ment comblée par le Cod. de Venise.—Le V’ livre commence, comme 
le texte vulgaire, par les mots lispi Sé toü vcortalov (p. 187, 1. 5). —Le 
manuscrit se termine à rb Zè cj^pa (p. 224, L 10), et tout le reste de 
Théophile, jusqu’à la fin, manque. — Ce manuscrit a toutes les leçons 
défectueuses et toutes les mutilations du texte vulgaire publié par Morel 
(Paris, i555) et des deux manuscrits de Paris n” 826, 2i55, dont le 
premier a servi de copie à l’éditeur français. 

3° Éppî7iis(a rSiv ^oravâv. — Inc. 'ëerdovixvi sv SsrpiûSecrt ràxoïs. — 
Des. Çoi rà dypiô& 7 a^ov ‘ yivàpsvov sis nXâyia àXoéZsa (1 page). 

4° Qepansîa aolpt(/lâ)v rivtov iarp&v. —Inc. È àvZpàyyi] xararsXacrao- 

* Dans le Lex^ue holaxiqne publié par M. Boissonade [Anecd. t. III, p. 4io), 
je lis : «Pou, ô âypios xoalos, et en note : <poë à xoxpos [xilxpios}) xoaTos, Can- 
gius. — D’un autre côté, dans du Gange, on trouve ; oBdyos nardas indica^ sy- 
riaca, etc. — La valériane (<poû) ressemble assez au nard sauvage. — Est-ce que 
mXdym serait une transcription byzantine du latin plaga? Ne serait-ce pas plu¬ 
tôt ici un sens détourné de ■mXd.yiov'} Dans du Gange on trouve raXdyi latus. 






— 139 — 

_ „aTà TÙv 'Spa.iivàpievov spuo-i'irsAas. — Des. rà Sà «pàppva btcTà 

Uôpsva (3i7X® Si^aorai (i p.). 

5° TaXrjvov Aiàyvcixris «ai S-epairsi'œ 'zspos pa/rikéo. ràv Uotpvpoyévvr;- 
tov (sic). — l“c:- Hspi xopi^tjs «ai «arippou • Ôtoiv tsXrjpüiOÿ v «si^aA^ 
iypoü. — Ce centon, attribué à Galien, est tout simplement un chapitre 
de Théoph. Nonnus (chap. 32, 1.1, p. 88, ed. Bernard). 

Après cela vient un titre {IIspi'<TKopir/(«i> S-xXaa-a-îtav) qui ne corres- 

6” Centon sur les âges, semblable à celui que je publie plus loin 
d’après le ms. 1629, p. iâi-i42. 

y° Uepi hmâp.eciis Tpo(pâiv. — Inc. Ilepi Tifs râv àpvWcov èSaSifs. — 
Incip. TÔ!) àpviOav J? ffàpS xpeMaiv TSàvrœv tsstbiv&v. — Le dernier 
chapitre est KoKHÔhaÇva. — Des. (KrlaTX Sè XrjipSévTa crvvSixipSslpsi xeü 
Tà ^ipa'là. 

8° î-n-!ro«pâTOiis lispi Sia^opâs «ai mvTOtùùv rpoipâv. — IIspSjKés 

sien.ô ê' alyÙTilios xùapos vypÔTSpos «ai ■aspnlapaTixàs. — Inutile 

de dire que je n’ai pas trouvé ce centon dans Hippocrate. 

9° Ilspi T&v lë' p.r}v&v TOV SluauToO ; ôuoiais isï xprjadai rpoi^ars èv 
éxâtr'leo airüv «ai àicà Tssolav àTté')(ea6ai ; — Mrfv ctstI spëplov • Ê« tovto) 
Tâ pïjvi âppélïi yaXacKTOTpoÇeïv. 

C’est le traité publié d’abord par M. Boissonade dans ses Anecdota 
(t. III, p. 4 o 8-42 i), et réimprimé dans Ideler {Phys, et Med. præci min. 
1.1, p. 423). Dans le manuscrit dont s’est servi M. Boissonade, le mois de 
décembre, la. fin de juillet et le mois d’août manquent; le Cod. Philippicus 
comble toutes ces lacunes. Je crois devoir publier ce complément ; ce 
traité n’est pas tout à fait à dédaigner, et d’ailleurs les notes dont M. Bois¬ 
sonade a enriebi le texte lui donnent un nouveau prix. Ce complément 
se trouve aussi dans quelques manuscrits de Paris. 

Mijn Asxé[iêpios. 

ÂpfidCei xpdpënv pèv (pè?) érsBlstv, pûre môpSpov {axopoêov!}, éx êè zeSv 
xpEÜv xaBà. êv Tifj voepëpiij) TgposlpVTCir opoias xai Tffepî t^Béuv, xat Xayavuv xai 
àxapSv, x<â ohoo, xai ôaxplov, xai tspamUl^aTa- xpSaBai Sè XooTpi dxrà Sià Tris 
àXonis xai t«s apipvvs" (paxriv Sè pnSoXas éoBisiv. 

Complément du mois de Juillet. 

. xai s-epfià] Xapêdvsiv, xai éx tSv i^Biav Tpoiptpoacipxovs èoBleiv ôXov, 

xl^Xae, Xaxivae, xai oaa apnlpepoctapxa, xai iypà, às TlpoXéXexrai Tcf iowîcp ptjri, 
xai Ta à^vpéXna, xai à^oyapHeiv * ' éx Sè tSv èmapSsv ake iypoTÉpas, oTov •eéxo- 

^ Dans un passage parallèle du traité Sur les aliments d’Hiérophile (Ideler, 




— 140 — 

vas, xat aüxa Xsm& èMetv fieO’é>.aros, xai afapiSas 'adms dvsu tov iiapovXhu 
dnta, püXa, Saparrxijvà, ■adarjs Sé Svpds ôxtipas dxé-jfsadai, ohovs èè Xevxois xal 
Xex7ois xai svdiSsis •mivstv ssXelalous. TiJji ph Ttpo(pfiv peaplxs, aois S’oivovs 
sxXelalovs xal aâ êpâtrara, Répara Sè xai xapmemov Ssï pi) XapêdvEtv, El pri aoÿ 
Sadxov povov tô i^épa ôXtyov péXnos xai (/Id)(vos àpmSév Xotnpov (AouTpàî) 
S’ âxrii Xo<jea9ai, xal apijypa ëià xipovXias amiàpas, xal xaôSpai, dxéysaOat 
dPpoSia/aiv. 

Mî^îi Kiymc/lôs. 

Apposa TOU yXiaxpav sadviav àxéyeaOat, aiov, poXdyT}, àypiopaXdyrt, asav- 
loiùiv (sic) aeürXov te xai fXhov, xai xoXoxivdas iaSklv, xai èx tou xpsüv rà 
aapoëdieia, xai ipdyeia xal stlvodyav, Xaymois ëè xai ëopxdëas, sms toS ië' toï 
pvvôs xp-ë êaBkiv ipaxvd^ xai 6x1 ois èv àSvpéXm, épviBas ëè xal àXsxaopdxovXa 
xsdvmTS saBtstv, pr}ëèv ^Xaxvépsvos (-ou?) • jikJ èx aSv txBiaiv sxdvxas rois rpo(ps- 
pois xal iypois xai siadpxoos, às rspoXéXsxrai îovXicp pr/vi, xai èx SiaXsippareov, 
èpëdria ^ Givixsas. xpë ë’ dxéxEaSai rcôv rsaolcSv xai iripSv IxBiaiv , xai Svpâs àxdipas 
navrolas' éadieiv ëè côxa, alaZiX.as xai ixm xai ëapaaxvvà ëevxà xai pëXa xal 
poëaxivà xai raéxovas xai rà opoia roirwv ■ èx ëè tou xovëtpévrMv rsavros xal ^îjpov 
dxéxéctBai ohv xmydvov, B-pipx (S-piifiêou? Voy. Boisson, in Hieroph, p. 226), 
mpdaov, axopoëoo, siltvpov, xapëdpov, pa(pdvou • XoisaBat ëè Xovrpà ë' xai 
xpiirpa- moisi ëè roSro psrà rov is • év ëè crvvBérrsi^ ypSaBai xaxxdpsis xai èXaias 
o^opsXtrdras xai xoXvpëdëas xal dpiyëaXa- èXatwv ëè paopMv dxéxsaSai, oîvoos 
ëè mivsiv Xsxiois, xai Xsvxois, xai siœëso'ldrovs, xai ëpôoarà' rrlëypa [<ypëypa7 
Voyez, dans l’édition de M. Boissonade, les mois de septembre, d’octobre, de 
mars, d’avril, de mal, de juin) ëè ëià xipovXias xai dfoas xai sXaiov xpisaBat. 

10° Toü àyiop Vpriyopiov srcianàmop NOtro-j??, sx Tiîiii Ilpds kalpbvopov 
Xbyos — Inc. Efasp oi i^Siss év rots tiSatri K&vres Slot te rS>v èv rp ptjj- 
rpaawemxXu^opévtav xvpâvxai iiSàrav Kfvoyovlav 4'VX«‘'yfoyoüvTai, psrà 
pévroi rov rôxov où xar SKmvorjv, aXXà xar sluisvoy)v xal àvaicvor/v rijs 
Zcoijs rijs roù àépos rsàv ctîpôipvxov àrroXaùst Kâov xai Ssrrpàs pév 4'VXV^ 

Pfysici et Med. min. t. I. p. 4i4, i3) on lit o^oydpira, qui vient directement 
du verbe byzantin ô^oyaplioi. Les auteurs du Trésor ÿrcc voudraient lire ô^oyapa 
au lieu de ôSoydpna-, mais cette correction ne paraît pas justifiée, attendu que 
le verbe ô^oyapHsw se lit plusieurs fois dans le traité Des aliments d’Hiérophile. 
Il faut remarquer seulement que la forme régulière serait àgvydpirrra et non 6 go- 
yapira. (Voy. aussi Boissonade In Hieroph., dans Notices etExtr. des Mss. t. XI, 
2* partie, p. 220.) 

‘ Du Cange dit : -fiaxvov, palpa, palpa cariiis, et M. Boissonade, dans sa tra¬ 
duction d’Hiérophile (l. l.),p. 224, 237, 238, traduit if-oixrci par maiÿres. Il me 
semble, en effet, que c’est le sens que réclame le texte. 

^ M. Boissonade {loc. cit.), p. 208, pense que ce mot, qui manque dans du 
Cange, signifie une espèce de sauce. — Voy. sa note. 

^ HivBsais a-t-il ici le sens de confitures, comme dans les Géoponiijaes? 

* Jusqu ici je nai retrouvé dans les ouvrages de saint Grégoire de Nysse, ni 
ce titre, ni ce centon très-altéré du reste. 




_ 141 — 


s(t7( tù cÆfiot. Ssffftès §s toû aéfiatos to aîjxa, fiâXXov S’ v toü aî(xaTOi 

swrcoalàrjsos (évvirà&laTos^) Srép(i.ri ,^5 àvo^vxopévy/s b ’vijs X"' 

pio-ftôs ÈK ToS athparos -yivsrai. Desinit : ayadanépav psTaSpatTiv — Huti 
oi)TO> Aomov n Tofi p^Uftoû ëœs étruépas. 

11° Ilspf ToO yiyvèaKStv Kmà -vsoiav épav ri sali rb rimbpsvov. In- 
cipit : A< (ei?) psv év ntpcbrrj épa i) y', y s', if Z' rSoXsùsi sïs éx ràv 
àtxlépav. 

12° Èpevviov ^iXoïvos yvatris râv ifXixtmv 

COD, PHiL. MDXxviii (ol, Meerm. ccxix). 

xvi" siècle, in-folio, papier, 112 p. 

1° Toû airoïi [ÀKTO«ap/ou] Xàyos ç' Hspi fTVrrlàaetios Çappàxui’ éxràs 
roi a-dparos -apoatpspopévav 

Inc. ɧ6xsi poi S(à ^pa^éeov rsâvrwv snipvtjcrôijvai! ^sëovXtjpévco ro 
nsâv rrjs vno^ryéasais iv rS> epebrai (lis. «pô roiirov) Xbyrn itaXaSeïv. — 
Des. (mais cette fin est très-corroinpue ) ws x&v -^psîs rrjs àtcb rov ç-' 
àrsovspèpsda, yàptros xai prj rrjvâXXœs Soxâipsv èx'xsrtovrjxôrss rrjv |3i- 
ëXov. En tout cent quarante chapitres. 

C'est le livre VI du de Methodo medendi d’Actuarius. — On voit, par 
le commencement du titre, que ce manuscrit contenait primitivement 
les cinq premiers livres, ou que du moins il a été copié sur un original 
qui les renfermait. 

2“ Trois pages de recettes de la même main que celle qui a écrit 
Actuarius. 

cOD. PHIL. MDXxix (ol. Mecrm. cc.xx). 

XVI® siècle, in-folio, papier, belle main, 78 p.^ 

1° Galien, De la composition des médicaments selon les genres, sans titre 

Le manuscrit, mutilé, commence ainsi ; MpS’ ôA&is tàxvovra XéXsxrat. 
(T. Xlll, p. 499, 1. 10; liv. II, chap V, 4’lig. du chap.) — Le. manus¬ 
crit se termine au chapitre àxpoKpdrovs àxÔTicov ctxsoaaiai (VII, xvi, 
p. loAy). — Les derniers mots du traité sont 6 p<pa.Kos yyXbs pohàalaypa 
xai ûîvos, que je ne trouve pas dans le texte imprimé, et qui paraissent 
en effet interpolés; car l’eaii distillée de roses {podôcriaypa] n’était pas 
connue des anciens. 

2' Genton Sur les âges : Èrrlâ siaiv ■ wpaias pXixias xaXoÎKTi rsaibiov, 

' Voyez, sur Hérennius Philon, Fabricius, Bihl qræca, éd. Harlcs, t. lY, 

p. 753. • 

“ A la fin du manuscrit, on lit : «Charpenterii et amicoriim. » 




142 — 


®<zr», (xsipmiov, vsavidKOS, àvijp, ®psiTSiiTî?^, -^épav. IlatSîov pév é&liv 
à)(^pi énTà èrwv ôhàvTMV èxSoXijs • 'Sais S’àp^pi yovrjs éK<pi(Tsa>s, és rdt Sis 
éirrà- peipâxiov S’ôt;^p! ysvstou Xayvihasws, ès rà rpîs èislâ- veavhxos 
S’œp/pis aiiiyjcreas ÔAoti toO aèpaTOs, és ri TSTpâxis êTr7«- àvi^p S’ â)(^pi 
'SsvsTjxovTa êS és rà éiflànts àxrœ ■ tô Sè èvTSvdsv yÿpxs xâv àTvyrj rà 
Toü réXovs. kp>jv 

Puis : léXos jSiëAiOw TaXïivov lispi crvvdéascos (pappixwv eiX-i](^ev. 

3° Eis Tbv TaXrjvàv : quelque vers de la façon du copiste à la louange 
de Galien. 

OOD. PHIL. MDXXXI (ol. Meerm. coxxin). 

xv® siècle, in-folio, papier, belle main, i3o p. 

i“ Arélée, sans titre. Incipit : lispi TSTceroti. 

Le manuscrit comprend tout ce qui est imprimé, jusqu’à ©spaweia 
psXctyyjiXtrjs. Il se termine par ces mots : tô Xittoutui Ss<T}^àvTx (sic), 
p. 3a2, éd. de Kuehn, et offre une très-grande analogie avec celui que 
je décrirai plus bas sous le n" i532 ; je m’abstiens donc de le faire con¬ 
naître avec plus de détails. 

2° kpxi) trjs Twv oipmv vTcoSéueœs <SftXo 6 éov. C’est le texte imprimé 
de Théophile, jusqu’à la page 268, 1. 10, éd. d’Ideler. 

3°. lispi oiipoiv (sivTopos SiSxaxaXia. Incipit ; Tpiæ sicri ravra Tijs ia- 
spvxris ssyy-qs Sià a-jsovSifs Xoytwsàsyjs. — Des. Taêra §è ssàma sspbs as 
witurixms éypâiljapsv. {Voy. Cod. Baroc. 88, S 2 7'.) 

4° IIspl Xoyjmv (iis. xXoxiwv). Incipit : Kà^iov (lis. KAéxiow) éypv 
T^iTTSs ^ xai pxyàtas. — Desin. évi àità toO ùtcvou xai évi b avBpansos àicb 
■/pXifs xal sTsaps (?) aÙToS aïpa. — Voy. le même manuscrit, même pa¬ 
ragraphe (S'); la fin Je ce centon différé dans les deux manuscrits, 
mais cela n’a rien d’étonnant dans des compilations de ce genre, et 
d’ailleurs il se peut que dans le Cod. Philipp. il y ait deux centons con¬ 
fondus en un seul, puisque le compilateur en a réuni plusieurs qu’il 
semble attribuer tous, mais à tort, à Théophile. — léXos Tfjs ssspi oi- 
pav bnodéasws Qso(piXo'u. 

5° lisp! o 6 p(ov sspxypaTsla âpieClij toS ao<p(i>râ'eou laiawoô kxTooapioo. 

Ce sont les sept livres imprimés par Ideler, t. Il, p. 3 à 192. 

‘ Voyez, sur les noms des différents âges de l’homme, le savant travail de 
Nauck : Aristophanis Byzantii jrapm. colleg. et disp. Halæ, i848, in-8°, p. 87-127. 
—■ Anecdota de M. Boissonade, t. II, p. 454. — Voyez aussi Œuvres d’Oribase, 
t. I, notes du livre VI, chap. xm, p. 653-4, et J. Camerarius, Exauisitio nomi- 
mim, Basil. i55i ; col. i3 et suiv. 

= Mot byzantin qui signifie membranes ou pellicules. 



— 143 — 


6° Sans titre, un morceau Sar la saignée. Incipit : 0/ •rapâToi xai ku- 
piànuTot (TKOvoi rrjs ^XeëoToplas to péysOos to 5 voa’/ip.a.ros. — Desinit : 
àvtlycspov ToS iviodsv àc/lpayâXov Tépvovaiv. 

•j° Un autre morceau Sur la saignée, également sans titre : Û KStpaX-q 
éyei (^Xéëae ehoaiv. — Desin. sis ehoai piav pr/ ràv <pXeêotopv<^sis. 

Ces deux morceaux réunis forment l’opuscule Sar la saignée, publie 
en trois programmes par Gruner (léna, 1779-1780), sous le titre : Ilspi 
ÇXeêoropias aZrjXov «ai àpéXipov. La fin du premier morceau et le com¬ 
mencement du second se trouvent page 10 du deuxième programme. 

8” Ilepî iTipvypâv. 

C’est le traité publié à Naples (i8iq, in-S")', sous le nom de Mercu- 
rius monaclius, par M. Cyrille, aujourd’hui l’un des conservateurs de la 
bibliothèque Bourbonienne de Naples, et auteur du Catalogue des ma¬ 
nuscrits grecs de cette bibliothèque. 

Notre manuscrit ne comprend que les vingt-deux premières sentences 
du texte imprimé (il y en a vingt-huit en tout). Le cardinal A. Mai 
( Classici aact. t. IV, p. xiii) a trouvé dans un manuscrit de Milan (n” 20) 
et dans deux manuscrits du Vatican (n"’ 299 et 7162), sous le nom 
d’Avicenne, le traité attribué à Mercurius dans le manuscrit de M. Cy- 
rillo. Un autre traité qui porte le nom de Mercurius se trouve dans ces 
manuscrits avant celui d’Avicenne. Le cardinal a publié ce dernier texte. 

Comme le texte du manuscrit de sir Thomas Phillipps (que le traité 
soit de Mercurius ou d’Avicenne, ou qu’il n'appartienne ni à l’un, ni à 
l'autre de ces auteurs) présente beaucoup de différences avec le texte 
imprimé, je publie le nouveau texte, en profitant des variantes qui me 
sont fournies par le ms. D. 5 de la bibliothèque royale de Dresde (D), 
où j’ai trouvé aussi, sous le titre flspi a(p\)ypS>v ^riXov, le texte du Cad. 
Phihppicus (P). 

Toû Xoytmirov povaypë mploe Mepxoupioxi ^ Ilepi a<peyficüv. 

Âi|/ai Tuv pe-rà twv reeadptav êaKTéXmi. ■tsXÔMMaov, evppéTpMs alply^ov, 

' Ce traité a été réimprimé par Ideler (t. II, p. aSi). Le volume de M. Cy- 
rillo est extrêmement rai-e; j’en dois un exemplaire à sa libéralité. 

On n’a aucun renseignement sur Mercurius. M. Cyrillo (p. Sg et suiv.), après 
quelques considérations sur l’histoire de la sphygmologie, s’enquiert de la per¬ 
sonne de cet auteur; il pense que c’était un moine du x' ou xi‘ siècle; son 
motif, c’est qu’à cette époque les couvents abondaient en médicastres, et qu’au 
xii‘ siècle deux conciles, ceux de Latran et de Reims, fulminaient contre les 
empiétements des clercs sur les médecins. Cyrillo, d’après le nom de notre au¬ 
teur, conjecture qu’il est né en Calabre; mais les raisons me paraissent peu so¬ 
lides ; peut-être Mercurius est-il un pseudonyme. 




— 144 — 


xai «aAiD ivsaov nùs SmTvXojs, xai méyfxti â-^cu fisrd Tfjs àpialepSi * am ■)(eipo5 
Tiiti Ss^iàv *“■ ™" XtxavoO, xnt ixays péy^pi mv TeAeura/oti, Xé- 

yci!v oÿiùis- el pèv xpovei tov Xiyxvov, Xéye 6 ti xsÇaXiiv àXysi- et tàv Seirepov, 
Xéye c/IriBos, alopaypv xai rà aseptéyovta, üyouv trxXrjpa- el Sè lov Tphov, Xéye 
xetppd (pro peippoùs) xai aà aneptéxovTa Üyom htepa, xic/ltp xai rà aoiaSra- si 
à réraptos, pvpois, -aoèas, yovapa, àalpaydXops, tüéXpaTa. ndXw dpxoti {Codd. 
dpxti) [«TO nS Xtxavoù]- el pév xpodei a&v Xixapàp, ■bopsï tô ifpimi. pipoe ms 
xspaXns- el Sè S6o, atsovèi xai ro SxiaBev vevpov^ ■ si Sé rpeïs, SXnv rriv xepaXtfv.^- 
el S’ ëXBrj pia xai asiXiv rpeïe, Svi oüra fépos sris xspaXjjs ■ si S’ ëXSrj Sio xai pla, 
'Xtauxei à èyxépaXoe • si Sè ëXOjj SeSaspov xai Seisspov, ylvovsai atsaXpoi sis sà xs- 
paXàtov (xepaXëtv O.) étràp xsptxiSt) si moss (& S.v sxspi sxdvsy, Cad. Phil; iiseï; 
ssepixas^) • ei S’ ëXBtj SsvTSpop ijyovv [omit. P.) SSo xai SSo, ifyovv l|, ylvesai ?ixos 
[xai] ^dpoe (-OUS P.) sis sb cSslov si Sè speîe xai ssaXiv pia, ntiaxst sois fiuxTîjpos- 
si Sè pia xai ssdXip pia, sxdxjxet sois 6S6vsas ■ si Sè SixXovs aSpsopos, sxdaxet sbv 
yovpyoûpov*- roü Semépoo èàv ëXBr; pia xai Sio, sadaxet sè crlvBos- ei Sè pia xai 
speïe, sois dppovs ■ si Sè pia xai dpyeî xai stdXtv pia, ssdaxsi è crxXrjx • ei Sè speîs 
xai spsTs xai Sio, ssdaxei v xapSia oXtyoïpias auxvds' si Sè Xsttlà at>xxà, Sitsssvota 
^ alsyvooots- si Sè piya, ysipa [yepasos D.) \ ««i «’s 

SXotis sois SaxsiXovs, Q-dvasov ■ si Sè èypstyopbs, so ^xap, xai xps) pXeêosopsîv ■ 
si Sè pia xai Sio xai ■xtdXiv pia, alopdxoo oSivri' ei sàv spisov, iàv xpoitj pia xai 
pia, ssovsîso xasà pdxtv (to xasdpoxov D.) ■ si Sè pia xai spsTs, éXa sà. vePpd • si Sè 
Sio èyp-iyopa’’ xai dpyd, ssdaxei sà àpxiSiprl ■aptapsvov^ épi-ei S’ ëXBrj Sio tjpxpà, 
Soaoppiap ëxei- ei Sè St’ SXop sttXrisIet sàp SdxspXop, épt xaXtxr, èSips,- ei Sè dpatbs 
[àpyosi) dxpppos [àyxopspos cod Neap.), daaxdSps'’' ei S’ ëXBTj dpyà xaissdXtp 
àpyà (-£; P.) pia xai pia, ssdcsxet sois xoxdXops^” ■ à sésapsoe (sous-ent. SdxsvX.) 
&p xpoitj pla xai Sio, sois èppois sis sois ssoSas- si Sè pla xai pia xai Sppasr), 
ssdayet sois doipaydXovs xai sà soisots sxepteySpspa. 

* Les textes portent Seitas, mais, ainsi que le fait remarquer Cyrilio, l’usage 
universel des médecins veut qu’on lise àptalepâs ou axaias. — Pour ssXdxaaop. 
voy. du Gange, voce ssXaxdtpstp. 

“ C’est à tort que Cyrillo veut changer ce mot en pspos. Les anciens appelaient 
volontiers cette partie psipop, à cause de l’aponévrose occipito-frontale. 

■' «Vix semei, dit Cyrillo, apud Galenum occurrit hæc fere nova pulsus con- 
« siderandi ratio, quam in hocce opusculo proposait Mercurius, atque inde 
«sphygmicus noster praxim suam Portasse desumpsisse putandus est; ipsa enim 
«Galeni vcrba in opusculum suum transtulit. » 

Byz. pour yapyapedtp. 

«Apud græco-barbaros scriptores tantummodo legitur hoc verbum quod 
«pleims significat.» (Cyril.) 

‘ H faut sans doute lire eiyepris, souple. 

’ Ce mot no se trouve guère que dans les auteurs de la moyenne grécité. 

Voy. du Gange, Gloss, mecl. el inf. græc. sub voce yXdiyopos, velox, celer.) 

" Dans du Gange, sspiopa signifie tumeur et ssplaxetp iumefacere. 

Lisez èaoydSas [excrescenliœ), en sous-entendant sans doute ëxst. (Voyez 
le Trésor grec, voce êtroxds.) 

Mot byzantin qui signifie les os. — Du Gange, lib. cit. sub voce. 

" Le cod. Neapol. a T?éppa eis Toiis «dAas. — Du Gange, lib. cit. sub voce. 





— 145 — 

9° Sans titre : Incip. Ô alb^axos ^ (sis) nctrà miÔTyjTa tpéissi tous 
o-^tiypotis. —dernière sentence est Ô o-^oSpès ci^uypès èt/li -aXtjr- 
lav eôp&iff'îas t))v àipr]V — âvtôpaAos S’ b àvhois 'ssXyjilcov Tr)v â(p}jv. 

COD. PHiL. MDsxxii (oi. Meerin. ccxxv). 

xvi'siècle, in-folio, papier, belle main, 178 p. 

1". Tfflp Ôpiêatriou îarpiMMU CFVVdyayâiv 7ts(piXctia tou xh' ^iSXlov. — 
Ks<p- Cl', éx Toû rctXyjvov, üspi èyxeÇàXov xai \xi]vîyyav. — Ke^. AjS', 
ix Twu Aùxov, Ôti oCx àÇixveirai tô o-èppsTpou alSoîov tou ôeppeuos toû 
c/lomov -cris pi^Tpas. 

2“ Tôu Ôpiêao-iou îaTpixâu (rvvaymyâiv xs(p. toïi xs' |Sië. — Kep. a', 
éx Toi toipov, Ilspi ôvo(xacr!«s tÆu xaià zov av6pcoxov. Les deux der¬ 
niers chapitres dans l’index sont v9' ®spi pXsëâiv, S' -arspi àprrjpi&v, 
mais ces deux chapitres manquent dans le manuscrit, qui s’arrête vers 
la fin du chap. v' Ilepi toüu àxà toù vcorialov vsipcov, aux mots outm êè 
xat bcra, p. s 12 , dernière ligne, éd. Morel; p. 284, 1- 27, éd. Dundass. 

Ces deux livres d’Orihase ont été publiés en grec pour la première 
fois par Morel, à Paris, en 1 556, in-8°, et ensuite par Dundass, à Leyde, 
en 1735, in-4°. Ces deux éditeurs ont supprimé dans le livre XXIV les 
chapitres tirés de Soranus et de Lycus ; et dans le XXV', le premier cha¬ 
pitre, emprunté à Rufus, qui se trouvent tous trois dans la traduction 
de Rasarins. Ce chapitre de Rufns est tiré du traité Sur les noms des 
parties du corps humain. Il se rencontre dans tous les manuscrits avec 
le traité lui-même; il forme ainsi un double emploi avec la première 
partie de ce traité, qu’il reproduit à peu près intégralement, particu¬ 
larité dont les éditeurs de Rufus ne paraissent pas avoir reconnu l’ori¬ 
gine. Morel n’en dit rien. Quant à Clinch, il erre complètement sur la 
cause de ce double emploi; car il dit dans sa préface, p. xvj : «Quæ in 
" hoc traclatu infra paginam 46 et 62 explicantur, in præcedenti lihro 
« totidem fere verbis exprimuntur, veriqne simillimum est, prælectionis 
« anatomicæ, quam suis habuit Rufns mateiaain conlinere. » Cependant 
il suffirait de regarder la traduction latine de Rasarius pour être assuré 

ilit : Vitii vel morbi genus in avihus, de quo Omeosophio (p. 248 el capiit 
■mspl rlépjiaxos)-, et dans l'Appendix, il cite le passage de notre traité, qu’il 
rapporte à Avicenne, sans doute d’après quelques-uns de nos manuscrits de 
Paris, comme le font les manuscrits du card. A. Mai. — T|épp«, ditCyrillo, et 
tzerna impétigo ukerala, seu lepra. Macer. II, 7 ; Zemas, et lepras cara compescis 
•eadem. Et Izernas quidem Maori impeligines esse contendant Cornarius et Atrocianüs. 
Mais il vaut peut-être mieux lire, tous àppotis, alors il s’agit d’une souHfance 
à la jointure des pieds; car l’auteur ne désigne pas ies'maladies, mais les parties 




— 146 — 


que cette partie provenait d’Oribase, d où elle avait été distraite pour 
être jointe au traité, comme si elle en constituait une partie distincte. 

Quant aux deux chapitres Sur les veines et Sur les artères, ils man¬ 
quaient également dans le manuscrit de Morel et dans tous ceux que 
j’ai vus; ils n’existent pas non plus dans le Codex Harleyanus décrit 
plus bas; mais il paraît qu’ils se trouvent dans un manuscrit de l’Escu- 
rial du xiii’ siècle, in-4°, ainsi que je le vois par le catalogue manuscrit 
des papiers de Dietz qui porte: Escorialensia, n° 5, capita duo («spi 
(pXsëâv, OTspi àprrjpiMv ), quæ dosant in lilro Orihasii; mais je n’ai pu 
obtenir la communication de cette partie des papiers de Dietz. J’ai col¬ 
lationné sur le cod. Ph. i532 le chapitre de Rufus; mais, n’ayant à 
Middlehill, ni l’édition de Morel, ni celle de Dundass je n’ai pu proliter 
du manuscrit pour les autres chapitres. Le nombre des manuscrits de 
ces livres d’Oribase, et la date récente de celui-ci, me fait peu regretter 
de n’avoir pas pu m’en servir. 

3° Ilspi sù)(xipoiv «ai -srepi iiahris 'aâarts. — Inc. EOp^upéraTéti éirlt 
TÙ àpvéëv yàXa ■ (yy^ehov œwâmav àpvüiv èr/li tb râv eùeHTobvTWv Zéwv 
ÔTav àpsX-j( 6 fi 'usivùpsvov. — Le premier chapitre finit râv 8’ iirayplcav 
Zfpeov ï} cràp^ siyypoTépu yÿjs i&v ■npépav ■ —■ puis Ilspi ctproo • KaXcSs 

è<TKsva( 7 pévos apTos Ha&upàs .— puis Ôaa eiirsitla. — Le dernier 

chapitre est Ôtra htpo-lvsi. 11 se termine par ces mots ; «œpvaêâSm, 
aypbyjv (lis. ayphtv) «ai ixja ToiaO-ra. 

Ce sont les chapitres i à xxvi du traité anonyme publié par Ideler, 
t. II, p. 257-269, sous le titre kvtavùpou ®spi xppâv ^peopiTav xai 
ysopiTum , avec de nombreuses varian tes, et quelques modifications dans 
la division des deux ou trois premiers chapitres. Ce même fragment 
constitue également la plus grande partie du traité publié par M. Er- 
merins dans ses Anecdota niedica grœca, p. 224-275, sous le titre; É| 
iaTpixijs jSiêAou -arpès Kwvalavzïvov BaeriAsa yùv Uooyùovmov taspl rpo- 
ipâv. Il occupe les pages 287-275, chap. v-xxvi. On retrouve très-sou¬ 
vent dans les manuscrits ce fragment comme un traité à part; mais de 
pareils sujets reçoivent presque toujours, dans les divers manuscrits, 
des rédactions plus ou moins différentes les unes des autres. En général, 
ce morceau est plus long quand il est à part que lorsqu’il fait partie in¬ 
tégrante de l’opuscule publié par M. Ermerins. Ainsi la portion corres¬ 
pondante du Bi'êAos ropès Kojvalavrîvov finit au milieu du chapitre xxv 
(Ôtra laols trTxtplSiov (p. 268, 1. 24 d’Ideler); de plus, la 

fin de bcra (chap. i, Ideler, p. 259, 1. 1 ; ch. v, Erm.) manque 

dans Ermerins. (Voy. Cod. Bar. i5o, S 12.) 

4° Un fragment sur les urines, sans titre, incipit : ToO S’ ai'paTOs xa- 
TOUTXsvxaffévTOS xai Tapa^ijs ysvopévris èv aÙTtji ôaov pèv xoïitpov xai 
àvat^spée — écrie eïvai tôv opicrfiov réXeiov 'cbv omws ôpi^ôpevov. — 







llspi avaliasa; oipeov. Oùpov âpitrlôv sait tô rÿ avalàaei aip^srpov. 
__ On trouve aussi quelques demandes avec les réponses : T/ StjXoî tù 
Xeviàv oîp.;- Xsvhôv; - isa^ù ^apoirôv;. 

Le livre finit Tl ir)Xoî rà xpipviüSes; — La fin de ce chapitre est : tô 
rowOrov ^apv<p‘o-^àpsvov où Kœrà Çù<riv écricep 'nsposlprytai. — TéAos 
eîXvP^v b ®£pi oipmv Xbyos. 

5” kpstcLloo râhs, et sans autre titre, commence àpîXÙTrytes slXiyyoi 
Tsvôtneov ^àpsa. 

Ce sont les premiers mots du texte imprimé. L’ordre des livres et des 
chapitres est le même que dans les éditions. Le dernier chapitre, IlEpi 
psAayx ®^'*®’®XlTsaï aystàvtâ (p. 822, éd. deKuehn). 

J’ai noté les lacunes qui sont indiquées dans le manuscrit ; on verra 
que ces lacunes ne concordent pas avec celles que j’ai relevées dans le 
manuscrit de la Bibliothèque de la Société de médecine de Londres. 

Ilspi r/TsaTOs, p. log, 1. 6, vcoSrjs Ss k 'ssapÿ... IXùca iè axarap- 
payij (sic) iXisis. 11 manque en effet cinq lignes et demie qui se trouvent 
dans l’imprimé. 

Ilspi ùalspiitâv, p. 167, 1. 12, T7Î ù(/lépr}s )(trijv. . . àXXà ^v. —11 
n’y a point de lacune dans l’imprimé. 

Ilspi àpSphtbos, p. 168, 1. 5, ■sroSœypav. . . crj/éSios, et à la marge, 
xaXéopev layluv 8é icp^siâSa (sic) j^sipâir ^sipdyprjv •l]v ye pr/v cr^é- 
bios, ce qui diffère un peu, pour l’ordre des mots, du texte vulgaire. 
Ce manuscrit offre plusieurs restitutions semblables et un grand nombre 
de corrections à la marge par un autre main. 

Ilspi sXetpavTiiaecos, p. 184, 1. 12, èxXrjdrj Ss ipepa Ktorjs (sic). . . 
Ôxùjs âXXos ivdpamos. Il n’y a point de lacune indiquée dans l’imprimé. 

0sp. œnoTsXrj^lTjs, p. 209. Il n’y a point de lacune indiquée comme 
dans l’imprimé; mais à la page 212 , 1. 5, il y en a une qui ne se re¬ 
trouve pas dans le texte vulgaire : àwoTpsTrsiv. . . ij ts ivrtuns. 

N’ayant pas trouvé d’exemplaire imprimé d’Arétée à Middlebill, je 
n’ai pu pousser cet examen plus loin ; mais je crois avoir assez étudié ce 
manuscrit pour être assuré qu’il mérite d’être collationné : il est fâcheux 
que M. Ermerins n’en ait pas eu connaissance pour sa belle et savante 
édition d’Arétée (Utrecht, 1847). 

6° E(s îinroxpctTous à0opi(Tpoùs i^yricris. 

Inc. Aiâ Tl Çrtmv b ï'msoKpà'rtis • 01 if'up^poi (SpiSrsî avv pèv ôSei' ■zru- 
psTw Q-âvarov.. . tjyjpatvooaiv (IV, Sy) ; — Ôti oi if'up^poi iSpwTSS èv ô^eï 
'csvpsTà ysvbpsvoi asoXù tô ahwv Tijs vôaou, x.t.X. — Le dernier para¬ 
graphe est Ô aÙTÙs. ÔxôcroKTtv sisi tccv ôbàvTccv èv votai «upsTors, x.v.X. 
(IV, 53); AÎTiœ xal «pô vâv vrspi yXlaj^pccv ôSôvtccv -aoXùs xavéa^rj... 
svBa yàp âv ÿ 'csXslair] ùXi], asXcîov to ®ûp ùiravontlerai. Quelquefois 
■I ,T ■' plusieurs inicrprctalions; en usant ce commentaire. ] ai cru re- 







— 148 — 

trouver quelque réminiscence de celui de Théophile; mais son origine 
véritable m’est jusqu’à présent tout à fait inconnue 

7° Séroi/'iï <piXo<TÔ^o\) Ilcpl Sia^opâs •rsvpsTâv. 

C’est le traité publié par Bernard (Leyde, 1746, in-8“) sous le nom 
de Palladius et reproduit par Ideler (t. I, p. 107). Notre manuscrit 
présente des dissemblances assez nombreuses et assez considérables avec 
le texte imprimé : ces différences portent plus sur la rédaction que sur 
le fond des idées; j’en ai noté quelques-unes, je ne citerai ici que le 
commencement et la fin. 

Commencement : Ôpèv®apdé§o(T(ï «spi twv (l.mpeTôiv) aiivropos, 
èr/li S àXtyrj smsBsipévy) ®ap’ ipp&v ■ héov oiv eiirsiv -apâTOv T))t> oxiaim, 
K. T. A. — Fin : siri Çéus: toO ai'ftaTOs yivopévovs •usvpSTois — àpvSpcoSsis 
Ss Xéyei (Xeyeo?) tijv yivopévïjv toïs ùirspxoïraBsïatv âs ytvopévov ^rjpo- 
vépoii ToO Sépparos oïa, tS)v zapiys^opévav (XcopdTeov. 

8° Ssêijpoü (TO(pia1o\i IIspl èv£T-/ipav, «pàs TipéSeov. 

Inc. Èv Tp T^s (èvTi&sls?) xarà nrjv Tsyvtjv tô àvâyxaiov «apaSotirai 
xpiaiv, & TipéSss, mXXyjêhr/v -srsfpwpai tôiv Xôyav Tsôfxoi trivss s’uri xa-cà 
iia.<popé.s. Le traité se termine au chapitre Ilepi ^aXivoiv, dont la fin est 
TÔV évsalüna Xoyov «spi Tijs réyyris ■srovoCo-it» éSsSépsdct. 

C’est, au fond, le traité publié par Dietz (à Kœnigsberg, i836, in-8'’) 
sous le titre : Severi iatrosophistæ De ctyslerihus liber, mais très-abrégé et 
avec des modifications considérables pour la rédaction, surtout depuis 
le chapitre Hais ylvstai î; xctiXixr) (Ilepi rüt» xooXix&v ^xppâxtov, dans 
Dietz, p. 29-88); — Le chapitre Ilepi ^aXavwv (Ilspi Tijs à-icXijs ûXÿjs, 
dans Dietz, p. 89) est entièrement différent du texte imprimé, et n’est 
qu’un très-court extrait L 

9° Ilspi htayapjjpàrwv èx toû 0£o(pîXov. 

C’est l’opuscule publié en partie par Guidot (Lugd. Bat. 1708), com¬ 
plété par Schinas d’après un manuscrit de Venise, et donné intégrale¬ 
ment par Ideler, 1 . l. t. 1 , p. 4o8. 

10° Uspi ar<pvyp.â!v. — Inc. Méyœs a^vypôs èaTi b xaTà prjxos xai 
fâdos xai asXiXTOs Tijs âpT)7pias, puis Ti è&li pixpos alpvypiüiv; (sic) — 
Tis ô xsvàs cr(pvyp6s; — Tis ô axXïjpôs, x. t. X. — Ce petit traité sur le 
pouls finit par ces mots : toû (pXéyuaros à aipvypàs péyas xai Tsapayai- 

* Je reviendrai sur ces Commentaires anonymes en publiant la description de 

^ N’ayant pas à Middlehili le texte de Dietz, je n’avais pu que soupçonner 
ces diverses particularités; mais, grâce à l’obligeance de DoraPitra, qui m’a 
rapporté une Copie intégrale du traité, tel que le donne le manuscrit de sir Th. 
Phillipps, j’ai pu comparer plus exactement les deux textes et ( ce 

que m’avait fait soupçonner un rapide examen. 



149 — 


11“ Àpxi) ®®P‘ oipav. —Incip. fl haCpopà (lis. al hâ^opoi) VTS0</là- 

o-sis TOV SV TOf's oüpfay (oÔpois) Siffi 7',,K. T. X. 

On lit dans cet opuscule : S^ôXia «tiAaypioti «spi oipeov : r) pèv yàp 

tmv oüpw»’ iTsbaflcujis st/liv bpoia ypXm^s&lépa .L’opuscule et le 

manuscrit finissent par ces mots : ià -aoXXà Tijs Taitrrjs ^tayvaxTseos «.ai 
Ti)w ysvopévvjv ■zspoppYfirsas twv oipœv B-etuplav. 

Jusqu’ici je n’ai pas retrouvé ces deux centons dans aucun livre im- 


PHIL. MDXxxiii (ol. Meerin. ccxxvi). 


XV!!*siècle, in-folio ,papier, liSf. 

1 ° ÙpsiêatTi'ov è« TMv raXrjvov, lispi «araypiiTCüv. 

Incipit : ÉirsiSi) XéXmai rijs ervvsxslas. —- Desin. Ék râv ÈXioSépov, 
Hspl àXùmsKlas. — Les derniers mots sont : atioisr toùs péXXovras ré- 
pvetrdai (publié par Cocchi, p. 54-126; c’est le XLVP livre des CoUect. 
med. d’Oribase). 

2° Ôpsi§a<7ioii, £3t TMW raA^vou lispi è^apBpyjpaTCOv. — Inc. Tâv 
S’ è^apeprjpâTCûv rivé. — Des. rà haxTvXthov eùxspâs «opi<Tdÿ. {Ibid. 
i3o-i6o; XLVll*livre.) 

3° Ùpsiêaaiov, SX awv ÛpaxXâ, H&s'osXéxezai fpoxos à épTÔs;.... — 
Inc. Évsxa 8è éprov jSpép^ou asXoxrjs. C’est le XLVIIl" livre qui se 
trouve t. IV, des Classici auctores. d’A. Mai, p. 82 etsuiv. ; la partie qui 
regarde les lacs avait été publiée en latin dans le xvi' siecle par Vidus 
Vidius; celui qui regarde les bandages se trouve dans Chartier (t. XII 
des œuvres d’Hipp. et de Gai. réunies) en grec et en latin. 

4“ KtioXXmvIov xnléeos (sic) Tijs <aspi âp0pMv TupaypaTslas. — Inc. 
Éi) pèv TÔ ©peéTO (SiêA/iu ^aatXsü IhoXspars SiataeiràÇyjxd aoi. C’est le 
IIP livre du Commentaire d’Apollonius, publié par Dietz {Scholia in 
Hipp. et Gai. t. I, p, 26-60). 

5” 2wpavoü «epi (njpsicav xaTaypdrav. — Inc. KàTa7pd s(t 7 i Sial- 
psais à<t7oC. — Des. «ai -aspi xaraypaTCOv àvôxpv rocraVTa (Cocchi, 
p. 44-5i). 

6° ÂmXXcovlou xnliéws rijs «spi àpOpcov ogpaypaTslas. — Inc. : @sco- 
pâv ÇiXtârpeûs Siaxst'psvôv as, faaiXsîi IlroXspLats. C’est le premier livre 
du Commentaire d’Apollonius (Dietz, p. i-i4). 

7° Sans litre, Ér pèvrâ aspà ToiiTOV jSiëA/ou {lis. jSiSAto) (SauiAsO IIto- 





— 150 — 


Asfxars, Hspi diftou xad' iimoxpdTvv SeSrfXeôxnpiev. C’est le II” livre du même 
Commentaire (p. 24-26). 

Dietz, qui a examiné ce ms. à Middlehill, en parle de la façon sui¬ 
vante (p. XII de sa préface) : Nullus mihifmctus e codice i533 liheralis- 
simi sir Thomas Phillips... Middiehillino, olim Meerm. 226, chartaceo, 
s. XVII, maximaforma, qui codicis Parisiensis (n° 2247) estJilius. 

Je ferai Thistoire de ces mss. à propos de celui de Florence, d’où 
ils émanent tous directement ou indirectement ; je noterai seulement en 
passant que toutes les copies que j’ai examinées dans les bibliothèques 
d’Europe diffèrent à la fois entre elles et avec le ms. prototype de Flo¬ 
con. PHiL. MDXxxiv (oi. Meerm. ccxxix). 

Fin du xvi' siècle, papier, 2 vol. in-4°, 536 p. 

Contient les XVI livres d’Aétius. 

La collation que j’ai faite d’une partie du livre XI me permet d’assu¬ 
rer que ce manuscrit a la plus grande analogie avec notre ms. 2191 ; le 
copiste, habile calligraphe, s’est montré du reste fort ignorant. 

GOD. PHIL. MDX-îxv (ol. Meerm. ccxxx). 

Fin du xï” s. in-folio, papier, 246 p. 

1° kXs^àvhpov TpaXXiavoô IIspl iri)s iaTpmrjs jSiSAia SdiSsjcœ. 

Inc. kXanrsHÎa wœSos èi/li Tpip^mv pâSitris. 

Ce sont les douze livres imprimés d’Alexandre de Tralles, avec le 
chapitre terminal intitulé : Éjt toü Àst/ou Ilepl râiv sv rots iT%Xây}(vois 
épva-nrsXxriiüBéûJV SiaSéasav. 

COD. PHIL. MDXXxvi (ol. Meerm. ccxxxi). 

xv” siècle, papier, in-folio, 42 p. 

1° PoiÇov ÈpetTiov povôêiêXos, T iras Bet xadctipetv, xcti raolois xaBap- 
Ttjpiots, «ai rsbrs; 

Ce povàêiSXos n’est point un traité original de Rufus, mais un extrait 
fait par Oribase et inséré dans ses Swayaryxi (VII, 26), où il se re¬ 
trouve intégralement; un fragment de ce povôêtêXos a été publié par 
Goupyl (Paris, i554,p. 11, sqq.) et reproduit par Clinch (Lond. 1726, 
p. lù-.iq) avec les autres ouvrages de Rufus. (Inc. Kœl asaiBoiioita So- 
xsîcTvptpépsiv. UoXtnrôBiov, x. t. A. —Des. evt^àpêiov — moXXôv écrit.) 
Matthæi (Moscou, 1806) l’a imprimé en entier, p. 3-6o, d’après le cod. 
Auqastanus (aujourd’hui à Munich, voy. cod Laud. 58, S. 7), et p. 2.57- 
299, avec les variantes et le complément d’après le cod. Mosquensis. 




— 151 — 

Le cod. Phillippio»^ ne contient que la partie fournie par le cod. August. 
La collation que j’ai faite m’a donné la certitude qu’il ne diffère pas du 
ms. d’Augsbourg lorsque le texte est intégral; mais il comble les la¬ 
cunes qui existent dans le cod. Aagast. Le plus souvent le ms de Mos¬ 
cou remplit aussi ces lacunes; mais ses restitutions ne concordent pas 
toujours avec celles de mon manuscrit. Dans le second volume d Ori- 
base, M. Bussemaker et moi décrivons les nombreux manuscrits qui 
nous ont servi à constituer le texte de ce fragment de Rufus. 

2° IIoAiiSséxous àvop.a(/lli&v (sic), et immédiatement au-dessous : 
Poi^ov iÇscriov Ovofictalai râv roô àvSpdyjcov poplav. 

J’ai collationné ce manuscrit sur l’édition de Clinch, il n’offre que de 
très-rares et de très-petites différences ; il a été relu et corrigé avec soin 
par le copiste. 

3” ToO aèroü Ilspi ■câv iv xialsi xai ve<ppoîs ’da.düiv. 

Ce manuscrit ne diffère presque pas de ceux dont j’ai parlé plus haut 
(voy. cod. Laud. 58, § 7); je l’ai néanmoins collationné avec le plus 
grand soin sur le le texte de Matthæi. 

cou. MDxxxvii (ol. Meerm. ccxxxiii). 

Fin du xv' siècle,in-folio, papier, 176 p. 

1“ IliVal avv ©£« TOU wapéuros ftêXhv. — Àp;^i) uèu ©ew rps (SfêAou 
Tôiti flspo-âv Toü 'Pa-lv, ToO Me^ovè, ÀêeKiavoC, ta<xâK, tcüavvoC toü Aa- 

a' Ilspi dXwirsxlas. — Suivent toutes les maladies de la tète ou qui 
partent de la tête. 

Àp^r) TOÜ jS' (Siê. ToO kîexiavoô nctï SupoSt» — Tà®spi ô<pOaXplas, mala¬ 
dies de la face. 

kpxi) TOÜ y' |SiS. TÔiv SuptS») — Ilspi aovayxv^, maladies de la poi- 

kpxit TOÜ S' (Sië. ÀêsHiavov, tiüv Supwu, maladies de l’estomac et des 
intestins. 

Àpj^Ù foü s' (3:ë. Aëejtiavoü «ai icradn, maladies du foie et des reins. 

Àpx>^ TOÜ ç' (3(ë. ÀësKiavoü «ai Svpâv, maladies des organes géni¬ 
taux urinaires, et de la défécation. 

Àpx^ r kSsKiavoô [«ai] toü §ià toü àyysXmoô rrxnpa-vos pezovo- 
poujOévzos lo-aàx pordj/ou (dans le texte, le titre est : Âp;^^ toü — 1' 
Xôy. éx zou (3ië. toü za^iisiovzos (voy. du Gange, voce TafiSsüsiv) zmv 
'tipoliaiv zsiXij a' — Ilspi toü sÇppépou), fièvres et maladies générales 

Le dernier chapitre, intitulé Ilspi yerntjo-eois àvBpdimo xaX yov9)i est 
imprimé sans nom d’auteur dans le recueil d’Ideler (t. I, p. 294-296). 



— 152 — 

Inc. M^J-OS fièv 'ssivTüiv nparivei, r) U yonj. — Des. (THvraÀiècov, fiàvov 
hè oi àvTi}(Stpos. 

Il est facile de reconnaître dans ce traité les Ephodes, dont j’ai donné 
plus haut (voy. cod. Laud. c. lviii , p. Bg-ioo) une longue description. 
Seulement quelque inédicastre a jugé à propos d’y introduire des noms 
qui semblaient devoir donner plus de prix à l’ouvrage, sans se soucier 
que plusieurs de ces noms se rapportent à des auteurs de beaucoup 
postérieurs à Abou-Djafar. 

2° Sévotf'ts 'Sspi oipœv. — Inc. Tcüv pèv oipmv -woAAai pèv xarà yé- 
vos itet(popal. —Des. si Sè 'aspiaé^si rriv iy&pa. — Imprimé par Ideler, 
t. II, p. 3 o 7 à 3 i 6. 

3° JinroxpâTous tà t&v Âpopttrpâv, «spi pérpov htahr/s, et sur divers 
autres sujets «arérss, c’est-à-dire quatre-vingt-dix préceptes) extraits 
d’Hippocrate et principalement des ^p/iorismes, avec des sentences apo¬ 
cryphes. 

4° Ilepi oiipav ( 7 vvo^is ■ Èàr i'Sps tô oipov. — Voy. ms. Laud. S 7, et 
ms. 2289, § 5. — Il y a de très-nombreuses lacunes. A la fin : TéAos to6 
«apévTos |SiêAiou. 

Ce ms. a la plus grande analogie avec le ms. 70 de Munich. (Hardt, 
t. I, p. 434 suiv.) Dans ce dernier, il y a à la fin 1° quelques fragments 
qui ne se trouvent pas dans celui de Middiehill; 2° l’ouvrage d’Arétée. 

xvi' siècle, papier, in-4°, 78 p. 

1” lirn-ojtpdTous É'jri<77oA4 -wpès IlTOÀepxibv (Soto-iAéœ. C’est la Lettre 
déjà mentionnée plus haut. (Voy. cod. Bar. 10.) 

2 ° AtaSrjKp TaXrtvoô Ilspi toS àvOpdnrov ercàparos nmaansofis-, c’est 
une nomenclature des parties extraite du larpès r) siaayuiyr) , autant du 
moins que j’ai pu en juger par les fragments que j’en ai copiés. — 
Suivent quelques mots Sur le régime, en tout 2 pages et demie. 

3° Deux petits centons, Sur le régime selon les mois. 

4° Calendriers. 

5* TaXrjvoô ücpi ia^^iàios, 'Sohdypae, àpSpircSos. — Inc. È« toî yé- 
vovs Ttjs dpdphiSos ■f) Ts iayias scriiv xai 'aoèâypa. (Sec. locos, X, 2, 
t. XIII, p. .331.) 

6° raA>;roO nepi utpuypwv spàs kméviov tpikopadri xai (piXàaoÇ'OV. 
— Inc. ’ÏMOTsbv éyppsv èv râ 'Sapàvn avyypâppari — ôpolas xal tüv sté- 
pcùv X'tpmv (t. XIX, p. 629-642). 




— 153 — 


7» eso^AotJ Hepi 8!a;i^a)p)7pàTMv, avec un assez grand nombre de la¬ 
cunes. (Voy. cod. Roe. 15, S 6, et cod. Phil. i532, S 9.) 

8° Tô S<à HaXaulvOi/s àSvirôpiov, ô xaXoüaiv •soXvs&ès («oAu£i§&?) 
TaXvvov. (Voy. Gai. De sanit. tuenda, IV, p. 7; l. VI, p. 281 suiv.) 

g" Plusieurs pages de recettes. 

10° Toî (ToÇeüTâTOv VeXXov xai inrspTtpou Tlôvrjpa IcerpiHOV âptalov 
Si’ iâpëav. — Inc. 

iazpiHÛv ÜHOue avmôpois 6pa}v 
Èppa(ppohkeov âyx,Wvpos v Ç’^cris. 

C’est le traité publié d’abord par M. Boissonade [Anecd. t. I, p. 176- 
a3a), puis par Ideler [l. 1. 1. I, p. 2o3-243). Je suis porté à croire que 
le texte d’Ideler a été copié sur ce manuscrit. 

COD. PHIL. MDLXvii (ol. Mecrm. cclxx). 

xvn‘ siècle, in-4”, papier, 20 p. 

raA)7PoS lispi à(/lâ>v •vois eicayopépois. 

Inc. Tcov àcri&v éxa&lov otbv ts è(/lw. — Des. oùk àvàyxr; yjv Xéysaÿat. 
(T. II, p. 732-778-) 

COD. PHIL. MDLXViii (ol. Mecrm. cclxxi). 

xvi’ siècle, papier, in-4°, Sy p. 

1° Ôps/êaer/00 Ilspi àépoôv, iiiaTCov, XoVTpâv, ns(p. ((S' is' iç Ilspi 
tpo<pâv Svvdpscos i|'. N’ayant pris que le commencement de ces con¬ 
tons, je n’ai pu déterminer avec exactitude à quel livre d’Oribase ils 
appartenaient; mais je pense que ce sont les chapitres xiv-xvn du traité 
Ad Eunapium, liv. I (édit. d’Étienne, col. 58i-583). 

2° Tô -irpès Ki»va1a.vTÏvov ■aepi hictkris. — Inc. Kai toOto [rijis] aijs ®po- 
voks xai psyaXoiptJOÜs émvolas xai <piXctv9pünAas èitkaypa, ^avalavrivs 
S-siÔTaTE xai péyifjTs aiiTOxpaTop, si xai toïs iSidrais îca rois cràpots xai 
éXXoyîpois Tr)v xpW‘v slUvai xp^ipsisi. Le premier chap. Ilspi sitx^pwv, 
débute ainsi : M)(vpÔTarôv saTi tô apu/lov yàXa o-j^s^ôv ènàvcwv. Le cod. 
se termine par ô 8è XâSpal aiparbs sali XsnAmépov tô toioûtop Ïx^mov (?). 
— C’est, à un assez grand nombre de différences près, le traité publié par 
Ideler,p. 267 et suiv. (Voy. Cod. Phil. 1532,0” 3). Dans noire manuscrit, 
l’opuscule finit à Ilspi Xaiipaxicov (p. 279, 1. 21 ). — Le Cod. Vaticamis 
292,1° io4, contient à peu près le même traité avec le même titre. 





3° SspoSAou nâs dipsAsf ItcurMai èp’ éKàaU 

Inc. îavvompios. yAuwti • dpiiôisi otvov xaAoO swlsalarou — 

êsjtéfiSpioî. Desinit : «ai àmap.ri)(sadci.t Si ’ olvou «ai rirpou «ai âppoSi'- 

L^fond seul ressemble à rffiéropbile imprimé (Ideler, p. Aog suiv.), 
la forme diffère beaucoup. La comparaison avec le morceau anonyme 
publié également par Ideler, d’après le texte de M. Boissonade (p. 423 
suiv.), donne le même résultat. 

COD. PHIL. MDLXIX (ol. Meerm. ccLXXVi). 

xv" siècle, papier, in-4°, ti-ès-beau manuscrit, Sy p. 


talr) Ilspi Xoipinij?. 

Inc. ÔTi pèv oùSév ti tou cTWir/làvTWV i;r]V Impinrty téxvvv, «■ r. A. 
Puis vient le ®ii>a|. Le premier chapitre commence : kXlcrKOVTCti tr^eSèr 
'SàvTSS âvSpcoTcoi. —Desinit ; «ai t^v -apoÇvXetxriv rijs S-spaireias «ara- 
mimpsv. Imprimé à la suite d’Alexandre de ïralles, éd. de Goupyl, 
Paris, i548, in-folio, p. 244 sqq. —Voyez l’introduction de la savante 
traduction anglaise qu’en a donnée M. Greenhill, Londres, 1847. m-8" 
(faisant partie des publications delà Société de Sydenham). M. Green¬ 
hill paraît avoir ignoré l’existence de ce manuscrit. 

COD. PHIL. MDLXXI (ol. Mccrm. CCLXXIX]. 

Divers chapitres extraits de Paul d'Égine, et copiés par une main 
récente. 

COD. PHIL. MDXCI (ol. Mccrm. ccxvin). 


xvi' siècle, in-folio, papier, 112p. 

1“ PaA^PoS Hspi Téüv SV rois mp.Tt1(hpci.mv ahi&v. 

Inc. cod. mutilus : và Sâ aléyvaai? ■ àn&vrav yàp ÙTtoxsipévav. — 
Desinit : èirt «AsSrlov ynpvà|s<T0ai. C’est le livre Intitulé Dspi Si«(^opfe 
vo<7VP-àmv (t. VI, p. 836-88o). Dans le manuscrit, le texte commence 
au chap. IV, 1. 2, p. 842. 

2° raAi7vofi SupTr 7 mpâTOV {saprascript. voanpàftov) Sia^opSs Aéyoî^^'. 

Inc. Ôira pév èalt «ai xiva. —Des. Sia^opàs éps^ijs hisXesïv. — C’est 
le traité Ilspi tÆv sv toTs voeriipacrivairiâv (t. VII, p. i-4i). 

3“ raAi7V0S Ilspi (Tupir. X6y. y'. 

Inc. Tîva psv èalt «ai ■nsdaat. — Des. aâv àp.<ptaèr)xovpévav. — C est 
Hspi T&v avpTil. hafopàs jSigA/ov y' (t. VII, p. 42-84). 

4" kpxv Toü TSrdpTou Aéyou. 

inc. Tàs aiTias TÔiv avpvlwpAawv. - 


eiptjaerai xmà aàv é^ijs 



— 155 — 

— C’esl le livre premier, lispi ahiüv crvfnclaiJiàTav {t. Vil, p. 85 
à i46). 

5° Apxv ■f®" ®' A^you. 

Inc. Ô ffirao-pès «ai rpépos. — Des. p^pwpcéToir «ai (T^r]nàiajv «ai 
àcr;iiüv. — C’est le deuxième livre (p. 147 à 2o4). 

6° Ç' Ilspi TÔiv ém^évatv àXXvjXoïs cupir?. 

Inc. Ôo-a Sè xaià (pvamàs èvspyslas. — Des. èvrotvSct. xmaicaiiaio rùv 
Xàyov. — C’est le livre III (p. 206-272). 

TsAos raA;7V0Ü Ilspi t&v év rots o-up'7r7«üp. airtâv. 

COD. PHiL. niciODCccxcii (ol. Meerm. cclxxv). 

XV* siècle, papier, in-4“, 114 p. 

1 “ MsAst/ou jjtovâxo^ Hspi Çùcrseos «ai toü dvOpûiTov xaracrHsv^s. 

Inc. Tô ®spi (pèffSMS àvôpchtrov (poaio'koyŸiaa.i œAAà irvvrôpras (édit. 
Cramer, p. 1,1. 4).—Après ce préambule : "Sovoipis r^epi pitrecosxai rijs 
TOÜ àvffpwirov HCtraansvijs. Tlôtnjpa sv awôipsi ntspi piascos àvdpércov 
è^spoivurSèv «œi crtiîJTsSsp «opà MsAsTiOti povàypv s« rüv rfjs éxxXijtjUs 
èviôZav Kcii râv sl&i Xoyàiav «œi ptXoaàpcM. 

Inc. É<77 (p oÎiv 17 ■srâo-a rspctypctreict. — aa.péty'lepov Sievxpîvav (sic) rots 
àxoiovcnv (p. 2, I. 17, à p. 3, 1. 6). — Ilijiaf. 

Après le chapitre Ilepi Sépparos «œi «spi rpt^üv, qui finit par les 
mots ®œvTa év aopia snoiyjtyas, p. i42, vient, au lieu du chapitre Ilspi 
■i/vyijs du texte imprimé, un chapitre Ilspi irlotxsîav, qui finit par ces 
mots ; èvavrîa éa'llv rÿ 'astcavaa [rssTS&vasi ?) airsi^ia rts ovaa «ai aùri) 
TOÜ ■srspmœpiriou ; mais avant il y a un petit morceau commençant ainsi : 
Ôti Tâv «ap'ÉAAi;^ aopâiv oi pèv ®poüird(pj^s<p ti)« rov aclipct- 

OOD. PHIL. IVCIODCXIV. 

XV* siècle, in-follo, papier. 

1° Commence au milieu du livre II”, Ilspi xpicretav (t, I, p. 635, 
1 . 9 ) ivtoi Sà rÿ pép-p rov dsppov. 

2’ Délivré IIP, Ôti pèv oiv sxaa-lov. 

3° raAi;roS Ilspi pvtrixmv Svvâpecüv. — Inc. ÉirsiSi) ro p.èv aîadà- 
vsaSai, X. r. X. 

Ce sont les livres I, II, III (t. II, p. i-2i4). 

4“ Ejasdem Ilspi àvwpâXov Bvtrxpxaias. •— Inc. kvépaXos Zvmtpxaia 
ylverxt pèv. — Des. IIpaypaTsia «œi psrà roitroov rÿ rfjs Q-spxrsvrixfjs 
MèSou(t. VII, p. 733-762). 



— 156 — 

5" Eiusdem, nspi àplcrlr,^ ToO crèparo^ !7pô.'. - Inc^T/s 

^ àpJv -0 ^P« (f^) 7 ^ Tv' 

anpadiav fièv rüv ôpoiopsp&v tTvppsrpiav §é tok opyaviKw» (tom. IV, 

P- 

6» Ejmdem, Hspi sis^ias. — Inc. Tô Ti?^ sÜems (sic) 6vop«.. — Des. 
sis àvâ-^vSiv htmvorjs (t. IV, p- yôo-vBG). 

f Ejusdem, Uspllvcsuvoîas. Les trois livres (t. VII, p. ySS-gôo). 

8" Ejusdem, üpàs rAatucwvaS-spaTrscTijc)). Les deux livres (t. XI, p. i- 

•i46). 

q” Ejusdem, Dcpi i&v svrats Tpo(?afs Ivv&psav (t. VI, p. 453, suiv.). 
Le premier livre seulement, encore la moitié des pages est rongée par 
l’humidité et les vers. 

COD. PHIL. VICIODCCLXXIV (ol. Mccrm. ccxcvni). 


xn” siècle vélin, in-8% très-beau ms. 172 p. 

1 » Sepeàp wpwToêc<T7âpxoe voü kvuoxéas Dspi TpoÇSiv Iwâpsm 

’'*inc'^ nlTxX K«i Xoyfop, â péyusie xai Tàwoüv nkiosiléalaTS. Le pre¬ 
mier chapitre est Dspi àprou. C’est encore le traité de Siméon bethv 
présentant des différences notables avec le texte imprimé. (Voy. Cad. 

Roe, i4 et i5.) 

2 ” Àirà TOP ToS raAijPoO ànXâv èx^-oyi) Ttv&v «s^aAator ofoirsp sp- 
(^spoüvTat SrspaiteTai zivss sttI Sia<?4pois xal 'ssoixù.ois vo<H)p<miv. 

Ce sont des extraits de Galien Sur la vertu des médicaments simples. 


BRITISH MUSEUM 


COD. HAKLEIANOS VCIODCLI. 

xv’ siècle, 1 26 folios, papier. 

raAvPoü Atayvaaltxrl «spi totop ssmvBôiwv, les six livres (t. VIII, 
p 1 - 452 ). Ce ms. a été copié sur celui d’Oxford (Can. 44) ou sur le ms. 
d’où ce dernier dérive. — Voyez les extraits des gloses et le spécimen 
des variantes que j’ai données d’après le cod. Canon. 44, p. I 02 , suiv. 


' Le peu de temps que j'ai passé à Londres 
tous les manuscrits médicaux grecs ou latins qui 
crois cependant n’en avoir laissé échapper aucun 
ceux du moins qui figurent dans les catalogue 


ne m’a pas permis d'examiner 
e renferme ie Britisk Maseam ; je 
1 qui ait quelque importance, de 



— 157 


COD. HARL. VCIODCLII. 

XV' siècle, papier, 368 pages. 

(Voy. Cod. Flor. Piul. yi, Cod. IX.) 

raA)7vou Hspi xpslas tmv év àvBç&itov cdiftaTi (loplav. Les dix-sept 
livres. A la fin on lit : 

fi Sè (SiëXos o-uftirâcra raAvvoO SeiKnuffi Trixvvv- 
naiaiv irtTpâv àrpsxésaat Xôyoïs. 

Tp yàp èv piâ èiPlâ rs xal héxa ypiftpaTa TaÔTO, 

Torcriv ùire^édsTO ;i^p£/œv àXwv poplcav. 

Kai süppovéoov tis dya&à SalSaAœ t épya 

Tijs Ss (roiaSs?) paBàv (paffoi?) ôua ■aXéSs (piayji'esàs. 

COD. HARC. VICIOCCCXXVI. 

Fin du xvi" siècle, petit in-folio, papier. 

C’est un ms. d’Arétée qui commence comme celui qui appartient à 
la Société de médecine de Londres {voy. plus loin), par les premiers 
chapitres du livre IP de la Thérapeutique des maladies chroniques. Ces 
chapitres sont marqués 17', iS', is', iç', il'; puis Ilspi -céravov. Le manus¬ 
crit finit comme le texte imprimé par le traitement de 1 éléphantiasis; 
c’est un ms. très-défectueux et dans lequel manquent plusieurs chapitres. 
Wigan, dans sa préface (p. xxxix, sqq. éd. de Kuehn), fait un assez 
grand cas de ce ms. ; ce jugement ne me paraît pas tout à fait fondé : il 
pouvait être supérieur aux autres mss. qui jusque-là avaient servi à cons¬ 
tituer le texte d’Arétée; mais assurément, considéré d’une manière ab¬ 
solue, le ms. d’Harley est loin d’être excellent. 

xvi“ siècle, in-folio, papier. 

1 ° Poù<pooÈtpe(xhv Ôrofiairiai tÆv to6 àvdpéyisoo popitcv. 

Je me suis assuré que ce ms. doit être collationné pour une nouvelle 
édition du traité Des noms des parties du corps humain. 

2° ÙpstSxalov xctp. xh' (SiëAiou. 

3” Ksip. ToO xc‘ ^lêXlov. 

C’est exactement le même manuscrit que le cod. Phillippicus, décrit 
sous le n» i532. 




158 — 


BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ DE MÉDECINE DE LONDRES. 

ORIBÂSE. 

Le ms. le plus important de cette bibliothèque est sans contredit ce¬ 
lui qui renferme les premiers livres des Suraycayai d’Oribase. Ainsi que 
le témoigne une inscription mise en tête du volume par Robert Waide- 
son ce manuscrit a été copié sur un ms. de la bibliothèque du collège 
de Saint-Jean, à Cambridge, et revu avec soin sur le texte primitif. La 
copie a passé entre les mains d’Askew, corgme on le voit par l’attesta¬ 
tion de J. Sims; il était inscrit au catalogue d’Astew ( Part. II, art, 588 
de son catalogue). 

Dans ce volume sont contenus les livres I à X, puis le livre XIV ; 
ainsi on a omis, i° les livres XI, XII, XIII, qui renferment la partie des¬ 
criptive de Dloscoride ; 2° le livre XV, tiré en grande partie de Galien, 
et dans lequel il est traité de chaque médicament en particulier. 

Depuis que ceci est écrit, j’ai pu examiner moi-même le ms. original 
à Cambridge; j’en donnerai plus loin la description en parlant des ma¬ 
nuscrits grecs de cette ville (p. 106-107). 

ACTUARIÜS. 

Fin du xvi‘ siècle, in-folio, papier, belle main, iSa pages (olim. bibl. Askew). 

1° Les VII livres d’Actuarius, Sur les Urines, publiés en grec par 
Ideler, d’après les papiers de Dietz, dans Pkysici et nied. grœci minores, 
t. n,p. 3 à 192. 

ACTDARIUS. 

De la fin du xv* siècle, papier, 2 vol. in-8“, belle main, ensemble 4o3 pages 
(olim Bibl. Askew, pars II, art. 54o). 

Le premier volume contient ; Ilspi ahiUv Hmà tô ZoZaalmbv xeti Snz- 
yvaalixov C’est le traité publié par Ideler (lib. sap. cit, p. 353 

à 463) sous le titre de Ilepi biayvâa-stos ■rsaS&v Aéy. a' et (3', livres I et 
II de la trad. latine du traité medendi Methodas. 

Le second volume renferme : ©spaweuTmà (SiêX/a a', , encore iné¬ 

dits en grec (livres III et IV de Meth. medendi). Le premier livre com¬ 
mence : ÈirsiSj) ■ajâcra SiSao-KaAia. Le volume se tennine à Ilspi (pÀsypo- 

* «Voliimen hoc manuscnptum transcribebatur ex codice bibliotb. Sancti 
«Joannis Coll. acad. Caiitabrig. atque revisum fuit secundum codicem anno 
«Domini i648. Ita testatur Rob, Waideson, med, d'. » 





— 159 — 

vrjs r/TcaTos S-spairsioi. — Ois ovv tô î^-irap ipAsypaivsi. — Le ms. s'ar¬ 
rête au bas de la page 4o3, aux mots si Si) ■xsapoSivono. 


VARIA. 

Commencement du xv* siècle, papier, in-4°. 

■lout le m». est de ia même main, elle est ü-ès-êlêganle. 

r F” 1. limoxpiTovs ÀÇopicrpoi, les VII livres. 

2° F° 12. Ejasdem Tlpoyvualmàv. 

3“ F" 20. Ilira? aiiv &sâ rüv crKsuaerioôv toO SvvapspoO. C’est la table 
d’une partie de Nicolaus Myrepsus. 

4° F" 46 r°. T<î éa^tv ô Mpcoms; et quelques questions semblables 
avec leur réponse; le tout occupe à peine un quart de page. 

5° F° 46. Ilepi' Tijs KaToa-KSvijs toB xôcrpov xat toO àvSpéirov. — Inc. 
Ô xàupos ovTOs ô péyas avvéalrjxsv ex Tsuaàpcov aloiysioiv. — Desin. 
àpsTàêXrjToi htapévcoai. Ce sont les §§ i, 2 et 3 du petit morceau publié 
par Ideler {lil. cit. 1.1, p. 3o3 et 3o4), sous le titre kvaviipou wspi ttis 
toB xotrpov xa7X(TXsvi)s toB àvdpdncov. 

6° F" 46 v”. ‘Ÿ-xà rcüv TSercâpam alotysioiv b xbapos yakrjviâ xai àxarx- 
aTxTSÏ xal b âvdpaxos byiaivsi xai âardsvsï. — Inc. É^^otitri èé riva rôxov 
ISioit xxrà pépos ëxaalov tovtov. — Des. sv Tp te ®apà vp TSTâpvp tô 
(pXéypa êas ssâv àyloijxovTa xai ëais yijpovs. C’est le S 4 du même 
morceau avec quelques variantes. Notre manuscrit offre également des 
variantes assez bonnes pour les paragraphes précédents. 

7° Uspiyovijs. — Inc. îiôpospÀvxsivTiuvxpxTvvsi, rjlèyovi) toB àvSpôs 
app^si xsivcuiv, bypbv tô ia^fvpinx'cov àv sv tw cr^apaTi. — Des. f° 48 r“, 
ô pèv s^aiBsv vsupûZrjs, b S’ svioSsv (japxéltjs. — C’est, à quelques diffé¬ 
rences près, le morceau publié par Ideler (t. I, p. 294) sous le litre : 
nepi ysvvijo'sas àvBpclmov xai yovrjs. 

8° Aéiat (lis. XéSsis) ÉAAiiitam ixTpâv axavrav xar àXpàêtjTOv. — 
kpyijuob a'. — Inc. Axav&a AiyMios, dypioxàpSapos. —Des. câpoëôpos 
b Tà ùpà scffiùov xai aipoêàpos b ià alpava, ànaXyia onmv asbvos. — 
C’est presque exclusivement un lexique de matière médicale. 

9” F° 5o. nspi dvTspSaXXopsvwv IlauAoô Aiyivptov. Se trouve à la fin 
du livre VU de Paul d’Égine. 

10° F° 53. IlEpi tSptbrùJv. — nôira airia iSpérav; Kai ôpyavtxbv tô 
pèv ahiov. — Puis Ilepi trtxvdasias • Tô cixbaapa sxi tsaibiav xai yspbv- 
Tftjv âvTi ipXsëoTopias ixdpysi. — Ilepi aasTpsas ■ Iléipis sallv sptjpatJis 
( èpiipaio-is?) T^ï iXtfs Ttjs vàaov, hiatpsT S’ sis f. — Le morceau finit 



— 160 — 

xai év raïs (pXsyfiovaîs «ai èv Tais isXï]ya.ts Ta fiopia ^vp'^‘vst(Tiv {^Tjpi 
staiv^). 

11° F“ 55. Ilspi TSéil/scos. — Inc. TpiTÎjf étrliv rt Tsé^is èni toïs èval- 
pois K(f>ois. — Des. éoTisp ri payvrjTis tôv alhripov. 

12° F° 55 v°. Ilspi ÇwTixiJs Swapetos. —Inc. Ü KcoTmiij hivapts' sx 
Trjs ÙTrdpisojs raùrris alaôâvovTai nai nivoivrat. — Des. œs siri rà TsXsîa- 
Tov yàp imb «upsToO ànoXkbvTas tS>v àvdpdmwv rà (jchpara, Seo-p^spws S’ 
à-irb if'OSsws. 

i3° F° 56. Ilspi<77aSp£Sx raA>;vo6. 

14” F” 57. Ilspi Tâv i(S' Xlfftiiv TÜvèv tcH Xbytf) toO ispétos, XldoM cracp- 
hiov Toïi faSvXavi'ov xaAoupsvou. — Inc. Ai'Oos capSios. — Des. XWos 

i5” Deux pages d’astrologie. 

16“ F” 60. ÉppTjvsîx Tov ©-speA/ou riïs c7sX>)vr/s. — Ici les folios cessent 
d’être marqués. 

17° Astronomie et météorologie. 

18° ’SvpiaKX àvdpxTa ^OTXvâv. — Inc. Àcra^ériSa, àArilA. 

19. Quelques recettes. 

20“ n/val SKXoySv tivwv sis Tuplapa noiXlxT ôts yivyirai o-xAi/pif. 

Le dernier chapitre (chacun d’eux est très-court) a pour titre : 
Tè §ià xuSwr/cox toS BAsppiSou. 

21“ Toü o-oi^eüTâTou «ai XoyiùSTà.TOi> VaXrp>od, xai iiriroxpotToas, Ilaa- 
AoS, ÀsTi'ou, érépav tsXsîcXIcov iarp&v TSaXaiSv. — Ces chapitres sont 
très-petits. — Recettes a capite ai calcem. 

22” TlîvaS sxXoyâv Tivcüv iicédsTO KeÇaXxicûSiüs b pxxxpkrjs èxsïvos 
(70<pcl}TaT0s XoyiéTXTOs xvi)p b UsTTxyôpevos xai èv ixTpoïs xpîc/lois. — 
Ks^. a' Ilpès TÔ yswfjaxt Ta;^;s(!ys?) 7warxa. Le dernier chapitre, qui 
n’est pas numéroté, est intitulé : Eis sirixpariax (^pixp.?). L’avant-der¬ 
nier est numéroté <71'. 

Je ne saurais dire si ce Pépagoménus est le même que Démétrius 
Pépagoménus, l’auteur d’un traité sur la goutte qui a été publié à 
Leyde par Bernard, 1743, in-8°. 

23” Ilspi xpàusmv. —Inc. TSsv xpxcrecov rà Tsbaov ÔTi x' (scVi?) èv- 
véx, TÔ TSoiov Tévlapa. — Finit à la page suivante xai tx pèv vyisivà, tx 
Ss voaspx, TX Sé oêSévepa. 

24” 'SiTS<pàvov (ptXoabÇiov Ospi tix(popxs TSvpSTâv. 

C’est l’ouvrage publié sous le nom de Palladius. Dans le manuscrit 




— 161 — 

la fin ressemble à celle que donne le codex Philippicus, n° i532, décrit 
plus haut. Notre manuscrit porte de plus : TéXos toO •aspi Té)(vrjs Sts- 
(pdvov. 

25“ À.px>? ■'■O" T^poipâv Toü (piXo(7àÇou Svpeàjv toS SifP. Com¬ 
mence sans préambule ; Àpviiâv jtpsa, finit au chapitre Ilepi ànlScov. Le 
manuscrit est du reste semblable au texte imprimé. 

26 “ llspi 'TOÜ Ssf 'ssoliisiv fov]9ijpctza. — Inc. Éàw i) farPi) 
-srspiT^eép ^ 17 péXaiva f) ib pXéypa, Ssï èirlc/laadat toSto ispéTapow 
nai «ot/|siv àisb tôv xaâaipôvrcov. — Des. lispi toO ti hbvaTCii ^ (pXsëo- 
roaîa. Ce chapitre n’a que quelques lignes, et tout le morceau est com¬ 
pris dans là pages. 

27 “ nspî oipiov TxXrjvoü halpsuts. — Inc. Oïipov Xsvxbv pèv ixov 
vTsà<Tla(Tiv dm^iav trvpxi'vsi. — Des. rè x^xipbv olpov Zr/Xoï S-sppatrtav 
'sXsi&lrjv xdi xaxoïjBsixv toü athpxTOs. — (Voy. Cod. Roe, i5, S 8 .) 

28 “ nspi oüpwv Mâyrou àttb (pavns QsopîXov. — Inc. Tàs ®api tj/s 
Tcot» oüptov Siœlpopœs TSpayparslœs «oXAoi Tâir âp;^aicot> (’aTpôr éirsxsi- 
pyjàav ypà4idi. — Des. èTtievpoiivcav sn nsàaijs 'spoa.ipéasœs. 'ïéXos. — 
C’est le texte de Théophile dont il a déjà été parlé plusieurs fols. 

29 ° nspi tS>v ■TSéipstiiv TOÜ oüpoo. Héif/ais sicrt y'. Après plusieurs cha¬ 
pitres sur la couleur et les sédiments de l’urine, qui me paraissent avoir 
la plus grande analogie avec ceux dont j’ai donne les titres dans la des¬ 
cription du cod. Phil. i354, § 2 , vient Hspi hiaxoïpvpxTwv. Le pre¬ 
mier chapitre est Ilepi xônpov 'usoXXrjs xal ôXiyrjs. Le dernier est Hspi 
pvicôSovs xxi yX^(7XpotJ. 

3o“ Toü (70<pcoT. xxi Xoyiar. ÂxTxplou (sic) xvp/ov îcoavvov xspxypxrsix 
■wspi oüpwr. — C’est un extrait du livre Ilspi Sixpopxs oipeov et des deux 
livres Ilspi xspoyvisasas oüpojv. 

3r Lixyvuiais toü acfasT. xxi Xoyieot. xvpîou BXsppiSos (-ou?) Aïot- 
<7lixsrp(?} uxl xxvôvss ixTpixoixi!spiéxovTx{-ss?)vàXixTàvxppùJcx1oôvTa)v 
xxi 6<7Xi toinav Srepxissïxi xxi dïxi «e^ÜKœcrm. — Inc. T*j> xxrSsv&v vxXix 
pdffs rpitrxxiBsxx, tô pèv Xsvxbv rb ®pwTOr.— Des. xpwpa (poivixovv tô 
èaxvxbs — plpvrjiTxs toütwv xxi èpov toü inropvîjtravTos. TéXos toü 
xxvôvos. 

Ce morceau est attribué, dans quelques manuscrits, à Maxime Pla- 
nude; il a été publié par Ideler (lih. laud. t. II, p. 3i8 sqq.) avec des mo¬ 
difications dans la rédaction. 

32“ Éppj^rei'a twv vsXiav ovvô^si xxd’ÎTnroxpxTijv. — Inc. Tô ®pw- 
TOV iéXiôv sahv œrnrpôr. — Des. tô xpujxxiléxxvbv èc/liv — xXXo 




— 162 — 

oÙK éëooKov si fit) àXfivpoxitts (?)• — Voy. Cod. Baroc. 88, § 2, et 
Cod. Roe, i5, S 11. 

33° Èpiirjvslot Toû TaXtjvov, îlspi hXoxîov -— Inc. Éirape tà xXàntov «ai 
S-às aÙTÔ sis àc!<piXstav Sià piSs épas 7i}s vvxTbs — êati yàp tà rjTsttp 
aùroi ^sSXappsvov. (Voy. Cod. Roe, i5, § 12.) 

34° 'Sivoipis àHptësclærr; Ilspi oipav êpftî7ystj4sr(Ta sk t^s iaTpimjs 
téyy-ps Tcjv Hspa-âv. Publié par Ideler, t. II, p. 3o5-6. Le manuscrit pré¬ 
sente quelques additions. 

35“ Ilspi râv S' (/loiyeitav to 5 (Ttbparos. Inc. ic/léov Ôti rà Ticrtrapa 
a-loixsîà. ToO adiamos k xal x^poi àvopàlomcu. — 1 page 1- 

36° Ilspi Tâ)î> wsvTs ai(j6ïj(TSù)v. — Incipit : néwTS pév siaiv ai aitrStf- 
(Tsts. — i de page. 

37° raÀi7ro5 Ilspi aipvypâiv .— Inc. Ô cr(puypàs Kivijcris s</liv àpTrjpiâv 
àiro xapiias àpxopévr; : s’arrête brusquement à sis rà pàBos toS acopa-ros, 
iiaTspov 8é. — C’est un autre apocryphe. 

38° Ilspi aÇuypiâv, — Inc. Ilôo-ai 'Soidi-pTss B-sapoimai èv rÿ Sia- 
a'IoX'p Tâv crpvypâv ; 

39° Osoi^iAou Ilspi (rÇvypœv. — Inc. Ôti pèv |3' xotXtat tfjs xapSit/s 
siaiv. Desinit : 'ssuxvùtspot xaï ibxinspoi, rà iXXa (pvXârloiKji xarà 
Çûaiv. 

C’est le traité publié par M. Ermerins, Anecd. med. græca, Lugd. Ba- 
tav. i84o, p. 20-77; notre manuscrit s’arrête à la p. 67, § 3. 

4o° TaXrivoü Einopialav a'. — Inc. Ti)v iarpixr]V où 'tsoXsaiv oêSê il]- 
portas (sic). —Des. ^-avpàarsts §è mâm SsSàpevos- r&v sùnophlav ia- 
pâreûv Sv ®épas. C’est le premier livre des Euporista (t. XIV, p. 3ii- 

389). 

ARÉTÉE. 

Commencement du xvi° siècle, m-4°, papier (olim Askew). 

(Voy. &AP4iH.>..i83a, 5 5,p. Uj). 

1° Kpsraioo iLaTSTcaibxoo ÔJsûv voùawv jS. a'. —Ilspi iiaSrjroo. Inc. 
fipwTtos iSétj TW iiaêrjrco (sic). — Desin. œToip xai rj kùpmacra iiana xai 
b pios oùùrbs. 

C’est le chapitre 11' du livre II de la ihérap. des Malad. chroniques. Puis 
vient le chapitre xxxiii, Ilspi Xidiâascos xai sXxécsws vs^püv, qui com¬ 
mence et finit comme dans l’imprimé. Il y a toute une page blanche 
entre xivvâpcopov et àicouXeÎjast. (Voy. p. 333, éd.deK.) —Ilspi yorop- 
poias, c’est le chap, v. Commence et finit comme l’imprimé. — Ilspi 
aTopaxix&v. — Inc. Èv roïat âXXoujt mâdsai psrà rijv Q-spaicsirjv SiaiT» 
sis icTxùv. C’est le chap. vi. — Ilspi xotXiaxâv. Inc. ÏI râv akioiv (sic) 





— 163 — 

inpiai-ns. _ éTti™v §è Çotvi^ts -ijspfeaTOi pstôu, comme dans l’im¬ 

primé. Une page blanche, puis Ilspi terévov, chap. vi du livre I des 
Signes des maladies aiguës; la suite du livre I et le livre 11 sont semblables 
à l’imprimé ; il en est de même des livres 1 et II des Signes des maladies 
chroniques, des livres I et II du Traitement des maladies aiguës; les livres 
I et U du Traitement des maladies chroniques manquent, sauf les cha¬ 
pitres du livre II que j’ai indiqués plus haut. 

J’ai relevé dans le manuscrit plusieurs passages marqués comme pré¬ 
sentant des lacunes; je vais signaler ces passages qui pour la plupart 
sont donnés comme non défectueux dans les éditions. 

Ilspi psA«7;^oAi);s, p. 76, 1. 8, mp-q S-épous. .. ÇSivoitdipoo Q-épovs 
pèv xai <p&. 

Ilspi üSp&iiros, p. 126,1. 5, àp(pl Tàs Xajôvas... sis... èvi tàv àvàro 
®âr; point de lacune dans l’imprimé. 

Ilspi </lop.a')(j^KS)v, p. lAg, h 2, anrjvsos ^pooi... pou... êas ««i èv- 
veÔTqTt. Le cod. Harl. n” 6320, porte des traces de ces lacunes. 

Hepi àpSphihos, ibid. p. 171, 1. ii, àràp oi bè révovTss... oi Sè...vàt 
pûsï : textus révovres qhévo pues. 

Ibid. p. 1 72, 1. g, >7 yàp. .. oi ri. . . cov. . . suSs.. . Xiëéecv qlovi) : 
text. Koti yàp oïai tcüv eu SSeXimréccv qSovij. 

Ilspi sXsÇavTiâcrios, p. 177, 1. 12, (^écrsi Toi«/§e* ê^ercti sXe(p. Tex¬ 
tus (pùat To:ai§s ai )(aÏTat ■ èXéipavrt. 

Ibid. p. 182,1. 18, xai ràv âvffpeoTsov' aiyfiqs (sic) ...«ai tà apinpà. 
Text. T. avd. à)(6ssi, n.t.X. 

Gepair. (ppeviTtKÔiv, p. ig5, 1. 6, yaalrjp- xéyxpos Sè Çai... ;^l9ei(Ta. 
Text. (pcoxSsiira su paptroviots. 

0ep. 'ïiapo?. sTtihjTtlM&v, p. 217,1. 15, taivqtai... eof yaXo^'it-AaipiV 
Text. rsivryvat oi ipqXaipiy. 

Ibid. p. 218,1. g, «apSapcêpou p3pos x«Akoü. .. tà §è êùu psXixprjTq}. 

Qspair. afp. àvayayyrjs, p. 260, 1, i3, cuppiTou T^s püqs ascqpé- 
vqs... paêiXcov. Text. rreaqapévqs. ÂXAo. (SpaSuAwu. 

2° D’une main un peu plus récente : Poitou ètpsnioo «epi àvopaaiae 
râu Toû àvdpdmou poplwv. L’examen que j’ai fait de ce manuscrit m’a 
prouvé qu’il ne présente pas de très-grandes différences avec le texte 
imprimé. 

AÉTIÜS. 

XVI* siècle, in-fofio, papier, bonne main. 

Livres IX à XV inclusivement d’Aétius. Ce manuscrit étant très- 
récent, je n’ai pas cru devoir le collationner. 




_ 164 — 


PAUL D’ÉGINE. 

Commencement du xv' siècle, in-folio, papier, belle main, mouiUé vers 
la fin. 

Paul d’Égine, complet, sans titre. Ce manuscrit devra certainement 
être collationné quand on publiera une nouvelle édition de Paul d’Égine. 
J’ai pu m’assurer, par la comparaison de quelques chapitres avec le 
texte imprimé, qu’il donne de bonnes leçons et qu’il dérive d’un ancien 

La bibliothèque de la Société de médecine possède aussi un Hippo¬ 
crate (éd. de Bâle) avec des notes de Ch. Drelincourt; ces notes sont 
très-peu importantes. 

INDEX AUTHORÜM A GALENO CITATORDM. 

Main récente, in fol. papier. 

C’est un table très-détaillée des noms d’auteurs cités par Galien, 
avec renvoi aux pages de l’édition de Bâle. Le manuscrit est d’une belle 
écriture. Cette table m’a paru faite avec un grand soin. 


CAMBRIDGE. 


BIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ. 

F. F. 3, 3o. In-folio, papier, xvi" siècle. 

L’cîcrilure est Irèa-belle et très-régalière ; tous te» titre» sont en rouge. 

i” Stifisàin «pwToëstfidip^on tou Kwio^éas lispi Tpopün Bvvdfieeos ,— 
Commence après le préambule à éipTOs, puis lispi dpvei'tüv, âfivySdXatv, 
ÙTvlojv, àyyovpi(av, àp.aviT&v, àvyj8ov, àvhov, àcmupâyou, à&làypu, 
akaros, apirap. — Desinit : «[ftjordpij^a, ÙTlBav. C’est, à peu de modifi- 
tions près, le texte de Siméon Seth, tel qu’il est donné dans les éditions. 
(Voyez cod. Baroc. 224, § 8.) 

A la fin, lispi xapmipvAoiiou. — Inc. tô x- à(rov pèv stsI ’Kei^op.spsia 
pbBo) 'BSapaT^Xrj(7tov. 

2 ° Àirà Tâv ToS raXjjnoü dirAcôn sxkoyij zivcov xs^aAaiW sis âitsp sp- 
^^poPTCti S-spairEfai rtvss siri SiaÇôpois xtxi 'tsomÙ.ois vocr^paa-tv, xhives 
Ha: ascrjpeiovvra: pèv év toIs pstamhis Sià hohhIvov , i^etéB-paav xal èv 
TW «apévTi 'SivaHi. 




— 165 — 

Les chapitres sont rangés par ordre de matière, dabordjes sujets 
généraux, puis les maladies a capile ad calcem, par exemple Ilepi plyovs, 
’crepi sXphOùov, -sfepi àXaicsxlas. Le dernier chapitre est ilepi'yovârtav 
(pXeypovijs. N’ayant eu que le temps de prendre le titre de quelques cha¬ 
pitres, je ne puis m’assurer si ces èjcXoyal sont tout a fait apocryphes, 
ou si elles ont été tirées exactement de Galien, 

3” Le traité de Théophanes Nonnus, qui est inscrit ici sous le nom 
de Psellus. (Voy. cod. Land. 6i, § i.) 

4 ° Une suite de recettes précédées d’une tahle qui a pour titre : UtvaS 
âxpië^s Tijs 'srapoùtTijs ■mvxrlSos. La première recette est toü [Sià] vdpSov 
to5 ^vXoïi. La dernière, qui porte le n“ ^6', est intitulée : Ô 8i’ éppoSxHrC- 
Xcov o-ùvSeTos. Les recettes sont écrites sur deux colonnes. 

Vient ensuite une seconde collection de même nature, en soixante 
et dix-neuf chapitres. La première recette est Tà-aoXvdp^cov; la dernière 
porte le n° 5 s'; elle est intitulée ; Td Sià crâvSmos. Le copiste n’a pas 
écrit les autres recettes qui se trouvent mentionnées dans la table. 

5° nival TOÜ raA)7Voü Hepi haht)s xai S-epaireidiv -arpos âvTixai'cra- 
pov (.•>) Uplxtov (?) xai érepa UpoëXijpMTa ÇiXo(70(pixà asspi iarpixifs- 
slai iè xai êTspa 'SpoêXijpa'va ÀAsIâvSpoo à(ppoliaiéo}s. 

Le préambule commence ainsi ; Éirsi S-spa-TreOtrai X6ya ôp8â oùx sy^w- 
psr, pot (lis. prj) aspinspov ÔpBiov (-ws?) xai Trjs xpàtreas toü atopaTos 
xai Ti)s'ütXsovaloiaijs sv aùtcp xaxoxppias èyvcoapévrjs, àvayxaîov 
«pÜTspov siirsiv ôicoîa soBiv v toü athpaTOs xaraaxsor!, tsoia Sé «Xeo- 
vàlsi sv aÜTÔ xaxoyypla, sïia ùnohet^ai psTii toüto àxpi€âs, x.t.X. 

Voici quelques-uns des titres de ce recueil : Hepi avvaytuy^s a^paros ■ 
Kai nspStTOv pèv tb aîpa, et aspotntécrot é^tuSév riva alerta âpa üypOTépav 
xai S-eppoTépav àiroTsXoüvTa Tr/v xpàcrtv, x.t.X. —nspi avvaycoyijs ÇXé- 
ypaTOs — j^oXriSovs ^vpoü. — Hspi htahtjs Ôts TaXeové^et to tpXéypa — 
Mana •wXeovdIovTos xpXéiovs —'Zripeïa IvpÜTijTOï, S-eppôrrjToe, 
XpàTïjTos, byp&rrjTos. — Hspi paXaxuxoO xai ôiraxTixov yao'ipés. — 
Hepi apToo p^priiTSMS. — Ospi xpswv. — nspi Üpvstov. — nspi ix^btcv. 
— nspi ÔTrdipas. — nspi Xaxivav, xpapêr; ^pà xai B-eppi) xai Spipsèa. 
Des. Ei Sé TtsabTats xexpwSat foiXerat, èx^étras èaBtéTW peTà Süo ^ Tpia 
sSéo-paTa xai TStvérw TsXeîova. 

6 ° Immédiatement après ce chapitre vient le titre «Pva-mà «poëXr?- 

Les problèmes commencent; Aià ti siri tô -aXetalov ix rSv épispoaBev 
pepâv ai tsoXtai âpxovrat; — La dernière question (pvy'), suivie de la 
table des questions du premier livre, est : Aià tI siri Tôiv i/trà Si^dSos 
SpxBévrtov xai ll^os àKaTâo-p^srov; — Le deuxième livre commence ; 
Aià ri ol vs^piTiHoi àpatàv xai peydXr/v éxovert ty)v dvantvotjv ; il est pré- 



— 166 — 

cédé d’un préambule : Tô KaiiXrjTsioïi Sâjpov 'aaaüv toüv xarà tùv ^lov 
Xpsicüv imptiKOvritTâij Karà tyjv àSiav. 

Ce sont les problèmes ordinaires d’Alexandre d’Aphrodisie, sauf le 
préambule général, et avec de nombreuses modifications dans la ré¬ 
daction. 

7° Le manuscrit se termine par la Lettre de Dioclès au roi Antigone, 
laquelle se trouve à la suite du premier livre de Paul d’Égine. 

L. L. 5, à. Copie très-moderne du K<xt’ ItjTpeîov d’Hippocrate. 

L. L. 4, 12. Manuscrit en papier du xv” siècle. 

1° Lettres d’Hippocrate à Damagète (le commencement manque) et 
de Démocrite à Hippocrate, avec des corrections marginales. 

2° iicTcoKpiTOVs Ilspi èvvTcvicov, sans corrections marginales. 

3° Ilspi (pXsScnopias. —Inc. Tàs (pXsSotopltt.ehsT'ZsoisïryBai xarà rovcrSe 
TOUS Xôyous- OTiTi/Sséeiv ^prj Tàs Topâs. Finit, après quelques lignes, 
au mot trvXXéys(7&ai. 

4° Ilspi mpsTâv. Inc. Oi 'sXsXaloi t&v 'SvpsrôovyivovTai ànb /pXijs. 
Vers la fin il est question du frisson, de la sueur et du régime des fièvres. 
Le chapitre sur le phrénilis, qui est un des derniers, commence ; Tô 
aîpa TO èv Tâ àvSptlmii) -aXsTalov. 


BIBLIOTHÈQUE DU COLLÈGE DE SAINT-JEAN. 


OBIBASE. 

xvi' siècle. In-folio, papier, écriture régulière. 

Contient les quinze premiers livres des ’Svvayœyaî d’Oribase. Les 
titres et les initiales sont en encre rouge. Aussi bien à la marge qu’entre 
les lignes, on trouve un assez grand nombre de corrections de diverses 
mains, tantôt en encre rouge, tantôt en encre noire ; quelques-unes de 
ces corrections sont marquées de signes, comme PaA., Àst. , N, R, H B, 
Rhas. On voit, par ces signes, que certaines corrections ont été emprun¬ 
tées,.soit à des auteurs dont Oribase a fait des extraits, soit à des com¬ 
pilateurs qui ont des passages parallèles; les autres semblent provenir 
des propriétaires successifs de ce manuscrit, ou de leurs amis ; en général, 
elles n’ont pas une très-grande importance. Sur le côté interne de la cou- 




— 167 — 

verture, on trouve une note de laquelle il résulte que le manuscrit a été 
donné, en 1634, au collège de Saint-Jean-l’Évangélisle, par le D'Collins, 
professeur de médecine à l’université de Cambridge. 

C’est sur ce manuscrit qu’a été copié celui de la Société des médecins 
de Londres. — (Voy. p. i58.) 


BIBLIOTHÈQDE DU COLLÈGE D’EMMANUEL. 


In-4°, de la fin du xii" siècle. 

Ce manuscrit est en parchemin jusqu’à la page 333 inclusivement. 
Les pages SSA-SGg sont en papier; l’écriture est de trois ou quatre 
mains, qui foutes cependant semblent appartenir à la même époque. 
Les trois premières pages, qui ne sont pas numérotées, contiennent un 
index tronqué. Le premier chapitre qui est mentionné répond au cha¬ 
pitre vif de l’index de l’édition grecque des hnriüTpmé. En comparant 
ensuite les deux index jusqu’au bout, on constate des différences con¬ 
sidérables dans les titres, surtout de nombreuses additions importantes. 

1° Les pages i-ii contiennent quelques chapitres dont on ne trouve 
aucune trace dans le texte imprimé et qui ne font pas corps avec le reste 
de la compilation. Les titres de ces chapitres sont : ÂpsTi7s feirou «pé- 
yîKwo’isÈK'WjàAou.— Ïtcttov ô^érov sKXeSisxai ^pôvos ô^slas. —Kuoc- 

aûiv hsTsusv sictpAXsia.. —DdiXiiir dirà yévvas émpéXeia. — IléTs SapaaSffvai 
Ssf TOÙS i'irirous «ai ®cDs; — (irirou àyaidov Soxiparria. — Ïttttov crxoXtov 
SoKcpaeria. — ïinriàv Çiasts xarà éâvos. 

2 ° Au bas de la page commencent les ÎTnriaTpiKâ ordinaires : Àp^t) 
roi (TnriaTpixoü [SiêAioii roi oiria xaXovpévov ri p.éXiiraa • nsopéaauiv 
(hs. ïlepl nsopsràv). Incip. tViros é^si rt)v xs^aXrfv xarappérrova-av èrvi 
T))j> yijv, p, 1, 1. 12, éd. gr. 

La comparaison de deux chapitres qui se retrouvent à la fois dans 
l’imprimé et dans le manuscrit nous a démontré que le manuscrit four¬ 
nit des emendations nombreuses et importantes. — Dans l’édition il y 
a plusieurs chapitres qui manquent dans le manuscrit; mais dans le 
manuscrit il y a aussi, surtout au commencement et à la fin, beaucoup 
de chapitres qui ne se trouvent pas dans l’imprimé. L’index tronqué du 
manuscrit que nous avons copié servira à établir, au moins en partie, 

' J’ai dit, dans 1 introduction a ces notices, que je devais la description des 
iTraiotTpixd à M. Bussemaker, qui a bien voulu la faire pendant que j'étais oc¬ 
cupé à examiner d’autres manuscrits. 



— 168 — 

ces deux propositions. Parmi ies chapitres du manuscrit qui manquent 
dans l’imprimé, nous avons surtout remarqué, p. 827, un chapitre inédit, 
mais très-altéré, de Simon d’Athènes, auteur cité par Xénophon au com¬ 
mencement du traité Hepi mmxijs et par Pollux, 1, 190, ig/t, 2o4; II, 
69. Je publie ce chapitre comme un spécimen des additions fournies 
par le manuscrit de Cambridge. 

INDEX '. 

ps' Ilepi épirvcrJoO xai sirmuMT/Sos —Ilepi x)a1pi)(&a>v. — pi?' Ilspi 
alèpatos éXnoodémos xai sspi (pdhsœs yXinlrjs. — pff Ilepi t&v s5 ôSoS 
ij Spépou xsKOTtcûpévciiv «ai ®epi lâv ekxadémwv ix twv XayôvcM. — 
v' Ilepi àpTrjpids éXx6j6ei(Tr)s xai AaipoS. — va' ’ Ilepi aaSparos. — rS' Ilepi 
rijs àicb èSov xaùaseos. — vy' Ilepi tcHv mà xovîas xavSévTav. — vf Ilepi 
Twy rà évTÔs ètTTcaxÔTCov xai èàv à-xù Tpauparos ivrspa 'apo-néanj. — 
vs' Ilepi jSouAipKür. — vç' Ilepi v&v î(7)(vaivopévcov s? àiijXov ahîas. 

— v|' Ilepi >f'&ipœs, Xéirpas, Xei^fivos, àX<pciv. -— vy)' Ilepi ôaléav {Sp- 
j^eajv?) (pXsypovijs. — »6'Ilepi rpeôasùis èv xolXoïs vditots. — 5' Ilepi tmv 
xarà xpy)pvoü, i) ■tpà(pov •asTc'laxÔTCOv. — ^a' Ilepi Xavcurpoi, f) èyj^sais 
ftnrou. — Sê' Ilepi xarâyparas. — ?y' Kepi ypXépas àypSs xai irfpâs. — 
|S' Ilepi xapxivéparos. — le' Ilepi peXixyjpiheov xai rsavrcov <pvpàrùn >.— 
fç' *llepi axàXoïros. —II' Ilepi aixtav xai pvppyfxav xai âxpo^opSàveov xai 
épvdpopévav (?). — 1)?' Ilepi vevpixüv xai rrpàs rà xarà veCpov Tpaépara. 

— |5' * Ilepi axoùXyjxwv r&v èv Tpaûpao-i xai éXpMav xai àaxapiiwv xai 
Çdstpâv. — o' Ilepi è’xsolXixrmv xai XoircSn) ioêoXeov xai xapisâiv. — 
oa' nepi jSSeAAâj», — oë' Ilepi ôpviBias. — oy' Ilepi xpàpSyjs âypias xai 
pvopàvov. — oS' ‘ Ilepi xevrpiriSos. — oe' Ilepi àSôvrivv êxÇiaeius. — 
oç' Ilâs §er xai'siv xai rsbre , xai rsspi xaitrecvs. — oÇ' lias Set ypaalî^eiv; 

— OY)' Ilepi eùvovx^urpov. — od' Ilepi S-Xàaparos, creipiacpoO, raivîas, 
mXrjyrjs, oiSyfparas xai Xoiirâv rxoScHv. —«' Ilepi pavîas, Xvaaas, Xt)- 
Bâpyov, axorwpanxijs, à-ribacsov (sic) eufAîlirJou, àriSàcraov, xai rspàs 
rà y)plovov rsavaai Xaxrliovra. — rsa' Ilepi êTepo7évw!' xai sùBércov 
npàs ^uyàv. — «§' Ilepi roü èv rp xs<paXÿ psùparos. — ny' ÈmyvaxTis 
sUttoSos xai paXaxÔTYolos. — nb' Ilepi iSpoOvros el oiSepiâs ain'as. — 
®e' Ilepi rüv VTtà nshSv i) Sscrpov rsBXippévtov. — rfç' Ilepi râiv v-ïïo 
■ipv)ipvs ÿlixy)pévav. — rsl' Ilepi rov (rpaxeXurpov xai ispâs vôaov yjroc 
naXpoïi. — rsrj' 'Ilepi rsyyypov s^apàrlwv (sic). — rsd' Ilpès rà èv ( 3 ou- 
ëÔOT OTiàrypara. — Ilpès rà èrci rijs alsipàvyjs trxXyjpàpara à xaXsîrat 
rs&pot. — ^a’ nsis Set xaSatpsw roàs àysXaiovs; — Ilepi siSovs èm- 
Xoyifs hnraiv. — {y' Ilepi àcrxyjasas Ïtsicwv, xai àSàvrcûv riXixias ÇXeêâv (?), 
xai ^pàvov Ça>>7S (/lparmrixris, xai'rsaXolapvlas. — Ilepi àmrlas nc- 

* J’ai fait précéder d’un astérisque {*) tous les chapitres qui, se trouvant dans 



— 169 — 

Ttav K»i ùwoivyieov «ai <apàs ■sxâv lerijvos. — {s' Ilspi lisiayiivijireas «d- 
alsais. — Hpos vomjtrav ^ Xipâ^ixv. — Dpôs 'axyoTsXrjZla.v. — 
/t;' nep.i eiXséloM?. — Hspi <7üX«pivo«. — p' Hspi aiipiyyos. — 
pa' * IIpos TOUS SX piuMv vypov Çépotnas, xai el rà Tpâyctvov (7X‘<^6sl->! xoi 
aJpa. kivoT.— pê' * Hspi spiruixSiv.— py' * Hspi y.nv.oalopAxwv Hcci àrj^îas 
hntm!. — pS' " Ilspi crxwXifxwv, ry^oi tov xâXov ôèuvapévcov. — ps Ilspi 
alvTsIiKâv, ijTOt xavr/lixâv. — pç-'* Ilspi daléav xa’ccmôasci};. — p|' Ilpàs 
SpâxovTas. — ptj' * Ilspi hiapàpwv vo<7r)pàTav xai tü>v év «ÙTOÎs S-spaTrsKwv 
xai -sspi èxëoXrjs àxavBâv xœi ;i^apaxT)7pfflr. — p6' Ilspi axsvaaîxs èyx^- 

pXTKJfiâV. 

Les chapitres lxxix à i.xxxi, xcin à xcv, xcix, ex, cxi, cxviii, cxix 
du texte imprimé, ne sont pas représentés dans l’index. Mais, pour exa¬ 
miner le manuscrit dans ses détails et s’assurer par conséquent des la¬ 
cunes ou des additions qu’il présente par rapport au texte imprimé, il eût 
fallu passer plusieurs mois à Cambridge. 

S/fiCoros Àôïjyaioü ïlepi sîSovs xai sxyAoyx's ïxxwv. 

Aoxst pot «epi iSéas t-KTttxijs èmdvpet -spâTOV eîSévai xaXâs toBto tô 
pàBiipa, Ttjv -EraTpiSœ hiayvétrxsiv, âs é(jlt xarà ts T?)r ÊAAdSa 
xpaTÎalrj r/ &eat7ixXia. Tô ês ptéysBos rpia râv ôropdTwr ètsiZéxsTai pÀya, 
piixpàv, eùpéysBss, ^ ei (SoùAsi, tjvppisrpov, xai SijXov è(p’ ou t&v ovo{xàtoiv 
àppiàtjEi sxaalov, xpartalov Sé év tgavri Zeia -ri cruppsTp/a. Xpéa Sè oùx 
êxoy i'-Trnrmv âpsTi)v ôpianf Boxeï Sé pot Ôpas yjrts àpôxpous èaliv aÙT>) 
éoLUtrj ÔXfi xai suBpt^ pâXiala àplaTr) sTvat, as ètri 'ZSoXXâ), i) 'znoppanotTOt 
6vou xai rjptbvou. Ô Sé oiSevàs sis Stâcrxstptv êXa-rvov, §er rùv hentov aveo 
pèv sTvat fpaxév, xàTioBsv 8 s ptxpbv, oïov àxb pàv vifs àxpoipîas sTci rà 
taxia ^paxès (sic) tû ;^ftip/ov ep^siw, àirô Sè TÜiv ÔTCtcrOtojv pspàv é-ifi xà 
êpxpoaOsv ptxpàv às itXstt/Iov, eka sitroSa eïvat. ÙTtXr) pèv ouv dyaBr/ 
txTcep àyadâ 17 xà xoû itctsou axsXr) èXatppà. ..xai si<popos, xai ptjrs tsXa- 
Tsta, pyjTS ûtpijXij âyav, ôXt'yov Sè tov ôvuxa assaxbv éxst (éxoutra?) ■ êa-Ti 
Sè aÙToe ts Tsxptjptov xai b ^ôÇos Trjs cmXrjs Tris àyaBrjs- xupêaXl^st yàp 
rixolXrj pâXXov ^ -p TtfXrjpns xai crapxcôS;;?. Tô Ss psTaxùvtov (Voy, Trésor) 
èxérto ùypbv, xuvoêâTrjs §s pr) éaTto • Satréa Ss xai tsapà xàs xvrjpas xd -srspi 
X))i) Tsepôvrjv hxia xai Ttjv xvtjptjv xai vsvpàStj xai iduapxa, és pàXtala 
dxpt Toü yovàTou (sic), xd Sé âvcüffsv toutou xai rrapxeoSéalepa xai itrxu- 
péxspa, Triv Sè Stâalacrtv TOtv axsXoïv sxéTCo és psylr/Ivjv, xd Sé crlriB-ij pi) 
aisvà éxeov Xtav, prjSè TsXaTéa ayav, xai Trjv àponXàTijv eus psyi(/!r)v xai 
TsXaTUTâTjjv. Ilapd Sé Ti)v ataybva b aùxi)v êaro) Xsteibs, ùypbv (sic), 
àvaatpos sis TOÙTiadtov, TSâXtv Sè sxtoû Asirîoxdxou sisxd «pécr^sx xara- 
xapxéaBo). Kai x^x XB(paXr)v TSpoayéTa Sè , xai pi) |3pa%és écrico b aùx>fv 
Ti)v Sé xopupi)v ùiftyXtiv sxéTCO, i) Sè xslpaXi) èxtrrtporâTr), éXaÇpà, tü 
Sè puxT^pt dis peyttrlo), xds Sé yvâBous pi) «aj/sias xai ôpaAds TSpbs àX 






— 170 — 


XyfXas, TO hè à<?6aXfi& ^syàXco, iZo Sé «s ^iXtala, xai l’SeiV Actf/u-pÿ, 
Tà §è àrâ pfKpà «ai toùï ô 3 AyTas, Sè o-iaydva ws pmpoTâT)?!-, ri Sé 
psTaêû TOÜ aix^vos xnt nvs maybvos às XayapôraTa, Tijv Sè «Kpwpia» às 
fieyialrjv xai tï)j> pax^. ^às Sè «Xsupàs «A«TUTœTas xai xaBsip-évas xma, 
tr)v àaÇbv sp/sTW ùypiv rvotrj S'av Tis T))v ù^pàv, si prj sv àpipoïv toTv 
axsXoïv alatv , «AA’ ok (â)s ?) Tœ «oAAà sis tà êTspov psraëaivsiv {-êaivot ?) 
TOÎV ÔTiuresv axsXoïv ■ to Ss iaxkv péyimov «ai -tsXanv, Ttjv 8s Xayàva âs 
fiixporarov. Ai «Asupai «ai aizai ialwoav «rAaTsi'ai, uni -và laxkvpéya, 
pcxpÔTaTov Si xal àrxBsvéa'ixtov toO iV-ttou i) aiayàva {?). Tàs Sè p!7pias 
Ssr pi) o-apKMSsfs sïvat, toOs Sè Sp^sis ^xéru pixpois. Tô psTafO twv pv- 
pfœioov (voy. Trésor, voce pr)pixïos) py) psTSMpov èpj'èra Sè, prjSè ’aXfjpss, 
àXX’ bXtvav [àXiya>}] svxoTsXénspov {svxoXTsehr- ?) xai t})w iSpaw âs pixpô- 
raiov xai (bs asoppatâTU iSsïv. T)7i> Sè xépxov perécopov èp^èra, «ai éx t&v 
irsyiuiv SmsXav xai paxpâv. Ilspi pèv oui> siSous ÏTCitav taXna, xal 6ti ô pèu 
â-xavra TaSra pàXicsTa ixav âpiclos, Ssirspos Sibsrà Tobrav èp^si asXsXala, 
xai Ôaa psyiesTas àÇsXsias -sapè^^srai. ÉA«STa( Sè asâXos sx aUv antoXiaiv 
SisT^s, -rospi TOÜTOV rov xpàvov jSâAAsi toCis aspelnovs ôSoinas Tpiaxovaâ- 
pyjvos ysyovès, Tot)s SsuTspous Sè èviaorâ xiaBspov, xai toùs TsXsmaiovs 
érépw èviav-cü), xai sv èXâ-cTovi XP^^ àxpaïos aÙTOs èauTOÜ yivsaai sk 
■CS ssoSthxsiav xai hapàrttra épyav, èêsT^s ysyovâs. 

\nic> m'ii'Ueniini les dillerencos qui existent entre le manuscrit et 
l’imprimé, dans les chapitres relatifs à la morve : 

Ms. p. i4. ÀipipTOu Ilspi pâXeeos dpBpkiSos. — Ed. gr. p. lo. 

p. i8. Toü aÙToO Ilspi piXecos ^rjpâs, iiypâs, àpffpiTiSos, tnroSsppa- 
t/tiSos. — Éd. gr. p. 12. 
p. 20. kyaBoaiixov Eis tô ainà. — Ed. gr. p. i8. 
p. 21. É7;^apaTiî3'pàs pâAsaisûypâs (éd. p;r. Srjpâs). — Éd. gr. p. ig. 
ihid. ÈyxvpaTitrpbs pâXsœs iijpàs. — Éd. gr. ihid. 
p. 2 2. É7;^«paTi(rpôï «pôs asâaav pàXiv. — Éd. gr. ibid. 
ibid. BoijBijpa sis tô aÙTÔ. — Éd. gr. p. 20 . 
ibid. Eis pâXtv St/pâv. Incip. H asaiaivia âppâiei. — Om. éd. gr. 
p. 23 . Eis pâXiv vypiv. Incip. Éctt» ti tüv iaso^vyitav imb trjs iypâs 
pâXstas. — Om. éd. gr. 

p. 24- AAAo èp^ucrijTOV aüpbs T« àvappijSai pâXiv Sià pivébv , &>Çs- 
Xstxal Tobs asvsvpovixobs- ^IpovBlou Xsuxoô }(a' «.t.A. 
p. 2 5 . i'Trb pàXstiis vTcoSsppaThiSos. TaÛTr;v Sè Tr/v vôaov arjpsiob- 

p. 26. lIwAos saBiasv sàv paXiaar). Inc. k(ppàvnpov, otvov, ëXaiov. 
p. 27. MâAsws vsippiViSos cripsïa xai B-spairsia. Incip. Tà ÔTtlaBia 
axéXt) -sapapèpsi. 

ibid. Tifep/ou Eis pàXiv. Incip. Jiixbov âypiov, yyyovv àypiayyov- 







— 171 — 

pains pilav. ( Voy. éd. gr. p. 20, où il y a aussi une 
de Tibère.) 

p. 28. IXAo. Incip. 0XeêoTopia iirà tov aiyévos. 

p. 29. àp(potépas pAXsis. Incip. Kùirpov «cépSou Hat âpHTOv «ai 
Kapr/Xiov. 

ibid. Eis piXiv ùypâv. Incip. 'SKÔpohov Xsiéaas. 
ibid. icrx'spov ^orfSrjpa toûto , icsipa éêsêaiéSr;. Incip. H toS pé- 
Xavos éXXcëdpov pila. 

p. 3o. i'TsoKaiTVKspos eis pâXiv. Incip. 'LzpbSiXov nai scaitoviav. 

Tous ces chapitres ou recettes, depuis EiV pôXiw Sppâv, manquent 
dans le texte imprimé. 

Cette description, quoique sommaire, et ces extraits, bien que très- 
courts , suffisent pour montrer l’importance d’un manuscrit dont le titre 
même n’avait peut-être pas été remarqué dans le Catahgus manuscripto- 
rum Angliæ. J’espère que les circonstances me permettront de copier ou 
de collationner ce manuscrit, et de le faire servir à la nouvelle édition 
des hcTCiaTpiKà, que je me propose de comprendre dans la Collection 
des médecins grecs et latins. 




172 — 


ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

Manuscrit Barocc. cxxxi, i 2, (3' (voy. p. i8.) — Après ce eenton 
que j’ai vainement cherché dans Galien, on lit : Eis fiovpov ÉXX^êopov 
fxéXav rr)v pîlav xaXâs rpl^/us. — H p.èv étrs\j/la èv Tp crtf^pet ysvvâ ràv 
■wépsTOv ■ V Sè àa-nia ■aspié^^STai èv rÿ alsyvèast. — Des. «ai sali tà 
-aàvToi voayjpaTO. èv ™ avdpéTcto jSuKs' (2496 espèces de maladies!) — 
Un manuscrit latin du ix" siècle, provenant de l’abbaye d’Ephternach, 
et qui fait maintenant partie du Supplément latin, n° iSig; de la Biblio¬ 
thèque impériale, en compte 2486. 

Manuscrit Baroccien ci, S 3, E 7. (Voy. p. 19.) — Les traités Sur 
les aliments sont si nombreux, leur forme est si variable, bien qu’ils 
procèdent tous d’un fonds commun, que j’ai cru devoir ajouter quel¬ 
ques détails à la description de l’opuscule décrit sous le n" 3 dans le 
ms. i5o deBarocci; il sera ainsi plus facile de le reconnaître et de le 
distinguer des autres pièces du même genre. 

Tôiv Sè rpotpiüv vas liavpopàs (sic) «poSTctlaper o(itcû xai vÿ erp vyisivo- 
rdvÿ TTpovola (?) -apoirépnopsv 'Bspiéx,£i àiskâv lirjyitpivwv Xéêsis jSpa- 
yelus' SIS eùyyplas vaita xmapyàs -apovsOépsvoi. 

Il semble, d’après ce préambule, que la pièce n“ 3 est une suite de 
la pièce n° 2, où il est question du régime en général, suivant les saisons 
et suivant les parties affectées. 

nspi ùpvidtiiv Twr ôpvlBoiv Ÿj (ràpS xpehTiav ’UtivTeov Tôt» assrsivàv 
sis siyvplav ■ rà Sè Toineov ■acoXla iiypÔTepa rôt» deXXoït» xai sinrsTtlôrspa. 
— Ilepi ■upoêàTùiv ■ Tôt» «poêctTcot» p aàpS (3paSiTrsir7os xai psXay^pXtxp ■ 
rj Sè Tôt» vpàywv xai aiyâv âp^psiOTspa xai xaxôxppos. — H. i^dijaiv ■ Ô 
XdêpaS siyppos, ô Sè xéÇaXos tsâvvav pâXXov rôt» èv fiSatrit» îydittnv ei- 
Xvpos. — n. Xaxûveov ■ Tôt» Sè Xa^àveov và paiovXtov ipvxsi xai éypot/t»ei 
xai (iTTVOv 'Sapéxsi -— K. ètratpôt»- Ô pèt» ■ahcccv i/»tJ;^pàs xai iypàs xai 
xaxôxvpos PÙ —n. yàXaxTOs- Tè volmv ùyevinavov ydXa slXi- 

xpiwès St» oins asixpÔTSpov, oirsSptpvvaTov, oirs SverteStav èpiroisî, àXX’ 
ôs ât» sfeoi Tis, at»o(7pot», ^ sftrep 4pœ ap.ixpOTomjv vivà eiicohlav èirt^épst, 
sihpXov ini xai yevôpsvôv èerliv sixpv^ov «“i ^paxstav êxov yXu- 
xinrjva. — II. éXaiâv ■ Ai pèt» paûpai rôt» Xnrapov ixovaat ^upèt» vpotppv 
oXlytjv SiSoOo-iTÔ (TÔpaTi, oùx ei^jupot» Sè. — Le dernier chapitre est 
ff 9 v'. nspi auxaplvav ■ kXùjTslas (sic) ^ovàvrts èàv xXcopâs oùaris èx rôt» 

xXdSeav XaScbv . èàv Sè oùx éeXh xXwpp ^pavov Xaêebv [tcai] Çs- 

pâuerov S-sppiw tiSari. 

Même ms. n" 5, p. 21. — D’après M. Renan, Àpsppoupvijï est la 
traduction d’Emir-al-Mouminin (Émir des croyants, Miramolinus ou Me- 
marolinus : : c’était le titre des souverains du Maroc. 

Ms. Baroc. ccxxir, S lo, à la fin ajoutez : Voy. 

Plut. 74, Cod. 23, n” 3. 


Cod. Flor. 




— 173 — 


APPENDICE N" 1. 

FRAGMENT D’UN POÈME INÉDIT DE GILLES DÉ CORBEIL. 

Je termine la première série de mon catalogue des manuscrits 
médicaux par la publication d’un précieux fragment d un poème 
inédit de Gilles de Corbeil, que j’ai eu la bonne fortune de trouver 
dans le manuscrit 455 (mise.) du fonds Canonici à la Bodléienne'. 

CoD. CANON. CCCCLV (misc.). Du xvi'siècle, folio, papier. 

Contient, outre plusieurs pièces de vers médicaux de peu de 
valeur, et traitant surtout de l’hygiène, i° les Œuvres de Bernard de 
Gordon; 2“ Gentile de Foligno : De medicamentis; 3° Gualterius : De 
dosïbas medicinarum^-, 4° Stephanus; De quantitaie laxation. tam 
simplicium qaam compositarmi; 5° Petrus de Ebano (sic) : De vene- 
nis; 6“ Schola salernitana; le texte diffère très-notablement, par le 
nombre et par l’arrangement des vers, des éditions et des autres ma¬ 
nuscrits de la Bodléienne (n°’ 2i36, 2355, 35io, 3544 j 36 i 9> 
7739,7756,7789618603) que j’ai comparés avec celui du fonds 
Canonici; 7°, folio 264, Egidii Signa et cause fehriam, en hji 
vers; 8° Ant.de Scarpariis, De signis febrium. 

J’ai fait de vaines recherches dans les ouvrages iniprimés du 
moyen âge pour y retrouver le fragment attribué à Egidius par 
mon manuscrit; je le crois donc inédit, et je pense, de plus, 
avoir rencontré plusieurs témoignages en faveur de son authenti¬ 
cité : Gilles avait composé un poème Sur les Signes et les Causes des 
maladies ; il l’annonce dans le traité De compos. medicin. (I, vers 2 41 
et seqq.; éd. Ghoulant. Leip., 1826) de la manière suivante : 

At te morborum varias, distinguere causas. 

Quos eadem species communi claudit et arctal 
Limite, signorum ratio discrela docebit, 

Quam nunc concipio, pariturus tempore partus 
Legitimo, cum jam plenis adoleverit annis. 

Et rude nunc semen ex se producere fructus 
Maturos poterit ; sed adhuc mea messis in herba est. 

‘ Cette notice a été insérée dans le supplément du tome XXI de VHistoire lit¬ 
téraire de la France, p. 84o-842 ; j’y ai fait ici plusieurs additions et corrections. 

Voyez dans VHistoire littéraire de la France, t. XXI, p. 4i2, l’article con- 
sacré à Gautier par M. Littré. 




174 — 


Christophe de Murr, amateur occupé toute sa vie, comme dit 
M. Choulant \ à acheter et à vendre des manuscrits, avait trouvé 
une partie considérable de ce poëme, dans un manuscrit prove¬ 
nant de la bibliothèque de Thomasius. Je crois devoir consigner 
ici la description du manuscrit telle que la donne de Murr, dans 
son Journal M. Choulant n’ayant fait que reproduire le com¬ 
mencement et la fin du poëme. Jusqu’à présent ce manuscrit n’a 
pas encore été retrouvé, et je m’estimerais fort heureux si les indi¬ 
cations que je vais fournir pouvaient faire découvrir ce trésor. 

«DESCRIPTIOS DU MANUSCRIT DE THOMASIUS. 

«Rouleau en parchemin, certainement du xiii“ siècle, écrit 
des deux côtés et très-nettement, long de 17 pieds, et large de 
5 pouces, très-bien conservé; les morceaux de parchemin, collés 
bout à bout en longueur, sont écrits des deux côtés et de la 
même main. Les titres et les initiales sont en rouge. Ce manus¬ 
crit a appartenu, en i584, a Johannes Hoppius, syndic de la 
république de Znaym. On lit au titre : 

«■Incipiunt compilata Ihoannis Theodosie; versiculi de puhibus; 
Ihoannis Slephani. Amen. 

« Les vers de Gilles Sur le pouls diffèrent peu du texte-imprimé 
{édit, de i/igé). A la fin on lit: 

« Explicit liber pulsaum Egidii, Incipit liber De urinis Egidii.. . 
Explicit liber De urinis. Incipit liber De signis et sinihomatibus egri- 
tua n 

« Ce dernier traité commence ainsi ; 

Aude aliquid, mea musa, novi; proscribe timorem, 

Parcius arguti timeas censoris acumen, 

Atque lheonini ® morsus ad ruinera dentis 
Æqua mente feras ; discas sufferre cachinnos ; 

Ne trépida, quam (jam?) mutus eril feritate remota 
Quem sevire limes. 

> Ad Ægidiam Prohgomena, Lips. 1826, in-8”, p. xxxï. 

’ Journal zar Kunstgeschiclne und allgemeinen Litteratur, IV" Theit. 1777, 
p. 108-112 ; ce recueil est rare même eu Allemagne. 

(Horat. Bpnf. I, a™,, V. 82.) 






— 175 — 


«Le poëme esl divisé en 78 chapitres; ie dernier se termine 
par le vers suivant ; 

Crudaque materies cum digestiva‘ fatiscil. 

« Après quoi on lit : Explicit liher de signis et causis (notez cette 
dausule). Incerte^ versus magistrales pro conservanda sanitale cor- 
poris : 

Hec precepta sequi debent, aliosque docere. 

Qui vitare volunt morbos et vivere sani ; 

Non bibe non sitiens, et non comede satialus; 

Cum maie te sentis confert si balnea vites, etc. 

«En tout 84 vers. A la lin on lit: Expliciimt versus magistrales. 

« Puis viennent 262 vers de Jo. Stephanus: 

Myrobalanorum species sunt quinque bonorum, 

Citrinus, Kebulus, Bellericus, Emblicus, Indus, etc.» 

Tels sont les renseignements précieux qu'on trouve dans de 
Murr. 

Le titre du cod. Can. : Signa et Cause febrium, ne répond-il pas 
très-bien aux titres fournis par de Murr, ainsi qu’au passage cité 
plus haut de Gilles lui-même? et ne doit-on pas admettre que ce 
long morceau est en quelque sorte un épisode du poëme, ou, pour 
me servir de la comparaison du poëte, une gerbe de la moisson 
que le temps et l’étude avaient enfin mûrie? Je suis même fondé 
à croire que j’ai retrouvé la fin du poëme, et que de Murr n’a vu 
que les soixante et dix-huit premiers chapitres; en effet, les trois 
poëmes médicaux de Gilles se terminent par des épilogues où 
notre médecin-poëte trouve l’occasion de lancer quelque vigou¬ 
reuse apostrophe à ses ennemis ; or le cod. Can. présente une ter¬ 
minaison analogue sous le titre Petit licentiam auctor (voyez plus 
bas). Cet épilogue ne ressemble-t-il pas plutôt à une fin que le vers 
cité par de Murr, comme étant le dernier du poëme, et qui paraît 
être plutôt le dernier de la description d’une maladie ? 

Notez encore cette circonstance : dans les premiers vers cités 

* Et non digesiivo comme cela est imprimé par erreur dans les Prolégomènes 
de Chouiant. 

’ Il faut lire ici incerli (sc. auctoris). 



— 176 — 


par de Murr, l’auteur s’excite à mépriser les attaques et les mo¬ 
queries de ses ennemis jaloux; dans les derniers vers du long 
morceau que j’ai copié, on trouve une nouvelle invective contre 
ce Zoïle avec qui maître Gilles veut enfin régler ses comptes : n’y 
a-t-il pas là un rapprochement frappant, une solidarité incontes¬ 
table? 

Je remarque aussi que, dans la plupart des ouvrages du moyen 
âge, les maladies sont étudiées a capite adcalcem, et que les fièvres 
sont rejetées le plus souvent à la fin : ainsi, dans le poème de Gilles 
de Corbeil, nous aurions un nouvel exemple de cette disposition 
en quelque sorte classique. 

Notez encore, en passant, cette épithète emeriti stili du premier 
vers de l’épilogue; Gilles avait composé successivement les poèmes 
Sur les Urines, Sur le Pouls, Sur les Médicaments. C’est dans ce der¬ 
nier qu’il annonce celui Sur les Signes et les Causes des maladies. Cet 
ouvrage est donc une production de l’âge mûr, et l’auteur avait le 
droit d’appeler son stile émérite; ce petit trait, réuni à toutes les 
autres considérations, n’est-il pas une nouvelle preuve qu’on doit 
placer à côté de celles que j’ai invoquées pour établir l’authen¬ 
ticité du morceau sur les fièvres? Dans la critique historique, les 
circonstances les plus indifférentes en apparence ne sauraient être 
négligées. 

Si l’on compare, du reste, le fragment que je publie avec les 
ouvrages déjà imprimés de Gilles, on trouvera dans la méthode 
d’exposition, dans les procédés de versification, dans les qualités 
et dans les défauts des vers, des analogies incontestables, et qui, 
en l’absence d’autres preuves, suffiraient pour rendre très-probable 
la légitimité de ce morceau ; j’ai recueilli dans les notes plusieurs 
de ces rapprochements qui achèveront de dissiper les doutes. 
Un trait caractéristique rattache encore le fragment Sur les Signes 
et les Causes des maladies aux autres productions du médecin de 
Philippe-Auguste : c’est cet esprit de causticité, de mordante cri¬ 
tique, cette ardeur pour la polémique, qu’on retrouve presque à 
chaque page dans ses ouvrages médicaux, et qui éclate plus par¬ 
ticulièrement encore dans le poème satirico-historique [Hiera- 
pigra ad purgandos prelatos) trop longtemps oublié, et heureuse¬ 
ment exhumé de la poussière des bibliothèques par M. le Clerc, 
le savant éditeur de la continuation de YHistoire littéraire de la 
France [i. XXI, p, 333-362). 



— 177 — 

La découverte du fragment Sur les fièvres ne sera donc pas un 
des moindres résultats de mon voyage en Angleterre; je voudrais 
quelle ne fût pas bornée à un simple fragment, et je fais des vœux 
pour que le poëme entier tombe sous la main de quelque cher¬ 
cheur heureux. De pareils ouvrages, où tant de difficnltés ont été 
habilement vaincnes, ne sont pas moins utiles pour l’histoire de la 
langue et de la poésie que pour celle de la médecine au moyen 
âge; ce poëme, comme du reste tous ceux de Gilles, n’est dé¬ 
pourvu ni de verve, ni de sentiment poétique; plusieurs vers fe¬ 
raient même honneur aux meilleurs poètes de la moyenne latinité. 

On s’apercevra aisément, en lisant ce fragment, que plusieurs 
vers pèchent contre les règles sévères de la prosodie classique; 
mais ces irrégularités sont consacrées dans la poésie du moyen 
âge, et Gilles a pu se les permettre sans scrupule : ainsi il use lar¬ 
gement du bénéfice de la césure pour rendre longues les syllabes 
terminales brèves qui devraient rester telles eu égard à sa posi¬ 
tion, et il ne tient aucun compte de la quantité des mots grecs la¬ 
tinisés, comme il le dit lui-même, attendu qu’il ne connaissait 
pas le grec et qu’il se servait des mots mis en circulation par 
les traducteurs. M. le Clerc a fait des remarques analogues sur le 
poëme de Gilles, Hierapigra ad pargandos prelatos^. 

On remarquera que plusieurs vers, et entre autres les vers 7, 
11, 21, 106, i35, lég, 174. 177, 220, 3o8, 322, 327, 363,368, 
390, 429 et 454 du De Signis et Cansis febrium, sont, d’après le 
manuscrit, absolument faux, et que plusieurs autres vers sont cer¬ 
tainement défigurés. Peut-être faut-il mettre ces fautes , non sur 
le compte du poëte, mais sur celui du copiste, qui le plus sou¬ 
vent a écrit sans comprendre, et qui nous a donné un texte ex¬ 
trêmement corrompu en plusieurs passages. 

Publier un texte inédit d’après un seul manuscrit aussi altéré 
qu’est celui de la Bodléienne, est une œuvre très-difficile, très-in¬ 
grate et presque téméraire; c’est en quelque sorte faire injure à 
un auteur que de le présenter au public dans un aussi mauvais 

■ Si qua incomppsito surgat mea pagina versu 

domina de Græcis quædam detorta toquelis 

Nunc nimis cxtendens, nunc sub brevitate coercens, etc. 

[De compos. medic. IV, SS-Sq.) 

' Histoire liuéraire de la France, t. XXI, p. 355,356. 





178 — 


état. Si je me-suis décidé à mettre ce fragment au jour, c’est plu¬ 
tôt pour éveiller l’attention sur le reste du poëme, et en particu¬ 
lier sur le ms. de Thomasius, que dans la pensée de donner un 
texte définitif. Je n’ai, du moins, négligé aucun soin pour arriver 
à une reproduction exacte du ms. que j’ai copié moi-même, que 
j’ai relu deux fois à Oxford, et que M. Coxe a eu l’obligeance de 
relire encore sur les épreuves. 

J’ai conservé l’orthographe du manuscrit toutes les fois qu’elle 
ne trouble ni le sens ni la mesure. Je n’ai opéré aucun change¬ 
ment sans en avertir, soit dans les notes, soit entre deux paren¬ 
thèses. Les lettres ou mots entre crochets manquent dans le ma¬ 
nuscrit. On comprendra aisément, du reste, que je n’ai pu ni 
même dû essayer de restituer tous les vers qui me paraissaient 
faux ou corrompus. Je pense, du moins, les avoir signalés tous, 
soit plus haut, soit dans le corps du texte, soit dans les notes. 

SIGNA ET CAUSE FEBRIUM EGtDlI. 

1. [de effimeha.] 

EÉGmeram générant frigus, calor, ira, lavacrum, 

Cura, timor, studium, potus, cibus, ardor amoris, 

Tristicie, torpor, insomnia, tempora, grandis (?) 

Artubus infissus^ dolor, immoderata laboris 
5. Atque vie gravitas. — Si causam frigidus aer 
Parturit, os palle[t], urina remittitur, actu 
Occurrunt®, parce calet corpus. — Locus, aer. 

Pars anni recipi poterit sub hac vice signi®. 

— Si calor, aut ira, solito plus ignea lucet 
lo. Urine faciès, vultum rubor occupât, actu 

Occurrunt, calor [est?] plus quam lex exigat artus * 

Nature, pulsus veloces implicat ictus 

’ Lis. infixas ou infasus. 

^ Ne faut-il pas ici et vers ii lire occumbant? A moins qu’on ne lise actus et 
qu’on n’entende les actes, c’est-à-dire, les mouvements se précipitent: en d’autres 
termes, il j a de tagitaiion. — Au lieu de calet, je propose calefit pour rendre 

* Ces vers signifient que la localité, l’air et la saison peuvent être compris dans 
la même catégorie, eu égard aux symptômes qu’ils produisent, quand ils engen¬ 
drent la fièvre éphémère. 

“ Il me semble qu’il faut lire ou acias, en supposant quelque altération dans le 
mot lex, ou mieux arta (lex orto). 




— 179 — 

Et fortes'.—Si causa mali sit cura, labores, 

Insomnes noctes, studium, furiosa voluptas 
i5. lu Venerem, macies vultüs, oculusque sepultus, 

Deficiens virtus, faciès citrina, remissis 
Ictibus arteria pulsans, ignavia membris 
Segnitiem generans, tardis affectibus instans, 

Et piger ad motus oculus, quasi pondéré pressa 
20. Palpebra dependens, rutilans eflluxio firmant 
Ambiguum speciebus®. — [Si] natura ciborum 
Cauma parit, vel vina modum transgressa bibendi, 

Puncture stimulus epar aggravat; émula flamme 
Scintillans urina rubet ; se sensibus offert 
2 5. Effrenis per membra calor. — Si causa dolentis 
Passio sit membri, sensu monstrante docetur. 

—■ Offendens lavacrum signât cutis aspera, dura 
Tactu, que manibus fondit, palma remorante*, 

Fumum, postremo qui, libertate meatus 
3o. Cum cessât claudi, renhuit*, portisque reclusis 
Exalat, digitos urens fervente vapore. 

2 . SIGNA THIÜM SPECIERDM PEBRIS ETHICE. 

Très ethice species distinguunt signa : notatur 
Prima, calore cibum sumptum breviore sequente; 

Occupât urine partem pinguedo suprema[m] 

‘ Forte, ms. 

’ Cela veut dire : Toas ces signes fixent le médecin hésitant, sur l’espèce de fièvre 
à lagnelle il a affaire. 

’ Lemanuscrit porte :/ondit palpebra morosis! Ce texte m’avait paru longtemps 
désespéré, mais en comparait le poème de Gilles avec les traités Sur les fièvres, 
écrits par les Arabes, et en particulier avec celui d’Ysaac, j’ai rencontré le passage 
suivant qui m’a mis sur la voie d’une correction que je crois très-probable ; « Qui- 
« cumque ephimeram patiuntur causa balneorum, stipticam aquam habentium 
« et dessicativam, sicut est nilrosa et aluminosa et sulphurea, cutem habent siccio- 
« rem et magis opilatam quam superiores ( sc. qui fébricitant ex causa frigiditatis 
• et congelationis), propterea quia calor clausus est ad interiora corporis eorum, 
«etdominatur sanguini, et veniens ad bepar prius actioni nocet naturali quam 
» vitali et animali, quorum be sunt significationes : si tangitur cutis eorum, in- 
« venitur extensa et aspera..., quod si manus alicui parti corporis imposita diu 
«moretur, ut cutis calefiat causa caloris palmæ, manus fumum sentiet, qui de 
«illo corporis loco dissolvitur, caiidum et auctum esseetpungitivum.B(Li 7 >erFr- 
hrium^ cap. v, p. 207, éd. de Lyon, i 5 i 5 .) — Voy. aussi Synesius (c’est-à-dire 
Abou-Djafar), Defebrihus, ed. Bernard, Amstelod. 17/19, p. 18 et suiv. 

^ Je propose de changer renhuit, qui ne me paraît pas avoir de sens, en rejlait. 




— 180 — 

35 Prætendens olei speciem'. — Sunt signa secunde : 
Furfur in urina volitans pinguedinis instar ^ 

Aut olei pars summa micans, minor impetit artus 
Ardor, jejuno stomacho, qui^ sumitab esca 
Ledentem stimulum. — Species postrema flagellai 
4o. Ofliciens membris æqualiter omnibus horis; 
Fondum cri[m]na tenent urine, cujus olive 
Prétendit prorsus substantia spissa liquorem* ; 

Non residet sublata cutis, sed tracta superne 
In coni speciem, nescit suspensa reverti 
45. Ad sedem solitam, digitis ni pressa deorsum 
Mittatur. — Tribus bec... omnia sunt speciebus 
Signa : Volas calor incendens, plantasque perurens, 
Tensa cutis frontis, et concava tempora, nares 
Contracte, macies intensa, efiusio\ pulsus 
5o. Velox, insomniaque oculus, varius colororis, 

Nunc rubeus, nunc citrinus, diffixa' per artus 
Débilitas, inspirandi turbata facultas. 

Haud dubiis mors bis ethici vicina notatur 
Signis : si rigides ungues flexura recurvet, 

55. Si fluxus ventris cornes est’, jactura comarum, 

Si natura cibum fastidit, si super undam 
Ejectum sputum laticis suprema liquenti 
Turbat et ingrossat pinguedine, si moveatur *. 


' Praetendens olei formam resolutio pinguis 
Cum febre dissolvit totum, lumbos sine febre. 

{De urinis, v. aSg-abo.) 
’ Per squammas tenues et furfura mincta notatur 
Vesicaescabies, autsifebris comitatur, 

Totius Huit integritas ; corpus tenuatur. 


’ Qae, manuscrit. 


[De urinis, v. a8a-a84.) 


Certafidesper crimnodes, quod tertia febris 
Est ethicæ species imis inserta latebris. 


{Deurinis,v. 286-286.— Voy. aussi v. 281-282.) 

* Ce mot est pris sans doute ici dans le sens de colliqaalion. 

“ Lisez dejixa ou diffusa. 

’ Le contexte me porterait à lire cornes , et. 

“Je n’ai pas retrouvé dans les auteurs anciens ce prétendu signe fourni par les 
crachats, bien que j’aie parcouru avec soin les passages où ils traitent de la 
phthisie ou de la fièvre héctique réputée essentielle. — Si moveatur se rapporte- 
t-il à l’eau ou au maladePDans ce dernier cas, ces mots signifieraient sans doute: 



— 181 — 


3. DE QUOTIDIANA SIMPLICI. 

Flegma quod artificis [morbi] nunc munere prodit 
6o. Putrescens typice générât discrimina febris, 

Et quavis itérât renovatque pericula luce, 

Cumnon contineantboc vascula sanguinis'. Hujus 
Indicium morbi fit primo pal[l]ida, pinguis, 

Post modicum ^ citrina, vel inferiora ^ propinquo 
65. Humorum fex* tincta gradu; cornes impetit artus 
Algentis tremor immensus, lentique caioris 
Fax sequitur. Solet bec artus invadere febris 
Noctis principio, cum flegmatis emulus aer 
Natura simili disponitur® ; absque sapore 
■yO. Escas mentitur sapor insipidus, faciei 

Pallor in accessu, sitis abbreviata, remissus 
Et mollis pulsus, dolor intestina molestans 
Aut stomacum, renes, aut occiput, acrius instans 
Passio bis senis horis, bis terque flagellans 
^5. Pa[r]cius, et totidem veram latura quietem; 
übertas sputi, pulsus muliebris ; et etas 
Frigida, consimilis complexio, flegma dieta 
Instaurans, tempus hyemis, natura locorum, 

Si dubitas, fidei portant inspecta sigillum. 

4. SI EX FLEGMATE DDLCI. 

8o. Si febris ex dulci sit flegmate, promitur oris 

‘ Cum non continuât hec. Ms. Les corrections que j’ai admises me sont sug¬ 
gérées par un passage d’Ysaac [De umphunerino) : « Si est extra vasa (phlegma) facit 
« amphimerinum cum interpolatione, etc.» Ce passage est, du reste, conforme à 
la doctrine de toute l’antiquité. J’aurais pu, à propos du fragment de Gilles, mul¬ 
tiplier ces rapprochements; mais je ne les ai indiqués que dans le cas où notre 
texte pouvait en recevoir quelque éclaircissement ou quelqueamélioration. 

^ Ne faut-il pas lire modice, ou sous-entendre tempus en conservant modicum, à 
moins que le neutre ne soit ici pris adverbialement. 

’ Il faut sous-entendre ici secundum correspondant au ««îd des Grecs, ou 
lire inferiore. Ce vers me paraît se rapporter aux divisions qu’on marquait autre¬ 
fois sur les urinaux. 

Pallida cum pingui vel subcitrina bquore 
Phlegmaticæ monstrat periodica frigora febris. 

(Deurinis, V. io3-io4.) 

“ L’auteur veut dire que le soir répond auphlegme par ses qualités. 



— 182 — 


Accepte gustu ‘ ; vena pulsatilis ictu 
Molli, quem fortem disponit motio^ ; fecis 
Spissa negat radiis aditum sulstantia visus, 

Subruffo ruffoque micans quandoque colore ; 

85. Frons gravis est oneris; cornes estputredo rubentis 
Aurore ; nullus precurrit vel brevis algor, 

Sed calor exurit corpus, sitis abbreviata, 

. Vix veram confert membris brevis hora quietem, 

Hor[r]enti stomaci fex nares ledet odore. 

5. SI EX FLEGMATE SAISO. 

90 . Ex salso typicum productum flegmate morbum 
Insinuant lingue salsus sapor, hora flagellum 
Nona mali replicans fervoris ; previus algor, 

Consimilis minio fex sanguinis, et mediocrem 
Nacta statum, pulsus velox, et fortior instans 

95 . Pruritus, reboans crebro tinnitus in aure, 

Escarum sopitus amor, sitis immoderata. 

Ad noctis mediam stimulus protenditur horam. 

6. SI EX FLEGMATE ACETOSO. 

Febris acetositibi prestant flegmatis orti 
Copiai membra quatit, cum vespertina laborem, 

100 , Emeritis solis membris latura quietem, 

Caligo resecat; et subeitrina remissa 
Pallenti similis mediocriter attenuata 
Fex epatis ; calor algorem brevis immoderatum 
Subsequitur, gravitas onerosis artubus infert 

1 o5. Segnitiem ; cibus in gustu, vel potus acescit, 

Debilis et segnis est* pulsus, in parte sinistre 

' Cela signifie sans doute : Le mal se trahit par le goût qu'on perçoit dans la 
bouche, 

^ Je pense qu’il faut lire fortem au lieu de fortis que porte le manuscrit, et en¬ 
tendre que le pouls, naturellement moa dans cette fièvre, est rendu/ort par 
l’agitation, par le mouvement. 

® Ce membre de phrase paraît avoir été altéré; pour y trouver un sens, il faut 
lui faire subir quelques corrections: ainsi on peut lire, soit prestat et crta : Une 
/livre née de l'abondance du flegme acétenx te présente [ les signes suivants ] ; ou bien : 
Une fièvre, etc. survient en toi)-, soit prestant (sous-entendu signa), et orte {Voici 
les signes d’une fièvre née, etc.) ; soit enfin, ce qui me paraît du reste la leçon la 

plus probable :. prestat. . ortum [Labonÿ.ance dufiegme acéteuæ fait naître 

en toi la fièvre.) 

“ H faudrait peut-être retrancher ce mot, et alors la dernière syllabe Mpulsus 
deviendrait longue par le bénéfice de la césure. 


— 183 — 

Pneumatis (?) est major ; stomaci digestio tarda; 

Rara sitis, ru[c]tus acres, vix débita solvit 
Venter, sumende dapis est effrena voluntas. 

7 . SI EX FLEGMATE VITREO. 

110. Flegmatis effectus vitrei : febris' impetit artus 
Insultu primo vehementi frigdoFe, ienti 
Frigdorem sequitur fervoris flamma tepescens. 

Pulsus in insultu brevis est et debilis ; horis 
Nocturnis revocat febris exitiale periclum. 

115. Limpida resplendet albens urina, globosa' 

In fondo, ceu sit per frusta globus glacialis 
Dispersus ; sed cum forti virtute caloris 
Terrea materies dissolvitur, attenuatur 
Pertotum, multoque venit cum Rumine, fmem 
120. Protendens® morbi ; gravis intestina molestât 

Torcio, vel stomacum, cum putrida causa locatur 
In villis ^ ; mucos fondit cum fecibus anus. 

Pectoris angustatestudine putrida clausa 
Materies tussim vomit emittitque globosum 
125. Atque tenax sputum. Vultus color, hora, dieta, 

Etas, natura, locus et génitale sigillum 
Naturel perspecta fidem poterit (sic) stabilire. 

8. SIGNA SIMPLICIS TERCIANE. 

Simplicis insultum tritei lux ter tia, quadam 
Lege mali, replicat, alterque gravamina nescit 
i3o. Tranquillus lenisque dies ; sed duplicis instar' 

Quovis pena die, rubea putredine nexa 

' H s’agit sans doute de l'wine floconneuse. 

^ Sans doute il faut lire porlendens. 

^ Il est peu probable que par ce mot l’auteur ait entendu les viüosilés intesti¬ 
nales. M. E. du Méril me propose hïllis (entrailles); peut-être le manuscrit pri¬ 
mitif portait-il réellement hiilis pour illis. 

‘ Ne faut-il pas lire movet, et sous-entendre ejcr devant emitiit? —M. E. du 
Méril, à qui j’ai soumis quelques-uns des passages les plus dilEciles de ce frag¬ 
ment, me propose ; 

Materies, tussis vomit emittetque globo'sum. 

^ Le manuscrit a en glosse sexas. — Ce qui suit est une formule habituelle 
à fauteur pour dire que toutes ces circonstances confirment le diagnostic s’il est 
douteux. 

^ J’ai fait deux corrections dans ce membre de phrase; conformément aux 







— 184 — 

Orta febris colera, cum prétérit hora diei 
Tercia, membra quatit; rigor ingens prévins instal 
Et fax succedens immensi caumatis artus 
i35. Acce[n]dit; ratio nonnunquam turbata ‘ summo 
Febris, in accessu délirât ; tempora, frontem 
Et dextram partem capitis pressura doloris 
Major dissolvit ; privatur munere somni 
Palpebra. Bis senis gravius torqueris in horis 
i4o. Eger ; cui totidem fallaci membra quiete 
Respirant ; veram dat bisduodena quietem 
Hora. Citus pulsus cum forti verbere crebrus ( — os ?) 

Ictus inculcat ; tennis substantia fecem 
Sanguinis informât ; rubeo quoque tincta colore 
i45. Dispergit radios oculi; tinnitibus auris 

Intonat. In stomaco si putrida causa locatur, 

Nausea prompta venit, magis os offendit amarus 
Ructus, avara sitis os siccans atque palatum ; 

Aviditas (arid-?) major ; puncturam tortio venlris 
i5o. Concomitans, morsus stomaci suprema lacessens ; 

Intestina tenens occasio putrida torquet, 

Suppositas umb[i]lico^ graviterque flagellai 
Partes ; egestas feces quas ejicit anus, 

Assimilât tinctura croco. Si fellis in ede 
i55. Aut epatis sima’ putrescit causa doloris, 

Majus'* supplicium, major pimctura redundat 
In partem dextri lateris, magis æmula flamme 
F ex epatis rutilât crocee quam crebro coronat 
Ampla superfluitas spume®. Si pectoris artat 
160. Concava materies putrix (— is), sitis arida gut[t]ur 
Exsicat, cui plus confert contrac[t]io crebra 
Aeris algentis quam potus copia ; tussis 

doctrines anciennes, j’ai lu instar au lieu à'instat, et orta febris colera au lieu de 
orta febris colore. La construction reste néanmoins un peu embarrassée, il faut 
la rétablir ainsi ; pena [hoc est febris] orta colera rubea (sc. jlava) nexa putredine, 
instar duplicis, quatit membra, quovis die, cum, etc. 

' La mesure exigerait iurbida pour turbata. 

^ La quantité à'umbilico rendant ce mot impossible dans un vers hexamètre; 
Gilles a sans doute changé en une longue la brève bi. 

’ Le manuscrit a en glosse concavo. 

* Major, ms. 

“ Clara rubens h-iteum duplicem, vel bepar calefactum, 
Quartanumque potest insinuare typum (sic). 

{De urinis, v. i83-i8é. — Voy. aussi v. aéy et suiv.) 





185 — 


Et raucedo nocent. Hanc febrem crebrius infert 
Estatis fervor, plaga torrida, sicca juventus, 
i65. Causa cibus colere, complexio fervida, sexus 
Digniorb — Ex colera citrina putrida febris 
Exoriens primo frigdoris acumine membra 
Quassat ; post leni succendit caumate sero 
Infestans, summosque gradus est na[c]ta caloris ; 

170. Citrini rutilans effusio quam mediocris 

Plus tenais firmat substantia signa minoris 
Insinuant pene stimulum nam gustus in ore 
Parcius offendit, sitis est brevior, dolor instat 
Levius (lenius?), et pulsus torpescit tardior ictus. 

9. SI EX VITELLINA COLERA. 

176. Facta vitellini febris putredine chymi 
Tn vespertinis offensam frigoris horis 
Primitus inducit, levisque (lenisque?) caloris acumen 
Subsequitur ; subcitrinum transgressa colorera 
Haud multum rutilât fex epatis et mediocrem (— ri ? ) 

180. Plus tamen in tenuem vergens, et (aut?) signa remitlit 
Aut ebelat nova materies quibus auget acumen. 

Vera soient bec et sibi proxima ^ cauma febrile 
In longum tempus protendere *'.remoto. 

10. SIGNA SIMPLICIS QUARTANE. 

Simplicis insultus quartane quarta resolvit, 
i85. Et replicat tormenta dies^ sed duplicis unum 
Tranquillum transire diem permittit acumen; 

Ex sibi contiguis geminis tormenta diebus 
Infestant egrum, quod cessât luce sequenti. 

Nature niger humor, opus, regio borealis, 

* Le manuscrit a en glose masculas. 

^ Ces vers me paraissent très-altérés, je propose de lire -. 

Citrina rutilans effusio quam mediocri 
Plus tenuis firmat substantia, signa minoris 
Insinuant pene stimulum. 

Signa veut dire suivant moi : « tels sont les signes ». 

Avant proxima, il faut sous-entendre sigjia. — Le manuscrit porte tibi et. 

* Le manuscrit présente une lacune que je ne sais comment combler; peut- 
être pourrait-on lire remoto. — (Voy. du reste, sur les symptômes fâcheux 
de la fièvre tierce/atisse, Synésius 1. l. p. 182 suiv.) 

^ C’est-à-dire que la fièvre cesse et recommence le quatrième jour. 

i3 




— 186 


igo. Etas postremaS complexfo frigida, sicca, 

Morbidus aulumnus, instaurativa dieta 
Humoris quarti, sexus charactere ^ levo 
Signalas, libi telrachei sunt nuncià veri. 

Febris in insultum (— tu?) patientis dissipât artus, 

195. Alger et horenti constringit membra tremore, 

Quem caler insequitur lentus, duratque per Feras 
Pena quater senas; duplato membra quiescunt 
Herarum numéro, donec restauret acumen ; 

Putrida materies cum forti turbine cordis 
200. Impetit angustos motus; urina caloris 

Indicat elTectum, cum jam sua jura resolvit 
Hora parossismi, que^ sic sub luce sequenti 
Tincta manet; sed ab insultu cum membra quieti 
Mancipat hora, micat albedine splendida, visus, 

2o 5, Admittens radios tenui substantia luce (— cis ?) ; 

Que morbi fmem spondet, si forte triumphet 
In morbum natura viget (— ens ? ) ; cum putridus humor 
Ejectus, mixtusque simul cum fece colorem 
Approbat, tribuitque situm'‘. Sub vespere pena 
210. Inchoat, osque sapor vini mentitur acetum^ 

Haud multum velox pulsus, cum verbere duro 
Immutat digitum, cum crebro suppetit ictum. 

Febris in accessu livent extrema, récusât 
Somni delicias oculus vigil, artubus egris 
215. Segnities inserta manet, quandoque tumore 
Tibia turgescit, pedis ingrossata minatur 
Ydropisis (— pisin) caro; dum durât facit horida somnus 
Somnia ; que splenis (— ni ? ) pars est annexa sinistra 
Pondéré comprimitur; stomaci bacchatur in escas 
220. Affectus; que mine consueta requirunt® 

* Le manuscrit porte proxima seiiilis, mais senilis est évidemment une glose 
d’etas postrema. 

^ Le manuscrit a karatere; il s’agit de la femme, qui, suivant les anciens, 
était située à gauche dans l’utérus. 

® C’est-à dire ïuriiie. 

* Voy. V. 3i3-i5. — Tribaitqiie situm signifie probablement; l’humear putride 
donne un sédiment aux fèces. 

® Cette phrase signifie, soit : le malade a dans la bouche un goût de vinaigre de 
vin; soit ; le vin que le malade prend lai semble avoir an goût de vinaigre. En tout 
cas, le vers me paraît avoir souffert quelque dommage. 

•' Il manque un pied à ce vers; mais je ne sais comment le restituer avec sû¬ 
reté. Peut-être faut il lire consueta alimenta requirimt? 


— 187 — 


Jura negat venter, — Non vere signa redundant 
Quartane ; color urine que caumata faxus (facis?) 

Continue rutilât, rigor instat, primus et ardor 
Fortis subsequitur, pulsus velocior ictus 
2 25. Multiplicat, febrisque rigor sua tempora mutât; 

Nam nunc anticipât, nunc instat tardius horis; 

Citrinus color est, sitis immoderata palatum 
IJesiccat, quandoque sonant tinitibus aures, 

Nausea nonnunquam subrepit, sepius anus 
aSo. Materie fundit signum, dolor instat acutus 
Verticis attingens partes. Triteique sequela 
Esse solet, vel continue. Fervore nocivo 
Estatis veniens, vel cum subit ariditate 
Autumnus, res exiccans, fervens plaga, vita 
235. Augmentans colere cumulum, cômplexio sicca 
Et fervens, vero dubios examine firmant. 

11. DE HPARIA ET EMPIALA. 

Errans exterius infrigdat epyala corpus 
Dum calor interius ‘ fervet, versoque tenore 
Exterius fervet liparia, dum quatit artus 
24 o. Interius torpor, quem noxius eflicit humor. 

12. DE FEBRE QDOTTIDIANA CONTINUA. 

In venas gestans causam putredinis humor. 

Continue générât metuenda pericula febris. 

Flegmatis exoritur vitrotibi promere (?) posset 
Maior ter senis pressura laboris in horis, 

245. Bis ternis moderata quies; cum flegmatis hora 
Infima disponit, cum nox, expulsa diei ^ 

Incitât ad somnos oculos, renovata resurgens 
Plus solito febris incommoda; pal[l]or obumbrat, 

Nec sunt in facie flamma rutilante ruboris (— es?), 

260. Haud velox pulsus, cum molli verbere raptos 
Ingerit et rénovât ictus ; urina, superne 
Appositis manibus, livet citrino (— na?) colore, 

Per totum spissa; raro sibi pocula poscit; 

Castigata sitis* animales impedit actus. 

* Exterius, ms. 

Il est question de ce que les anciens appelaient humeur vitrée. 

’ Diei est sans doute ici pour die. 

‘ Je suppose que fauteur a voulu dire ; la soif étant modérée, on hoit peu, 

i3. 



— 188 — 

2 55. Subrepens quandoque stupor, lentus calor artus 
Incendit; turget vultus, succin[c]ta quiete 
In somnos oculi turgescit palpebra; ventrem 
Distendit gravitas; prius (propius?) dolor aggravai artns 
Crebrius banc inducit hiems, aut ultima febrem 
260. Etas, vel levus * sexus, vel tempora prima 
E tatis tenere, vel desidiosa senectus, 

Vel pîaga frigescens generans, vel salsa dieta, 

Aut signala notis complexio flegmatis ; hora 
Cretica materie dure gravitate moratur. 

l3. DE CAUSONS. 

265. Putrida materies qua causon destruit artus 

Clauditur in vena gracili ^ que proxima cordi 
Pulmoni, jecori, stomaco, loca continet; hujus 
Collige signa, sitinimia, nigredine lingue, 

Fervoris flamma, stimule vehemente doloris, 

270. Pulsu veloci, duro, qui fortiter instat 

Et crebro ; multa, tenui mediocriter atque 
Spumosa fece jecoris tinitibus auris, 

Insomnes oculis boras ducentibus omnes 
Et modica requie. Rutilans aurora diei 
275. Prenotat adventüm morbi. [Si] munere somni 
Gaudet, in ignitis versantur somnia flammis. 

l4. SI EX COI.ERA. 

Accusât coleram faciès citrino (—a?) rubore 
Commixto; dolor in dextra plus parte flagellât, 

Infestatque caput nimius ; venterque rebellis 
280. Nature retinet que solvere jura tenetur ; 

Exardent oculi, rutilans quos flamma ruboris 
Accendit ; pungit colere furor, et magis instat 

secrétion urinaire est, en conséquence , peu abondante; autrement je ne me rends pas 
compte de l’épithète câstigata. 

‘ Voyez V. 292 et la note correspondante. 

Gilles met ici le singulier pour le pluriel, car les anciens plaçaient le siège 
du causas dans les petites veines qui sont près du cœur, de 1 orifice de 1 estomac, 
du foie, du poumon et même dans toutes les autres veinules du corps. (Voyez 
dans la collection Defebribus les chapitres consacrés à cette fièvre.) 



Causonidem si plus 


V. 194-195.) 





189 — 


His punctura locis ubi causa nociva iocatur. 

Huic adjuncta malo sunt estas sicca, juventus 
285. Impetuosa, plaga torrens, ignita dieta, 

Sexus agens, portans colere complexio signa. 

Septimo (— a ?) crebro solel huic finis tempera febri 
Accelerata (— re?) dies et creticus ocius instat 
Terminus, absolvens egrum, vel damna minatur, 

2go. Mature mortis venture prédicat horam. 

l5. DE TERGIANA CONTINUA. 

Gontinui tritei renovatum maius acumen 
Tertia lux renovata facit, discrimen in horis 
Augetur colere ; bis senas summa per horas 
Passio continuât penam totidemque remittit 
2 9 5. Parcius affligens; urina rubore relucet 

Consimilis^, tenuis mediocriter, atque superne 
Obscuram retinens faciem ; cum causone febrem 
Concordem faciunt banc cetera signa, sed ilia 
Acrius infestât, minus banc comitatur acumen. 

l6. DE QüARTANA CONTINUA. 

3oo. Tantum continuât febris quartana calorem 

Cum magis in vasis putrescens clauditur humor ; 

Horaque supremum dat bis duodena laborem , 

Et morbi numerus minuit generatus ^ acumen 
Horarum falsa requie, dum membra resumunt 
3o5. Virtutem; quartoque die revolutio morbi 
Penas augmentât; tardatur motio pulsum 
Efficiens, dure dum puisât vena flagelle 
Immutat digitum; plombi [que?] coloris ad instar 
Livescit; sapor in gustu simulatur aceto; 

* Je ne saurais me rendre compte de ce membre de phrase sans faire subir 
au texte quelque changement. Il est vrai que la seconde syllabe de crebro est 
longue dans la prosodie classique ; mais l’auteur a sans doute étendu à cette 
terminaison la licence que les poètes du moyen âge se permettaient pour les 
terminaisons en a et en e; peut-être les vers 262, 277 (pour lesquels j’ai proposé 
des corrections) et 4i5 sont-ils d’autres exemples de cette licence? En tout cas, 
Gilles a voulu dire que le septième jour a souvent coutume d’accélérer la termi¬ 
naison bonne ou mauvaise de la maladie. (Voyez v. 828-9. Cf. aussi v. 35i-2.) 

^ Je pense que consimilis signifie ici komoÿène [urine homogène par sa substance, 
ou d'une couleur rouge homogène). 

^ Sans doute il faut lire ici geminatus. 








— 190 —- 


3io. Potum rara sitis exposcit ; pendel in ore 
Tristitiæ signum; fex sanguinis attenuata 
Discolor apparet quasi païlida; si tamen instet 
Cretica lux morbi, laurum latura triumphi 
Nature, nigrare potest quia putridus [humor?] 

3i5. Ejicitur, feeemque sua nigredine signât. 

Cum nox invitât requiem qui, luce fugata, 

Obvolvit mundum caligine, fortiter instat 
Passio febrilis ; cum reddunt aéra grossum 
Frigus etariditas, et in hora conveniente 
3 3 O. Materie, stimulos acuit pressura laboris. 

Tardius bac in fe!)re suum natura triumpbum 
Gonsequitur, iongumque, proscripto' fine, 

Materies compacta facit; nam facta (?) rebellis 
Nature morbus bis dénis iura diebus 
325. Continuât, pluresque dies quandoque requirit. 

17 . DE SINOCHO. 

Putridus in venas ( — is) sanguis discrimina duri 
Trina facit sinocbi, sed servat omotonus 
Omnibus inceptum stimulum, morbumque moralur ; 

Nescia placari sub eodem pena tenore 
33o. Morbi primicias augmente continuato ; 

Insequitur febris acmastica ^ tercia totis 
Viribus insistons primo; lenimine quodam 
Mitius afiligit processu temporis.—Edunt 
Hanc morbi speciem rubor omnis, turgida vena, 

335. Gustus dulcedo, fetens urina, repellens 
Subtiles visus radios pinguedine multa. 

In specie prima summe rubicunda superne, 

Et livens ynopos (oivwtcos) infra, fixoque tenore 
Hanc non permutans faciem ; signatque secundam 
34o. Primitias“ morbi primo rubicunda, sed boris 
Augmenti livens inopos ; postrema notatur 

* Ce vers est, comme on voit, entièrement défiguré; néanmoins le sens ne 
•souffre pas notablement de cette altération.— Le vers 827 n’est pas moins altéré. 

^ Il manque sans doute ici un verbe régissant primicias, par ex. teiict. Cette 
fièvre était appelée epasmasiica. (Voy. note suiv.) 

’ Augumastico, ms. ; il faudrait paracmaslica. 

'* Cette forme d’accusatif, qui semble dépendre de la préposition secundam 
(xard) n’est pas rare au moyen âge; on en trouve plusieurs exemples dans ce 
fragment. — Peut-être aussi faut-il lire primitüs? 




Urina primo rubicunda, posteriore 
Tempore continue magis existente remissa 
Opposita livente manu. Commumter instant 

345. sZni. queflammas injectant lampadus (^ is ?), horam 

Non habet immunem patxens que febris ^cumen 
Proscribat requiem *; dolor instat concava fronlis, 

Fortius infestans sitis ex fervore nocivo ; 

Gastigata tamen venter vix débita solvit; 

35o. Velox et lardas pulsus, mollisque recurnt 

Ad digitum-, ünem solet huius sept.ma fcbris 
Accelerare dies, nec metæ tempora diüert 

Materies liumilis; sanguis quandoque nocivus 

Naribus erumpit. - Hec effecliva: dieta 
355. Sanguis, et similis complexio consona dicfs, 

Etas que malas nescit.lanugmeparvas 

Congelutale pilis signum^ nec (ne.) cevius erroi 
Surrepat, tibi signa dabunl. Elucet eisdem 
Vis inflative (?) signis, paucisque notatur 
36o. Istius a sinocho distancia, nam rubicunda 
Et fetore carens elïluxio prédicat istam, 

Nescia livoris , febrem; nec sanguine putri 
Efficitur, sed tam nocens est vena repleta . 

l8. DE PRIMO EMITRITEO. 

Primus emitriteus producitur ex generata 
365. Materia-, minor est exortus flegmate putri 
Et colera, quotiensin vena clauditur illud 
Heclatet exterius; causis mediusque ht i^l 

Ordine converso ; putris, niger additur ( • ) 

In vena, cujus cornes est fel quod latet extra, 

3.0 Maioris générât discrimina. - Primus babetur 
Judicio fecis hepatis, nam spissa superne 
Livetruffa, velinferius rutilât, magis instat 
Tempore nocturno, dum crudi flegmatis hora 
Aéra disponit, et eodem tempore parvus 

, „ f.,.,™ .. 

2 Ce passage me parai o ^ iavet, signe de h paherte, 

génitale, interpréter lâge qai Vov Lucrèce V, 889, éd. Lachmann. 

* <• - - 

cause de Vacuité de la fièvre. 

^ • lire 



192 — 


375. Infestât quandoque typus; tenet ultima frigdor 
Corporis; extreme nares, pes, palma, remisso 
Caumate frigescunt ; oculos oppressio somni 
Aggravât, infestât ter sex violentius lioris, 

Et sex déclinât gravitas ; pulsus muliebris 
3 80. Mollitie, nec cum veloci verbere vene 

Occurrit digitis. — Medii sunt nuncia livens 
Urine pars summa, color rubeus mediocris, 

Vel modicum pinguis snbstantia ; tercia semper 
Lux gravior, colere quavis truculentior hora, 

385. Cum rigor infestât modicus, sitis amplior, ictus 
Fortior, arterie dure, somnus brevis, oris 
Exosus gus tus, calor ingens, nigraque vultus 
Forma; magis stimulât febris prêter (per ter?) duodenas 
Horas, bis senis post mitius instat in horis. 

390. — Signât emitriteum majorem geminata revolvens 
Et replicans tormenta dies discrimine magno ; 

Tempore dum medio minus egrum pena molestât, 

Aut nimis infestât, ut (et seu aut) cum nigredine linguam 
Offendit; mortem furiosus in artubus ardor 
395. Prétendit (port—?); fervore negat nimioque loquellam 
Ariditas lingue ; pulsus velociter instat 
Qui digitum diris solet infestare flagellis ; 

Per bis ter denas fit pena molestior horas, 

Bis senis residens. Divino munere tantum, 

4oo. Non medici, gaudere potest natura triumpho. 

19. SIGNUM FEBHIS PESTILENTIALIS. 

Quam subito solet atra sequi mors significabunt 
Pestiferam, quisquis legis, bec sintliomata febrem : 

Spiritus interdum languentis magnus etaltus, 

Interdum angustus multum, curtusque frequensque, 

4o5. Nausea, proscripta esuries stomachi, dolor oris, 

Frenesis, excubie, sitis ingens, arida lingua, 

Nulla quies, frequens angustia, lypothomia, 

Splen tumidus, carnis tepor, atque ypocondria tensa, 

Alcola‘ rubra, botbor'^ qui, ut mox plerumque videntur, 

‘ nAlcula vel alcala arabice pustule ulcerose que in ore et lingua fiunt. j 
(S imon Januensis, Clavis sanat., p. vi, éd. de Venise, iSoy.) Ce sont proba¬ 
blement des aphthes. 

® « Bollior, id est eminentie in cute non naturales ; et sunt pustule albe parve et 
•lalterius coloris; vel sunt pustule parve que sunt in pueris, propter quas jussit 



— 193 — 

4 10 . Sicplerumque latent, tussis non humida, venter 
Inflatus, notis pulsusque frequentior horis ; 

Hinc bilis Huit interdum aut pituita; quod extra 
Mittitur id fetet, spumosum denique mole; 
Fexque aliquando epatis grosso confusa liquore 
4i5. Aut san[i]e similis, aliquando est pseudo colore 
Bilis vel rubre tenuisque affecta, vel atre; 
Regnantem vomitus coleram testatur utramque ; 
Sepius at rubre regnum propalat, amice. 

Sudor et egroti quocumque a corpore emanat’, 
420. Ut scribunt medici, nec vana est pagina, fetet; 
Et licet interdum videantur membra quiete 
Exteriora frui, vite tamen bostis amice, 

Assiduo bec febris stimulo interiora molestât. 


20. DE SIGNIS PKAEGNANTIS. 

Nature rus excultum si primo novellam 
42 5. Pullulât in messem, spondens augmenta futura 
Humano generi^ sic collige : menstrua cessant, 
Ubera turgescunt, variis afiectibus escas 
Exposcit stomachus, succedit nausea, torpet 
Pigra venus, matrix quasi clausa virilem® 

43o. Constrmgit virpm; coxarum pondéré motus 
Tardior est solito, conturbat torcio ventrem ; 
Pigrioraspectus; oculorum motibus addit 
Tranquillam requiem quorum nova concavat orbes 
In vultu macies ; oculus livore novello 

435. Caligat; commissa tenet minus humida matrix. 

Insinuant bec signa marero : venter teres, oris 
Vivida forma, citus pulsus, sopitus edendi 
Affectus, motis* agilis, color emulus auri 
Urine; lac distillans si suscipit unguis 
44o. Plana superficies, certi(certa?) compressa figura 


«Galenus infantem sale trito saliri et fasciari: et resolvuntur in aqua citrina, et 
>mnole sunt hujus generis». (Matthaeus Silvaticus, Opus Pandectarum medi- 
cinæ; Lugd. i54i, f xxxvj.) 

' Lis. manal. 

= Par cette phrase pompeuse, l’auteur a tout simplement voulu dire : Si une 
lemme devient enceinte. 

’ Ce vers est fort altéré; je ne sais comment le restituer. 

Il faut sans doute lire motus, c’est-à-dire un mouvement aqile. 



194 


Gutta manet laotis, nec defluit; auxiliatrk 
Dexti-a manus corpus levât inclinata sedentis , 

Si nova subrepens occasio surgere cogit. 

Abreviat somnos oculus vigil. Accipe signis 
445. Oppositis si felus habet muliebre sigillum. 

2 I. PETIT LICENTIAM ADCTOR. 

Emeriti jam, Musa, stili suspende laborem, 

Octa [lis. otia) dum fessos reparent inducta jugales, 

Et dediscat equos currus temone supino; 

Respiret calamus, jam sunt (sint?) optata quietis 
45o. Munera defessis; cessent manare fluenta 
Fontis adaratici parvi, poritana colona ' 

Summissum deponat onus. Innecte coronam 
Tiro recens pbysice, cum qui, nunc prima novello 
Nunc lumen... ^ pulsans pede, sacra voluptasi 
455. Amplecta sécréta pbysis, tua commoda pensans, 

Profectum dimensa tuum ; mea causa laboris 
Suppeditavit onus^. Ergo simorsibus instet 

‘ On trouvera une grande analogie entre ces vers et ceux qui terminent ie 
poëme de Gilles Sur les urines: 

Nunc mea, compîeto, respira, Musa, iabore 
Stringe rotam, cursum cohibe, compesce fluenta, 

Claude Musandini torrentes fluminis undas. 

Voyez aussi le prologue de la troisième partie du poème De pnlsibus et i’épi- 
logue du même poëme. — Mais comment deviner ce qui se cache sous le vers 
monstrueux Fontis adaratici! etc., et quelle fantaisie poétique a pu venir à l’esprit 
de Gilles. 

* Les vers 453 à 455 sont très-corrompus; je crois qu’il faut lire ; 

Tiro recens pbisice, tu qui nunc prima novello 
Limina nvmc [templi] puisas pede, sacra voluptas ! 

Amplectens sécréta pbysis, 

On pourrait lire aussi limina ou limen doctrinw, ainsi que me le propose 
M. E. du Méril. 

’ Ce vaniteux appel à l’admiration des étudiants et à leur dévouement pour le 
service de sa cause ne doit pas étonner de la part de Gilles, qui a écrit De compas, 
med. l, prol. \. iSS-rGy : 

Eicardus senior. 


Sit judex operis placidus , censorque benignus , 
Edoceat pueros bis insudare libellis, 






195 — 


Obliquis, si livoris detractio nostrum* 

Subsan[n]ans condemnat (—et?)apus, si forte cachinni 
460. Materiam querat, tu promptus verbere verbo 
Sis mihi pro muro, gladiis accingere iura, 

Si nequeas sermone meam defendere causam. 

Zoile, nunc tecum mihi sit sermo ultimus : alta 
Livor addit^ virtutibus invidet, ardua carpit. 

465. Si mealivore perstringis carmina, monstras 

Hoc ipso, quod laude nitent, quod laurea nostri 
Carminis extendat (et?)laudis decus; ergo repone 
Spicula livoris, nam quem prosternere livor 
Nititur, extollit, et quod (quo?) nocet, expedit hosli; 
470. Cum ledit sanat, cum sévit verbere, mulcet, 

Cum culpa culpam redimit, cum crimine crimen^. 


DE NOGÜMENTIS COYTUS IMMODERATl. 

Ut tibi pollicitus fuerat Damianus ‘ amanli, 

Scribit, que nimii eoytus incomoda quanta 
Surgant, ut cui nunc uxor formosa marito 

Ex quibus utilium claret sententia rerum, 

Et metrlci ratio nexus et forma loquendi. 

Haec mea scripta légat et linguae verset inudo (?) , 

Mentis in arcano memori sub clave sigillet 
In medicas artes introducenda juventus, 

Huncque llbrum potius sibi noverit esse legendum , 

Quam nugas et lascives Nasonis amores. 

Ce dernier trait est curieux en ce qu’il nous montre qu’Ovide tenait lieu de 
romans pour les étudiants, au temps de Philippe-Auguste. 

’ Noster ms. 

” Il faut lire sans doute adit ou edit. 

’ Zoile. 

Sed perversa tui lex est et régula moris , 

Dt quod scire nequis, id depreciare labores ; 

Quod facit ad laudis titulum famamque coronat 

Et tualaus vitium redolet culpamque figurât. 

[Decompas, med. IV, v. Sg-Gg.) 

'* Damianus est ici la personification du médécin, dont saint Damien était le pa¬ 
tron; on disait un Damianus en parlant d’un médecin, comme on dit un Cicéron, 
un Démosthène en parlant d’un orateur. Je n’ai pu encore découvrir de qui est ce 
morceau, qui ne me parait pas se rattacher directement au fragment de Gilles. 





— 196 — 

Traditur, hoc cautus juvenis bene carminé fias. 

5. Quisquis sepe fuit veneris proclivis ad usum, 

Corporis amittit vires, frigescit et aret, 

Quo calor innatus, liquide pereunte, fovetur; 

Restaurare quidem sueti nam plurima chim; 

Suppremi pars excutitur, pars spirituumque 
10. Magna périt; certe coytus quanto mage quemque 
Delectat, quia plus nati vacuare caloris 
Noscitur, hinc fertur tanto mage debilitare 
Cor, jecur et cerebrum, nucham, nervos stomacumque, 

^ Dicitur et visum, cunctos quoque ledere sensus ; 

1 5. Accélérât senium, caput ellapsisque capillis 
Calvificat, canos, etsi stent, mox facit illos. 

Adde quod iste viros pugnare effeminat ausos ; 

Citrinus coytu color accidit; hune ubi multa 
Precessit nigredo mali presaga futuri. 

20. Hic quia c[r]ura dolent, vix sese sustinet, immo 
Interdum cadit; hinc veluti sua membra pererrant 
Formice; ad dorsi finemque a vertice sentit; 

Hmc tremit, hinc vigilat, nimis hinc febrit acriter, osque 
Hinc fetet, colicam hinc patitur, fitque hinc dolorosus ‘ 

2 5. Multotiens, venter graviter sic digerit escam; 

Hinc modo uterque oculus foris eminet, hinc fugit intro 
Sepius, hi[n]c macies, frons arida, tempora plana, 

Optate fieri vite properante recessu ; 

Sepe soient (dolent ?), dente infirmo ; solet inde putrere 
3o. Tabida diffundens fïuidum gengiva cruorem. 

Hinc dorsi renumque dolor contingit, et inde 
Vesice labor est vehemens quandoque. Quod ultra 
Plura noto, nimio coytu languescere cuncta 
Membra puto ; idcirco quisquis vult vivere longo 
35. Tempore, quisquelegit, fugiat discrimina prudens. 

Au folio 2 du même manuscrit je trouve deux morceaux réunis 
sous le titre Conditiones necessarie medicis. La versification du pre¬ 
mier est régulière ; le second est un essai informe de vers rimés, 
où souvent les syllabes ne sont que comptées. 

Clemens accedat medicus cum veste polita; 

Luceat in digitis splendida gemma suis'; 

‘ Il est probable que le poëte a donné une 
xus, qui est très-rarement employé. 


! quantité arbitraire au mot doloro- 



— 197 — 


Si lieri valeat, quadrupes sibi sit preciosus ; 

Ejus et ornatus splendidus atque decens ; 

5 . Ornatu nitido conabere carier esse ; 

Splendidus ornatus plurima dona dabit ; 

Viliter inductus munus sibi vile parabit ; 

Nam pauper medicus vilia dona capit. 

Cum dolet infirmus, medicus sit pignore firmus ; 

10. Egro liberato dolet de pignore date ‘ ; 

Ergo petas precium, patienti dum dolor instat ; 

Nam dum morbus abest, dare cessât; lisquoque restât; 

Empta solet care multum medicina juvare ; 

Si data sit gratis, nüconfert utilitatis^ 

‘ L’auteur hippocratique du traité des Préceptes fait la même recommandation ; 
il n’estpas besoin de dire qu’elle est contraire à la dignité médicale, et même aux 
principes d’humanité ; elle montre, du moins, que l’ingratitude des malades est 
aussi ancienne que la médecine. 

^ Les quatre vers qui suivent ne présentent aucun sens; je m’abstiens donc 
de les publier. 


APPENDICE N” II. 


SCOLIES INÉDITES* 

SUR HIPPOCRATE, 

CONTENANT 

DES FRAGMENTS INCONNUS D’AUTEURS ANCIENS 

(poètes et phosatedrs), 

PDBLIÉES D’APRÈS DEUX MANUSCRITS DU VATICAN, 

ET SUIVIES DE REMARQUES 

LES LEXIQUES HIPPOCRATIQUES DE BACCHIUS ET D’ÉPICLÈS. 

(CUM NOTIS VARIORUM.) 


Dans un rapport manuscrit adressé à M. le ministre de l’instruction 
publique pendant ma mission en Italie (décembre 1849), j’ai signalé 
des scelles très-importantes qui se trouvent à la marge de deux manus¬ 
crits d’Hippocrate appartenant à la bibliothèque du Vatican ( Vat. anc. 
fonds, n 277, ot fonds Urbinas, n° 68^). Ces scolies, qui me paraissent 

* Plus dun mois après que ceci était imprimé dans les Archives des missions 
scientifi^aes (août i85i), j’ai appris par mon ami M. Ermerins, que M. Cobet 
avait aussi copié au Vatican une partie de ces scolies; mais il ne les a pas encore 
publiées, d les avait seulement communiquées à M. Ermerins pour une nouvelle 
édUion du Glossaire d’Érotien, et à M. Gaisford, pour sa savante et magnifique 
édition de YEtymolofcum magnum. — (Voy. voce, èXwistv, p. 2468. — Voy. 
aussi Gotting. gelehr. Anz., i848, n" 180, p, 1797, article de M. Schneidewin, 
sur cette nouvelle édition de YFAymologicam.) 

J ai noté ces maiiuscnto U. et V. et j’ai indiqué l’édition d’Hippocrate de 
M. Littré par la lettre L. 



— 199 — 

être, pour la plupart, des débris du Glossaire d’Érotien \ contiennent 
des citations tout à lait inconnues de poêles comiques ou tragiques 
( Ménandre, Euripide, Aristophane, Sophocle, Denys, Eupolis, Stratlis, 
Eubule, Cratès), de Xenophane, de lexicographes ou commentateurs 
d’Hippocrate (Bacchius, Épiclès, Glaucias, Héraclide de Tarente), ou 
d’autres auteurs étrangers à la littérature hippocratique (Nicandre, Pa- 
sicrate, Chrysippe le stoïcien , Archigène, etc.). 

Quelques-unes de ces scolies se retrouvent dans nos manuscrits de 
Paris, particulièrement dans les n“ a 154 et 2155, et ont été publiées 
par M. Littré; les autres sont entièrement inédites. Les premières, je 
me contente de les indiquer, en donnant, s’il y a lieu, les variantes 
les plus importantes; les secondes, je les publie intégralement, en les 
entourant des éclaircissements et des notes nécessaires 

N’osant m’en rapporter à mon peu de connaissance de la métrique 
des poètes comiques et tragiques, j’ai prié M. Dübner de me prêter le 
secours de son érudition et de son expérienceh Les précieuses obser¬ 
vations qu’il a bien voulu me communiquer lèvent plusieurs difficultés. 


' Je n’excepte que les scolies sur les traités Des Préceptes et De la Bienséance; 
les autres sont tout à fait dans la manière d’Érotien (voy. surtout scolie xxix); 
d’ailleurs, quand on songe dans quel désordre nous est arrivé son Glossaire, et 
combien de mots obscurs n’y figurent pas, on se persuade aisément que nous 
n’avons, ou qu’un abrégé, ou que des fragments du travail primitif. 

2 Les unes sont communes au manuscrit Urbinas et au manuscrit du Vatican 
(anc. fonds), les autres appartiennent seulement à l’un des deux manuscrits, 
et surtout au ms. 277. — Dans le manuscrit Urbinas, à partir du IIP livre Des 
Épidémies, il n’y a plus que deux scolies, encore sont-elles insignifiantes. Après 
la première publication de ce travail dans les Archives des missions scienüjiqms, 
il m’est venu quelques doutes sur f exactitude de ma transcription relativement 
aux scolies xxrv” et xxv'. J’ai, en conséquence, prié M. l’abbé Matranga, attaché 
à la bibliothèque du Vatican, de vouloir bien revoir ces scolies sur les manuscrits ; 
ce zélé paléographe, à qui je suis heureux d’olfrir ici tous mes remercîments, a 
non-seulement relu les deux scolies que je viens de mentionner, mais toutes les 
autres, et j’ai pu ainsi introduire çà et là quelques modifications dans le texte; 
plu-ieùr» de mes conjectures se trouvaient être le texte réel des manuscrits. Les 
rectifications les plus importantes sont néanmoins celles qui se rapportent aux 
scolies xxiv” et xxv‘. Pour la xxiv' scolie, dans laquelle les vers sont horriblement 
défigurés, il importait d’avoir la reproduction litléraU du manuscrit, afin d’arriver 
plus sûrement et moins arbitrairement aux conjectures ou restitutions. 

3 M. Schneidewin, dans un article très-bienveillant [Gôttingiscke yeUhrten 
Anzeigen, i3 mars , 1862) a reproduit toutes,les scolies où se trouvent des frag¬ 
ments dé poètes, en proposant, pour quelques-unes, de nouvelles conjectures que 
j’aurai soin de rapporter en leur lieu. Malgré ces tentatives faites par deux cri¬ 
tiques aussi éminents, MM. Dübner et Schneidewin, on peut dire, pour presque 
tous ces fragments : adhuc sub jadice lis est. 


— 200 — 

mais toutes ne sont pas encore résolues’. Les fragments que je publie 
feront naître plus d’une discussion parmi les philologues. Souvent il 
faut attendre une véritable inspiration, soit pour restituer la mesure 
soit pour rattacher quelques vers à l’ensemble d’une pièce : c’est un 
véritable travail de paléontologie philologique, et il était peut-être plus 
facile à Cuvier de refaire tout un animal avec une dent, que de remettre 
avec sûreté sur leurs pieds les vers cités dans ces scolies. Quoi qu’il en 
soit, je crois qu’en pareille matière les corrections les plus simples 
celles qui bouleversent le moins le texte, sont les meilleures, ou du 
moins les plus prudentes. Les citations sont trop courtes, trop isolées 
surtout, pour qu’on puisse s’obstiner à y chercher un sens complet et 
parfaitement régulier; on doit, ce me semble, s’estimer heureux si l’on 
parvient seulement à rétablir le rhythme et la mesure. 

Mon ami M. Ermerins, professeur de médecine à l’université de Gro- 
mngue, m’a souvent exprimé le désir de publier une nouvelle édition 
du Glossaire d’Erotien: je serais heureux que ma découverte pût de¬ 
venir pour lui un motif de plus de donner suite à son projet et de ter¬ 
miner une œuvre si précieuse pour la littérature hippocratique. 


1 . 

Préceptes (éd. de Bâle, p. 17,1. i5) , voce Xpûnos. 

Èx T&v raXyvoü ■ 6 ( 7 a pén s((ods ■TSpoXéysadcti êiri ■sravTÛs cruyypdfipa- 
ros, xai vQv ei^ptjrar êir^yiyréov Sè xàvTMda Xomàv rà x<^plov aiirô ■ b 
pèv olv XpéiToriros xai oi ®epi toûs rrlmxobs aivyopixtlnepov Tàv Xàyov 
ëielôôvTss xpàvov léyeiv ^scopîav <^a< 7 iv, tbs S,à xpàvov XapSavopé- 
vrjv, xaipov bè 'Ssipav, ws xarà xaipàv wpotrymopér)?!-• sxs/pt^v olv 
xvptas Q-ewplav xaXsTv, èv p è(/]i assïpa, ^sïpav èv ÿ xai ris Q-sapla 
^Toi Tt)v psTà Xbyov 'mpoayivopév-nv. Asï olv ràv Tr)v îarpix^v perspyé- 
pevov, ÔTi ralô’oÜTUs é^si yivclxjxovTa, pi) aspotxéxsiv pôva> rà ■nriâavâi 
ifroi dTToSsixrtxÿ xai Q-ecopy,rixÿ v&, dXU xai rp perd Xôyov wslpa- éi 
ydp xai ™ S-seopyrrixü r, S-spa-xsia slprjrai, Ôti ^rjXov rà èvavrtâ t&v 
svanicov idpara, dXX’ é,/lw Ôts xai -q «erpa Idxvvmv, cSvTrep b Xbyos ér, 
XemsTai. Tatira Si Xéystv tôv ( 7 o(pàv (pam -zsporpsirôpevov xai «e/pa 
■TSpo^éxsw, xai pi) rÿ Q-eccpla pbvy,, dis oi xaxd èxsïvo xaipov rropialai, oî 
a-iréXXvov xovs àvdpé-xov?. —kpxiyévqs^ lè xakoi Xeirlàxspôv ri hox&v 


’ M. Dübner, après la lecture de l’article de M. Schneidewin, et après la révi¬ 
sion du texte que j’ai fait faire sur les manuscrits du Vatican (voy. p. iqo n 2) 
a repris l’étude de ces scolies, et il m’a proposé quelques nouvelles restitutions 
et conjectures que je me suis empressé de consigner dans les notes. 

Galien [De morh te,np. 2, t. VU, p. 409, et De tôt. morh. tempor. 8, ibil 
p. 4b 1 ) nous apprend qu’Archigène avait écrit un ouvrage en deux livres Sur les 
temps des maladies. G est sans doute de cet ouvrage que le passage suivant est 



— 201 — 

oirco Tôt- ^^pôvov âXXo, pèv âXXo,s- iarpoi Sé «ai rà 

<7vp7.«pe>creivôpsvov é«ia7« voarjpc^rc Itmlvpa xpôvov naXsïv siédacnv, 
cocT^sp drjrc HCLipov éKâalvv t&v paivopévcov èj^i ^avràs vo^yfp«ros dXXoïci- 
r,Z'~^T f hrpsTépxeaâai r^v iaTpinvv èvravda 

àfôafai Q-éXœv, èrfXov^ sis âxpov èXrjXaxÔTas rijs avTfjs S-ssop/as «ai és 
avTbv ysyovùras (toS yàp ^dp,v «ai s,- ^pooipioss oirco piXoaopsT; 
IV eawûv «ai tô Tijs iarpiHfjs è-Kia-'lyjpovmàv ênêsiSïfrai) ■ «ai sa-Ksipi- 
HccrâTOVs ysvéada^ ^odsw {^odsî^), rà àcr^pépa, appSahovra rois vo- 
<70vai a1ox^^opévovs, i, ss,apà t&v ^TOxacyapévp,v naTap^vd&vsw, «ai ar, 
ÿ apsawwv yvtiiasi B-appowasimpsiisiv, àXXà Tÿssetptx, ^sràv Xôyov 
èirMavrai. Atà toOto ^poïèv pèv pCkoaopsX, tô rvs piXoaopias yXvxù 
yswcci SréXcpv Toiis èvrvyxâvovras- tIs yàp dvayyeXsX t^v rairvs yXv- 
xvTrna toTs ysvac^pévois; Èv àpyij lè io^rpiKérspov rdv Xôyov péris, 
ry a>;pcc,vopévço roïs iarpoïs xp^psvos nci pr,mv ^pôvos èarlv èv ë 
xmpàs i}yoov ixâ^oo voa,jparas hiâcj'lrjpi èahv, ov ro èv ôyjraïs riat'v 
Vpépais xpivôpevov (âXXo yàp èv âXX^ rsépoxe ^àvrus xpiveadai] 
aXX SV p> xaipôs èa^iv, ^roi r,s rëv rsaaâpcov àXXoïërremv, b roiro 
xarapsrpëv, ëaavsl Xéycov Xpôvos èaViv énàaloo voa^paros b Z,à rëv 
3 xa,pëv ^oprrXvpoôpsvos- xa.pàs ëé èa'l, pépos rob voarjparos, Xfro, pia 
r,s ro,v âXXoïëascov ^ s,, ë ^scopsîra, ëiàolvpa voarjparos ôXiyov. fi yoôv 
aKsa,s arot n &epa^sia dsi pèv rë ^pàvp, rspoêaive,, perd rb r,apsXdsîv 
h^Uvbri robs ë naipobs ry^v rs àpxnv, «ai dvàSamv, dxp,)v, «ai ®apa- 
«p>)«, xairsspdfjvai ri)v vôaov^ ■ é</lt ëè Ôrs «ai sj; xaipë, Xfyoov rspb rrjs 
nsapaxpijs, rjvixa xaipia rov Xo-robvros aùrôparos f, re^vixi, xévums yévyj- 
ra,,ëa7reprisarjvoxixàs aipoppayrjaas rÿ rerdpry sbdécosrob aovéyovros 
aTttjXXdyyj ■ «ai pèv ër) «ai rptraixoi psrà ëeorépav ■vsspioëov, ôs pèv aùro- 
pdra,s, Ôs ëè pappaxeia xadapdeis, oàxér, ri,v êêëôpy?v rsspioëov XjXmaev ■ 
ë,b ësXrbv iarpbv rabra elëôra 6ri oéro, <7vp€aivsi, pr) rgpocréxstv pôvp rfj 
Srsoypia, VS psréaxs 'orpôrspov ■ b yàp Xôyos èv mapaxpp rà voayjpara 
xpiveadat d-rairsX- dXXà psrà rbv Xôyov «ai rÿ rssipa. Xal ëoutpacria rëv 
roioôrcov, crvvrdcTcrcvv ri)v rspôOsaiv airtarixÿ ^ — kXXo, ëé rives rrjs dXv- 
‘ Dans une Epistola critica que M. Egger m’a adressée sur ces scolies-, il dit 
à propos de ce mot : « Ai?Aoy mihi suspectum est, nisi forte pro adverbio intel- 
«iigetur.» En effet, êv>.ov ne peut être pris ici (voy. aussi p. 202, 1. i3) qu’ad- 
verhialement ; c’est ainsi que je l’avais moi-même compris. 

^ Je ne connais pas d’autre emploi du mot dXXoi«c7,s dans le sens de période 
de maladie. Cette expression est, du reste, très - conforme aux doctrines an- 
ciennes. 

* Pour bien comprendre ce passage, il faut mettre sous les yeux du lecteur le 
texte entier Des Préceptes : Xpôvos iallv èv & vaipbs, «ai xaipàs èv S ypdvos ov 
roXùe, dxeois xpôvip- êal, Sè bvlxa xa'i xaipS. 

^ Ce membre de phrase correspond au texte suivant Des Préceptes (lequel 
suit Immédiatement celui que je viens de citer) : Aeï ys mSra slSéra pb 
Xoytapip rspérepov nSav^ npoaéxovra. ivrpzveiv, dXkà rpiëÿj ftsTa Xôyov. 



Osiae «poêa/vovTss •srpôs ràv voUv tov a' ueÇ'aXatov t&v k(po- 

pic/linüv tTvyypaii(i.âr(av àvapépovui ràv Xôyov xai Çatriv Xpàvos saliv 
iv U xatpôs- ifrot éxaaTov Kooijs èiâcrlrjpà scttiv , èv ë S-ewpsnai ôiùs b 
xaipbs, htà TÔ psvtr'làv ^ifkov rrjs ükrjs xai siakAolcoTOv ■ «ai «aipôs ijrot 
aXXolaiTts xai psraêoXy) èv y ^swpsnai Ktorjs ô'ktyov tua&lypa, ëcnrepsi 
êXsyev • Èxâ(7lov K(»ÿ abvealiv àXkoiaxn? xai iiTroppoî), xai rÿ àXkoiucrei 
xai xmoppoÿ Ppa^vrépa ÿ éxâe/lov Ço))) yîvsTai- si yàp pr) oüto), épevov 
âv üpdapra tà ÿpézspa crëpara- y yovv Q-spaatsia hà 'nsarrys pév scr7( 
rÿs K^ÿs- xaxà Çbmv yàp v iaxpixr) rots àvdpëmie, ës èv xS> Uspi 
Çvcrœv Xéysrai^. Écrit §s ÿvtxa àvàyxy xai èv xaipë yivsaOat, Ôxav 
èfe/ais àXXoïëerscrt xai. psxaëoXaîs to aüpa voaÿ. A(ô heî tàv iaxpàv 
ravxa xaxapadôvxa py xS> ihlo) crloyacrpS) t (ôv?) six® 
èTTic/lripova eivai tijXov (toSto yàp rà xspèrspov ^obXsrai), iaxpevsiv, 
àXkà xÿ psxà Xôyov x&v xotobxccv xrssipa, ■î)xoi xÿ ^axépov xÿs iaxptxys 
pépovs èvxsXst yvècrei. — Ôpisrs §â pyhèv xovxo lisvyvo)(évai x&v èv 
ktpopttrpoïs Xsyopévevv vopi'iovxés Çapsv • Xpôvos xÿs xé^vys ècrliv, iv 
ë xaipbs àXXowï xai pexaéàXXet xà crëpaxa- àXXoîüxns tè, èv y fpaxsïa 
xai àpvèpà ÿ xÿs xé^vy? Sivapis d-xoSslxvvxat ■ ÿ yovv ^spaxreia v-nb xÿs 
xéxvys yivsxat ■ édi S' 6ts xai avxôpaxos xÿ xspbs xdyadbv xov aëpaxos 
àXXoïëffsf ^ib §er, cSo-Tiep èxsï (pyaiv, pÿ pbvov éavxbv xsapéxsiv, oixai 
xàvxavda pÿ dp’ éavxov a1ox«.lopsvov xbv iaxphv B-spaxrsbsiv {laxpsùetv 
en interligne), dXX’ èvxeXÿ èv éxaxépois xoîs xÿs xéxvys pépscri x& xs 
Q-eeüpyxix& xai ■mpaxxtxë xspàxspov ysyovévai, eïxa xspbs xb iaxpevew 
ôppàv xovxo Ss écriai ovx âXXcos ÿ xb {x&?] xaxaXmsîv ÿpàs avyypàp- 
paxa- Btbvsp xai ëppÿpeôa ypâ^/ai. — [U. fol. 26 ^] 

Cette scolie est intéressante sous plus d’un rapport. Il est certain 
d’abord que ce n’est point un centon dotacbé de quelque livre étranger 
à l’opuscule Des Préceptes, mais qu’elle faisait primitivement partie d’un 
commentaire ex professe sur cet opuscule. La première phrase ne laisse 
aucun doute à cet égard ; «L’auteur, y est-il dit, après les préliminaires 
«ordinaires de tout écrit, continue ; 11 faut maintenant expliquer le 
(1 passage Xpévos, «. x. X. » Ces préliminaires, malheureusement perdus 
jusqu’à présent contenaient, sans doute, des recherches .surl’origine 
Préceptes et sur le caractère de ce traité. 

Cette scolie, qui manque dans le ms. 277 , est attribuée positivement 
à Galien par le manuscrit Urbinas. Je n’ai aucun motif décisif, soit pour 
intirmer, soit pour confirmer cette attribution; jusqu’ici on ignorait 
complètement que le médecin de Pergame eût commenté .et même 
nommé les Préceptes^; rien ne le fait soupçonner, ni dans le cours de 

' Aéxn jAp lyxpixrl pékiala xaxà (piatv èaltv. (Littré, t. VII, p. 92.) 

^ M. Littré (t. I, p. 4i5) range ce traité dans la classe des ouvrages qui 
n’ont été cités par aucun des auteurs de l’antiquité. 



— 203 — 

ses ouvrages, ni dans la liste dressée par lui de ses écrits, ni dans les 
diverses notices que nous possédons de ses livres perdus; mais ces rai¬ 
sons sont purement négatives, et rien dans le contexte de la scolie n’au¬ 
torise à s’inscrire en faux contre l’allégation que ce fragment appartient 
à Galien. Voici même quelques arguments indirects en faveur de cette 
allégation : la définition de et de naipàs, que l’auteur adopte à 

la fin de la scolie, est conforme aux opinions exprimées dans le Com¬ 
mentaire de Galien sur le premier Aphorisme (voy. t. XVIP, p. 346 et 
353) *. D’un autre côté, l’exposé des diverses opinions sur le sens de 
ces deux mots, exposé qui suit la mention de la définition d’Archigène, 
trouve son explication dans les cliapitres xxxv à xxxviii du traité De la 
meilleare secte (t. I, p. 196-204), et daùs le premier chapitre du livre 
Des Temps des maladies (t. Vil, p. 4o6 et suiv.). 

On voit aussi, par cette scolie, que les stoïciens, et Chrysippe en 
tête, s’étaient occupés du traité Des Préceptes, ce qu’on ignorait complè¬ 
tement jusqu’ici. C’est probablement dans les traités Sur les dictions ou 
Sar les définitions * que Chrysippe avait discuté la signification de %péi>os 
et de «aipôs; mais je ne sache pas que les fragments de cet auteur qui 
sont arrivés jusqu’à nous renferment quelque trace de ses recherches 
sur l’emploi de ces deux mots dans Hippocrate. C’est donc encore une 
acquisition nouvelle pour l’histoire littéraire, si enrichie par les scolies 
du Vatican. 

En résumant maintenant les diverses opinions émises par les méde¬ 
cins sur le sens de ;^pôros et de naipôs, on voit, par notre scolie, que les 
uns regardaient xpôros comme exprimant l’ensemble de la maladie dont 
les diverses périodes (dXXoïeèa-eis) senties jtafpol, tandis que les autres 
appelaient xpài'os l’ensemble de la vie, et xaipôs chacun des temps op¬ 
portuns pour l’application des moyens de traitement, médicamenteux 
ou hygiéniques, attendu que la vie réclame constamment l’emploi de 
ces moyens. 

II. 

Les scolies âpituiis, sjcKs;^wpct)péra et àçyyaap.Ù 5 {Humeurs, Littré, 

I. V, p. 476, 478, 48o. — Dans cette dernière, 'S,o(^onXÿs èv Uavhâpco 
{lis. navlcbpa) est cité. — Voy. n“ xxm), qui sont fournies par U. et V. 
se retrouvent dans notre ms. 2255. 

Epiclès est cité dans la glose ixKexop-Mfiéva. — A la fin de la scolie, 

le manuscrit de Paris a tssXiMGij àpatépunTa, U. a 'zgsXicbfiara (sic) 
dpaiéfi. et V. dpaubpara 'tseXiâcrr ;, ce qui est plus régulier. 

‘ Voyez aussi les Commentaires de Théophile et d’Étienne sur les Aphorismes, 
dans SchoUa in Hipp. et Gai. éd. Dietz, t. Il, p. a46 et suiv. 

^ Laert. VII, 7, 192 et igg. — Voyez aussi Galien, De dogm. Hip. et Plat. 

II, 2,t. V, p. 2 i3. 

• 4. 




— 204 — 


III. 

Des Humeurs (Littré, t. V, p. 484), voce Ôpyâv • Ôpyàs rois L, àpyàs 
yàp Toùs U. et V. — La scolie répiiivdos du même livre (p. 5oo) a été 
publiée par M. Littré, d’après le ms 2255. 

IV. 

Ibid. , S 6 (p. 484) 1 voce rviüffat • V. donne la glose suivante : Tvmerat • 
fXd\pai, HaKôûcrai ■ Kai Ôpripos (II. VIII, 4oi ; cf. 4i5) ■ 

Tvtdjcscû pév arptoïv ùp’ éppa(7cv éxéas Ïtsttovs. 

Notre manuscrit 2255 a seulement yuioSo'ai- jSXâifai. — Voy. Foës, 
Œcon. s. V. rvioûv. 

V. 

Maladie sacrée, % i (Littré, t. VI, p. 36o), voce Bpé;^(ui»Tai■ Bapù «ai 
â(7apàs xai àZiâpÔpurov pdéyymvrat. — [ü. V.] 

Cette glose se trouve dans notre ms. 2254; mais elle a échappé à 
M. Littré. Dans le passage auquel elle correspond, les leçons varient 
dans les manuscrits; les uns ont ^pbycovrat, les autres ont (Spi^j^orrai, 
et les autres ^ptjy&vTai. Foës ((Æcoii. v. Bpv^âcrdai, et notes au traité 
delà Mal. sacrée, p. 334) a cru qu’il fallait lire (balafum 

ediint) , dont ^prjy&mai était la corruption; mais ^prj^âivTai n’est qu’un 
iotacisme, assez fréquent du reste. Dietz, dans ses notes sur le traité de 
la Maladie sacrée, p. 144, montre par le contexte qu’il faut lire fpv^âvTai. 
La glose que j’ai rapportée plus haut vient encore en confirmation de 
ce texte; M. Littré, qui l’a accepté, aurait dû, ce me semble, traduire 
par Tapissent, et non par grincent des dents. — Voy. Trésor grec , voce 
Bpép^ct), et Foës, Œconom. Hipp. voce Hpixeiv ou Bpéj^sw, et le Trésor 
sur ces deux formes; ajoutez Ritschel ad Thom. magist. p. 6i, 1. i5. 

VI. 

La grande glose sur le Q-sïov de la Maladie sacrée (voy. Littré, t. VI, 
p. 352-3), donnée par notre ms. 2255, se retrouve aussi dans U. et V. 
— El pèv îovBaios, 2255; Ei pi)v iovSatos, Cobet, sans doute d’après les 
manuscrits du Vatican, mais je n’avais pas noté cette variante. — IIpo- 
€&Tia, 2255; ztpoêâTeia, U. V. — Atà roùs Xoipois, 2255; 8ià tô toûs 
A. U. V. — Asijcra.v, 22 55; Isrjfras, U. V. — Ilspi'afâffai» ÿpépav, 2255; 
n. 'stourmv ijpepwv, U. V. — Eiàp èvdâièe, 2255 ; yàp aÛTÔs svd. U. V. — 
Tàs parlas, 2 255; paviav, Cobet. A la fin, ces deux manuscrits ont 
ylvsTai au lieu de XéysTai. 



205 — 


VII. 

Les scolies jSopiêiXiov, xpôreoves, xiap, o-Ka^/Sa, TSprjZcov , qui se 
rapportent au traité Des Maladies, et qui, pour la plupart, sont com¬ 
munes aux deux manuscrits, ont été tirées du Lexique de Galien (Bofië. ; 
mais dans les manuscrits, il n’y a que le commencement de la glose. 
— les manuscrits ne donnent que la fin, rr)v 'üsapaôa'kaacsiav, 

H. T. X. — Kpéravss) ; d’Hésychius (Kéap) ; de Suidas (Tep>7So6r). — La 
glose Kot/s • é(/h Trjs xe(^a.'X.rjs r/ xopv(p-ij (IP liv. t. VII, p. 34) est donnée 
par M. Littré d’après le ms. 2255. Foës remarque avec raison que cette 
glose est fausse ; car xoris signifie l’occiput, et non le sommet de la tête. 
Il s’appuie sur l’autorité de Galien (Lexique, voce KoriSi). Je ne crois 
pas que ce mot se rencontre ailleurs que dans Hippocrate, et je n’en 
connais pas non plus d’autre explication que celle de Galien. 

VIII. 

Aphorismes, III, 25 (Littré, t. IV, p. 496). ÔSaSua-poi (sic)* ^ âSa- 
^oapoi- év 11(71 yàp lôév àvwypàpcov oiiicos eüpopev eM yàp xvr}<7pol 
psi êpeâicrpov, cbs xal MévavSpos êv lïXoxtù) (IIÀoxla cod.) (prjalv 

Tô làs ipl^as aïpcov xal lov pinsov StSoùs 
Htsïv, àvt)la^âio’^ ésis ptj nsieîv [U.]. 

Ce fragment de Ménandre ne se trouve ni dans la collection de Mei- 
neke (édd. de i84i et 1847), rubrique üXéKiov ou dans les 

Fragmenta incerta, ni dans les fragments du Plocium de Cæcilius Statius 
(voy. Bothe, Fragm. comic. latin, p. i43 et suiv.). 

La première partie (Tô pr) làs ipix^s aïpcov) du premier vers de 

* On trouve dans le Trésor les formes dëaS.y\ap6s et oSa^iapôs. Cette dernière 
forme n’est cependant pas reçue; car le verbe ôSaÿim u’existe pas. (Voy. aussi 
Boissonnade, Anecd. grœca, t. II, p. 367, et Brmerins, Ad Aretæam, p. lyS). 
ÔSa^KTfids et oS(t^u(Tp6s doivent être considérés dans les manuscrits comme des 
iotacismes dont le second est plus rare que le premier. — La forme 
ne se trouve point dans le Trésor, bien quelle dérive régulièrement à'àSct^dopai, 
forme mise, elle-même, en doute par les lexicographes, mais assurée par notre 
scolie. —■ Voy. Lobeck, sur la Grammaire de Buttmann, t. II, p. aSo.— Galien 
a la glose suivante dans son Lexique : kêa^S(76ai ■ SdxvsaQia xvtjapaêéSs. — 
M. Scbneidewm ajoute : kSa^rj(7pos, mis à côté de àêaSticrpée, est à comparer 
à aTpvj'rtÇd’yos en regard de oipvyntpdyoe, dans Archiloque [fragm. 3i, éd. de 
Bergk]. 

^ D’après M. Brmerins, M. Cobet aurait lu Topri (sic) ; mais d’après ce que j’ai 
lu, et d’après la révision minutieuse de M. Matranga. le manuscrit porte to prf. 

^ Le manuscrit porte dveêéSmo; mais, pour mettre la citation d'accord avec 
le mot dêaSnapés qui y a donné naissance, j’ai pensé qu’il fallait lire àvoSet^Sio. 




— 206 — 

Ménandre paraît désespérée jusqu’à présent à M. Dübner ; pour le reste, 
il propose de lire, en se fondant sur le fragment 6 duPlocion, fragment 
dans lequel un serviteur se plaint de son maître qui habitait la campagne ; 

.Sià TÔi» piirov, SiSoùs 

Ilierv âv [Ip] (irj 'zsisîv, 

en traduisant : «A cause de la crasse, il lui arrivait (c’est-à-dire à mon 
«serviteur, quand j’étais à la campagne) qu’en me donnant à boire il 
« se grattait, de sorte que je ne buvais point. » 

Mais que faire de tô pj). . . aipcav? Peut-être le poète a-t-il voulu ex¬ 
primer que le serviteur avait de la crasse dans les cheveux. Quant à 
aïpc^v, comment deviner ce qui se cache sous ce mot ? Faut-il lire aipcSv ; 
«de la crasse, de la poussière d’ivraie?» M. Dübner, qui avait d’abord 
admis cette interprétation, paraît y avoir renoncé. M. Egger voudrait 
hre rpîxccs aaipwv, capillos verrons seu pargans. — Peut-être aussi pour- 
rait-on tenter une restitution enlisant zà pvràv [vase] au lieu de zàv pvirov. 

M. Schneidewin, qui approuve formellement le point de départ de 
M. Dübner, propose : 

.ô pe&làs [tAs] rpix^ae 

EpiW é)(p)v hià rbv piisov SfSoùs spoi 
n(S(v âv âv, écsT èpiè pj) zsieîv. 

iX‘. 

Épidémies, II (Littré, t. II, p. 168, 2“ malade); III (t. III, p. 56, 
8'malade de la 1” catégorie ; p. 6^ 12' mal., ihid.; p. 118, 5'mal. delà 
2 catég.; p. i48, 16“ mal., id.), voce BX7;(77p(crpôs' ’&'krjc/lpuyp.üs, 
pnv 1 aap. 6 s [jactitation] ■ oürco [Ôvtms, un ms. de Paris) Hok^sios zWijatv ■ 
èv èvloislè àvziypà<^ois süpopev fkrtrpiaphv x^pis zov <s- (notrems. 2264 
a toujours cette dernière orthographe, qui n’est cependant pas reçue), 6v- 
TCüs Sè ràv pmiacrpàv esrjpatvet, xadès nal Sevo^âvrjs ô KoX[o^]£6v((is • 

Éyà §’ épavràv ttôaiv èjt ttôXscvs Çépcov 
ÈêXyjcfipi^ov^ 

àvri ToO èppmla^ôpvv [U, fol. 365; V, 4o3]. 

‘ J’avais cru d’abord cette scolie inédite; mais je l’ai retrouvée dans les 
notes deM. Littré, t. II, p. 168; j’ai cru, toutefois, devoir la conserver dans 
cette seconde édition, puisqu’elle a fourni à MM. Dübner et Schneidewin l’oc¬ 
casion de remarques savantes, et quelle tranche, à propos de Xenophane, une 
question longtemps controversée, ainsi que je l’avais moi-même indiqué dans 
mon premier travail. 

^ M. Dübner lit maintenant : 

'Èyù) è’ SjbtauTov 'tsokiôv sh 'üiokiv 'crspÔïi? 

'tsShos ê€X'^(yl 





— 207 — 

J'ai vainement cherché ce vers de Xénophane dans l’édition de Kar- 
sien et dans celle de Mullach. Je n’y ai trouvé que les deux vers suivants ■■ 

H8 î7 §’ éTsIà T ia-ai jcai sbjMVT èviavToi, 

pl^oVTSs èprjv (ppovrih’ àv ÉXXaSœ yfjv. 

Fragm. 2 i. 

La mention de Bacchius était également inconnue. 

Les scolies suivantes sont tirées uniquement du ms. 277. 

X. 

Des Plaies (t. VI, p. AoS-Aog), voce Muâôaa, publiée par M. Littré 
d’après le ms. 2255; je note cette variante, à^oTFlôvrcovL. àTtoismTàv- 
■zoiv U. V. — La scolie ëXxea (où le traité perdu Ilspi TpaupaTCoy xai 

Pour éviter des changements aussi considérables, je propose ; 

Èyè S’ êitavTov [eîs] 'SoXiv sK 'ookéas Ç>épav 
ÈêXn&l pia^ov 

et après èSXnalp ., je suppose quelque chose d’analogue à ce qui se trouve au 
fragment 24 de Xénophane après (3Xï)<T7p/^orTS5. Quant à è^malpialov, on trouve 
des exemples analogues dans Loheck, Patfcologia, p. 481-2. —M. Schneidewin, 
approuvant les données qui m’avaient servi à proposer la restitution de ce frag¬ 
ment , et en partant des mêmes principes, voudrait lire : 

Éyc!) S’ E’fiewuTÔv sk ’&éXnos sis ssàXiv ' 

UspSv àv iex-fialptlov àvà Tr)v ÈXXàSa. 

Pour justifier la leçon, M. Schneidewin rappelle les formules éx. ■eo&às sis 
et sx Q-aXàaavs sis S-dXaaaav; tandis que Platon (Sophisle,p. 224 B) 
dit ; isoXiv TS èx -aàXsas vophpaios dpsiSovja .— Quoi qu’il en soit, ce fragment 
de Xénophane me paraît trancher une question agitée depuis longtemps, celle 
de savoir si ce poète philosophe avait écrit des iambes. Fabricius, Harless, 
Mullach hésitent; Schneidewin nie; Karsten seul, se fondant à la fois sur le pas¬ 
sage si souvent invoqué de Diogène de Laërte et sur le fragment douteux n° 2 5, se 
prononce pour l’affirmative. — M. Schneidewin développe en ces termes cette 
opinion que j’avais simplement énoncée dans mon premier travail : « Ce fragment 
de Xénophane est important pour décider un point d’histoire littéraire ; Bern- 
hardy [Hist. de la littér. grecque, t. Il, p. 258) suppose que Xénophane a cultivé 
avec une énergie toute particulière Yépopèe, dans la sphère historique ou spécu¬ 
lative, ïélégie de société et l’iamîx; satirique. Cette assertion, dont l’exactitude n’a 
pas été démontrée par son auteur, doit surprendre d’autant plus de la part d’un 
homme qui pèse ordinairement beaucoup ses paroles, que jusqu’à présent ou 
avait douté que Xénophane ait même composé des poèmes iambiques, car le seul 
témoignage est celui de Diogène Laërte, qui est tres-confus (ix, 2, 18) ; Te- 



— 208 — 

fsXüv est cité) du même traité (p. 4oo) est publiée par M Litiré d’après 
le ms. 22 o5 . ‘ 

XL 

La glose lis. plehovasoL {Prorrh. t. V, p. 54o), est le com¬ 

mencement de celle d’Erotien, p. 38o. (Voy. sur ce mot la note de M. Littré. 
/./.)— La glose ypipiôfisva du même livre (t. V, p. 538) est publiée 
par M. Littré d’après le ms. 2254. Après les derniers mots «TTratruwSôiï 
snreiv, les mss. U et V rappellent le texte même d’Hippocrate de la ma¬ 
nière suivante : Tâ «ar nui rà v^oxôvhpia «Xyi^para êerjas ypi- 

(Pcopeva Ma âpa rooria?, &\yr,pa m<^a\v. ilL 

XTSivsi oSéùjs Tpôirp] rtvi cnracrp6)§â)s. 


De la Bienséance (éd. de Bâle, p. i5, 1. 25), voce Akirjv aèv roim 
xsxpvpévoimv ■ Tô xsxpv^^évote b yTcoxpârvs STri toïs éxoumv èv éamoïs 
Tl è-KK^épsi, wfTavel éXsys xexTvpévois^ ■ tô okadai yâp Çrjm tÔv iarpbv, 
xal psya ppovsTv, xai suaipsadai Ôti olbs rà ri/s iarpixrjs eis âxpov où 
pàvovroùrw xarvyopiav, àWà xai ÿkedpov èm^épei rots rrâaxooai’xai 
Xpcop.évois roùrep ebs iarpy ■ f/ yàp olr/ms oùx sa Tipérlsiv 4 bst, àaadias 
xai àrsxvias avp-sXov royxàvov oÙrs (oÜri?) yàp jSooXj)ji, où axééiv oùy 
ù^opovr/v onsv 61<os, 8i’ din xà «aXà rrâvra àvùovrar Itù^sp b ri/v olr/aw 
ëx^v, oùd éawàv, ovr âXkov xakbv èpyàaaadai lùvarai. [ V f 41‘.] 


7pa<ps Sè xai êv éxecr, xai èXeyslas xai idfxêoos xad’ ÛmbSoo xaiÙayipoo, èxix6- 
anav «vrav rà mpi &eSv sipr,(iéva. Mais nulle part on n’avait trouvé de vers iam- 
biques car l’apophthegme cité comme iambique par Karsten (Aristote, Bhàor. 
1 , 1 b, tragm. 2 5 ), n est pas rhythmique. — Ainsi la critique devait s’arrêter à 
1 idee que D. Laërte a voulu parler de poèmes diffamatoires non métriques f«am- 
phlels) car cêst à cela que paraît répondre ce qu’il dit ensuite : xa8’ ÜaMov 
xalOpyipov. Aussi je regardais les hpëo, comme identiques avec les siUes et les pa 
radies, ce qm a été admis par d’autres critiques. — Nous devons à notre scoliaste 
la certitude que Xenophane s’est exercé aux iamhes, et, par conséquent, comme 
hoion aux trois formes de la poésie ionique, iVpapée. ïélégie et Viambe. A la vé¬ 
rité cela ne confirme pas l’existence des iambes satiriques de Bernhardy bien 
au contraire, le nouveau fragment fait voir que le contenu n’était pas satirique. 
Lorsque le même Diogène dit (ix, 2, 20) : résous bé xai dUos SevoCpdrpe Aélos 
lapSoiv , cet ïambographe lesbien est si isolé et si peu à sa place au milieu 
des poetes antiques de l’Ionie, qu’une confusion doit s’être établie entre lui et le 
Lolophonien II est néanmoins possible que ce dernier ait parlé dans ses iambes 
au temps qu li a passé à Lesbos. » 

‘ Cette phrase signifie que, pour Hippocrate, xsxpppévoe et xexzppévos ont le 

'préTolpTondl S Jr 


— 209 — 


XIII. 

Mochliqae, S i (Littré, t. IV,p. 34o), voce ÉwipwXàSa- Ba«;tsfos sv (3', 
xai na(TixpâTJ7s èv tw s|> 77 );t(xi 0 toô Mox^moO* èmyovaTÎha' Aioviicrios 
Sè ŸiKctTopa TÔv «arà SéXsuxov^ ïalop&v (^rjaiv ■ 

> Galien [Sec. loc. vm, 8, t. XIII, p. 2i3) nomme un Pasicrate comme 
auteur d’une recette de médicament diurétique. Héiiodore et Rufus (dans Ori- 
base, Collect. med. XLix, voy. Classici aact. ed. Mai, t. IV, p. i3i, i45, i46 , 
i 52 , i 56 , i 5 j, i 58 , i 68, 171) citent un Pasicrate qui s’était occupé de ma¬ 
chines chirurgicales. A la page 131, ce Pasicrate est appelé dp/arixds (mécanicien) ; 
cette profession paraît même avoir été héréditaire dans sa famille ; car son pfere 
Aristeion (p. iSa) et son fils Action (p. i58) étaient également mécaniciens. Je 
ne crois donc pas qu’il faille regarder le Pasicrate de Galien et celui d’Oribase 
comme identiques. Le Pasicrate d’Oribase n’était pas plus médecin que Périgëne, 
désigné aussi comme mécanicien au mot âfië-nv par Erotien, pas plus que tant 
d’autres dont les noms se trouvent aussi dans Oribase; pas plus enfin, pour 
prendre un exemple moderne, que l’habile M. Charrière, fabricant d’instruments 
de chirurgie. Le Pasicrate commentateur du MocMique est peut-être le même 
que celui qui est cité par Galien. Il serait en même temps possible qu’il fût un 
des deux Pasicrate dont il est question dans une vieille inscription d’Ancyre ; 
Kax/ram Uaaixpdrous, UamxpdTvs xal M^véSccpos vtol aérov (voy. Fab. Bibl 
græca, ed. vet. t. XIII, p. 357 et Corp. inscript, ed. Boeck, n” 4o64). On sait 
par Athénée (II, p. 58, f.) que Méuodore était un médecin érasistratéen; et si 
l’on en croit une médaille expliquée par Mead [Diss, de nummis qaib. a Smjr- 
nœis in medic. honor. percassis, Lond., 1728, n° vi, p. 68 et suiv.), il y a eu un 
Pasicrate de Smyrne appartenant à l’école d’Érasistrate; sans doute c’était le 
frère de Ménodore, ou le grand-père de ces deux frères; le Pasicrate mécani¬ 
cien pourrait être, ou le grand-père, ou le petit-fils. 

“ Il s’agit sans doute ici de Denys de Sinope (voy. sur ce poète comique, 
Meineke, Fragmenta comic. græc. t. I, p. 419-10. et t. III, p. 547). 0“ 
trouver ici le nom de Nicanor, gouverneur de la Médie, qui fut vaincu et mis 
en fuite par Séleucus. (Voy. Diodore de Sicile, xix, 92.) On sait que les ma¬ 
nuscrits portent presque constamment ISindiopa au lieu de NiHctropa; alors le i)/, 
qui est en tête du mot, serait ou quelque faute de copiste, ou le reste d’un autre 
mot. Il n’y a rien d’invraisemblable, du reste, que Denys ait mis en scène Nicanor 
fuyant et arrêté ou embarrassé dans sa fuite par suite d’une faiblesse dans la 
jambe. Mais on ne sait positivement ni de quel Denys il s’agit, ni 1 époque pré¬ 
cise où vivait Denys de Sinope. Suivant Meineke [lïb. l. t. I, p. 419-20, il ap¬ 
partenait à la comédie moyenne et Hérissait vers l’an 38o) ; mais, suivant Clinton 
[Fasti hellenici, 3‘ éd. t. II, p. XLViii), il aurait vécu vers 320, date qui con¬ 
corderait assez bien avec celle du fait que nous avons rapporté plus haut, et 
qui devait se passer vers l’an 311. On ne peut donc avoir que des présomptions 
sur l’exactitude du rapport des dates entre Séleucus et Denys, et par conséquent 
on ne doit proposer ces conjectures que sous toutes réserves. — Enfin peut-être 
faut-il lire Ÿ^ixpdropa ou 'Ÿ\j>ixpdrriv, 



— 210 — 

TiS’ sis Toi^Tcpoadsv (lis. to 'dp.) àhwaTSÏ pvkijs îjtvo- 
Kai Ôpr/pos [Od. vu, io4) ‘ 


ki pèv akÿrpsijowi pükns iisipxikàla'- napTsàv. 

Éftol êà hoHst rà smxsipsvov Tÿ smyovariSt héppa STcipvlâhai siprjxéviti, 
hà TÔ ènl pélt; elvat. Éviot h’sTCtpvlâha Çaffiv sîvat ris icXarsiixs èm- 
Çiersis- STCiyowls Si tô àvcanspov pépos tov yôvdTos^ [oror Ôprjpôs ^r;- 

<T«î>]’(0(1. xvm, 74)- 

Oi'rjv SX paxéüjv b yépuv sniyowiha Çatvsi. — [V. f° 254*.] 
D’après Bacchius et Pasicrate, siiripvXis est synonyme d’iTj-fyoriï ou sir»- 
yowis, lequel 1 est à son tour de pithj. Ces mots signifient rotule dans les 
auteurs médicaux (voy. Foës, GBcon. sub voce ÉiriptuMSa, et Trésor.yoc. 
'È'ütyovaTis etÈmyoovis; —ajoutez encoreGreenhill, Ad Theophilum, p. 5o, 
1. lO, et Mélétius, De fahr. corp. humani, in Cramer, Anecd. Oxon. t. III, 
p. 128-29, qui cite aussi Homère, Od. xviii, 74.); mais smyoovls si¬ 
gnifiait aussi les tendons rotaliens, le triceps fémoral, en un mot, les par¬ 
ties molles de la région du genou (c’est peut-être dans ce sens que 
notre glossateur prend le mot Sippa ‘), le genou lui-même, et par exten¬ 
sion la bonne constitution caractérisée par le développement des parties 
molles de cette région (voy. Etym. magn. p. 628, 1. 24, Eustalh. Ai 

Homer. p. 1818, 1. 24, et Seoi. Amb. Od. xvii, 226, et xviii, 74.)_ 

Le mot iTriyow/Sa dans le vers d’Homère {Od. xviii, 74) est même re¬ 
gardé par quelques auteurs (voy. Trésor grec) comme désignant la saillie 
robuste des parties molles du genou ; n’est-ce pas aussi dans ce sens 


‘ On voit par les Scholia ambras, (ed. Buttmann, p. 354-5) que (itfXiinia avait 
été expliqué par pn’^osiSrj et par xapxàv fiifXwji, ^toi ipta. Serait-ce cette dernière 
interprétation, compliquée d’un iotacisme, qui aurait introduit èmpnt^iSa dans 
le vers d’Homère? ou bien cette leçon absurde vient-elle de la part du copiste 
d’une réminiscence du texte d’Hippocrate? Cette dernière supposition est la plus 
vraisemblable. — Celte citation d’Homère se retrouve dans notre ms. aaSi 
[Ojjîcine, t. III, p. 3oi ) : voce MéXy Tÿ sTriyovarlSi às xai Ôpvpos • 

Ai pèv . ém puXfflwot xaprcov. 


“ Voyez aussi Hesychius, où on lit ; Èm-y. to ixâva ■toâ yévatos (Eustathius 
ajoute àv xai ptSXrjv Çatrl rivss) • 'kéyst Sè ib prjpér. — Voy. encore Seal. Amb. ed. 
Buttmann, Od. xvii, 225, et xviii, 74. 

^ Ces trois mots manquent dans le manuscrit. Peut-être y avait-il simplement 
oïov (que le voisinage à'oirjv a fait disparaître), le glossateur ayant négligé do 
nommer Homère, parce qu’il supposait le passage très-connu. 

^ En tout cas, ce n est certainement pas la signification d’sTnpuX/s dans le 
passage d’Hippocrate, dont il est question; là il signifie rotule. — Le scoliasle 
d’Homère {Od. XVII, 225) dit aussi : To5 xarà tô ybm Sépparos rà -eSp éarf- 
pawev. Voyez aussi Eust. ad Hom. l. l. 





— 211 — 

que le cite notre glossateur ? — Les diverses significations à'èmyovvls 
sont très-logiques, mais celle dsinfruX/s comme désignant la rotule n’est 
pas aussi régulière, ear ce mot signifierait plutôt ce qui est sur la rotule 
(èni fréXp). Je n’ai pas encore retrouvé de passages où lirfftuXfe serait 
pris, comme quelques-uns le faisaient suivant notre glossateur, dans le 
sens de toute épiphyse large. (’Voy. aussi, dans ce volume, p. i35, San- 
guinatius. Sur les noms des parties du corps, v. 53.) 

Mon ami M. Ermerins me donne, d’après les papiers de M. Cobet, 
le commencement d’une glose copiée sur un manuscrit de Florence 
(Plut. 74, cod. 1 ) : ÈirtprjXiècn• AioaKOvpllrjs sv tù) aspdiTca [i, clxx] Ilepi 
fiAî/s siSos peoTtlXov, x. t. X. Mais M. Cobet ne paraît pas avoir copié 
ma xin° scolie. 

XIV. 

Mochlique, S 1 (Littré, t. IV, p. 344), BaX&iSwSss• ^adp&hss és (prjai 
Ban^stos ■ faXSis yàp ô ^adpôs ■ xal yàp sait tô xut àyx&va pépos toü 
fpaxlovos, hà tô ùs (SaSpaS èitwsiadai aÔTw tô toû irijxsfos ipirpbadiov 
x&Xov ■ ÈmxXfje M jSaXërSa Xéyet év âvd’ svàs otov épsiapa. NiKavSpos Sè 
^aXêiSüSss (pyjaiv eïvai rà uXarù xai -àppoapévov .—Ai yàp jSaXëiSss êhpat 
sîoiv xal sTTiSiasis. — [V. f° 254’’-] 

Voyez, sur l’orthographe et la signification de jSaXêiSiââss, Foës, Œcon. 
et Littré ,1.1. 

Nicandre est un des auteurs le plus souvent cités par Érotien dans 
son Lexique; il avait composé un Glossaire où se trouvaient plusieurs 
mots d’Hippocrate. Ni Schneider, ni Lehrs, dans leurs éditions de Ni¬ 
candre, n’ont cru devoir recueillir les fragments de ce Glossaire; ils se 
sont bornés aux fragments poétiques. 

XV. 

Mochlique, S 22 (Littré, t. IV, p. 364), voce Poixàprjpor ^axxsïàs^ 
(prjaiv, è^éyXouTOi- potxoi yàp oi xaprsUXot, ais kpxlXoxàs (piqcriv 

ÀXXct poi apixpbs sht xal irspi xvrfpas, sïSev 
Poixos dffÇaXéces ^sêr/xès ttooIv '..., 

‘ Cette citation d’Archiloque se trouve plus complète dans Galien, Com. lll, 
inlih de Artic. S 38, t. XVHH. p. 337-, voyez aussi S 87, p.'6o5.—Voyez, sur 
le véritable texte de ces vers, Bergt, ad Archiloch. fragm. 62, dans Poetœ lyrici 
græci, Lipsiæ, 1843, p. 478. M. Schneidewin approuve aptxpàs au lieu de ftiapôs 
des textes vulgaires. Voy. encore sa critique de l’éd. de Bergk, p. 90, et aussi p. 53 
(Goetting, i844, in-8°). — A propos d’un passage du Pronostic je reviens sur 
ces vers d’Arcbiloque dans ma seconde édition des Œuvres choisies d Hippocrate. 
— Sur le mot pomôs, voy. Liebel, De ArchUocko, p. 112. 


— 212 — 

Ces citations de Bacchius et d’Héraclite de Tarante étaient inconnues. 
XVI. 

Ihd. S 26 (Littré, t. IV, p. 370), vocer««<TéTspo, • TatVov (sur l’accent 

ZlèZ n \ ^ «7ro«s«-X,«ô., Làs 

s.^nepi«yp^(Littre, t. III, p. 484) ô Wpa^^,^4 t7s, (TâT7a,r?) 

pépou. ^ Xéa. p,./. • ô Sé p,pô. ci. .4 éL pépo. pâxL ^ J 
rù éaco yautrés sahv. — [V. f 257”.] t" t' f* / 

imprimT "" P^« 


4r4cu/«t,bns S 63 (Littré, t. IV, p. 274, et Mochlique, S 33, iUi 
p. 376), voce ncpr«Ts;XoOTa, ■ HcprouXoCTa; • dyreCkr) yàp r, oiXi) XévcTa, 

fkKv, ojè Sè Tà. ouX^3. sr^àSc péror rà. oéXà.. ô pévrot iv 

ycorw ras ovlcc, èX^y, «ai Tpaépara ofexa, cü-a,, TrXavyjdels oLi à-jrà 
rr,. Ôp,7p,«^, (/4ad. xix, 26) auv^fe/a., |„0a ■ 

- «aSSOcrai «axà x'^^^orvirovs àretXâs. _ [V. P 258’.] 

XVIIL 

.i™îïï;* n ‘Y-"'»- *■ !“■ f' ■ ”WJ'>- 

&)« À -7 /a' ' >'^sxya.^ôpevor e'iprjrcti^èTcapà Tà aùSiapa, 

ajs Apitr^pcivris sv NeipéXous «ai si; AairaXsuai <?,;o-(i; • ^ ^ 

(vove?aÏÏ?T'‘“Γ avec juste raison par le gbssateur 

Me n’a ï, t voce) est précisément celle qui a été suivie par Hésychins. 
Je nai pas trouvé le substantif àrsiXif dans le traité Des FraLres- mais il 
se rencontre dans celui Des Plaies de tête (Littré, t. III, p. 234). 

thins, «7 md!p'Til T“io‘’etT 3 *.tro 7 Tl’ ^VP- Eusta- 

(Des Maladies d!s reins ’et de la vessie éd 7 “ 69,1. 33. — Dans Rufus 

guifie cicatriee. ’ ^ '®°6’ P- 63 ), si- 

Des Ariicttlatiom^ faux, car je n ai pas retrouvé le mot aotpi^êpevoi dans le traité 
Articulations, mais dans celui Des Fractures, t. III, p. 4,4 et 422, 



213 — 


Soi yàp ffoÇiffpaT èatlv • syài mrjaâpriv 

OvK eiidiis dTreSiSpatrxes éx ZihourxdXoo ; — [V, f" 265*. ] 

Dans les Nuéesj v. 2o5, on lit : 

Tô yàp aôpKTpa hrjpoTixàv xai ^^ptfa-ipov. 

Les deux vers des AairaXers sont tout à fait inconnus. 

M. Dûbner pense qu’il faut lire : 

Soi yàp ffoip/o-fiaT si mtv eia-iiy()<jàpy)v 
oox eùôvs^ X. r. X. 

en interprétant : Car si je f eusse conseillé quelque supercherie, ne ie se. 
rais-tu pas aussitôt enfui de l’école? — C’est au bon disciple qu’on parle, 
tandis que dans les grands fragments tirés du Lexique de Galien, c’est le 
mauvais qui est en scène. 

M. Schneidewin combat l’interprétation et la restitution de M. Dûbner 
en ces termes : « 11 me semble bien plus probable que ces vers doivent 
être répartis entre les deux fils. — Celui qui était revenu de la ville aux 
champs (ô xaTa,Tréy(>}v) répondait, je pense, au adsÇipwv, qui se vantait 
de quelque tour habile : 

Soi yàp (jôtpujpa ssolc/l’; syà) S’ vcrxrjcsàprjv; 

{Toi des ruses? on seraient-elles? mais moi j’ai étudié ces choses). L’autre, 
au contraire, rappelle au vaurien le temps où, dans ses jeunes années, 
il s’était sauvé de l’école du village pendant qu’il se faisait gloire de ses 
à<yxr)rà <7o(plffpaTa : 

Oùx sùôùsjxirsSi'Spai7Xss ex htaaxàXov ; 

(où il faut remarquer que la tournure sx ZtbatrxàXov est aussi rare que 
la forme sis ZiZàaxaXov Çonàv est fréquente). Si notre manière de voir 
était juste, Aristophane devrait avoir fait un échange de mots entre 
Xôyos blxaios et âbixos, comme en effet le xa-rombycov (fragm. i5) de¬ 
mande au père de donner occasion à son frère de lui expliquer une fois 
les expressions du beau langage attique. — On pourrait penser cepen¬ 
dant que les vers sont répartis entre le père et le fds, et que le second 
appartient au xarairùywv. Certes il est dilBcile de dire quelque chose 
de plus sûr. » — Ces arguments n’ont pas convaincu M. Dûbner. 

XIX. 

La scolie àppsva [Officine, t. III, p. 276) est donnée par plusieurs 
manuscrits de Paris ; seulement V ajoute àXXœ devant Ôpoia. 

' Voyez, pour l’emploi de ce verbe, Xénophon, Memorab. II, 7 : Mil oZv 
Skvsi, s<pn ! rmra eîanysîaQtu aétaïs à aol te \vaiTsXriaei , x. t. X. 




— 214 — 


XX. 

Officine du médecin, S 4 (Littré, t. III, p. 286), YOceKaraTcprjvsï- 
KaTaTfSTrV&JttéTi eiri 'uspôa'COTrov, xat oîov xâTio -TSpyjvsi ysvopétxo, ebs xxt 

Ôfir^pàs (II. Il, 4i4) ■ 

Tlptp fxs xaTaTvptjvês ^aléetv Tlpiapoio fiéXaâpov ■ 

^)/Xéjv rà xuTee/lpapiiévov. 

XXL 

La scoîie TrspiTrXwts du Prorrh. iiv. 1 (Littré, t. V, p. 510), et presque 
toutes les scolies de ce traité sont tirées du Commentaire de Galien. 

XXII. 

Ihd. p. 5i4, Ôp-para èttiyvow. Cette glosse est plus étendue dans 
notre manuscrit 2254 que dans V, où elle finit par ces mots : Itxlvr}- 
rov (sic) xarâSrjpov. — Après à^\)xivy]TOv, V. a àç éviol (pmiv. 

XXIII. 

Épidémies, V, § 1 (Littré, t. V, p. 204), voce ÈCXipâcydv ■ iatlhOn, 
èpùkâxdv, èdXiSt}- siprfTai U -irapà tô fkiaasiv, 6 ècXli paXàrlsiv, ùs 
kpialot^âvTjs év Ôpvicrl (v, 529-3o) (prjtriv ■ 

Efra XaSôvrss ascoXoîiff ddjpovs (ddpôovs edd.) 

Étt’ (01 3’, edd.) ùvovTnàti ^XipdXovtss. —^[V. P 430*'.] 

Ôpoieos xal SopoxXijs pépvt}tai rijs Xé^sccs sv Tlavldipa. (Voj. n° II.) 

Je n’ai trouvé ni cette mention de Sophocle, ni le vers qui y corres¬ 
pond, dans les fragments de cet auteur publiés par M. Ahrens [Collect. 
Didot). — On lira avec intérêt l’article '&Xipdisiv dans l’jB^m. magnum, 
p. 200, 1. 7. 

XXIV. 

Épidémies, v, S 7 (Littré, t. V, p. 208), voce Kojxdivyjv (lis. xoxdi- 
vyv) ■ 01 pèv rà ispàv ôaloxtv ■ oi Sâ rds xorùXas rüv iax‘mv, sS &v èaliv 
kpio-lotpdvrts b jpapparixés', TXa.vxia.s, xal laxbpaxos ^ xai y-rchva^\ 
rà laxiu ■ ob y dp, chs rives épaarav, ai ÙTSoyXovrihes eitri xox&vai, dXXd 

Je n ai pas retrouvé de passage analogue dans les Fragments d’Aristophane 
le Grammairien publiés par Nauk, Halle, i84.8, ia-8°. 

« iaxéiMxos est cité par Érotien au motïxrap, p. 192. — Fabricius a voulu, 
mais sans raison, changer le nom de ioj/dfta^os en celui de Avalpaxos. 

■’ H y a le poète iambique Hipponax, d’Éphèse, souvent cité par Érotien 



— 215 — 

rà a(^iiLipuiiévix (lis. — cifiara) ‘ xaXoifisra, aàpKes S’ shlv aurai «ep<^«- 
psrs, èÇi’ aïs Kaôtjpsda, ibs nai kpiar1o(^âvr]s à Kwptuàs èv Tpi(pà'kr}{ri\ ■ 
T/s §è sïs èyymata ô Xontàs ràs ôa(pùas 
ÈttI Tôiv KO^Cüvùv dpyos avràs oÙTOtr/; 
xai EiliroXis iv KàXa^iv ■ 

Ois «aXws pèv TvpTvxvi^sis 
Kai èvtmvsïs raïs Koyfhvais 
Kai tssldsis &V0} (TKéXrj, 

nal èpêâTclets (sic) • 

Kai Tàv KéHpovà (pamv âvudsv àvhpàs é^stv 
Mé^pi rcèv Koywvüv, rà Sà xaTOodev Q-vvvïSos^. 

Kai KpiT)7s êv SaXapiv/ors (2ap/o(s?) (prjffïv ■ 

ÉiratSav yvvatxss àr’ ôp^yc/ïptSss xaXaï, 

Éiri [r(wj>] xo)(a3vrôv ràs rp/p^as xadstpévai. 

M-épvYjTai xai 2TpàT7(s èv Xpucr/irTriw, xai EilSouXos èv ’ïtXVTSt. — [V. 

Aucune de ces citations, à l’exception d’une partie du premier frag¬ 
ment d’Eupolis, ne se rencontre dans les fragments publiés d’Aristo¬ 
phane, d’Eupolis, de Cratès, de Strattis et d’Eubule. Je ne trouve même 
pas dans Meineke l’indication de la pièce d’Eubule. 

Le fragment d’Aristophane me paraissait désespéré ; M. Dübner en 
jugeait de même. M. Schneidewin n’a pas été aussi découragé par le mau¬ 
vais état de ce fragment, et voici ce qu’il en dit : « Le premier fragment 
du Triphalès d’Aristophane semble d’abord désespéré. Mais si l’on con¬ 
sidère àpyôs aùrés, ce qui n’est justifié par aucune liaison, on pense 
de suite à y chercher àpyovaùvrjs, et si l’on change Xoiivôs en Xlaiios, 
dans son Lexique; et Hipponax grammairien, qui avait écrit sur les Synonymes 
(Athén. II, 6i). Il est difficile de savoir lequel des deux Hipponax cite notre 
glossateur. — Voyez aussi Pollux (II, 189) sur Èmyouvis, qu’Hippocrate appe¬ 
lait eœ(itiX/s, et Hipponax fivXaxpls. 

' (l'SpaipxjJtéva an a medicis vuigo usurpatur, nescio; certe grammatice vix 
« tolerandum; immo scribe : o-^aipoépera vel èatpaipcûpiva (Egger, Epistola cri- 
« tica). » Cette remarque est juste en elle-même ; mais, dans le cas présent, il faut 
lire a(paipèfana. (Voyez, dans ce volume, p. 129, mes remarques sur le vers 20 
de Sanguinatius. ) 

^ Les manuscrits ont ©-ufir/Jos ; mais il paraît évident qu’il faut lire Q-vvviSos, 
car il se peut que la tradition la plus ordinaire, qui donne à Cécrops un corps 
d’une double nature, le haut d’homme, le bas de dragon (voy. par ex. Schol. 
Vesp. V. 436), ait été un peu modifiée, et qu’on lui ait attribué quelque chose 
du thon. 



— 216 — 

Aristophane a dû comparer un paresseux accroupi à un rameur inactif 
sur son banc, car d’après ScJipl. Equit. i365, oiWajs Xéystai ùirûAi- 
O-TTOS è-KÏ T&v èps<T<TdvTecv Sià Tr)v (Twe^i} ëSpav xal sipsaiav XsuloTciyoïv. 
ÔvTiov. Comme tous les Athéniens s’appelaient en plaisantant Xuntàmyot 
(Becker, An. p. 5o, ii), àpyovairrjs serait bien placé ici, puisque Aris¬ 
tophane joue sur les mots àpyovaérrjs et à-spyovairrjs, comme dans la 
conclusion de l’épigramme de Martial ( III, 67) sur les bateliers paresseux : 

Non nautas puto vos sed Argonautas. 

Si nous avons trouvé juste, ces vers doivent se lire : 

T/s h’ éaff b A/cttos, oviriOsts xàs àapvas 
Éiri tù 5 v itoya>vü>v àpyovcibrijs ovroal. » 

Cette restitution est l’une des plus ingénieuses et des plus sûres qu’ait 
proposées M. Schneidewin. Toutefois la vérification que j’ai faite sur le 
ms. du Vatican change le premier vers, car èyyh’sma. que j’avais d’a¬ 
bord mis dans le texte de la scolie, avant si. Tpi^âX., se trouve dans le 
premier vers après t/s Sé e/s, en sorte qu’on peut lire, en sous-enten¬ 
dant èTttdeis , ou en commençant le troisième vers avec ce mot : 

T/ §’ ets b A/rnros èyyuTàTeü rÿs oai^bos 

Le premier vers du premier fragment d’Eupolis est cité par Athénée, 
et fait partie du premier fragment des Bâir7a(, dans Meineke. Après ce 
vers vient le suivant : 

Kai Tpiycùvots. 

Nour retrouvons dans notre scolie, par un hasard inespéré, le com¬ 
plément de la citation d’Athénée, et le portrait complet du (ScÏTaXos 
(homme efféminé). — M. Dübner lit : 

Ôs xaXâis pèv TopiravlZsts, 

Kai SiaypâXXsis Tpiychvois, 

KdiriKivsîs Ta/s Hoxfovcus, 

Kai 'soeïs ' âvw eméXr}. 

Kai SV Baillais. 

Tôr KsjtpoTra (^a.aiv âi>3pàs éxsiv râvM [péprj] 

Méxpi râiv xoxmvœv, rà Sé xâTôô&sv B-vvvîhos. 

M. Dubner ajoute : a Quant au premier fragment, plusieurs raisons 
militent en faveur d’Athénée, qui le dit extrait des BâTr7a(. Le second, 
entièrement nouveau, pourrait être tiré des KéXa«es. La confusion n’a 
lien d étonnant dans un scoliaste qui travaille sur des extraits. » 

‘ M. Schneidewin propose t/Ôeis en renvoyant à Œdip. Reæ, v. 628. 



— 217 — 


Dans le second fragment, (J.éprj a été omis avant pié^pi, à cause de 
la similitude de la première syllabe, et rà &vw a été changé en âvudev, 
à cause de rd nàtuOsv qui suit 

Pour le premier vers de Gratès, M. Dübner lit : 

É-TratSav [oXiv ou apa] netka.i t ôp^W^pl^ss. 

Cette restitution, très-hardie et fort ingénieuse, s’explique cependant 
très-bien paléographiquement. Le texte primitif de la scolie portait 

rïNAIKES AITE, on aura corrigé ainsi : yvvat, et à la marge xoikal, pour 
KES AI. Les copistes subséquents ont conservé l’ancien texte, tout en 
laissant subsister une des corrections, celle qui était à la marge, et c’est 
là ce qui peut expliquer le déplacement de xakal, qui est impossible à la 
fin du vers. — Au second vers, j’ai ajouté rûv, pour la mesure. 

Le sens de xoytavr] ne paraît pas encore bien fixé. Dans le passage 
cité d’Hippocrate, M. Littré traduit : «partie interne et inférieure de la 
cuisse», mais conformément à la glose de Galien [Lexique, p. 5o6 
xoyisvt)' rr/v crù^sv^tv ri)v èv rois icr^iois •vy)v -nrpôs Tr)v ëhpav, ht’ ô xrd 
•wâs b 'ssspl tïjv ë§pav réiros oilTcas ôvopoiierai. — Voy. Schol. Equit. 
V 422.), il faudrait, je crois, modifier un peu ce sens et interpréter «la 
« commissure qui unit la cuisse à la région génito-périnéale ». Dans Eu- 
polis xoyévi) a un sens évidemment lascif. — Voyez aussi Trésor grec et 
Foës, Œcon. siib voce., et cf. Sanguinatius, v. 54. p- i35 de ce volume. 

XXV. 

Épid. v,S i5 (Littré, t. V, p. 2i4). Tè (tw?) ècrCpaxéXiaev év ■soXlois 
TÔvois xé;^p)7Tai ô lTnrowpàTî7s • ÔTisp b [b Sà?) Bax;^sfos ôhbvrjv, xa't 
iXyrjpa, xai ÇXsypovtjv Çijeriv sTvai lov crÇaxsXiapbv (o-^axsAA. cod. et 
sic semper), •rsapadépevos Eiipmihov léisis èx Krrfpévov (lis. Trjpévov ou 
Hrjpsvthüv) ^ xaX linroAuTou (v. 1353.—Voy. aussi Aristoph. Nuées, v. 331), 
àyvorjaas Tffs Aileais tô Tgotxfkov • xoivüis yàp b î'iriroKpdT)7g tôji a<paxs- 
\icrpbv STri Ttvos fXâStjs TÎOritjiv ihiais [Sâ] brè pèv sir àhvvr)e, btè §è 
siri a-yjif/ecos, éviore hè sttI ^pacrpov xa't croyxivrjcrsôûs ■ ts&s yàp, si'irsp stt’ 
ohbvrjs pbvrjs érarls t^v Aéf<i», baTâ [dis râ cod.) aÇaxski^eiv éXeye rà 
pijheptâs akyr)hbvos ai(7davàpeva; MfiiroTS ovv etc bt/léoo Ttdr}<jt Trjv "ké^tv 
zàv (T(ptxxeki(ypbv àvr't rije (ryjipsus. Érrliv lheîv xai ÙpôhoTOv èv rp jS' 

* Cf. Meineke, Fragin. corn. grwc. t. II, p. 407, et t. I, p. 118 et 333 suiv. 

^ Ce mot choque M. Schneidewin qui voudrait y trouver le nom de quelque 
jeu, d’une 'OatSià ijv émi^xv. 

^ Cette citation ne se trouve pas dans les Fragments publiés d’Euripide. 

i5 




— 218 — 

(lis. y' III, 66) Tâ)i> ïalopiôûv 'kéyovra TovTOv TÔr TpÔTCov ' MsTct Sè ravrai 
(bs è(T(pa,né'kias xb oaTéov, à pvskàs Tàp^icr7a èvsiyàxtij («ai ô prjpbs xi- 
X^KjTa suAKi), edd.). kpé\ei xal xbv î'x'KOHpàxyjv sali B’sàaixuda.i xh aixà 
Aéyovxa èv Èirihyjptébv s’ oïixcos (Littré, t. V, p. 282) • Kai tj)i> rjpépav Sè 
péxpi bopTviêos xov kpti/laivos hoùXijs ô 'urobs aôxôp.oixos ialpaxskiasv 
iacodev èx xsXa.ytov, xai xà ôaléa payévxct àvzaAxv xai bisS'^si xaxà pixpâ. 
— [V. fol. 432*.] 

Cette citation d’Hippocrate diffère beaucoup du texte imprimé. — 
Notre scolie complète les diverses significations du mot sphacèle, ras¬ 
semblées par Foës [Œconom. sub voce). —Pour le spbacèle du cer¬ 
veau, voy. Littré, t. VU, p. 3 [Arçjum. du IP liv. des Maladies). 

XXVI. 

Épid. V, § 26 (Littré, t. V, p. 224), voce Aépxpov ÈirixXrfs pèv xr)v 
Sm'kôijv (sTr/TrAoor ?), évtoi xo xssptxôvatov Mrjxpôheopos'^ Ss xà iisi- 
yâaTpiov, àî xal Ôpyjpôs [Od. XI, 678-9) (pijcnv 

rOirs Si piv éxàxspOs xsapy^pévw î^Trap éxsipov 
Aépxpov^ éa-cü Sbvovxes .— [V. fol. 434*.] 

XXVII. 

Épid. VI, S 5 (Littré, t. V, p. 268) voce eXtvvbeiv Baxxsios pèv èv a 
<pr)a:iv àpyeïv, cr^oXaieiv, Xéyuv 6x1 ÙXsïoi (ÈXiol cod.) pèv êXivvisiv xà 
(x^oXâ^siv XéyovcTiv, ©éëpioi^ Si xb àpysXv b Si Tapavrrros HpaxXsfS);? 
iv xü xffpbsBaxxsïov-wsplxcbv î'inroxp(XxovsXéiscbv'‘ Çt/csiv siXij(p6aixb 
éXivvisiv àitb xrjs elXrjs • aéxr/ Si èahv rj S-ippj; toO ŸfXiov xai avyif ■ 66ev 
xai àXéav Xéyovcri • xai rfXiavdès sXaiov xb èv rfkias XsvxavBsv Éirsi ow 

' CeMétrodore est cité par Galien (Comm. 1 in Epid. VI, 28, t. XVIP, p. 877) 
comme ayant travaillé sur le VP livre Des Épidémies.— Voy. aussi Comm. I in Epid. 
III, 4, t. XVIP, p. 507-8. 

“ Voyez, sur le mot Aépxpov, Eustatbius, p. 1700, 1. 9, et Foës, sab voce. 
—Dans le passage qui fait le sujet de cette scolie, Sépxpov paraît signifier épiploon, 
comme l’a traduit M. Littré. 

^ Le manuscrit porte SéSpioe, mais il est.évident, par le contexte, qu’il faut 
lire 0<jpêpioi. — Voyez, sur les villes qui ont porté le nom de Thjmbra, le Dic¬ 
tionnaire de géographie ancienne de Bischof. 

'' On sait par Érotien (p. 10) qu’Héraclide de Parente avait composé contre 
le Lexigue de Bacchius un autre Lexique en trois livres. Le même Érotien en 
cite quelques extraits; mais nulle part il n’indique de quel livre l’esplication 
qu’il donne est tirée. 

Je ne crois pas que cette 
connue dans la lexicographie. 


dénomination de l’huile échauffée au soleil 





oi àXsaivônsvoi «pos rjavynav âyovrat, rà Tjrrv^âieiv skivvûsiv e'inov 
èfioi loxsÎTà èXtvvisiv'tSspnlàis pèv «apàToO ÜpaxksBov éTvpoXoysïcrda.i, 
àxpiêcûs U iiTTo ToO Banxs^ou 'TSapalsiàcrdat ■ iah yàp rà âpysîv xai <7^0- 
Xilsiv, és aiiràs l-K-KOXpàTTjs èpÇalvsi 'kéywv t^ivvhsiv où crvp.<^épsi, 
èXkà yvpvMjiïjs'^ ■ tiifkov ée àvrtliàa'léXkwv r^ XtV)j<rsi rt)v àpylav. — 
[V. fol. 439’.] 

L'Etymologicum magnum [p. 33o, 1. 49 *) donne aussi diverses signifi¬ 
cations et diverses étymologies du mot skiwieiv, il cite Hippocrate et 
Héraclide de Tarente en ces termes : Ô §s 'tapavrïvos, rà 
Ô Ss lir'iî'OJtpcéTns ép.p<xivst 'Xéyœv • ÉXiî»vùsir où |yp^ipe(, dXXà yvpvMrla ■ 
6.ffXov MS àvrthiaaléWMv r^ xtvyjtTSt rr)v àpyiav. Cette phrase, prise, sans 
doute, directement au Lexique d’Érotien, se retrouve àansYEiymologicum 
Gudianum. — Sylburg, dans ses notes, ne sait ce que c’est que ce Ta- 
pavrtvos-, il pense même qu’il faudrait lire Tappaws. — Voy. Suidas, 
Hésychius et aussi le Trésor [suh voce) , pour la véritable orthographe de 
ce mot. 

xxviir. 

Épid. VI, § 6, p. 296, voce Toyypôivat ■ Oi pèv rà èv rM rpa.-/fikM yivà- 
psva roapà prjxos (ptfxovs cod.; rsapapTixT) Cob.) swâpftaTa [goitres) ■ oi 
8è ràs (3po7;i^oKilXas/4>.Xo( Si ràs yayypalvcis ■ b Si Eù^opicov® ràs ypt- 
pâSas [scrofules) okrai xaksïcrdat ■ eïprjrai yàp (pricri rsapà ràv ybyypov, 
6s è</hv (’x^ùs rssptipsptfs xa.1 ènip.éixy}S ■ Osbippaalos Si èv rots <i>orixoîs 
(I, 8, 6) ybyypovs (pyjaiv sïvai ràs o^eiitsis èxpbcrsts rijs èlaias- é&lt Si 
ixQos Q-aXàritos, ms dprjxapsv, ô ybyypos. — [V. fol. 44C.] 

La mention seule de Théophraste se trouve dans Galien [Comm. 111, 
in Epid. n, i4, t. XVIP,p. 38). 

XXIX. 

Serment (Littré, t. IV, p. 629), voce rersTOiciv. 

Cette scolie a déjà été publiée par M. Littré d’après notre ms. 2255, 

' Épid. VI, Littré, t. V, p. 268. — Les manuscrits et les imprimés ont 
■yviivaaia; H paraît que M. Cobet a lu à. yvpvaaltxé. 

* Quand ce travail a paru pour la première fois dans les Archives des missions 
scientifiques ne connaissais pas la nouvelle édition de VEtymologicum magnum 
par M. Gaisford; voilà pourquoi j’ignorais que cette scolie avait été fournie au 
nouvel éditeur par M. Cobet. —Je crois que c’est à tort que ce dernier a lu xhoi 
au lieu de i?Aioi, qui est bien la leçon du manuscrit. 

® Euphorion de Chalcédoine, grammairien qui, au dire d’Érotien (p. 12), ne 
fut surpassé par aucun autre, avait composé un Lexique d’Hippocrate en six 
livres; Érotien (p. io4) en cite un extrait; celui-ci était tout à fait inconnu. — 
Voy. Meineke, Analecta alexandrina, De Eupborione, et particulièrement p. 29. 



— 220 — 

mais le» deri)ières lignes sont si importantes que je les publie de nou¬ 
veau en les accompagnant de quelques réflexions : Toiamat /jièv 
eiaiv, às mvayaysXv ual àvtmXrjpfhasMs (— poSffai 2255) 

àlieüa-ai xod èTcinpiastii?. Kaiirep Zutrxspovs Ttjs STriê[oA)7s] oùk ionpoïs p.ô- 
vov oXjaris àXka xai ypaptpaTiKors, oh p.éXsi 'tsS.atjs < 7 vyypa<pijs ràs prjffsts 
ih)ysXaQru, ovk éXaTlov yjpeXs èirtalaadai STTSipàdripsv, B^mpar/lÔTa-rs 
kvlpàpaxs. àio xâv âpsX&s aol Twa ■^pprjvevadat §6% (Sé?*)?), ox- 
vrjays YfpXv èpÇctvès 'zsoirjaai • sirsi xal [hè, 2225) to 'apa.ypa SucrsTr/- 
Tsvxrov xal atnoi oix év^o^oi (?) 'srpôs tô padsXv h prj ia(xsv. 

M. Littré dit seulement que cette scolie paraît empruntée au Glossaire 
d'Érotien, mais cet emprunt est indubitable. H y a plus, nous^ avons 
dans ces lignes la fin même, et comme VEpilogue du Glossaire d’Erotien 
qui était, on le sait, dédié à Andromaque le Jeune, médecin de Néron. 
Nous savons, de plus, que le Serment figurait un des derniers parmi les 
ouvrages compris dans le Canon hippocratique dressé par Erotien ; après 
lui venaient l’opuscule De l’art et le traité De l’ancienne médecine. Si 
donc nous pouvons nous en rapporter à cette clausule, si, d’un autre côté, 
nous nous rappelons l’ordre dans lequel a été rédigé le Glossaire, Erotien 
n’aurait expliqué aucun des mots propres aux deux ouvrages dont je 
viens de rappeler les litres. 

Ce fait conslitue un élément nouveau pour la discussion de certains 
passages du Glossaire d’Erotien qui paraissent se rapporter à ces deux 
ouvrages. Enfin cette scolie est un argument à peu près décisif en faveur 
de mon opinion sur l’origine de celles que j’ai publiées pour la pre¬ 
mière fois, ou qui se trouvent déjà dans l’édition de M. Littré. 

L’importance de cette scolie m’avait, je l’avoue, d’abord échappé, et 
au moment où je rédigeais, pour ma seconde édition, la note qu’on 
vient de lire, mon ami M. Ermerins me soumettait les mêmes remarques. 


La découverte de ces scolies, où les noms de Bacchius et d’Épiclès 
figurent plusieurs fois, m’a engagé à étudier le mode de rédaction des 
lexiques hippocratiques composés par ces deux auteurs; et, à leur tour, 
ces études m’ont conduit à modifier en un certain nombre de points le 
canon alexandrin des écrits hippocratiques tel que M. Littré l’a dressé, 
en s’appuyant particulièrement sur le Lexique de Bacchius. Du reste, 
l’idée qui a inspiré et dirigé les recherches de M. Littré est, je me hâte 
de le dire, tout à fait neuve; déterminer quels livres hippocratiques 
connaissaient positivement les premiers Alexandrins, établir en même 
temps qu’aucun des ouvrages qui nous sont arrivés sous le nom d’Hip¬ 
pocrate n’est postérieur à l’ouverture de l’école d’Alexandrie; prouver 
cette proposition, soit par les témoignages directs, soit par la considé- 


ration même des faits ou des doctrines contenues dans ies ouvrages hip¬ 
pocratiques constitue un précieux résultat désormais acquis, par le nouvel 
et savant éditeur, à la critique hippocratique. , „ . 

Nous savons positivement que les lexiques consacrés a 1 explication 
des mots obscurs d’Hippocrate avaient été conçus sur deux plans entiè¬ 
rement différents : suivant l’un de ces plans, l’auteur, apres avoir dressé 
une liste systématique des livres de la collection, prenait dans le traité 
porté le premier sur cette liste, et au fur et à mesure quelles se pré¬ 
sentaient, les expressions qu’Ü voulait éclaircir, et épuisait ainsi la 
série des ouvrages. 

Cette manière de procéder a la plus grande analogie avec celle d un 
glossateur ordinaire, qui met ses remarques à la marge d un texte qu li 

étudie'. , 1 , . .1 

C’est là précisément la méthode adoptée par Erotien. A la première 
inspection de son Glossaire, dont l’ordre a été si maladroitement troublé 
par les copistes, on ne soupçonnerait guère un pareil plan -, mais 1 auteur 
l’indique clairement dans sa Préface, et le savant Héringa la rétabli 
pour les mots du Pronostic \ • i c 

L’autre plan suivi par Glaucias, par Epiclès et par Apollonius le ber- 

pent, consiste à ranger les mots par ordre alphabétique. 

Dans laquelle de ces catégories doit-on placer le Glossaire de Bacchius. 
Ou bien est-il rédigé sur un plan différent des deux précédents 
M. Littré (p. 88) dit: «On serait tenté de croire que le Glossaire de 

> Il ne serait pas impossible cpe le Lexique d’Érolien ait été recueilli . même 
avec sa Préface, sur les marges d’un manuscrit d’Hippocrate, soit que les ar- 
ticlesy aient été dispersés tels que nous les possédons aujourdhui, soit que 
le premier copiste qui les a réunis, ait, pris seulement, et sans doute en les 
modifiant, ceux qui l’intéressaient le plus. - Quant, aux scohes que je pubbe 
auiourd'bul, elles auront été prises (à quelques exceptions prés), soit directe¬ 
ment dans le Lexique orismal d Lrolicn dont le m lu.scr.l ont aujourdhui 
perdus, soit sur les marges d’anciens manuscrits d’Hippocrate qui ont servi üe 
Lpie aux transcripteurs plus récents. En tout cas, il ne me parait pas possible 
de leur trouver une autre origine directe ou indirecte, que le Lexique meme 

^^"^sTïmais on publie une nouvelle édition d’Érotien, il faudra nécessaire- 
ment reprendre pour tout l’ouvrage le travail commencé par Héringa; mais ce 
travail, on doit le reconnaître, offrira de très-grandes difficultés; le texte du 
Glossaire a été déplorablement traité par ies copistes, qui n’y comprenaient abso¬ 
lument rien; en second lieu, certains mots appartiennent à des traités perdus; 
en troisième lieu, il y a eu des suppressions, des interpolations et des substi¬ 
tutions de mots; enfin. un mot qui se rapporte à plusieurs traités, a pu trouver 
place dans le Glossaire, non à propos du premier traité dans lequel il se 
contre; mais à propos d’un autre où il a un sens plus spécia , o" 
n'avait pas attiré d’abord î’attention du glossateur. 


U parce qu il 



— 222 — 

Bacchius n était pas par ordre alphabétique, vu qu’Érotien ne signale 
cet arrangement pour la première fois que quand il nomme Glaucias, 
venu après lui . » Mais il n y a, je crois, nul doute à former sur ce point. 
Erotien dit (p. 8) qu’Epicéleuste de Crète avait abrégé le Lexique de 
Bacchms, et l’avait mis par ordre alphabétique (8(à trwiiTâfswi;). Cette 
remarque eût été fort inutile, si ce Lexique avait été primitivement ré¬ 
digé dans cet ordre. Mais en voici une démonstration plus péremptoire ; 
le travail de Bacchius était divisé en trois livres; Érotien indique vingt- 
quatre fois le livre d’où l’explication est tirée; dans le premier livre, m 
trouve, par exemple, les mots arpenéois, yoïov, shvvisiv (scolie n»xxvi), 
aXàulopss, rvpats; dans le deuxième, rpi^siv, -worairia, XairwSss! 
àXis, sTTipeXaSa (scolie n” xiii); dans le troisième, ève(pXeSoTÔpr;(7e, 
psTsSérspoi, arv^vôv, âpSriv, etc. Il est donc bien évident que ce n’est 
pas l’ordre alphabétique que Bacchius a suivi. 

J’ai cru d’abord que chacun des trois livres représentait une classe 
distincte d’écrits hippocratiques ; mais après avoir soigneusement re¬ 
cherché dans la Collection tous les mots dont Érotien rapporte les ex¬ 
plications, en indiquant dans quel livre de Bacchius elles se trouvaient, 
j’ai constaté que trois mots {àyàlleTat, âpSrjv, ëlos) , qui tous les trois 
se trouvent uniquement dans le traité Des Articulations, étaient disséminés 
dans les trois livres. On ne saurait non plus admettre que, dans chacun 
de ces livres, les mots étaient rangés, soit par ordre de matière, comme 
dans Pollux, soit par catégories grammaticales; les exemples rapportés 
dans le Lexique d’Erotien s’y opposent. Du reste, si l’on se rappelle que 
Philiniis avait réfuté l’ouvrage de Bacchius par un autre Lexique en six 
livres; que Dioscoride Phacas avait réfuté dans un ouvrage en sept livres 
ceux de Bacchius et de ses abréviateurs, Épiceleuste et Apollonius le 
Serpent, et qu Apollonius de Cittium avait écrit huit livres contre les 
trois livres qu’Héraclide de Tarente avait opposés au Glossaire de Bac¬ 
chius, on sera convaincu que ces ouvrages étaient rédigés suivant un 
plan particulier qui nous est inconnu. 


1 II y a ICI une légère inexactitude. Ce n’est pas à propos de Glaucias, mais 
dEpiclès, qu’Erotien signale pour la première fois l’arrangement par ordre 
alphabétique. Il n’est pas non plus tout à fait exact de dire qu’Érotien ait fait 
un reproche à Glaucias (voy. Littré, p. 88) d’avoir ajouté après chaque mot la 
mention du livre où ce mot se lit. Il dit seulement que ce lexicographe était plus 
long qu’Epiclès, et qu’il avait ajouté à chaque mot la mention du livre où il se 
trouve -. cela était tout naturel et même indispensable, dans le système alphabé¬ 
tique. C’est Epiclès qu’il blâme d’avoir affecté une vaine brièveté et d’avoir causé 
un grand embarras aux lecteurs en omettant cette mention. Du reste, il combat 
le système alphabétique en lui-même, et il préfère le sien comme plus court et 
plus commode. 



— 223 — 

Érotien, expliquant les mots du Pronostic, cite Bacchius dans la 
elose ; il ne s’ensuit pas que Bacchius ait aussi expliqué ce mo 

! propos du même livre ^ ainsi que le dit M. Littré p i36. puisque 
âxLt se rencontre dan plu leui autres traites ’ 

1“ et ir livre; Epid. liv. IV, V et VI. Prorrhetique, hv. I , Coques) 
D’ailleurs, il ressort du texte même d’Erotien que ce n est pas aWfié. 

et non de la forme âXvirpér, dit : «Cela se trouve aussi dans leIV livre 
Des Épidémies, le 1“ Des Maladies des femmes et dans 
omettant tous les autres livres que j’ai mentionnes. Je ne ^ 

pour cela que Bacchius ne connaissait pas le d’ilexan’. 

pour ainsi dire, classique dès les premiers temps 1 ecde d Alexan 
Lie- mais i’ai pour affirmer ce fait, un témoignage direct neghge par 
M. ùtlré. la glo.e à».?!™».-., B.od.i». e.l P“ ^'«"''1 
ne peut se rapporter qu’au Pronostic, car ce mot ne se lit que dans 

Littré a été trop affirmatif pour le Pronostic, je pense qu’il ne 
l’a pas été assez pour les Apliorismes. Galien, il est vrai, 
qu’à propos d’un aphorisme de la Vff section; mais il n ajoute pas que 
?e Commentaire de Bacchius comprenait seulement cette section, v i 
e texte qui implique même le contraire : 01 ®pâ>TO, raiv 
roù, À^opqrpoài èuliv Hpé^iXos ô r, wi 

■” '• 

. On n’a aucune raison de croire qu’Érotien ait rappelé les 
Bacchius pour les mêmes passages que lui, Erotien, avait en vue, ^ 

1:™! aiSlc'n“r."i.. a.,™. f~ f - “ "f* -Cuiil 

s’agit d’un des glossateurs qui l’ont précédé. Il peut donc trés-biei 
à propos d’une forme qui n’est pas celle qui constitue, pour ainsi due, 

^^TetÎpas même mais dXdii„ qu’on lit dans ApK. VU, 56. 

4 Lmm G%T"’VIC*7 o!TxVIII%L — Aphorismes paraissent 

avoir joui de boLé heure d’une grande réputation, -r les 
trouvL entre Hippocrate et Platon ou Aristote (voyez Littre, t. I P- Vi). 
irsque toujoursTeurs points de départ dans ce livre. 

en nossesslon d’une grande célébrité ; c’est un des livres qui ont ete étudiés avec 
le p^lus de suite par l’école d’Alexandrie; Erasistrate avait en estime particub i . 
les Aphorismes et le Pronostic (Littré, l l 7/1 et i36). 



Prorrhétiques . ]1 se fonde sur une explication du mot ci^oXsXaqif,évoc 
donnée par Erotien (p. 4o); mais ce mot présente des difficultés qui pa- 
raissent avoir passe inaperçues. Si l’on s’en tient rigoureusement au sys¬ 
tème d Erotien, il est certain que cette explication devrait se rapporter 
au Frorrhetique ; mais Erotien rapporte toujours les mots tels qu’ils se 
trouvp.nf Hanc lûfi i*_ , > v . ^ o oc 


trouvent dans les traites ; or, la forme éimXsXafifiévm ne se rencontre 
r. 4"® Prorrhéùques, et se lit. au contraire, dans les Coaques 
W , ’ ‘-J’ f- )’ o«'’rage qui manque précisément dans la liste 
d Erotien. S. donc on ne peut pas conclure qu’Érotien ait en vue le 
ProrrJiéUqne a propos du mot dsroXeXccfsfsévoi, à plus forte raison doit-on 
etre en doute pour Bacchius, qui, au dire d’Érotien lui-même, avait 
explique ce mot deux fois dans son Glossaire, et sans doute à propos de 
deux traites différents. ^ ^ 

Que Baccliius ait coniia les sept livres Des Épidémies, cela paraît évi- 
dent ; mais qu’il ait travaülê sur tous les sept, cela n’est pas aussi certain 
que le dit M. Littré. Pour le IIP et le VP livre, il n’y a aucun doute 
puisque nous possédons une glose na-reCXXovaa,] d’Érotien et la 

SCO le jSX^7pi(Tfiés (n- ix), qui ne peuvent se rapporter qu’au IIP. 

our le VP, nous avons le témoignage positif de Galien l 11 n’est pas 
sur que 1 explication donnée par Bacchius de jcaTî'lw, et qui est re¬ 
portée par Erotien à propos de l’expression aiiXqvos nar i'fir, appar- 
tienne pour Bacchius au 1“ livre Des Épidémies, attendu que les niots 
Kax tSir se lisent dans d’autres livres Des Épidémies, et dans plusieurs 
traites tout a fait étrangers à cet ouvrage. Il paraît même, par le con¬ 
texte d Erotien, que Bacchius avait entendu expliquer, d’une manière 
générale, 1 expression nar ffir, et non <77rXi7vôs irar’ ffir. 

Bacchius a travaillé sur les Plaies de tète, cela paraît évident par la 
gose |SXi;ia,Sss ou yXtaxpmles (Erotien, io4). «Bacchius, continue 
M. Littre, avait travaille sur le traité Des Airs, des eaux et des lieux ■ on 


a aucun doute, 
:) d’Erotien et la 


_ lete, ceia parait évident par la 

^lose |SXi;ia,Sss ou yX^xpmhss (Erotien, io4). «Bacchius, continue 
M. Littre, avait travaille sur le traité Des Airs, des eaux et des lieux ■ on 
le conclut d une explication donnée par son ahréviateur Épiclès sur un 
mot de ce traité {xavovlat). — Voy. aussi Introd. p. 92.»— Ainsi 
M. Littré regarde comme un même personnage Épicéleuste de Crète 
dont Erotien dit positivement (p. 8) qu’il avait mis en ordre le Lexique de 
Eacchius, et Epicles, qui, suivant le même auteur (p. i6), avait fait un 
Lexique par ordre alphabétique. J’avais d’abord accepté cette manière de 
voir; mais, en étudiant la question, j’ai cru reconnaître que ces deux 
noms ne représentent pas le même individu. D’abord les manuscrits 
sont unanimes sur le nom d’Epicéleuste, qui, d’ailleurs, est régulière¬ 
ment forme; en second lieu, Epiclès est très-souvent en contradiction 

^ ® après les anciens texte, ce mot devrait se retrouver encore dans la sen- 
lence n 173 (p. 6ao ) ; mais M. Littré a rétabli la leçon des mss. dirsiXvppéroi. 

Lomm. m Êpid. Vr, proœm. t. XVII", p. 793-4. 



— 225 — 

avec Bacchius, ce qui s’accorde peu avec la qualité de simple abréviateur. 
Érotien le cite, tantôt avec Bacchius, tantôt seul; il en est de même 
dans les scolies inédites que j’ai publiées plus haut. Il n’est parlé qu’une 
seule fois d’Épicéleuste ; mais comme cet auteur n’avait fait que mettre 
en ordre le Lexique de Bacchius, il était inutile de le citer, attendu que 
c’eût été un double emploi. La conclusion de M. Littré me paraît donc 
infirmée dans son point de départ. Quoi qu’il en soit, si Epiclès con¬ 
naissait le traité Des Airs, des eaux et des lieux, Bacchius devait aussi 
l’avoir entre les mains. J’arrive donc au même résultat que M. Littré, 
mais par voie d’induction. 

M. Littré conclut de l’explication fournie par Bacchius du mot asorat- 
via, que cet auteur avait connu le traité Du Régime dans les maladies ai¬ 
guës; mais ce mot se trouve aussi dans le II' livre Des Maladies des femmes 
et dans le traité De la Nature de la femme. 

Tépo-is étant un dÎTraf sigr]g.évov , la conclusion de M. Littré pour le 
traité Des Articulations est parfaitement légitime'; elle l’est également 
pour le Mochlique, pour le 1" livre Des Maladies, pour les traités Des 
Humeurs'^ et De la Maladie sacrée; mais pour les traités De l’OJJicine du 
médecin. De la Nature de l’enfant, j’ai les mêmes restrictions à faire que 
pour le Régime dans les maladies aiguës, et pour le même motif. Pour 
l’opuscule De la Nature de l’enfant, la glose [ftsdlrjaiv] est d’Epiclès et 
non de Bacchius , et le verbe g.edirjg.i se rencontre dans sept ou huit 
traités de la Collection hippocratique. 

11 n’est pas certain que la glose aîôvrjtxtsse rapporte au traité De l’Usage 
des liquides (voy. Foës, Œcon. Hipp. sub voce). 

M. Littré n’ose pas affirmer que Bacchius ait connu le traité Du Cœur, 
attendu que le passage qui pourrait appuyer cette conjecture est dou- 

* Plusieurs autres mots de même nature, ëSos, éifiStiv, d'yéXksTtti, oitXa, 
Skvis pour oxpls, auraient pu encore être invoqués pour confirmer l’assertion de 
M. Littré. ^— On peut aussi ajouter les scolies n“ xiii, xiv, x\ po>«oi (ivpot, 
êmptj^dSa, ^aXëiSSSss. 

^ A propos de la glose à9£Xjri'f«‘, Érotien invoque Bacchius et Épiclès. Il est 
évident pour Bacchius qu’il a expliqué le mot œSé/tyjjTai; mais pour Épiclès, c est 
elaôéX^/HTcu qu’il a interprété ; cela ressort du contexte même d’Erotien. Or, èfa- 
ôéXyjjTou se rencontre, non pas dans le traité Des Humeurs, mais dans le traité De 
l’OJjicine. Dans la compilation De la Nature des os, on lit aussi sfotSsXydftsrai ; mais 
il est plus que probable que ce n’est pas à cette compilation, d’une date très- 
récente, qu’Épiclès a emprunté son explication. — De cette observation sur e|a- 
SéXyjjTai, il résulte qu’Érotien a pu suivre la même méthode pour Bacchius, et 
prendre, pour éclaircir le sens d’un mot, une explication qui, dans le Lexique 
du médecin alexandrin , se rapportait à un mot de même racine. En d autres 
termes, on ne peut pas conclure d’une glose d’Erotien se rapportant certaine¬ 
ment à tel ou tel traité, que celle de Bacchius, quand il le cite, se réfère au 
même traité. — Voy. du reste ce que j’ai dit plus haut à propos daXutr^tdv. 




— 226 — 

teux. En effet, le texte porte XâTr7ou(ra, et Éiotien dit ; Adtrfsi • haK^stoi 
ypâ<^si XàfsTar é(7lt Sè lapSâvsi. 

Remarquons de plus qu’il s’agit, de la part de Bacchius, d’un chan¬ 
gement de texte, et non d une explication de mot. On peut aussi suppo¬ 
ser que Idirlsi appartient à quelque ouvrage perdu, supposition qui est 
encore confirmée par cette circonstance, que le traité Ilepi xapllrjs ne 
figure pas dans la liste d’Erotien. Sans une preuve irrécusable, on ne 
peut admettre que ce glossateur ait expliqué des mots de traités qu’il 
ne nomme pas h 

Quant à la glose àpTtuv (lis. dopTéiov) , il paraît certain qu’elle se 
rapporte, pour Érotien, au traité Des Lieux dans l’homme; mais l’expli¬ 
cation de Bacchius pourrait avoir été prise, soit aux Coaques, soit au 
traité Du Cœur, où ce mot se trouve également. 

Ce que j’ait dit plus haut à propos d’Épiclès m’engage à indiquer 
les traités qu’il connaissait certainement, en ne considérant que les 
ofiraf sîpyjpéva dans le Lexique d’Érotien et dans les scolies inédites 
des manuscrits du Vatican; ce sera un anneau de plus dans la chaîne 
des témoignages alexandrins. — Épiclès a étudié le traité Des Eaux, 
des airs et des lieux, cela résulte de la glose xavoviai ; Les Plaies de 
tête, cela semble prouvé par la glose j3Xi;)/ûSes; le VP livre Des Épidé¬ 
mies ou les Articulations^ (voyez la glose sSpatais); le MocUique 
(glose IsXoyicrpévcc, et scolie xiv (SaXêiSâiSss)-, VOfficine (glose s|a- 
(9iX7J7Ta(, voy. note 2 de la page 226); le V' livre Des Épidémies (sco¬ 
lie XXV SépTpojj); et probablement le livre Des Humeurs (glose èuneyo- 
p-wp^ém, voy. Littré, t. V, p. 478). 11 est très-difficile de rapporter avec 
sûreté, à un traité plutôt qu’à un autre, la glose vhspoôv, où Épiclès 
est cité par Erotien. Pour décider de pareilles questions, il faudrait 
minutieusement étudier tous les passages où un mot se trouve, afin de 
déterminer par le sens précis de ce mot dans tel ou tel passage, quel 
est celui que les commentateurs ou lexicographes avaient en vue. 

^ Les remarques que je viens de présenter au sujet de Bacchius et 
d’Epiclès, j’aurais pu les étendre à Philinus, à Glaucias, à Philonide 
de Sicile^; mais je me suis particulièrement attaché au disciple d’Héro- 

^ Voyez plus haut ce que j’ai dit à propos de la glose dxoXe'k a^y^évot. 

^ Pour Epiclès et pour Bacchius on n’a souvent à hésiter qu’entre deux 
traités; cette alternative si restreinte diminue les difficultés de la critique et 
donne plus de certitude aux résultats qu’elle fournit. 

’ Il me semble qu’on ne peut pas dire avec M. Littré, p. i38 et i4o, que Phi¬ 
lonide de Sicile avait certainement expliqué le 1" et le VP livre Des Épidémies, que 
Philinus avait commenté le Pronostic, cpie Glaucias avait étudié le P'livre Des 
Epidémies, car les mots qui font, pour Erotien, le sujet des gloses où ces auteurs 
sont cités, se trouvent dans des ouvrages autres que ceux dont j’ai cité les titres ; 



— 227 — 

phile et à Épiclès, comme aux îexicographes dont il nous reste le plus 
de fragments, et qui, par conséquent, ont le plus d’importance pour la 
thèse que je voulais défendre. 

La discussion à laquelle je me suis livré n’eût-elle d’ailleurs pour 
résultat que d’établir la nécessité de reprendre minutieusement l’examen 
du Lexique d’Érotien, l’un des plus précieux, mais des plus obscurs mo¬ 
numents de la littérature hippocratique, d’en rechercher les débris dans 
l’édition de M. Littré et dans les manuscrits qu’il n’a pas eu à sa dis¬ 
position, je n’aurais perdu ni ma peine, m mon temps. ^ 

Si maintenant on ajoute à la liste fournie par Bacchius, par Epicles , 
par Philinus et par Glaucias, auxquels il faut joindre Héraclide d Ery¬ 
thrée (Iir et vr liv. Des Épidémies) , les ouvrages connus par Erasistrate‘ 
et par Hérophile^ on trouvera que, sur plus de vingt traités de natures 
très-diverses, nous possédons des témoignages directs émanés des plus 
anciens Alexandrins. 

mais on peut affirmer que Philinus connaissait le traité Des Arlicalations, et que 
Glaucias avait eu entre les mains l’ Usage des liquides, les Humeurs. les Artwulatwns, 
YAUment, et le W livre Des Épidémies, car pour ce dernier traité le fait n est pas 
seulement conjectural, comme le pense M. Littré; le témoignage de Galien 
(Comm. I in Epid. VI, proœm., tom. XVIF, p. vgS-i) ne permet aucun doute. 
— M. Littré (p. i4o) admet qu’Euryclès, Philonide de Sicile, Ischomaque, 
Cvdiasde Mylasa, Cinésias, Démétrius etDiagoras de Chypre, auteurs trés-peu 
connus du reste, avaient commenté Hippocrate ; mais il faut se rappeler qu Erotmn 
(p. li) dit que plusieurs auteurs avaient donné çà et là dans leurs ouvrages es 
explications sur les mots hippocratiques. Les noms que je viens de citer, appar¬ 
tiennent sans doute à cette catégorie. ■ 

I M Littré (p. 74) a montré par des inductions habiles qu Lrasistrate avau 
lu et même contredit souvent les livres d’Hippocrate ; il connaissait certainement 
les Aphorismes et le Pronostic. On voit encore (ceci a échappé a M. Littre) par le 
Glossaire d’Érotien, au mot Âp(3nr (p. 86), qûErasistrate avait entre les mains 
le traité Des Articulations, car l’explication du médecin alexandrin et de son dis- 
ciple Straton se rapportent directement à ce traité. D’après une glose de Galien 
au mot S7pvpa'pyov (p. 670) , on est également fondé à croire qu’il avait étudie 
le ir livre Des Épidémies. M. Littré a établi que Le Régime dans les maladies aigues 
était connu d’Érasistrate (p. SaS; voy. p. i3o), et que ce médecin avait aussi 
copié un passage du IV livre Des Maladies, lequel est du même auteur que les, 
traités De la Nature de ï enfant. De la Génération et Des Maladies des femmes (p. 3b3. 

On sait d’une manière positive que ce médecin avait étudié le Pronostic,, 
mais on n’a que des témoignages incertains ou des textes corrompus pour ce qui 
regarde les Aphorismes et le traité Des Lieux dans Thomme (voy. Littré , p. 81, 8d 
et stiiv.). Suivant moi, Hérophile avait expliqué les mots du Pronostic dans ™ o"' 
vrage spécial, et dans un autre, oi il s’occupait de questions d’une nature dille- 
rentc, il en avait critiqué les doctrines. En effet, à propos de l’exégèse dHero- 
phile sur le Pronostic, Galien (Gloss, p. 4o4) dit que ce médecin ne s était 



— 228 — 

On voit, d’un autre côté, que le traité Du Régime des gens en santé et 
celui Du Régime dans les maladies aiguës ( voy. Littré, p. 255 et i3o), De 
la Nature de l’homme (p. 345 et suiv.) Des Lieux dans l’homme (p. 355), 
De l’art (p. 355)le quatrième livre Des Maladies, et par conséquent 
les traités Sur les maladies des femmes et des vierges, qui appartiennent au 
même auteur (p. 877), étaient connus des premiers Alexandrins, et 
que certains autres, par exemple le Régime en trois livi'es avec les Songes 
et le traité de la Superfétation, portent les traces d’une haute antiquité. 
Tout cela, réuni et corroboré par le texte de Galien sur Héraclide de 
Tarente et Zeuxis établit sans réplique que la Collection hippocratique 
est non-seulement de formation antérieure à l’école d’Alexandrie, mais 
qu’elle était presque tout entière entre les mains des Alexandrins car les 
traités qui ne figurent pas avec certitude sur le canon alexandrin (ils ne 
sont ni les plus nombreux, ni les plus importants), peuvent y être inscrits, 
pour ainsi dire, d’olTice, car les uns appellent presque nécessairement 
les autres. Ajoutons enfin que toutes les pièces qui composent la Collec¬ 
tion, qu’elles soient citées ou non par les Alexandrins, portent en elles- 
mêmes , à très-peu d’exceptions près, les preuves d’une rédaction fort 
ancienne, et que les grandes interpolations, pour les œuvres hippocra¬ 
tiques, ne sont plus possibles dès le début de l’école d’Alexandrie. 

occupé que des mots (surtout des définitions, sujet favori d’études pour les Hé- 
rophiléens); et dans son propre Commentaire (Comm. I in Progn. § 4, t. XVI^^ 
p. 16), il assure que le médecin alexandrin avait fait des objections à ce traité, 
que ces objections sont mauvaises et qu’il les réfutera. Cette réfutation n’a jamais 
été faite, ou elle s’est perdue avec tant d’autres écrits du médecin de Pergame. 

* Ce traité était certainement compris parmi ceux que connaissait Héraclide 
de Tarente. (Voy. Erotien, p. 874.) 

^ Lorsque Galien dit [Comm. I in libr. De ojjic. proœm. t. XVIII’’, p. 631 ) que 
Zeuxis et Héraclide de Tarente ont commenté tous les écrits d’Hippocrate, il 
n’excepte aucun des écrits connus de son temps ou nommés par les critiques qui 
ont suivi ou précédé Zeuxis et Héraclide. (Voy. M. Littré, p. i35.) 

* Dans un article du Journal des Savants sur l’édition d’Hippocrate par 
M. Littré, j’ai cherché à démontrer que la Collection avait été formée à une 
époque antérieure à celle que ce critique éminent avait fixée dans son Introduc¬ 
tion, et j’ai apporté de nouveaux arguments pour établir qu’on n’a presque rien 
ajouté aux écrits hippocratiques, après l’ouverture des premières bibliothèques. 



APPENDICE N“ III\ 


TRADUCTION 

DE LA 

RÉFUTATION DE QUELQUES DOCTRINES DE G4LIEN 

PAR SIMÉON SETHl 
(Voyez CoD. Barocc. ccxxiv, §. 7, pages 44-47-) 


Avant de m’adresser aux personnes qui te regardent, ô Galien, 
comme une Divinité, j’aime à croire que même les gens doués 
d’une raison médiocre reconnaîtront combien est grande la diffé¬ 
rence qui existe entre ta pensée intime et tes paroles dans plu¬ 
sieurs de tes écrits, écrits où tu recours à des arguments dont tu 
défends l’emploi à tes adversaires. J’espère que la circonstance 
me sera favorable, et que je ne me livrerai pas à des disputes et 
à des controverses; car je ne veux pas qu’il m’arrive, comme à toi, 
de tomber dans la prolixité. Puisque je vois que tu jouis généra- 

^ Quelques personnes qui ont bien voulu prendre intérêt aux Notices et esetrails 
des manuscrits d’Angleterre, ayant paru désirer lire en français le Adyos àvrtp- 
pijTiKÔs, je me suis empressé de traduire cette pièce. On trouvera, du reste, un 
résumé critique de cette controverse dans la Dissertation sur la physiologie de 
Galien, que j’ai mise en tête de la traduction du traité De l'utilité des parties, ac¬ 
tuellement sous presse. 

^ Il est douteux que Siméon Seth, qui a compilé avec tant de complaisance 
son Traité des aliments dans les livres de Galien, soit l’auteur d’une attaque aussi 
violente. 



— 230 — 

lement d’une grande réputation, que ton nom est sur les lèvres 
de presque tout le monde, que tu es regardé comme absolument 
infaillible, et que tu possèdes une gloire surhumaine, il est né¬ 
cessaire que je m’adresse à tes sectateurs, dont tu n’aurais pas été 
plus satisfait que moi si tu les avais connus je suis obligé de 
citer quelques chapitres de tes écrits pour les réfuter par des dé¬ 
monstrations méthodiques, démonstrations auxquelles tu aurais 
donné ton assentiment si tu vivais encore, si, du moins, tu es 
ami de la vérité, comme tu t’en vantes, et si tu ne te laisses pas 
entraîner au penchant qu’ont la plupart des hommes [de ne pas 
aimer la vérité], et à l’amour de la gloire, car tu as raison de pré¬ 
férer la mort à la nécessité de vivre avec de pareilles gens. 

Je te parlerai d abord de ce que tu as écrit dans le livre où tu 
promets d’enseigner quelles sont les forces, quel est leur nombre, 
et quelles sont leurs actions, et dont tu dis qu’il est impossible 
de connaître le nombre si l’on ne s’est pas préalablement exercé 
aux dissections, attendu que ce nombre égale celui des parties 
élémentaires. Tu as sur les actions de ces forces des opinions que 
je rapporterai mot à mot. Et d’abord j’élèverai des doutes ô Galien ! 
sur cette proposition : <, La formation [d’une partie] n’est pas une 
action simple de la nature, mais elle est composée d'altération 
et de configuration (plastique). En effet, pour qu’il se forme un os, 
un nerf, une veine, ou toute autre partie, la substance qui sert de 
substratum et dont se forme l’animai (c’est-à-dire, la semence ou le 
sang) doit être ahèrée; mais pour que cette partie reçoive, suivant 
qu’il convient, la forme, la position, les excavations, certaines 
apophyses, les rapports, et toutes les autres circonstances, une 
configuration doit avoir lieu dans cette substance qui s’altère, et 
qu’a bon droit on appellerait matière de l’animal, comme on dit 
du bois qu’il est la matière du vaisseau, et de la cire qu’elle est la 
matière de l’image^. » J’affirme donc qu’en disant cela tu t’écartes 
beaucoup de ce qui est vraisemblable, et les membres frissonnent 
en entendant une pareille ineptie 3. Qui ne sait, en effet, que la for¬ 
mation a pour conséquence nécessaire l’altération ? mais quand tu 

* H s’agit sans doute de sectateurs maladroits qui compromettaient la rëpu- 

tation de Galien en faussant ses doctrines. ^ 

^ Le renvoi aux livres de Galien se trouve dans les notes du texte grec. 

■] Il est impossible de rendre en français la finesse de l’ironie qui tient à l’em¬ 
ploi du mot ^vx.péTv^ pour désigner à la fois l’ineptie et le frisson qu’elle cause. 



— 231 


prétends qu’il y a une chose qui produit l’altération et une autre 
la configuration, et que la dernière est amenée par une force et la 
première par une autre force, tu es en contradiction avec toi- 
même, car nous savons que le but de tout mouvement alteratif 
est la forme à laquelle arrive l’objet qui est en voie d’altération. 
Cela a été démontré par Aristote, dont tu te glorifies d’être le 

disciple. . t tr 

Si nous voulions te défendre [par l’argument suivant] : « Vous 
dites (c’est Galien qui parle) que la forme est toujours le but du 
mouvement altératif; mais, en ce cas, l’objet en voie d’altération 
devrait toujours appartenir à la même forme; » tu serais défendu 
par des moyens peu conformes aux méthodes démonstratives, car 
il est évident que tout ce qui s’altère s’altère par une cause et par 
une force propres; n’en disons pas davantage. — H est également 
absurde de dire que tout ce qui s’altère a besoin de deux forces, 
une force altérative et une force configurative. Nous savons, en 
effet, qu’il n’existe qu’une seule cause motrice, laquelle tend vers 
un but unique, que l’altération est la route qui conduit à ce but, 
et que la configuration est précisément le but vers lequel 1 objet 
se hâte d’arriver. Si tu prétends que tu as parlé de la forme, tu 
n’éviteras pas, même avec ce subterfuge, de tomber dans 1 absur¬ 
dité. En effet, tu n’arriveras pas par là à persuader que la forma¬ 
tion, tout en réclamant, si tu veux, une autre force que la force 
formatrice, soit sous la dépendance d’une seconde force b 

Tu dis plus loin que dans chacune des tuniques de 1 estomac, 
de l’œsopbage, des intestins et des artères il y a une force altéra¬ 
tive propre qui forme la partie avec le sang menstruel de la naere ; 
ce qui est tout à fait inepte. Comment, en effet, la force qui pro¬ 
duit la partie restera-t-elle à son service^? Mais tu te moques aussi 
d’Aristote, qui dit que toutes les parties sont formées de ce sang 
menstruel; et puisque tu affirmes, au contraire, que toutes sont 
formées uniquement par la semence b tu es tout à fait en contra¬ 
diction avec toi-même. 

Puis écrivant contre Érasistrate, qui s’était représente la vessie 
comme une éponge perméable à l’air et non comme un corps 

1 Voyez la note 4 de fa page 45. Je ne fais donc que proposer nn sens. En 
tout cas je iis hspttv, s'x®' au lieu de hspov 

» Je ne comprend pas trës-bien la force de cet argument. 

•• Galien, si je ne me trompe, n’a jamais dit cela. 



— 232 — 


exactement dense et compacte, composé de deux tuniques, tu dis 
peu après que la (unique extérieure de la vessie provient du péritoine 
et possède la même nature que lui, tandis que l’intérieure qui est 
la tunique propre de la vessie a plus que le double de l’épaisseur 
de la première, etc. Dans d’autres endroits, au contraire, tu af¬ 
firmes que la vessie n’a qu’une seule tunique: par conséquent, il 
n’est pas nécessaire de citer les passages où tu traites ce sujet. 

_ Au commencementdu IPlivre [Desfacuités natarelles] tu t’exprimes 
ainsi: B Nous sommes donc obligés de reconnaître de nouveau, 
comme nous l’avons déjà fait plusieurs fois, qu’il y a une certaine 
force attractive dans la semence. [Qu’est-ce que c’est donc que la 
semence.3] C’est, bien entendu, le principe qui forme l’animal, car 
le sang menstruel est le principe matérieli.. Comment as-tu donc 
oublié, ô Galien, ce que tu as dit sur le mélange des deux se¬ 
mences [celles de l’homme et de la femme], et que par ce mélange 
quelques enfants ressemblent à leur père et d’autres à leur mère? 

Plus loin encore tu écris que l’estomac est entouré comme le 
serait une chaudière de plusieurs foyers, au nombre desquels tu 
comptes la rate ; après cela tu dis que les mouvements de chaque 
organe susceptible de se mouvoir se font selon la direction des 
fibres; puis tu ajoutes : «Par cette raison, dans tous les intestins 
chacune des deux tuniques a des fibres circulaires, car elles ont 
uniquement un mouvement péristaltique, mais elles n’attirent rien ; 
l’estomac, au contraire, a d’un côté des fibres droites pour atti¬ 
rer, etc. » Par conséquent, toi qui prétends toujours que chaque 
organe a besoin pour se nourrir des quatre forces, tu refuses ici 
aux intestins laforce attractive. Comment se développeront-ils donc 
s’ils ne se nourrissent pas? Mais loi-même tu dis encore ce qui suit: 
« Par cette raison il est plus facile d’avaler que de vomir, attendu 
qu on avale par 1 action simultanée des deux tuniques de l’estomac, 
puisque la tuniqueintérieureattire et que l’extérieure contracte et 
pousse d’arrière en avant, tandis qu’on vomit par l’action de la 
seule tunique extérieure. As-tu donc oublié, en exposant cette doc¬ 
trine, ce que tu avais affirmé, que toute force attractive implique 
nécessairement une force éliminatoire? Peut-être te défendras-tu 2 


J. ^ texte, lisez d-noXoy^arj, au lieu d'ano 


[T/ Sè h 



— 233 — 


en disant que l’œsophage jouit uniquement d’une force attractive 
dans l’une de ses tuniques, tandis que la force éliminatrice réside 
dans l’autre, comme tu le soutiens plus tard en ces termes : « Ce 
n’est pas en vain que la nature a formé l’œsophage de deux tu¬ 
niques tissues d’une manière opposée, puisqu’elles devaient agir 
d’une manière dilférente. » 

Puis tu ajoutes que l’élimination s’opère, soit par l’action d’un 
corps qui irrite, en vertu de ses propriétés, soit par un corps qui 
produit de la distension par son volume; tu dis que cela ressort 
évidemment dans la nausée et dans l’envie d’uriner. Crois-tu donc, 
Galien, que la nausée tient à la sensibilité de la tunique exté¬ 
rieure, et non au contenu de l’estomac? 

Plus loin, tu affirmes que par les mêmes veines à travers les¬ 
quelles les aliments remontent de l’estomac dans le foie, ces 
aliments peuvent de nouveau être attirés du foie vers l’estomac. 
Si cela était vrai, il s’ensuivrait que les parties de l’estomac qui 
tirent leur nourriture du sang peuvent aussi l’attirer des aliments 
dont l’action s’opère dans cet organe, et que tous ceux qui vo¬ 
missent après la seconde coction (sanguification) vomiront du 
sang. Peu après cela tu dis que la force éliminatrice s’exerce par 
les fibres transversales auxquelles tu attribuais d’abord la force 
retentrice. 

Mais, puisqu’on croit tout ce que tu dis, dis ce qu’il te plaira. 
Peut-être, en m’insurgeant contre tes écrits engagerai-je quelques- 
uns de tes sectateurs, non pas à changer d’opinion, mais à recon¬ 
naître du moins qu’aucun homme n’est infaillible. 

Dieu seul, en effet, fait toujours le bien de la même façon. 


i6 



— 234 — 


ADDENDA ET CORRIGENDA. 


Introduction^jp. à. — M. Hæser vient de donner une nouvelle édition corrigée 
et augmentée de son Manuel de l’histoire de la médecine ( 1852-53). — M Chou- 
lant a publié au commencement de 1862 , un magnifique et très-savant ouvrage 
sur 1 histoire des figures anatomiques. 

P. 5. — M. de Renzi achève en ce moment la publication du précieux Codea: 
mlemitanus que M. Henschel a découvert à Breslau; il a mis, en tête de cet ou¬ 
vrage, une docte histoire de Pécolc de Sabine et 1 a fail suivre de plusieurs 
— Je dois auosi a sa libéralité l’impression du Commentaire 
très, sur la Chirurgie de Roland et,Roger. 


pièces saiernitaines, 
inédit des Quatre 


P. 18, lig. 15, iis. ^piéaofiev. 


P. 59, S 3, lis. 
P. 76, note 3. 
cité dans le Zad-el 


, au lieu de t. IL 

- Je crois pouvoir assurer maintenant que Rhazès n’est pas 
... el-Mouçajîr. Voici îes noms des médecins arabes dont on ren¬ 
contre la mention dans ce traité : louhannaJbn-Mâsouia (livres De la vue inté- 
rieure Du succès, Delapetfection) ; — Ishâk-Ibn-Amrân ; — Ishâk-Ibn-Solaimân- 
- lakhticbouô-Ibn-Djebril; _ Abou’l-Wâlid-Iounès; - Ibn-Ahmed; _ Ibn- 
Halfarn; — Kosthâ-Ibn-Loukâ (livre De la précaution, ou plutôt De la connais- 
sance de l’engourdissement^), 

P- 79’ ^'g- 18, au lieu de Kasahasiim, M. Dugat lit Kochâdjim. 

P. 206, scol. 9. — Dans ses Vindiciw Strabonis (Berol. 1862 p 217) 
M. Memeke s’est exprimé en ces termes sur le fragment de Xénophane : « Apertum 
«vero ista Xenophanis (si tamen Xenophanis sunt, ac non potius mutilum est 
exciderit pHovree êpi)v ÇtpovM’ 
« av CAXccàa yr,v), non ex carminé, sed ex scripto prosario, epistoia fortasse, petita 
” J® s ® minimum quidem corruptelæ indicium habent, nisi quod 

eee^ptiopnv scribendum videtur : ræ urbe in urbem, inquit, me proripiens hue 
tsillacjactabar. Non dixerim igitur cum Schneidewino jam rem certam esse de 
« Xenophane iambographo. » 

Malgré la déférence que je professe pour l’opinion d’un savant qui passe, à 
juste titre, pour l’un des critiques les plus éminents de l’Allemagne, je ne puis 
la partager. Je persiste à croire que nous avons bien un vers, et un vers iam- 
bique de Xénophane. 

P. 196-197. —Les Conditiones necessarie medicis se retrouvent, en partie, 
dans l’édition de laXcola salernitana donnée par M. de Renzi, à Naples, en 1853- 
vers 2076 à 2094. 

P. 211, note, lisez t. XVIII*, p. 587. 


le M. Dugat 


i-el-Mouçafir, dans 1 



— 235 — 


TABLE ANALYTIQUE 

DES MATIÈRES. 


Dédicace.. v 

Introduction. i 

(L’auteur s’est proposé de rassembler des matériaux pour une histoire 
de la médecine et pour la constitution du texte des médecins grecs 
et latins, p. i-5. — Difficultés de ce travail, p. 6-7. — Courte no¬ 
tice sur les principales bibliothèques d’Angleterre, p. 7-9. — Dis¬ 
tribution géographique des manuscrits, p. 9-12. — Aperçu des 
principaux résultats de deux missions en Angleterre, p. 12-14.) 

Bibliothèque Bodléienne. — Manuscrits Barocciens. (i.I manuscrits, 

contenant 68 pièces.). i4 

Spécimen des variantes fournies par le manuscrit Baroccien n° i5o, 

pour le traité Des aliments d’Hiéropbile. 20-21 

Chapitre inédit Sur le régime pendant le careme . 21 

Dissertation sur le Réceptaire xénodochial et sur celui de Jean. 22 


Extraits de ces réceptaires. 28-80 

Description et extraits de VAlphabetum empiricum, attribué à Diosco- 

ride. 3,_3g 

Spécimen des variantes fournies par le manuscrit Baroccien n° 220, 

par le traité de Galien Sar la dyspnée ... 4 i-42 

Réfutation de certaines opinions physiologiques de Galien, par Simeon 

Seth.... . .. 44-47 

Manuscrits Roë. {2 manuscrits, contenant 33 pièces.). 48 

Description du traité Sur les aliments, de Siméon Seth. 48-5o 

Manuscrits Laud. (7 manuscrits, contenant 2 5 pièces.). 57 

Spécimen des variantes fournies par le manuscrit Laud G 67, pour le 

traité de Galien Des lieux affectés . Sy-Sg 

Recherches sur le Zai-el-Mouçafir d’Abou-Djiafar ( Viatique de Cons¬ 
tantin l’Africain ). 68-98 

Extraits de cet ouvrage (textes arabe, grec et latin). gS-ioo 

Bibliotheca Canoniciana. (2 manuscrits, contenant 3 pièces.). 101 

Spécimen des variantes fournies par le manuscrit u° 44, pour le traité 

de Galien Des lieux affectés . io2-io3 


16. 
























— 236 


Spécimen des scolies sur le même traité, tirées du même manuscrit. 102-114 
Spécimen des variantes fournies par le manuscrit Canoniciana, n° 44, 


pour le 11° livre du traité De la dyspnée de Galien. 1 i4-i i5 

Fondi d'OrriHe. (4 manuscrits, contenant 8 pièces.). 116 

Fonds du supplément. {5 manuscrits, contenant 12 pièces.). 117 

Description d’un index des mots d’Hippocrate. 118 


Bibliothèque de Sm Thomas Phillips. (22 manuscrits, contenant 


96 pièces.).. 

Hypatus, Sur les merveilles dû monde et Sur les noms des parties du 

corps humain . 

Préface du traité d’anatomie de Théophile. .... 

Complément d’un traité Du régime de tous les mois . 

Mercurius Monachus, Sur le pouls .. 

Bmtish Muséum. (4 manuscrits, contenant 6 pièces.). 

Société de médecine de Londres. {8 manuscrits, contenant 48 pièces.) 
Bibliothèque de Cambridge. — üniversité. (3 manuscrits, contenant 

12 pièces. ). 

Collège de Saint-Jean. ( 1 manuscrit, contenant 1 pièce.). 

Collège d’Emmanuel. (1 manuscrit, contenant 1 pièce'.). 

Description d’un manuscrit des Hippiatnques . 

Chapitre inédit de Simon d’Athènes Sur le choix des chevaux . 

Corrections et additions aux manuscrits Barocciens. 

Fragments d’un poème inédit de Gilles de Corbeil. — Discussion sur 

ce fragment. 

De nocumentis coytas immoderati . 

Conditiones necessarie medicis . 

Scolies inédites sur Hippocrate. 

Recherches sur les lexiques hippocratiques. 

Traduction de la réfutation de quelques doctrines de Galien, par Si- 

méon Seth. 

Additions et corrections. 

Table analytique. 

Table alphabétique. 

Index des mots de G. Sanguinatius et des scolies sur Hippocrate- 


121-136 

187-138 

1 43-144 
,i58 
i58 


i64 

166 

167 
167-169 

173-195 

195-196 

196-7 

198-220 

220-228 



























— 237 — 


TABLE ALPHABÉTIQUE 

des auteurs\ 


ÂB0U-DJ1AEA.R, auteur du Zad-el-Moa- 

çajir. _ Voy. Recherches sur ce 

livre, p. 63 et suiv. 

Actdarids, méthode thérapeutique, 
p. 56, 101, i4i, i58. —Régime, 
p. 56. — Urines, p. 56 , 117 > 
i 58 ,i 6 i. 

ÂÊTiüs, p. 1.5 (liv. I et ïi); p. 17 
v);p. 52 (liv.xii);p. 190 (^v. ix a 
xu); p. ii5 (liv. IX à xvi); p. i5o 
(les XVI liv.) -, p. i63 (liv. ix à xv). 
Africanos, extraits de ses Gestes, 

Almatore d’Âphrodise, Problèmes, 

p. i65. 

Alexandre, roi. Sur les plantes, p. 55. 
Alexandre le sopAiste, Plantes sacrées, 

P- 39- 

Alexandre de Thalles, les xii livres. 


p. i5o. 

Anonymes. Ages (centon), p. iSg et 
,4i. — Aliments (Facultés des), 
p. 60, 189.— Aliments selon les 
mois, p. iBg. — Des aliments, à 
Ptolémée, p. 19- — Aliments et 
médicaments, p. 47. —Antidotes, 
p. i5, 18, 3i, 61. — Astrologie, 
p i4i. — Carême (Régime pendant 
le), p. 21.—Chrysopée,p. 117- — 
Coction, p. 160. — Commentaires 
sur les Aphorismes, p. i47. 


Hii 


Coït (sur le), en vers, p. 196.— 
Éléments, p. iSg, 162. — Em¬ 
plâtres, p. 15. —Enfants (sur les), 
p. i4i. — Époque de l’accouche¬ 
ment, p. 18. — Fièvres, p. 166. —- 
Force vitale,p. 160. — Hippiatrique, 
p. 39,167.—Homme(surT),p. 169 
— Médéçin (qualités du), 
p ig6. — Médicaments tirés des 
animaux, p. 5i. — Morve, p. 170. 

_Noms syriaques des plantes, p. 160. 

— Oxymel,p.52.—Peiit-lait,p. 60. 

— Pierres magiques, p. 160. — 
Plantes médicinales, p. i38, 169.— 
Pouls, p. i48, 162 (bis). — Récep- 
taire xénodochial, p. 22. Re¬ 
cettes, p. 15,17,47,5o, 51 (bis) ,117, 
,60, Ihi, i65. — Régime, p. i46. 
_Du régime, à Constantin, p. 153. 

— Saignée, p. i43, 161, 166. 
Saisons, p. 52. — Sens, p. 162. 
Semence de l’homme, p. 18, iSg, 

— Sueurs, p. i4, iSg-— Tempéra¬ 
ments,p. 160. —Thériaque,p. 52. 
—Traité de médecine, p. i5, i64.— 
Urines, p. i5 (9uat.),p. 16 (urinoirs), 
18, 5i, 52, 54 (ter), bb (urinoirs), 
62 (ter), 72 (ter), 78, i42 (ter), 
i46, 149,152 (bis), i6i(Vrmoirs). 

_Urine selon les médecins perses, 

p. 162. 




— 238 — 


Archigène, scoI. 1. 

Arohiloqde, scoi. i5. 

Arétée, œuvres, p. 142 ,147,157,162. 
Aristophane, scoL 18, 28, 24. 
Aristophane, le gram. scoi. 24. 
Artémidore , sur les songes, p. 118. 
Athénée, Médicaments, p. 37;ürmes, 
p. 16. 

Bacohids, scoi. 9, 13, 14, i5 16 17 
25,27. 

Blemmïdes , Recettes, p. 160. — Drines 
p. 161. 

Chrysippe, scoi. 1. 

Chrystodule, Urines, p. 53, 
Constantin, traducteur grec du Zad-el- 
Mouçafir. _ Voy. recherches sur le 
Zad-el-Moaçafir (en grec ), 

p. 63 et suiv. 

Constantin l’Africain, traducteur latiu 
du Zad-el-Mouçafir [Viaticum]. — 
Voy. Recherches sur le Zad-el-Mou- 
çafir, p. 63 et suiv. 

Cratès , scoi. 2 4. 

DENYSisCol. l3. 

Dioclès, lettre, p. 47, i66. 
DioscoRroE, p. 3i, 32. — Alphaletum 
empiricum,Tj). 82. — Fragments grecs 
de ce traité, p. 33 à Sy. 

Diosooride, scoi. i3. 

ÉpHODES, p. 62, i5i, et voy. Recher¬ 
ches sur ce livre, p. 63 et suiv. 
FjLÉens (Dialecte des), scoi. 27. 
Epiclés, scoi. i4, 26. 

Erotien, glossaire, p. 116. 

Esdras, antidote, p. 62. 

Étienne Alphahetum empiricum, vov. 
Dioscoride —Fièvres, p. 148,160. 
— (Recettes d’), p. 17. — Urines, 
p. 119. 

Eubdle, scoi. 24. 

Edphorion, scoi. 28. 

Edpolis, scoi. 24. 

Edripide, scoi. 25. 

Galien, Aliments (facultésdes), p. i56. 
— Artériotomie, p. 43. — Auteurs 
cités par Galien, p. 164. — Centons, 
voy. Nonnus et p. 153. — Constitution 
Ue la meilleure),p. 156. —Crises, 


p. 59. — Définitions,p. 116,137.— 
Dyscrase, p. 59, i55. — Dyspnée, 
p. 4o, 114, 156. — Éléments selon 
Hippocrate, p. 59. — Emplâtres, 

p. 101. — Euporistes, p. 162. _ 

Facultés naturelles, p. Sg. — Glos¬ 
saire, p. 116, i36. — Histoire phi¬ 
losophique, p. 18. — Introduction 
p. 116, 187. — Jours critiques,p. 59. 
— Lieux affectés, p. 67, 101, i56. 
— Maladies (Causes des différentes), 
P- ^8- — Manuel des dissections 
(Extrait, du),p. 43. — Médicaments 
selon les genres, p. i4i. — Médica- 
ments selon les lieux (Extraits du 
traité des), p. 162. — Médicaments 
simples (Vertus des), p. i56. — 
Méthode thérapeutique, p. Sy. — 
Noms des parties du corps, p. 162. 

Os,p. i53. — Poids et mesures, 
p. 59, 160. — Pouls, p. 57, 120, 

152. —Régime, p. 165.— Saignée’ 
p. 42. ■ Santé (De la bonne), 
p. 156. —Scolies sur Galien, p. io3. 

Songes, p, 118.— Succédanées, 
p. 117, iSg. — Symptômes (Cau¬ 
ses, différences des), p. i54. —Tem¬ 
péraments, p. 59, i55. — Théra¬ 
peutique, à Glaucon, p. i56. — 
Urine, p. 55) 62, yS, i6i, 162 
(urinoirs ). — Utilité des parties. Voy. 
Théophile et p. 157. — Variantes 
pour divers traités de... p. 4i, 57, 
102, ii4. — Galien, scoi. 1. 

Georges Sangüinatids, Sur le pouls, 
p. 120. — Sur les merveilles du 
monde, p. 121. — Sur les noms des 
parties du corps, p. 121. 

Gilles de Corbeil , fragments sur les 
signes et les causes des fièvres; re¬ 
cherches sur ce fragment, p. ly’s et 

Glaücias, scoi. 24. 

Grégoire (Saint), Recettes, p. 3o. 

Grégoire de Nice (Saint), Genton, 
p. i4o. 

Heraclée, vers politiques,p. 42. 

Héraclide de Tarente, sool. 15,27 bis. 




Hérodote, scol. 25. 

Hiérophile , Traité des aliments, p. 19. 
— Autre traité sur le même sujet, 
p. 21, 3i , i5/i. — Variantes pour, 
p. 20. 

Hippocrate, Aliments, p. 189.—Apho¬ 
rismes, p. 42, 52, 119, 147, iSg. 
— Centons, p. i52. — Index d’, 
p. 118. — Lettres, p. i4 {bis), 19, 
ii 8 ,i 52, 166. — Médicaments pur¬ 
gatifs, p. 117.— Œuvres, p. 4o.— 
OlTicine, p. 166. — Opuscules (Ser¬ 
ment, etc.), p. ii8. — Présages, 
p. 5o. — Pronostic, p. j 4, iSg. — 
Songes,p.i 18, 166, 

Hipponax, scol. 24. 

Homère, scol. 4, i3 bis, 17, 20, 26. 

ISCHOMAQDE, scol. 24. 

Jean, Réceptaire, p. 22. — Extrait de 
ce Réceptaire, p. 28 à 3o. 

Jean Damascène , Médicaments purga¬ 
tifs, p. 69, 73. 

Magnes, Urines, p. 55, 119,161. 

MÉlètics, Structure de l’homme, p. 17, 
52(fe),i55. 

Ménandre, scol. 8. 

Mercüriüs Monachus, Sur le pouls, 
p. i43. 

Métrodore, scol. 26. 

NÉmÉsids, De la nature de l’homme, 
p. i4, 117. 

Nicandre , scol. 1 4. 

Nicolaüs, Antidotaire, p. 78. 

Nicolads Mïrepsüs, Antidotaire, p. 4o. 

Nonnus, Traité de médecine, p. i5, 5o. 
52, 100, i65. — Centons, p. 189. 

Oribase, collection médicale, p. i58, 
'66. — Extraits, p. i53.—Livres ana¬ 
tomiques ,p.i45,i57. — Livres chi- 


Paeladius, Commentaires sur les épi¬ 
démies, p. i36. 

Pastcrate, scol. i3. 

Padl d’Égine, Extraits, p. i5, 48. — 
Recettes, p. 43. — Thériaque, p. 44, 
52. — Les sept livres, p. i64. 

Pepagomenüs, Recettes, p. 160. 

Philon, Sur les âges, p. i4i. 

Philotée, Urines. Voy. Théophile. 

Planüde. Voy. Blemmydes. 

Pselles, Aliments, p. 101. Poème 
médical, p. i53. Voy. Nonnus et 
SiMÉON Seth. 

Rhazès, Sur la peste, p. i54. 

Rüfüs d’Ephèse, Maladies de la vessie 
et des reins, p. 62,151. — Médica¬ 
ments purgatifs, p. i5o. — Noms 
des parties du corps, p. i5i, 187. 

SÉBÉRüS, Sur les lavements, p. i48. 

Simon d’Athènes, Sur le choix des che¬ 
vaux, p. 169. 

SiMÉON Seth, Aliments, p. 47, 48,101, 
i56, 161, i64. — Réfutation des 
doctrines de Galien, p. 44- 

Sophocle, scol. 2, 23. 

Stratus, scol. 24. 

Synésiüs, songes, p. 118. 

Théophile, Commentaire sur les apho¬ 
rismes, p. 42, 52, 119. — Excré¬ 
ments, p. 55, i48, i53. — Pouls, 
p. 162. — Traité d’anatomie, p. i38. 
— Préface de ce traité, p. 187. — 
Urines, p. 54, "9, i42. 

Théophraste, scol. 28. 

Tzbtzès, Sur les urines, p. 16. 

Viatique. Voy. Recherches sur ce livre, 
p. 63 et suiv. 

Xenophane , scol. g. 

Zad-el-Moüçapir. Voy. Recherches sur 


rurgicaux, p. 149.— Médicaments —cejivre,p. 63 et suiv. 

simples, p. 22. — Synopsis, p. - 





INDEX 

DES MOTS DE G. SANGUINATIUS 


DES 

SCOLIES SUR HIPPOCRATE. 


A 

ky-ycts, Sang. v. 3i. 

kvetxdpêiov , Sang. v. 16. 

kyxév, Sang. v. 3i. 

kvTixetp, Sang. v. 43. 

kyxal, Sang. v. 3i. 

kvTvyes, Sang. v. 55. 

Â7KifAr), Sang. v. 36. 

kopiai. Sang. v. 22. 

kyxoivi). Sang. v. 3i. 

koptpa, Sang. v. 22. 

kyxvXï], Sang. V. 36. 

kpêiov, Sang. V. 56. 

kêot^rjafiSs ^ scol. 8. 

kcxdpa^. Sang. v. 16. 

kxvrtalis, Sang. v. aS 

kcr(pdpayos , Sajag. \. 16, 

kvBep^év, Sang. v. 14. Arpot-, Sang. v. 49. 

kvc{ai, Sang. v. 53. 

A^xTIv, Sang. v. 11, do. 

kvtiiSss, Sang. v. 21. 



B 

BaAavôs, Sang. v. 46. 

BAipotCs;^, scol. 28. 

BaA&i5<2(5ss, scol. i4. 

BpÉypa, Sang. v. 3. 

BaApids, Sang. v. 35. 

Bpoyxpdv, Sang. v. 3. 

Bripaxa, Sang. v. 67. 

ÿpvxô}v^al, scol. 5. 

'BXnalpiaftos, scol. g. 

r 

rapÇrîAai, Sang. v. 7. 

TkiIIj Sang. v. 54. 

Taa'Ipoxvifpiov , Sang. 

y 53_ Tôyypos, scol. 28. 

rauCTÔTEpos, scol. 16. 

Toyypdvn, scol. 28. 

rAouxds, Sang. v. 20. 

rdaAoy, Sang. v. 5o. 

r^ctfios. Sang. V. 7. 

Vmoi, Sang. v. 54. 

Tvva, Sang. v. 54. 

Tmâaat, scol. 4. 


A 

Asipri, Sang. v. 11. 

A/dtipoi, Sang. v. 46. 

AépTpov, scol. 26. 

AàpMos, Sang. v. 47. 



— 241 


É'yHap, Sang. v. i8. 

Eftr), scol. 27 
ÈXivvvo), scol. 27. 

Èviéadia, Sang. v. 21. 
ÈvToi^lSia, Sang. v. 21. 
Èmêmrts, Sang. v. 44. 
Émyouv/s, Sang. v. 53, et scol. 


Tjèvv, Sang. v. 3o. 


ÈheivBés, scol. 27. 
Ûmalpov, Sang. v. Sg, 52. 


&âpaS, Sang. v. 37. 


iyypos. Sang. V. i8. 
îyKpoSf Sang. V. 18. 
tspow oi/IoSv, Sang. v. 33. 
ïôfiaTa, Sang. v. 67. 
iftîs. Sang. V. 3o. 
îviov, Sang. V. i5. 


Kaipos, scol. 1. 
KafiopSvoêa, Sang. v. 55. 
KapinlA)), Sang. v. 42. 
Kelpij, Sang. v. 1. 
KapBpov, Sang. v. 5i. 
Kapvàs, Sang. v. 42. 
KotTairpMWijs, scol. 20. 

Sang. V. 1. 
Kevsiùv, Sang. v. 36. 
KeÇiaA»), Sang. v. 1. 
Kex,pVf^^fos, scol. 12. 
KlSapos, Sang. v. 87. 

Sang. v. 2, i3. 


Aayxiivrt, Sang. v. 36. 
AaywJÜvia, Sang. V. 38. 


ÊitiptiA/s, scol. i3. 
ÉwpvXetJa, scol. i3. 
Èwp«A/s, scol. i3. 
Èmax^ivwv, Sang, v-, 9. 
Épxos, Sang. V. i4. 
EC^éTYiv, Sang. v. Sg. 
i3. Èipriësïov, Sang. v. 49. 


Z 

ZSa-is, Sang. v. 3o. 

H 

iStpox, Sang. V. 4i. 


I 

Iwos, Sang. v. 34. 
ipiyyss, Sang. v. 22. 
iaSiuna, Sang. v. 67. 
îo';^/oi>. Sang. v. 24, 26. 
ïrpoi». Sang. v. 49. 
iyvoTiàSiavf Sang. v. 67. 


Kdptrn, Sang. v. 2,4. 

Kopu^rf, Sang. v. i5. 

KoTiJAr;, Sang. v. 20,45. 
Ko;^mk)I, scol. 2 4 et Sang. v. 54- 
KpaiiTrïpcs, Sang.v. 12. 

Kpa's, Sang. v. 2. 

KpaTapal, Sang. v. 12. 
KpÔTa^oi, Sang. v. 4. 

Kdê)7, Sang. v. 2,3i. 

Kd&Tov, Sang. v. 3i. 

KvxSvai, Sang. v. 54. 

Kdpëjj, Sang. v. 2. 

Eialts, Sang. v. Sg. 


A 

Kaytév, Sang. v. 36. 
Katpos, Sang. v. 16 , 18. 





— 242 — 

KiHKos, Sang. v. 5. 

Aandpai, Sang. v. 36. 

AdpvyS, Sang. v. i6. 

Amxavia, Sang. v. i6. 

Aevxavîa, Sang. v. 16. 
Aiaxoxvyoi, scol. 24. 
Af)(a.v6s, Sang. v. 45. 
Aoèot, Sang. v. 8. 

Ma'j/ouAœ, Sang. v. 7. 

Ma^às, Sang. v. 26. 

MdXtj, Sang. v. 35. 

Mdpn, Sang. v. 42. 

MaadoSf Sang. v. 26. 

Mdala^, Sang. v. 6. 

MaaTos, Sang. v. 26. 

Maral, Sang. v. 6. 

MsaoaxsXa, Sang. v. 54. 
MsTaxapuav, Sang. v. 5o. 
MsTdÇipeva, Sang. v. 17. 
Mvxaves, Sang. v. 24. 

M 

Mi^Xiyxoi, Sang. v. 4. 
Mifwyysf, Sang. v. 4. 

Aldirv, Sang. v. 10. 
MvrpoSd/^ov ya&lépav, Sanf 
Mtxpés, Sang. 45. 

MtixAof, Sang. v. n. 

MuA)7j scol, i3. 

MijAai, Sang. v. 12. 
MuAaxp/s, scol, 24. 

Mu'c77a|, Sang. v. 6. 

Mitis, Sang. V. 10. 

Sang. V. 43. 

N})(5u's, Sang. v. 89, 4o. 

N 

N®to 5, Sang. V. 2 3. 


0 

Ôytlpy;, Sang. V. 2. 

Ô<5a|j)<T(ios, scol. 8. 

ÔiSods, Sang. v. 12, 15. 
Ùpiiardlppovaov, Sang. v. 5. 
ÔxXij^ Sang. V. 56. 
à<T(pds, Sang. v. 27, 28, 3o. 

OiïotTa, Sang. v. 8. 

Ouôap, Sang. v. 26. 
OvXaxKTjids, Sang. V. ig. 
OcfAig, Sang. V. ig. 
Oùpavhxos, Sang. v. 19. 
Pxyyp-l], Sang. v. 2. 


n 

TlayU, Sang. v. 34. 

IlalXXaOoi, Sang. v. 26. 

UaXdiijj, Sang. v. 42,5o. 
UdXXaQoi, Sang. v. 26. 
Uapdpeaos, Sang. v. 45. 

Uapeiai, Sang. v. 7, i3. 
Ilap/aSpia, Sang. v. 21. 
n^^a. Sang. V. 5i. 

IlspîaXXos^ Sang. v. 24. 
népiXXos, Sang. v. 47. 

nepicoT£iX6a, scol. 17. 

Sang. v. j4. 

Uvplv, Sang. V. 46. 

UXdiou, Sang. 24. 

TlXctitlxoSov , Sang. v. 56. 
HoxjjXij, Sang. v. 49. 

Îl6(79rj, Sang. v. 46. 
Upnyopsciv, Sang. v. 16. 
Ilpofel, Sang. v. Si. 
npoVpîjiTfs, Sang. V. 48. 


P 

Sang. V. 23, 27-29, 3o. 
Péffosj Sang. v. i3. 

P(s, Sang. V. 10. 

PoixSpnpos, scol. i5. 



~ 243 ~ 


2 

Xrfpayyes, Sang. v. 22. 

Sia/ôves, Sang. v. 7. 

SxapS[ios, Sang. v. 5i. 

So^i^dfisxos, scol. i8. 

Sirdy&Aos, Sang. v. i5. 

STnSrjfiov, Sang. v. 87. 

StüSos, Sang. v. 87, 55. 

STnStJî'ioi', Sang. V. 87. 

Sïrffiaj'os, Sang. V. 16, /u. 

STpa'/yos, Sang. v. 6. 


Tapads, Sang. v. 5, 55. 

Tévtav, Sang. v. 11. 

T(T0ds, Sang. v. 26. 

T 

t-arlzpia, iurfipias, Sang. v. 26. 
iTioyatrlpov, Sang. V. 49- 


Ocipuyê, Sang. v. 16,21. 
OioA/s, Sang. v. 4i- 


XsXiêavls, Sang. v. 5j. 
XdXus, Sang. v. .87. 
XeXavls, Sang. v. 87. 
XuArj, Sang. V. 56. 
XoAots, Sang. V. 52. 


ŸaAWcovss, Sang. v. 67. 
'^sXlSaves, Sang. v. 67. 


ÙXéKpavov, Sang.'V. 82. 
ÔAdvrr, Sang. v. 3i. 
ÔAiji-, Sang. V. 3i. 


^TpoÇisdv, Sang. v. i5. 

2Tpo(ped5, Sang. v. i5. 

Stjpiyyes, Sang. v. 22. 

SÇayjf, Sang. v. 16. 

S(pa/pMpa, Sang. v. 20. 
'S.(paHs'kila, scol. 25. 
XlpaxsAnrpds, scol. 26. 

2?>c(xAos, (TipflcxsAos, Sang. v. 44. 
S(p(!(pay05, Sang. v. 16. 


Tpâ^iîAos, Sang. v. 11. 
TpiTcü, Sang. v. 2. 


t - KéhdTtoi , scol. 24. 


«JjdïTKa, Sang. v. 89. 


XoX-nv, Sang. v. 62. 

XdA(|, Sang. -v. 82. 

XôvSpos, Sang. v. 48. 

Xopiov, Sang. v. 52. 

Xpdxos, scol. I. 

ijr 

Toiot', lî/da, Sang. v. 28, 88. 

■Ÿda, '{'ur;, Sang. v. 28, 3o, 36 , 38. 

n 

Ùpoxdurjv, Sang. v. 17. 

ÔTeiA»7, scol. 17. 

Ùth-ns, Sang. v. 45.